Anciennes familles de Provence

 

 

premier rameau
(de Suisnes)


 

V – François-Nicolas du PERIER du MOURIEZ dit M. du Mouriez (fils de François) chevalier, seigneur en partie de Rungis, Cordon, Suisnes, Sansalle, le Plouy et autres lieux près de Paris, lieutenant dans la compagnie des gardes-pompes, nommé directeur des pompes de Paris en survivance de son père (brevet du 9 septembre 1719), emploi qu’il ne quittera qu’en 1760 avec 5000 livres de pension, achète un office anoblissant de secrétaire du roi maison et couronne de France et de ses finances résidant à Colmar, est ensuite président trésorier général de France à Montauban à partir de 1740, et enfin conseiller secrétaire du roi au grand collège (19 juillet 1774), teste le 1er août 1781 à Paris (testament chez Garnier Deschesnes, not.); né le 26 février 1706 à Paris, baptisé le lendemain en l'église Saint-Germain l’Auxerrois (parrain Jean-Baptiste Lamy bourgeois de Paris, marraine Nicolas Clément fille de Philippe bourgeois de Paris), décédé durant l'exercice de sa charge le 21 novembre 1781 à Paris paroisse Saint-Paul ; épouse en février 1764, Marthe Elisabeth LANGELE, baptisée le 19 novembre 1737 en l’église Saint-Roch à Paris, décédée le 27 décembre 1820 à Colleville-sur-Mer (Calvados), fille de Louis-Jacques, chevalier, conseiller du roi en ses Conseils, président au Grand Conseil du roi, et de Louise-Marie des ESCURES, et petite-fille de Jean Langelé, secrétaire du roi. D’où :

  1. François (Louis Antoine) qui suit,
  2. Anne Marie Louise Françoise du PERIER du MOURIEZ baptisée le 1er avril 1769 en l’église Saint-Sulpice à Paris, épouse le 17 août 1784 en la chapelle du château de Suisnes, suivant contrat signé par Louis XVI et Marie-Antoinette le 6 juin à Versailles, Charles de MARGUERYE de COLLEVILLE, dit le comte de Marguerye, chevalier, successivement capitaine au régiment d’Auvergne, admis aux carrosses du Roi, officier des Gardes du Corps du comte d’Artois, premier lieutenant des Gardes de Monsieur, chevalier de Saint-Louis, officier de la Légion d’Honneur, puis maréchal de camp, né le 18 juin 1758 à Valognes, décédé le 2 juin 1840 à Bayeux, âgé de 82 ans, fils cadet d’Henry Bon marquis de Colleville, seigneur de Coursy et Varouville, ancien capitaine au régiment d’Auvergne, maire de Valognes, et de Marie Madeleine de HERON dame de Belloy et de la Motte, demeurants à Coutances, sont présents au mariage le père de l’époux, Eustache Demonville chanoine de Coutances, cousin germain de l’époux, le chevalier Louis Joseph Stanislas Le Feron, sous-lieutenant des gardes d’Artois, la mère de l’épouse, Claude Collet conseiller du roi honoraire au conseil du Cap Français à Saint-Domingue, François-Louis-Antoine du Périer Dumouriez seigneur de Suisnes, frère de l’épouse, Olivier Samuel Jacques Bernard chevalier comte de Coubert, et autres parents et amis. Dont postérité.
  3. Angélique Antoinette Hélène du PERIER du MOURIEZ dame du Palais de l’Impératrice Joséphine, baptisée le 30 avril 1770 en l’église Saint-Paul à Paris, décédée le 19 avril 1832 à Paris, épouse le 4 janvier 1791 en la commune de Vauxelles près Bayeux, Michel MOISSON de VAUX baron de l’Empire (1811), dit le baron de Vaux-Moisson, sieur de Vaux-sur-Aure près Bayeux, écuyer et intendant général de la maison de la reine Hortense (1812), colonel d’Etat Major, chevalier de Saint-Louis et de la Légion d’Honneur, né le 6 août 1764 à Bayeux, décédé le 1er mai 1840 à Paris, âgé de 75 ans, fils de Gabriel (1742-1802) écuyer, seigneur de Vaux, ancien lieutenant au régiment de cavalerie Dauphin étranger, botaniste de renom, et de Jeanne Marie-Anne de ROTS de LA MADELEINE. D’où postérité (un fils et une fille, la baronne de Montaran, peintre et poète).

