Anciennes familles de Provence
     

 

Reynaud de Trets
(jadis Magnan)


 

 


Famille de marchands marseillais, fixée à Séville au début du XVIIIe siècle puis revenue à Marseille où elle est anoblie par charge de secrétaire du roi et acquiert la baronnie de Trets (1765). Après la Révolution, elle fait rétablir son nom (1807) et continue de porter le titre de baron par courtoisie. Elle paraît éteinte en 1991.

L’histoire des Reynaud de Trets ne manque pas d’intérêt du point de vue généalogique et anthroponymique, comme nous le révèle la présente recherche. La famille porte à l’origine le nom de Magnan et est aixoise. Pierre Magnan, son auteur, marié à Aix en 1599, est père de Reynaud Magnan, qui épousa à Marseille en 1634 Catherine Billon. Noël Magnan, né de cette union, négociant marseillais, eut plusieurs fils.

Pour une raison inconnue, ces fils adoptèrent le surnom de Reynaud (prénom de leur aïeul paternel), jusqu’à le substituer entièrement, pour certains, à leur patronyme. Ainsi l’aîné, Antoine Reynaud, bourgeois de Marseille, fit graver un ex-libris où seul le nom de Reynaud apparaît. Honoré Magnan Reynaud, son frère, fut négociant, rue du Tapis-Vert. Jean-Baptiste Reynaud, troisième fils, fut capitaine de navire marchand. Le dernier fils enfin, Pierre Reynaud, partit à Séville où il fut l’un des marchands français les plus actifs du début du XVIIIe siècle, et fit fortune.

Marié à Teresa de La Parra, Pierre Reynaud eut plusieurs fils : Charles Reynaud, qui fut reçu chanoine de la cathédrale de Séville, dignité pour laquelle son ascendance devait être établie sur trois générations; Barthélémy Reynaud (1737-1822), officier cartographe, qui termina sa carrière à Majorque avec le grade de colonel et ingénieur en chef (1800), et enfin Pierre Reynaud, qui servit dans les gardes du corps du roi Philippe V, et revint en France où il acheta une charge anoblissante de secrétaire du roi, ainsi que la baronnie de Trets (1765), qui ne lui sert qu'à avoir un nom.

Charles Reynaud de Trets (1779-1863), son fils, fut un notable marseillais : officier de la garde nationale, député des Bouches-du-Rhône (1815), administrateur public, puis directeur des Postes de Marseille, il laissa son nom, à cause de la propriété qu'il y avait, au boulevard Reynaud-de-Trets. Marié en 1799 à la fille d’un négociant, il laissa une descendance qui faisait partie de la bonne société marseillaise durant tout le XIXe siècle. Raymond Reynaud de Trets (1839-1912), son petit-fils, fut maire d’Aubagne de 1877 à 1881.

Armes : d’argent au pin arraché de sinople, au chef d’azur chargé de deux étoiles du premier (et non d’argent à trois trèfles de sinople, comme cela a été souvent publié, qui sont les armes de la ville de Trets).

 


I – Pierre MAGNAN épouse le 19 décembre 1599 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix, Françoise FREGIER. D’où :

  1. Reynaud qui suit,
  2. Claire MAGNAN décédée après 1652 ; épouse le 28 juillet 1631 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix, Honoré PECOUL veuf d’Honorade GROS, né en 1598 à Aix, fils de feu Louis, maître gipier, et de Louise GUEYRARD.

II - Reynaud MAGNAN installé à Marseille, décédé avant 1683 ; épouse le 10 septembre 1634 en l’église Notre-Dame de la Major à Marseille, Catherine BILLON née à Marseille, fille de François, marchand, et d’Antonette ICARD. Elle meurt avant 1680. D’où :

