Anciennes familles de Provence
   

 

Daubergue
alias d'Aubergue






Famille bourgeoise de la Roque d’Anthéron, où elle possédait dès 1513 une bastide qui prendra le nom de Daubergue ou Les Daubergues. Cette bastide faisait partie d’un domaine agricole qu’elle a conservé, semble-t-il, jusqu’au XIXe siècle et qui s’étendait en 1889 sur 38 hectares.

Jehan Daubergue, ménager de la Roque d’Anthéron, épousa en 1598 Anthorone Michel, de Cadenet ; leurs trois fils, Pierre, Louis et Jacques, ont fait les trois branches de la famille : l’une à la Roque d’Anthéron, l’autre à Lambesc, la troisième à Aix.

La branche aînée, issue de Pierre Daubergue, marchand, est celle qui eut le moins d’éclat. Elle était représentée au XVIIIe siècle par Jean-Baptiste Daubergue, bourgeois de Pélissanne où il s’était fixé par son mariage, père de deux fils qui furent, l’un boulanger, l’autre tailleur d’habits. Cette branche s’éteint en 1856.

La seconde branche est issue de Louis Daubergue, cardeur à laine à Lambesc. Dominique d’Aubergue, son petit-fils, bourgeois, épousa la fille d’un notaire de Châteaurenard et mourut prématurément à 32 ans, laissant une fille, Anne-Thérèse d’Aubergue, que sa famille dota suffisamment pour épouser en 1724 un gentilhomme d’Arles, Guillaume de Piquet, premier marquis de Méjanes (1723). Jean-Baptiste-Marie de Piquet de Méjanes (1729-1786), né de cette union, est le célèbre bibliophile donateur de la bibliothèque qui porte son nom et a fait longtemps la fierté d’Aix. Annibal Daubergue, consul de Lambesc, oncle de Dominique, épousa Isabeau Cadet, de Rognes. Leur petit-fils, Joseph Daubergue, bourgeois de Lambesc, mourut sans postérité.

La troisième branche est la plus remarquable et accéda à la noblesse, mais peu de temps. Jacques Daubergue marchand de la Roque d’Anthéron, en est l’auteur. Il eut plusieurs fils, dont Claude et Simon Daubergue qui vinrent à Aix exercer le métier de maître perruquier. Ayant acquis assez de fortune, Claude Daubergue ou d’Aubergue acheta sur ses vieux jours une charge anoblissante de secrétaire du roi, non à Aix mais en la chancellerie de Dijon. Il est à croire qu’en quittant son état de perruquier, Claude d’Aubergue voulut effacer la trace de son ancienne condition, car nous remarquons que le mot perruquier a été rayé ou effacé des registres paroissiaux de la Madeleine à chaque fois qu’il y figurait : à l’occasion du baptême de son fils Jacques (1677), de ses filles Catherine (1685), Marguerite (1687), Victoire (1692), et du décès de sa fille Isabeau (1700). Cette retouche concerne également la profession de son beau-frère, Henry Boisson, apothicaire, mot effacé lui aussi du registre lors du baptême de son fils (1697). Ce fait est assez inhabituel pour être relevé : ce que l’on ne pouvait remarquer à la simple lecture des registres et aurait passé pour des corrections isolées, s’avère en réalité une opération de falsification des registres paroissiaux, rare et audacieuse.

Claude d’Aubergue acquit la charge convoitée de secrétaire du roi entre 1713 et 1720. A cette dernière date, il était décédé et ses enfants tous mariés : sa fille aînée au peintre Jean Armelin (1698), la cadette à un personnage nommé Guillaume George, prévôt de l’ancienne marine de Toulon, qui se fit appeler de Saint-Georges, et enfin Louis, son fils, négociant à Lyon, avec la fille de l’intendant des fortifications de cette province (1705).