VI – François du PERIER du MOURIEZ dit le marquis du Périer, chevalier, seigneur de Suisnes et autres lieux, prend part à l’assemblée de noblesse en 1789, attaché à la Cour, membre du collège électoral de Seine-et-Marne, devient propriétaire en 1829 des Eaux minérales de Contrexéville et le reste jusqu'à sa mort; né le 31 mars 1765 à Paris, baptisé le même jour en l’église Saint-Sulpice (parrain Antoine du Périer du Mourier, écuyer, chevalier de l’ordre de Saint-Louis, commissaire ordinaire des guerres, marraine Marie des Escures, épouse de Louis Jacques Langelé conseiller au Grand Conseil), décédé le 19 novembre 1849 à Paris, épouse 1) le 9 juin 1808 à Paris, Caroline de TILLY fille de Jacques Louis François, comte de Tilly et de l’Empire, général de division, gd off. LH, chev. Saint-Louis, gd croix Aigle de Russie etc., et d’Anne Joséphine ARENTS. Née en 1792, décédée à Paris le 1er juillet 1817. 2) le 30 novembre 1820 en l’église Saint-Roch à Paris, Alexandrine FILLETTE LORAUX née en 1794 à Paris, décédée le 2 février 1870 en son domicile à Paris (17e), fille de Claude François, homme de lettres, et d’Adélaïde Sophie FILLEUX de RONSIERE, sa seconde épouse. D’où :

  1. du premier mariage : Frédéric Charles qui suit,
  2. (Caroline) Louise (Berthe) du PERIER du MOURIEZ née le 9 avril 1812 à Paris, décédée le 19 décembre 1893 à Paris (17e), épouse le 5 juillet 1834 à Paris, Charles CHAMPAGNE de LABRIOLLE conseiller municipal de Montereau, conseiller général de Seine-et-Marne, propriétaire, né le 16 avril 1793 à Montereau, décédé le 8 avril 1872 à Paris (17e), fils de François Etienne Gatien, seigneur de Labriolle, conseiller du roi, et de Caroline Victoire Louise DUFOUR.
  3. (Joséphine Anne) Sidonie du PERIER du MOURIEZ née en 1814 au château de Suisnes, décédée le 3 janvier 1892 à Neuilly-sur-Seine, épouse le 9 juillet 1842 en l'église Saint-Laurent à Paris, Emile FAULQUIER capitaine puis chef d’escadron d’artillerie, sous-directeur de la capsulerie de guerre à l’arsenal de Paris, puis sous-directeur du parc d’artillerie à Verceil, nommé chevalier (1857) puis officier de la Légion d’Honneur par décret du 18 septembre 1859, médaillé de l’ordre du roi de Sardaigne (1860), né le 6 mai 1808 à Lodève (Hérault), décédé le 18 novembre 1885, fils de Fulcrand, négociant drapier, et de Gabrielle Julie d’HONDRAT.

  4. du second mariage : Caroline (Philippine) du PERIER du MOURIEZ née le 31 décembre 1822 à Paris, décédée le 17 novembre 1894 à Paris (16e), âgée de 71 ans, épouse le 6 août 1846 à Contrexéville (Vosges), Paul-Emile baron de KINKELIN propriétaire, âgé de 45 ans, né à Paris le 4 juillet 1801, fils de Jean Michel, baron de Kinkelin (1777-1811) et de Sophie de BARTHES (remariée au docteur Pierre PELLETAN, protecteur du coeur de Louis XVII, et décédée à Paris le 24 avril 1832), les témoins des mariés sont le lieutenant-général baron Charles François de Ponthon, Emile Faulquier, capitaine d’état major d’artillerie, le comte Charles Stanislas de Breteuil pair de France, et Antoine François Mamelet, l’épouse signe Caroline du Périer du Mouriez. Il meurt en 1879.

VII – Frédéric Charles du PERIER du MOURIEZ dit le comte du Périer Dumouriez, capitaine commandant au 10e régiment de chasseurs, nommé chevalier de la Légion d’Honneur par décret du 29 septembre 1856, né le 21 septembre 1810 au château de Suisnes à Grizy-Suisnes (Seine-et-Marne), domicilié à Nîmes lors de son décès survenu le 19 septembre 1872 à l’hôtel-Dieu de Montpellier, à l’âge de presque 62 ans, épouse le 19 décembre 1853 à la mairie de Bourbourg (Nord), Estelle LEGRAND âgée de 38 ans, veuve de Ghislain Charles Marie DEHERRYPON (décédé le 13 août 1841 à Bourbourg), née à Bourbourg le 21 novembre 1815, fille de Charles Augustin Joseph, et de Félicité TARTAS, présents. Sans postérité.

 

 

 
 
   
contact