  1. François MAGNAN baptisé le 9 juin 1636 en l’église Saint-Martin de Marseille (parrain François Billon, marraine Françoise Frégier).
  2. Anthoinette MAGNAN baptisée le 23 octobre 1637 en l’église Saint-Martin de Marseille (parrain Jean Meyfredy, marraine Antounette Icard).
  3. Gabrielle MAGNAN baptisée le 6 février 1639 en l’église Saint-Martin de Marseille (parrain Louis Mossy, marraine Gabrielle Boutin), épouse le 2 avril 1656 en l’église Saint-Martin de Marseille, Balthasar BREMOND fils de Donat, et d’Anne BEUF, en présence d’André André prêtre et Guilhaume Chevalier témoins.
  4. Anne MAGNAN baptisée en 1641 en l’église Saint-Martin de Marseille (parrain Jehan Parachou, marraine Anne Billon).
  5. Catherine MAGNAN baptisée le 2 avril 1643 en l’église Saint-Martin de Marseille (parrain Benoist Rigord, marraine Catherine André).
  6. Honorade MAGNAN baptisée le 28 janvier 1645 en l’église Saint-Martin de Marseille (parrain Jean Chanaud, marraine Honorade Sautier).
  7. Jacques MAGNAN baptisé le 25 mai 1646 en l’église Saint-Martin de Marseille (parrain Jacques Bilhon, marraine Isabeau Graunard).
  8. Marguerite MAGNAN baptisée le 27 janvier 1648 en l’église Saint-Martin de Marseille (parrain Esprit Grison, marraine Anne Billon), épouse le 19 novembre 1680 en l’église Saint-Martin de Marseille, Cosme VOIRE chirurgien, né en 1648 à Marseille, fils d’André et de Jeanne GANTEAUME.
  9. Noël qui suit,
  10. Françoise MAGNAN baptisée le 21 mai 1655 en l’église Saint-Martin de Marseille (parrain Jean Billon, marraine François Silvy).
  11. Pierre MAGNAN baptisé le 2 août 1657 en l’église Saint-Martin de Marseille (parrain Pierre Magnan, marraine Anne Magnan).
  12. Thérèse MAGNAN baptisée le 1er janvier en 1659 en l’église Saint-Martin de Marseille (parrain Louis Laure, marraine Gabrielle Magnan), épouse le 26 décembre 1675 en l’église Saint-Martin de Marseille, Jean-François BERTRAND âgé de 40 ans, fils de Jean et de feue Anne SANGUIN.

III - Noël MAGNAN marchand de Marseille, baptisé le 4 novembre 1651 en l’église Saint-Martin de Marseille (parrain Noel Estienne, marraine Françoise Billon), décédé avant 1715 ; épouse le 2 février 1683 en l’église Saint-Laurent de Marseille, Françoise MARIN née vers 1663, inhumée le 21 juillet 1718 en la paroisse Saint-Martin de Marseille, fille de Pierre, natif de la Ciotat, et de Magdeleine ANGLES, en présence de Balthasar Brémond, Honoré Fagot, Jacques Peitrally, Jean Artaud, et Jean-Baptiste Estienne, l’époux signe Noel Maignan. D’où :

  1. Antoine MAGNAN alias REYNAUD bourgeois de Marseille, bibliophile, né vers 1683, décédé le 3 février 1748 à Marseille, et inhumé le lendemain dans le caveau du pilier de Notre-Dame de la Lettre aux Capucins de Marseille.
  2. Honoré MAGNAN REYNAUD négociant à Marseille, propriétaire, né vers 1688, décédé le 13 octobre 1768 en sa maison rue du Tapis-Vert à Marseille, enseveli le lendemain au couvent des Capucins.
  3. Jean-Baptiste MAGNAN alias REYNAUD capitaine de navire, négociant de Marseille, né vers 1689, inhumé le 1er juin 1734 en la paroisse Saint-Martin de Marseille ; épouse le 22 janvier 1715 en l’église Saint-Laurent de Marseille, suivant contrat reçu le 20 janvier, Catherine (Rose) VALENTIN fille de François, capitaine, et de Marguerite VELLIN, l’époux signe Reynaud. Elle meurt le 30 décembre 1772 à Marseille et est inhumée le lendemain en l’église Saint-Laurent.
  4. Pierre qui suit,
  5. Marie-Anne MAGNAN née le 10 août 1696 à Marseille, baptisée le même jour en l’église Saint-Ferréol des Augustins (parrain Jean-Baptiste Bérardy, marraine Marie-Thérèse de Cauvet Bérardy).