Louis d’Aubergue succéda à son père dans la charge de secrétaire du roi le 18 juillet 1720. Devenu veuf, il se remaria à Paris avec Rosalie Mayou de Commercy, fille d’un intendant du comte de Nevers. En 1722, une satire en vers publiée par le "Régiment de la Calotte", société d’officiers militaires plaisantins alors en vogue, déclare que les enfants du sieur Daubergue, agioteur lyonnais, ne sont pas de lui mais dudit régiment : il est plus que probable que ce Daubergue, nommément pris à partie, soit notre secrétaire du roi. En 1723, Louis d’Aubergue fut soupçonné de vol et embastillé sur ordre du roi puis libéré deux mois tard, et ne fit plus parler de lui. Son épouse, qui était la maîtresse d’un officier aux gardes françaises, se retira à l’abbaye de Longchamp près de Paris avec leur fille, Rosalie d’Aubergue. A 37 ans, cette dernière, qui était sans beauté, sortit du couvent pour épouser un gentilhomme bourguignon avec qui elle ne vécut jamais, et retourna le soir même se cloitrer à Longchamp.

Esprit d’Aubergue (1650-1735) troisième fils de Jacques, eut la charge de viguier et lieutenant de juge à la Roque d’Anthéron. A sa mort, cette charge passa à son fils Jacques d’Aubergue (1677-1746), marchand drapier et trésorier d’Aix, puis à son petit-fils Esprit d’Aubergue (1714-1786), receveur de la viguerie de Sisteron. Claude d’Aubergue de Reynier (1723-1808), frère de ce dernier, obtint quant à lui une lieutenance au régiment des gardes suisses du duc de Modène (1744), il se fixa à Malaucène au Comtat où il acheta le domaine de Reynier dont il prit le nom et resta célibataire ; la rue d’Aubergue a conservé son nom en ce lieu.

Joseph-Esprit d’Aubergue (1800-1872), petit-fils d’Esprit, fut avocat à Aix. En 1860, il demanda à faire rétablir l’apostrophe de son nom, disparue à la Révolution. Marié en 1822, il eut trois enfants, qui restèrent célibataires : deux fils dont l’un fut amateur d'archéologie et l'autre officier de cavalerie, et une fille, Eléonore d’Aubergue (1822-1917), dernière du nom, qui légua les collections de son frère au Musée d'Aix.

Malgré les apparences, le nom Daubergue ou d’Aubergue, est rare en Provence et même dans le reste du pays.

Armes : d’azur à la tente d’argent posée sur une terrasse de sinople accostée de deux lévriers assis d’argent et surmontée (ou : en abîme) d’un panache de même accompagné de trois étoiles, une en chef et deux en flanc, le tout d’argent. Claude Daubergue, maître perruquier à Aix, fut inscrit à l’Armorial général avec des armes imposées d’office : d’azur à une fontaine d’or.

 

I – Anthoine DAUBERGUE (les premières générations sont issues des données de Mme Josie Bolander, Généanet), épouse Marquise BONNET. D’où :

  1. André qui suit,
  2. Michelle DAUBERGUE épouse Jehan ISOARD.
  3. Fanette DAUBERGUE épouse par contrat du 1er janvier 1517 à Lambesc (Bernard, not.), Pierre PERRET.

II – André DAUBERGUE (ménager) de Lambesc, teste devant Me Jehan Estienne notaire de Lambesc, épouse 1) Jehanne PERRET. 2) par contrat du 18 janvier 1558 à Lançon (Martial Ballot, not.), Magdeleine BOULIAN, veuve de Toussaint GUIGON, fille de Monet, et d’Anthonette MILLE, l’épouse est assistée de ses frères Anthoine et Pierre Boullian. A nouveau veuve, elle se remarie en troisièmes noces. D’où :

