V – Antoine AILHAUD bourgeois de Ginasservis (fils cadet de Claude), contrôleur des décimes, baptisé le 30 mars 1694 à Ginasservis (parrain Antoine Blanc, bourgeois, marraine Magdeleine Ailhaud sa femme), y décédé le 29 mai 1778 ; épouse en janvier 1721 sans doute à Larche, et suivant contrat du 23 avril 1722 à Saint-Paul-sur-Ubaye, Catherine DONADIEU, dudit lieu de Larche, fille de feu Roman, et de Catherine GIRAUD, en présence de Jean Donadieu, son oncle. D’où:

1. Claude André qui suit,
2. Françoise AILHAUD baptisée le 11 août 1724 à Ginasservis (parrain Jacques Bouteille, bourgeois d’Aix, marraine Françoise de Ricard veuve d’Honoré Ailhaud, greffier en la cour des comptes).
3. Antoine AILHAUD baptisé le 20 février 1726 à Ginasservis (parrain Antoine Blanc, son oncle, marraine Magdeleine Blanc sa tante).
4. Marguerite AILHAUD baptisée le 9 février 1729 à Ginasservis (parrain Me Antoine Blanc notaire, marraine Marguerite de Gillis).
5. Félix Honoré Jean-François AILHAUD vivant en 1777, baptisé le 12 juillet 1730 à Ginasservis (parrain Jean-François Ailhaud son cousin, marraine Thérèse Ailhaud, sa cousine).
6. Anne Claire AILHAUD célibataire, baptisée le 13 février 1733 à Ginasservis (parrain messire Jean Donadieu, son oncle, prêtre, marraine Claire Jean), y décédée le 20 février 1820.
7. Marie-Magdeleine AILHAUD baptisée le 7 juin 1735 à Ginasservis (parrain Claude Blanc, marraine Marie Ailhaud).
8. Marie-Thérèse AILHAUD baptisée le 7 octobre 1736 à Ginasservis (parrain Joseph Blanc, procureur, marraine Thérèse Ailhaud), y épouse le 13 février 1765, Jean Joseph AUQUIER de Mirabeau, fils de Joseph et de Marie-Anne GARCIN.
   

VI – Claude André AILHAUD notaire royal et bourgeois de Rians, né vers 1722 à Larche, décédé le 16 novembre 1766 à Rians, épouse le 7 janvier 1749 à Rians, Marie-Magdeleine SOURD fille de feu Jean, bourgeois, et de Magdeleine REBUFFAT. D’où :

1. Jean-Antoine AILHAUD qualifié chevalier, premier avocat du roi au siège général et sénéchaussée d’Aix (provisions d’office et lettres de dispense d’âge données à Versailles le 24 mars 1773), puis conseiller du roi et son procureur général au conseil supérieur de l’île de France (île Maurice), où il reste dix ans ; est désigné en 1791, avec deux autres commissaires civils, par l’Assemblée nationale législative pour se rendre à l’île de Saint-Domingue afin de faire appliquer la loi du 4 avril prônant l’union des colons, et de pacifier l’île ; débarqué au Cap-Français le 18 septembre 1792 avec 15 navires et 6.000 hommes, il rentre en France moins de deux mois plus tard ; est élu en 1794 président du tribunal criminel des Bouches-du-Rhône, réélu en 1795 ; il est, sous l’Empire, conseiller à la cour impériale d’Aix, membre du conseil électoral des Bouches-du-Rhône (1808), nommé conseiller à la cour d’Amiens, puis président et enfin président honoraire ; il a été baptisé le 2 octobre 1749 à Rians, décédé à Aix le 8 octobre 1832 ; épouse 1) le 21 octobre 1777 aux Milles près d’Aix, Jeanne Louise de MERENDOL fille de Jean-Etienne, greffier en chef de l’Amirauté de Marseille, et de Marie-Thérèse Sybille ROMAN de TRIBUTIIS. Divorce en 1794. 2) Marie DUMOULIN gouvernante, née en 1772 à la Clayette (Saône-et-Loire), décédée le 15 août 1826 à Amiens. D’où :
   