IV - Pierre REYNAUD (MAGNAN) négociant à Séville en Andalousie, où il épouse Teresa (Polonia) de LA PARRA, espagnole, née le 21 février 1697 à Séville, fille de don Diego Ignacio, et de Maria Petronila SERRANO MONTERO de ESPINOSA, et petite-fille de don Diego Garcia de la Parra et de Francisca Antonia de Queynooghe. D’où :

  1. Charles REYNAUD (Carlos REYNAUD y de LA PARRA) prêtre, chanoine de la cathédrale de Séville, né le 27 août 1724 à Séville.
  2. Pierre (Emmanuel Edouard) qui suit,
  3. (Manuel) Barthélémy REYNAUD (Bartolome REYNAUD y de LA PARRA) ingénieur militaire espagnol, entré aux cadets du régiment de Lombardie (1er février 1764), sous-lieutenant au corps des ingénieurs-dessinateurs (26 février 1768), missionné aux Philippines (1772), affecté en Andalousie (1774), ingénieur extraordinaire (28 septembre 1775) puis ordinaire (25 juin 1782), commande la place de Seo de Urgel (1796), est affecté à Majorque et nommé colonel et ingénieur en chef (1800) ; né en 1737 à Séville, décédé en 1822 à Palma de Majorque.

V – Pierre REYNAUD de TRETS chevalier, baron de Trets, engagé dans les gardes du corps du roi Philippe V d’Espagne, revient en France à Marseille et obtient la naturalisation française (lettres patentes du 12 mai 1749) (BdR B128 f°145), achète une charge anoblissante de conseiller secrétaire du roi, maison et couronne de France et de ses finances, ainsi que la baronnie de Trets de Guillaume de Gaufridy le 7 mai 1765 (Richaud, not. Marseille), dont il reçoit l’investiture de la cour des Comptes de Provence (26 avril 1766), revend cette terre en 1769 au président Thomassin de Peynier, prend part à l’Assemblée de la noblesse de Provence à Marseille (2 avril 1789), teste le 24 mars 1796 (Decormis, not.) ; né vers 1725 à Séville, décédé le 5 juillet 1807 à Marseille ; épouse le 4 février 1770 en l’église Saint-Martin de Marseille (i25), suivant contrat signé le 2 février (Decormis, not.), Marie-Anne Magdeleine GALLET née en 1749 à la Trinité, île de Martinique, fille de Jean-Baptiste, ancien capitaine de milice à la Martinique, et de Marie Marguerite LYNCH, en présence de la mère de l’époux, du père de l’épouse, de Louis Aucane, écuyer, conseiller secrétaire du roi, maison et couronne de France et de ses finances, de Jean-François de Cormis, avocat en la cour et notaire royal, d’Honoré Gazan négociant et Marc Bremond, négociant. Elle meurt le 5 mars 1835 à Marseille. D’où :

  1. (Marie-Thérèse) Magdelaine REYNAUD de TRETS née le 14 novembre 1776 à Marseille, baptisée le lendemain en l’église Saint-Martin (parrain Jacques Joseph Borély, écuyer, marraine Marie Catherine Rose Gallet Borély), décédée le 12 décembre 1836 à Marseille, épouse le 3 février 1796 à Marseille, Etienne (Nicolas) JACOB de BLESCHAMP commis de l’administration maritime à Marseille, sous-commissaire de marine (1800) puis commissaire en chef et administrateur du port, retraité en 1835, chevalier de Saint-Louis (1821), off. LH, né le 8 mars 1773 à Ivoy-Carignan (Ardennes), décédé le 13 juin 1840 à Paris, fils de Bernard, bourgeois et conseiller municipal de Carignan, et de Marie-Jeanne CANEL ; sa cousine Alexandrine de Bleschamp sera l’épouse en 1803 de Lucien Bonaparte.
  2. Charles (Jean-Baptiste Jacques Edouard) qui suit,