  1. Du premier lit : Anthoine DAUBERGUE ménager de Lambesc, teste le 6 août 1582 à Ansouis ; épouse 1) par le même contrat que son père du 18 janvier 1558 à Lançon (Martial Ballot, not.), Jaumette GUIGUE ou Guigon fille de feu Toussains, assistée de son frère Céris Guigue. 2) par contrat du 14 février 1574 à Ansouis, Françoise BOISSON fille d’Anthoine, et de Marguerite HUGUES, dotée de 700 florins.
  2. Amielle DAUBERGUE épouse Louis de BRAS.
  3. Elione DAUBERGUE épouse par contrat du 20 mai 1565 (André Bernard, not. Lambesc), Jacques AGARD veuf de Jaumette BICHEIRON, fils de Constans et de Guilhelma FEDE.
  4. Pierre qui suit,
  5. Du second lit : Anthonette DAUBERGUE épouse par contrat du 13 février 1581 à Rognes (Jean Fabre, not.), Jehan TOURNAYRE, habitant de Saint-Cannat, natif de Béziers, file de feu Barthélémy et de Jaumette, l’épouse est assistée de ses frères Anthoine et Pierre Daubergue.

III - Pierre DAUBERGUE décédé avant 1598 ; épouse peu avant le 26 décembre 1574, Suzanne BOURGAREL fille d’Anthoine, et de Catherine ARQUIER. D’où :

  1. Jehan qui suit,
  2. Marguerite DAUBERGUE épouse 1) Pierre de SENAS, de Miramas. 2) le 30 août 1607 en l’église de Miramas, suivant contrat du même jour (Perrier, not.), Richard ARQUIER (Archier), en présence du capitaine Jehan-Baptiste Caseneuve et d’Estienne Sadoul, témoins. Remarié à Jehanne HEYRAUD.

IV - Jehan DAUBERGUE ménager de la Roque d’Anthéron, teste chez lui en sa grange le 15 novembre 1619 (Amat, not.), fait un legs de 160 écus à sa fille Sibille, et nomme ses fils Jean, Pierre, Louis et Jacques encore en bas âge ; épouse le 29 mars 1598 à Cadenet (Gautier, not.), Anthonone MICHEL (Anthorone, Thourone, Anthonette), fille de Jehan, et de Sibille GUIRAN, dotée de 240 écus, l’époux est assisté de Robert Estienne son oncle maternel. D’où :

  1. Pierre qui suit,
  2. Jehan DAUBERGUE
  3. Sibille DAUBERGUE épouse par contrat du 14 février 1627 à la Roque d’Anthéron (Jehan Gibert not.), et religieusement le 25 février en l’église paroissiale, Pierre GRANOUX fils de Jehan et d’Isabeau BERTRAND.
  4. Louis auteur de la branche de Lambesc.
  5. Imbert DAUBERGUE baptisé le 25 mars 1614 en l’église de la Roque d’Anthéron (parrain Imbert Michel, marraine Magdeleine Roman), mort en bas âge avant 1619.
  6. Prob. Anthonette DAUBERGUE née vers 1617, décédée et inhumée le 21 mai 1687 à Pélissanne, épouse le 20 décembre 1638 à Lambesc, Barthélémy ESTIENNE de Pélissanne.
  7. Jacques auteur de la branche d’Aix,
  8. Anthoine DAUBERGUE baptisé le 10 novembre 1620 en l’église de la Roque d’Anthéron (parrain Anthoine Borrel, marraine Anne Michel).
  9. Suzanne DAUBERGUE baptisée le 24 février 1624/5 en l’église de La Roque-d’Anthéron (parrain Claude Fabre praticien, marraine Catherine de Plan), teste le 14 janvier 1692 à Cadenet en faveur de son fils Louis Dunes apothicaire (Delaforest, not.), meurt le 12 octobre 1696, épouse par contrat du 6 décembre 1646 à Cadenet (Pellanchon, not.), et religieusement le 3 janvier 1647 à la Roque d’Anthéron, Mathieu DUNES bourgeois de Cadenet, fils de feu Jean et de Magdeleine SAVORNIN.

