Anciennes familles de Provence | ||||
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(de) Bellouse La famille Bellouse (parfois Belouze), est originaire de la
ville de Messine en Sicile. Jacques Bellouse, son auteur, obligé
de fuir la crise politique qui déchira la ville lors du retrait
des troupes françaises en 1678, se refugia en France où il fut
autorisé par Louis XIV à exercer le négoce de la soie, créa une
manufacture à la Tour d’Aigues et un établissement à Marseille.
I
– André BELLOUSE d’où :
III
- Antoine de BELLOUSE marchand bourgeois de
Marseille, puis conseiller du roi secrétaire-contrôleur près
la chancellerie de la cour des Comptes (1er septembre 1734),
achète le 6 juin 1757 la terre et seigneurie de Sainte-Croix
sur Verdon, avec château, parc, chapelle, justice haute
moyenne et basse, au prix de 100.000 livres et 3.000 livres de
pot de vin, dont 42.826 livres comptant et le reste payable à
divers créanciers, de François-Palamède de Forbin, seigneur
des Issarts (Mercadier, not. Aix), meurt avant 1767 ; épouse
le 22 janvier 1718 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix,
Christine d’AUDIBERT fille de Pierre, avocat en la cour,
assesseur d’Aix et procureur du pays de Provence, anobli
(1709), et de Thérèse de BERENGUIER.
D’où :
IV
– Jacques-André de BELLOUSE de SAINTE-CROIX
chevalier, seigneur de Sainte-Croix de Verdon, propriétaire à
Marseille, rend hommage le 31 juillet 1769 pour sa terre et
seigneurie de Sainte-Croix dont il reçoit l’inféodation,
reçoit des lettres de noblesse en 1772, signe Bellouse
Ste Croix (1768); né le 23 novembre 1718 à Marseille,
baptisé le même jour en l’église Saint-Martin (parrain Jacques
Bellouze, marraine Thérèse de Bérenguier), décédé le 3
septembre 1789 à Sainte-Croix ; épouse le 21 juin 1767 en
l’église Saint-Martin de Marseille, Marie (Nicolas) de
CATELIN, fille de feu Joseph, écuyer de Marseille, et de feue
Marie (Catherine) FORTIE, en présence de François Rimbaud,
curateur, de Jean-Baptiste d’Hostager chevalier, sénéchal
d’épée de Toulon, de Vincent de Belouse frère, Louis-Etienne
Préaudeau écuyer, et d’Antoine Fortie oncle maternel de
l’épouse. Elle émigre sous la Révolution. D’où:
V – Hippolyte BELLOUSE de SAINTE-CROIX écuyer, propriétaire, élève du collège de Juilly (entré le 19 septembre 1783, sorti le 3 septembre 1787), émigré avec son père en 1792 ; né le 3 janvier 1770 à Marseille, baptisé en l’église Saint-Martin (parrain Pierre-Vincent de Bellouse, oncle paternel, marraine Marie-Magdeleine de Fortis veuve de Louis de Borrely, représentée par Marie-Françoise Marguerite de Catelin), décédé le 25 avril 1838 à Marseille, sans alliance ; fit un legs de 6000 francs aux hospices de Marseille.
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