   
1. Du premier mariage : Victorine AILHAUD née le 1er mars 1786 à Aix, baptisée le lendemain en l’église Sainte-Madeleine (parrain Alexandre Roman Tributiis, avocat en la cour, écuyer, bisayeul, marraine Thérèse Sibille Roman Tributiis de Mérendol, ayeule maternelle), décédée le 21 août 1837 à Marseille, épouse le 16 juin 1813 à Aix, Jean-Baptiste Alexandre MERENDOL juge au tribunal civil de Marseille, chevalier de la Légion d’honneur. Remarié en 1848 à Rosalie JAUFFRET.
2. Du second mariage : Joseph AILHAUD substitut à Saint-Quentin (Aisne) puis juge à Amiens, et enfin conseiller à la cour d’Aix, né à Paris le 30 août 1802 (reconnu le 6 octobre 1814), décédé le 3 juillet 1864 en son domicile à Aix, 46 rue Roux-Alpheran, épouse le 13 octobre 1828 à Aix, Marie AUDRIC née à Aix le 3 juin 1798, y décédée le 16 juillet 1873, fille de Jean Joseph, propriétaire, et de Marie Rose CLEMENT (devenue Mme Perrache), et sœur de M. Audric géomètre et archéologue bien connu d’Aix.
   
   
2. Christine Marguerite AILHAUD née le 19 juillet 1751 à Rians, baptisée le lendemain en l’église dudit lieu (parrain François Garot géomètre, marraine Christine Reynaud).
3. Antoine Chrysostome AILHAUD né le 27 janvier 1753 à Rians, baptisé le même jour (parrain Antoine Barthélémy, de Marseille, marraine Suzanne Barreme).
4. François qui suit,
   

VII – François AILHAUD avocat, maire de Mirabeau, né le 2 octobre 1754 à Rians, baptisé le même jour (parrain François Garot, géomètre, marraine Thérèse Rose Templier Messié), décédé le 22 avril 1828 à Mirabeau ; épouse le 20 mai 1797 à Mirabeau (Vaucluse), Marie-Anne Christine AUQUIER, sa cousine, née le 16 mars 1768 à Mirabeau, fille de Jean Joseph, et de Marie-Thérèse AILHAUD. D’où un fils :

VIII – François Joseph AILHAUD avocat, né le 7 mars 1798 à Mirabeau, épouse le 7 décembre 1819 à Marseille, Françoise dite Fanny RICARD née le 30 novembre 1799 à Manosque, fille d’Antoine imprimeur du roi, et de Magdeleine Thérèse Rose DEIDIER. D’où :

1. François (Joseph Fortuné) qui suit,
2. Antoinette Louise AILHAUD née le 15 septembre 1825 à Marseille, y décédée le 11 mars 1829.
3. Céline (Marie-Anne) AILHAUD né le 8 janvier 1828 à Marseille, épouse le 18 septembre 1848 à Marseille, Charles RIVIERE de LA SOUCHERE docteur en médecine, médecin chef des hospices civils à Marseille, né le 5 juillet 1821 à Marseille, fils de Jean-Baptiste Jules, professeur de mathématiques, et de Joséphine GAUTIER.
   

IX – François AILHAUD polytechnicien (1845), inspecteur du télégraphe (1847), fonde le premier service de câbles sous-marins à Toulon (1864), nommé inspecteur général des lignes télégraphiques (1871), représente la France aux conférences télégraphiques internationales, chev. LH. (1862) off. (1872), gd off. Nicham,  off. St-Maurice  et  Lazare, off. Couronne  d'Italie ; né le 3 avril 1824 à Marseille, décédé le 18 août 1879 en sa campagne de Saint-Chamas, épouse le 1er mai 1849 à Marseille, Henriette HENRI née le 6 octobre 1820 à Puyloubier, fille de parents inconnus.