VI - Charles REYNAUD de TRETS dit le baron Reynaud de Trets, s’engage dans la garde nationale, dans le 2e bataillon parti en mai 1795 « soumettre les Jacobins de Toulon », passé au 11e hussards dans l’armée d’Italie, capitaine de la garde nationale de Marseille (mars 1815), chef de bataillon lors de la reprise de Toulon (juillet 1815), administrateur de la Société de Bienfaisance de Marseille (1806), des Secours publics (1809-1816), des hospices civils et militaires (1810-1812), du Mont-de-Piété (1813-1816), membre du collège électoral (1813), membre du conseil municipal de Marseille (ordonnance du 30 décembre 1814), député des Bouches-du-Rhône à la Chambre introuvable (22 août 1815-septembre 1816), inspecteur des Postes de Marseille (1816-1817), puis directeur, chev. LH (27 janvier 1815), propriétaire du journal La Gazette du Midi, il vend la maison familiale héritée de son oncle Honoré Magnan Reynaud rue du Tapis-Vert à Marseille au sieur Massot le 26 janvier 1832 (Brun, not.) ; né le 29 mai 1779 à Marseille, baptisé le même jour en l’église Saint-Martin (parrain Charles Emmanuel Desvaulx de la Martinière, capitaine au régiment royal de la Martinique, représenté par Jacques Joseph Borély, marraine Françoise Marguerite Marie Catelin de Malijay), décédé le 9 juin 1863 à Marseille, son nom est donné au boulevard Reynaud-de-Trets ; épouse le 28 juillet 1799, (Marie-Anne) Rose OLLIVE dite Rosine, née le 12 janvier 1780 à Marseille, fille de Toussaint (Etienne Ursule), négociant, et de Marie-Anne FLORY. Elle meurt le 8 juin 1843 à Marseille. D’où :

  1. Amédée qui suit,
  2. Théodore REYNAUD de TRETS propriétaire, né le 6 juillet 1809 à Marseille, y décédé le 14 mai 1893 ; épouse le 31 mai 1836 à Marseille, (Anne Pauline) Sabine de GARDANE née le 18 juillet 1815 à Marseille, y décédée le 2 mai 1902, fille de Paul, propriétaire, chev. ordre du Soleil de Perse, et d’Anne Catherine Sophie de RIANTS. D’où :

    1. Sophie REYNAUD de TRETS née le 12 avril 1837 à Marseille, épouse le 9 janvier 1855 à Marseille, Joseph THOMAS négociant, né à Avignon le 5 janvier 1829, décédé le 6 mai 1908 au Pontet, fils de Charles Guillaume Jacques, négociant, et de Claire Marie-Thérèse HUGUES. D’où postérité (familles Gournelle, Pélissier de Neufville et Charles-Roux) ; Sophie Reynaud de Trets est l’arrière-grand-mère de l’écrivain Edmonde Charles-Roux, son portrait a été réalisé par le peintre Eugène Lagier en 1885 (Musée Vouland, Avignon).
    2. Marie Amédée Emile REYNAUD de TRETS propriétaire à Marseille, célibataire, né le 16 janvier 1843 à Marseille, y décédé le 1er décembre 1875.
    3. Léon REYNAUD de TRETS rentier, célibataire ; né le 3 avril 1839 à Marseille, y décédé le 7 février 1903.

  3. Marie Honorine Aimée REYNAUD de TRETS religieuse au monastère de la Visitation à Marseille sous le nom de Sœur Marie Espérance, élue supérieure de sa communauté ; née le 15 avril 1811 à Marseille, y décédée le 26 février 1868 en son couvent quartier du Canet.
  4. Marie Adélaïde Rose REYNAUD de TRETS née le 27 avril 1812 à Marseille.

VII – Amédée REYNAUD de TRETS dit le baron Reynaud de Trets, propriétaire, né le 18 août 1801 à Marseille, y décédé le 30 septembre 1870, épouse le 10 octobre 1827 à Marseille, Sophie de ROUX née le 10 septembre 1804 à Marseille, y décédée le 13 mars 1844, fille d'Henri, négociant, propriétaire, et de Françoise dite Fanny de ROUX. D’où :

  1. Angèle REYNAUD de TRETS née le 23 juillet 1828 à Marseille, décédée le 15 février 1894 à Saint-Tropez, épouse le 15 avril 1850 à Marseille, Alban MARTIN de ROQUEBRUNE propriétaire, maire de Saint-Tropez, conseiller général du Var (1867), chev. LH (1866), né le 24 mai 1824 à Saint-Tropez, décédé le 12 juillet 1913 à Hyères, fils de Jean-François, propriétaire, conseiller général, et d’Alexandrine Emilie CHAUVET.
  2. Charles REYNAUD de TRETS dit le baron Reynaud de Trets, propriétaire à Marseille, rentier, né le 28 septembre 1829 à Marseille, y décédé le 2 avril 1898, épouse le 27 novembre 1875 à Marseille, Adèle CLAPIER veuve de Charles ROSTAND (dont elle a eu des enfants, notamment Berthe Rostand épouse d’Edmond Pagliano) ; née le 14 mars 1837 à Marseille, fille d’Alexandre, avocat, député, président du conseil général des Bouches-du-Rhône, et de Léontine BLAIN. Elle meurt le 13 septembre 1908 en sa propriété de Sainte-Marguerite à Marseille, elle était « d’une grande élévation de sentiment, d’une distinction pleine de charme et d’une aménité exquise » (La Vedette, 17 sept. 1908). D’où :

    1. Henri REYNAUD de TRETS étudiant, engagé dans l’armée en 1895, mobilisé en août 1914, réformé à cause de sa santé (18 septembre 1914), atteint de paralysie ; né le 13 septembre 1876 à Marseille, décédé après 1915.