V - Pierre DAUBERGUE marchand de la Roque d’Anthéron, né en 1598, décédé le 4 mai 1669 à la Roque d’Anthéron, épouse le 7 décembre 1625 à la Roque d’Anthéron, Camille PHILIP fille de Philippon, ménager, et de Catherine MERCURIN. Elle est inhumée le 17 avril 1697 à la Roque d’Anthéron. D’où :

  1. Catherine DAUBERGUE baptisée le 28 octobre 1628 en l’église de la Roque d’Anthéron (parrain Joseph Arnaud, marraine Sibille Daubergue), épouse le 1er août 1646 à la Roque d’Anthéron, Bernard CAMBE.
  2. Laurens DAUBERGUE baptisé le 11 août 1630 en l’église de la Roque d’Anthéron (parrain Jehan Bonnet, marraine Jehanne Michel).
  3. Gabrielle DAUBERGUE baptisée le 1er novembre 1631 en l’église de la Roque d’Anthéron (parrain, décédée le 9 août 1710 à Mallemort, épouse le 23 février 1653 à la Roque d’Anthéron, suivant contrat du même jour (Jean Bonnet, not.), Denis GIBOUIN muletier, fils de Mathieu, et d’Anthonette GROS.
  4. Jean qui suit,
  5. Marguerite DAUBERGUE baptisée le 7 novembre 1639 en l’église de la Roque d’Anthéron (parrain maître Jehan-Baptiste Mercurin, marraine Marguerite de la Forest).
  6. Louis DAUBERGUE baptisé le 6 février 1642 en l’église de la Roque d’Anthéron (parrain Louis Messie, marraine Suzanne d’Aubergue), décédé le 1er mai 1730 à Lambesc, épouse le 20 novembre 1669 en l’église de Lambesc, Françoise BOREL fille de Charles, et de Catherine ARQUIER.
  7. Anthonette DAUBERGUE baptisée le 14 décembre 1639 en l’église de la Roque d’Anthéron (parrain Jacques Daubergue, marraine Anthonette Daubergue), inhumée le 2 novembre 1702 à la Roque d’Anthéron, épouse par contrat du 4 mai 1664 à la Roque d’Anthéron, Michel FERAUD fils de Gaspard et de Delphine MAUREL, assisté de son oncle Esprit Maurel, prêtre, Jean et André Féraud ses frères, et Alexandre Bonard son beau-frère.
  8. Melchion DAUBERGUE baptisé le 21 août 1643 en l’église de la Roque d’Anthéron (parrain Melchion de Forbin conseiller du roi, marraine Françoise d’Oraison dame de Saint-André). = ? décédé et inhumé le 28 janvier 1731 à Pélissanne.
  9. Jeanne DAUBERGUE baptisée le 19 février 1647 en l’église de la Roque d’Anthéron (parrain Mathieu Dunes, marraine Catherine Maneille).

VI - Jean DAUBERGUE marchand de la Roque d’Anthéron, né vers 1633, décédé le 31 mars 1699 à la Roque d’Anthéron, inhumé le lendemain, épouse 1) le 25 septembre 1661 en l’église de Mallemort, suivant contrat du même jour (Pierre Reynaud, not.), Anne LAPIERRE, fille de Mathieu, ménager de Mallemort, et de Jeanne GREGOIRE, l’époux est assisté de ses oncles Jacques et Louis Daubergue, marchands, présents également Claude Renoux de Lauris et Joseph Arnaud, marchand de Lambesc. 2) le 11 janvier 1666 à la Roque d’Anthéron, Marguerite VILLEVIEILLE, décédée le 22 mars 1677, fille d’Honoré et de Sibille MERCURIN. 3) le 22 juillet 1680 la Roque d’Anthéron, Louise DHERBES, de Rognes, née le 3 décembre 1634, décédée le 27 juillet 1697 à la Roque d’Anthéron, fille de Jean Antoine, et de Magdeleine MURAIRE. D’où :

  1. Du premier lit : Jean qui suit,
  2. Du second lit : Anne DAUBERGUE baptisée le 2 novembre 1666 en l’église de la Roque d’Anthéron (parrain Jacques Béraud, marraine Marquise Mercurin).
  3. Magdeleine DAUBERGUE baptisée le 2 janvier 1668 en l’église de la Roque d’Anthéron (parrain Simon Mercurin, marraine Magdeleine Bernard).
  4. Honoré DAUBERGUE né le 16 juin 1669 à la Roque d’Anthéron, baptisé le même jour (parrain Honoré Béraud, marraine…), décédé le même jour.
  5. Melchion DAUBERGUE né le 25 juin 1670 à la Roque d’Anthéron, baptisé le lendemain en l’église paroissiale (parrain Melchion Philip, marraine Lucrèce Cadet), épouse le 26 janvier 1697 en l’église Saint-Martin de Marseille, Marie PARET de Mormoiron, fille de Claude, et de Louise FREGIER. D’où :

    1. Louis DAUBERGUE né le 4 décembre 1699 à Marseille, baptisé le lendemain en l’église Saint-Martin (parrain Louis Paret, marraine Magdeleine Caillot).
    2. Marguerite DAUBERGUE née le 12 mai 1702 à la Roque d’Anthéron, baptisée le même jour en l’église paroissiale (parrain Antoine Bontemps, marraine Marguerite Joulian), épouse le 17 février 1735 à la Roque d’Anthéron, Claude GREGOIRE cordonnier, fils de Jean et d’Anne PARIOL.
    3. Honoré DAUBERGUE né le 7 février 1705 à la Roque d’Anthéron, baptisée le même jour en l’église paroissiale (parrain Honoré Mercurin, marraine Anne Roussier).

  6. Pierre-Melchior DAUBERGUE né le 22 août 1672 à la Roque d’Anthéron, baptisé le surlendemain en l’église paroissiale (parrain Pierre Mercurin, marraine Catherine Bonnet).
  7. Joseph DAUBERGUE né le 31 août 1674 à la Roque d’Anthéron, baptisé le 2 septembre en l’église paroissiale (parrain Joseph Philipet, marraine Catherine Bonnet).
  8. Paul DAUBERGUE
  9. Lucrèce DAUBERGUE
  10. Esprit DAUBERGUE

VII - Jean DAUBERGUE (bourgeois) de la Roque d’Anthéron, baptisé le 22 octobre 1662 en l’église de la Roque d’Anthéron (parrain Jehan Daubergue, marraine Marguerite Pascal), inhumé le 2 mars 1720 à Pélissanne, épouse le 21 juin 1694 à la Roque d’Anthéron, Claire JULIAN (Jullien, Joulian) fille de feu Pierre et d’Anne VILLEVIEILLE. D’où :

  1. Jean-Baptiste qui suit,
  2. Anne DAUBERGUE née le 14 mars 1698 à la Roque d’Anthéron, baptisée le même jour (parrain Michel Julian qui signe Michel Ioliant, marraine Claire Julian), décédée le 31 janvier 1781 à l’hôpital de Salon, inhumée le lendemain, épouse le 8 janvier 1720 en l’église de Pélissanne, Simon ESMENARD maître orfèvre et bijoutier à Salon. Elle fait un testament le 6 septembre 1720 en faveur de son frère Jean-Baptiste (Fermier, not. Vernègues).
  3. Barthélémy DAUBERGUE né le 1er février 1701 à la Roque d’Anthéron, baptisé le même jour (parrain Barthélémy Fabre, marraine Jeanne Fabre), décédé le même jour.

VIII – Jean-Baptiste DAUBERGUE bourgeois de Pélissanne, né le 7 avril 1695, baptisé le 10 avril en l’église de la Roque d’Anthéron (parrain Jean Jourdan, marraine Anne Joulian), inhumé le 6 juin 1742 à Pelissanne, épouse le 9 février 1728 en l’église de Pélissanne, Marthe ARQUIER de Saint-Cannat, fille d’André et de Catherine BEILLET. D’où :