  3. Henriette REYNAUD de TRETS née le 20 janvier 1831 à Marseille, décédée le 23 septembre 1888 en sa campagne de Pertuis, épouse le 8 juillet 1851 à Marseille, Maxence de CELLèS propriétaire, rentier, licencié en droit, né le 10 août 1821 à Marseille, y décédé le 12 avril 1898, fils de feu Joseph, capitaine d’Etat major en retraite, chevalier de Saint-Louis, et de Françoise de SIMONY de BROUTHIERE. D’où descendance (familles de Cellès et de Gasquet).
  4. Albert Marie Antoine Barthélémy REYNAUD de TRETS né le 17 janvier 1833 à Marseille, décédé le 6 juin de la même année.
  5. Eugène qui suit,
  6. Adrien REYNAUD de TRETS né le 30 août 1836 à Marseille, y décédé le 24 juin 1862, âgé de 25 ans.
  7. Raymond REYNAUD de TRETS propriétaire à Marseille et Aubagne, maire d’Aubagne de 1877 à 1881, né le 26 avril 1839 à Marseille, y décédé en son domicile boulevard Reynaud de Trets le 31 janvier 1912, épouse le 19 janvier 1867 à Marseille, Elisabeth dite Elise ANCEY, née à Marseille le 1er août 1840, y décédée le 9 février 1915, fille de feu César, négociant, industriel marseillais, et de Camille Françoise Rose BLANC. D’où :

    1. Sophie REYNAUD de TRETS célibataire, née le 19 février 1868 à Marseille, y décédée le 10 juin 1932.
    2. Raymond REYNAUD de TRETS capitaine au long cours, commandant à la Compagnie transatlantique, lieutenant de vaisseau durant la guerre, chev. LH (1921), domicilié à Montolivet près Marseille, né le 20 janvier 1869 à Marseille, y décédé en décembre 1943 ; épouse le 29 novembre 1912 à Marseille, Blanche CHEMINOT née le 19 juin 1862 à Loches (Indre-et-Loire), décédée le 27 septembre 1927 à Marseille, fille de François, tailleur d’habits, et de Scholastique RABIER. Sans postérité.
    3. Charles REYNAUD de TRETS né le 17 janvier 1870 à Marseille, décédé le 10 septembre 1873 à Aubagne.

VIII - Eugène REYNAUD de TRETS employé à l’administration des chemins de fer, né le 10 mars 1834 à Marseille, y décédé le 2 juillet 1897, a une liaison avec Charlotte PLATSCHIK artiste lyrique, née le 15 mai 1839 à Szobotist (Hongrie), fille de Josef et d’Amelia GLASER. Elle épouse à Lyon le 1er octobre 1873 le baryton Jules DEVOYOD, de l‘Opéra de Paris, dont elle avait eu une fille, Valentine, un an auparavant. D’où :

IX - Raoul REYNAUD de TRETS employé à Marseille, né le 4 décembre 1866 à Marseille, reconnu par son père le 12 mai 1870, épouse le 24 novembre 1898 à Marseille, Lazarine Augusta Léontine VECCHI née le 14 février 1878 à Marseille, fille de Ferdinand, négociant vénitien, et de Marie Elisabeth REVERE-ASTA, professeur de piano. D’où :

  1. Charlotte REYNAUD de TRETS née le 2 décembre 1899 à Marseille, y décédée le 22 novembre 1984, épouse le 31 mai 1924 à Marseille, Marcel BRUNET.
  2. Henriette REYNAUD de TRETS née le 11 novembre 1904 à Marseille, décédée le 15 novembre 1991 à Toulouse. Paraît être la dernière de sa famille.

 


Ex-libris d'Antoine Reynaud
bourgeois de Marseille
(v.1683-1748)




 
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