  1. Magdeleine DAUBERGUE baptisée le 5 novembre 1728 en l’église de Pélissanne (parrain Melchior Daubergue, marraine Magdeleine Daubergue), y décédée le 2 mars 1749, épouse le 4 juin 1748 en ladite église, Pierre ROUQUIER, savonnier de Cuers, âgé de 30 ans, fils de Joseph et de Catherine GENS.
  2. Jean-Baptiste DAUBERGUE né le 1er février 1730 à Pélissanne, décédé le 9 février suivant.
  3. Claire DAUBERGUE née le 11 avril 1733 à Pélissanne, baptisée le lendemain (parrain Joseph Buech, marraine Catherine Beillet).
  4. Marie-Elisabeth DAUBERGUE baptisée le 1er décembre 1734 en l’église de Pélissanne (parrain Jean Dugué, marraine Marie-Anne Guigue), inhumée le 26 juillet 1736.
  5. Jean-Baptiste Pierre DAUBERGUE né le 21 janvier 1737 à Pélissanne, baptisé le même jour (parrain Pierre Bernard Giraud, marraine Geneviève Parron), décédé quatre jours plus tard, enseveli le 26.
  6. Lazare Ambroise DAUBERGUE maître boulanger à Pélissanne, émigré pendant la Révolution, épouse le 9 janvier 1764 en l’église de Saint-Mitre, Anne-Marguerite GAUTIER fille d’Alexis, ménager, et de Thérèse CLARET. D’où :

    1. Marie Marguerite Agnès DAUBERGUE née en 1770 à Pélissanne, y décédée le 20 novembre 1856, épouse le 25 septembre 1797 à Pélissanne, Joseph SAINT-MARTIN propriétaire, né le 16 janvier 1769 à Pélissanne, y décédé le 4 avril 1854, fils de Barthélémy, ménager, agriculteur, et de Marie Hippolyte GUIEN.
    2. Jean-Baptiste Thomas DAUBERGUE né le 7 mars 1775 à Pélissanne, baptisé le lendemain en l’église paroissiale (parrain Jean-Baptiste Estienne, marraine Claire Daubergue).
    3. Marie-Rose DAUBERGUE célibataire, née le 27 avril 1777 à Pélissanne, baptisée le lendemain (parrain Jean-Baptiste Sicard maître chirurgien, marraine Marie-Rose Laurens épouse du sieur Daubergue), y décédée le 14 juin 1837.
    4. Geneviève Julie DAUBERGUE née le 19 février 1779 à Pélissanne, baptisée le surlendemain en l’église paroissiale (parrain Denis Arquier, marraine Geneviève Gautier), y décédée le 4 juillet 1779, inhumée le lendemain.

  7. Toussaint Simon qui suit,

IX - Toussaint Simon DAUBERGUE maître tailleur d’habits à Pélissanne, né le 31 octobre 1740 à Pélissanne, baptisé le lendemain (parrain Dominique Montagnier, marraine Tècle Arquier), épouse le 15 septembre 1766 à Pélissanne, Marie Rose LAURENS née le 1er juin 1742 à Pélissanne, fille de Nicolas maître tailleur d’habits, et de Marie GUEYMARD. D’où :

  1. Nicolas Hilarion DAUBERGUE né le 26 avril 1774 à Pélissanne, baptisé le même jour (parrain Charles Nicolas Laurens, marraine Claire Daubergue), décédé le 25 août 1775, inhumé le lendemain.
  2. Marguerite Thérèse DAUBERGUE née le 18 février 1776 à Pélissanne, baptisée le même jour (parrain Charles Nicolas Laurent, marraine Anne Marguerite Gautier), décédée le 13 septembre 1778 à Pélissanne, inhumée le lendemain.
  3. Théotiste Ursule DAUBERGUE célibataire, née en 1777 à Pélissanne, y décédée le 8 mai 1859.
  4. François Henri DAUBERGUE né le 4 octobre 1779 à Pélissanne, baptisé le même jour (parrain Henri Saint-Martin, marraine Marie Saint-Martin épouse de Jacques Esmenard), décédé le 25 octobre 1780, inhumé le lendemain.
  5. Marie-Rose Thérèse DAUBERGUE née le 30 septembre 1781 à Pélissanne, baptisée le même jour en l’église paroissiale (parrain Henry Gueymard marchand tailleur, marraine Marie-Thérèse Michel).



 
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