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Anciennes familles de Provence | |||
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branche d'Aix
II
- Jehan BAYON ou de Bayons (frère de Jehan
le Majeur), alias Jehannon, marchand chaussetier de Pertuis,
teste le 22 août 1558 à Pertuis en raison de sa vieillesse,
laisse 800 florins à ses filles Jehanne et Michèle, fait
légataires sa fille Isabeau, malade quasi incurable, et ses
fils Jehan et Poncet, et héritiers universels André et
Estienne ses autre fils, gadiateurs Elzias Arnaud chirurgien
et Arnaud de Bayons son neveu, codicille le 30 septembre 1559
; épouse avant juillet 1540, suivant reconnaissance de dot du
23 septembre 1552, Anne ARNAUD fille de Jean, chirurgien
barbier, et de Jehanne de LA PEYRIERE, et sœur d’Elzias
Arnaud, barbier. D’où :
III
- André BAYON notaire royal de Pertuis, puis
procureur au parlement de Provence, nommé en l’office de
premier huissier en la cour des comptes de Provence sur
résignation de Jean-Louis Loque (lettres de provisions du 21
juin 1568), obtient les mêmes privilèges et franchises que son
prédécesseur (lettres du 18 décembre 1571), également premier
greffier en ladite cour, teste à Pertuis le 15 octobre 1608
étant malade, en faveur de son fils Gilles, qu'il nomme son
héritier universel ; est inhumé le 25 octobre 1612 à Pertuis,
épouse par contrat du 2 juillet 1564 à Pertuis, Marguerite ALBETTE fille de Florimond,
bourgeois, et de Catherine de LOQUES, l’épouse est dotée de
1200 florins, l’époux assisté d’Estienne de Bayons son frère.
D’où :
IV
- Gilles BAYON premier huissier en la cour du
parlement de Provence, obtient le privilège de mener des
enquêtes civiles et criminelles (lettres royales d’octobre
1614), bachelier en droits en l’université d’Aix (27 août
1620), est ? procureur du roi au bureau des finances de
Provence, nommé en l’office de receveur des deniers pour les
travaux d’art de la Durance en 1647-1655; épouse 1) le 15
janvier 1609 en la cathédrale d’Aix, suivant contrat du 17
janvier, Honorade BOURRELLY veuve de N., fille de Jacques, et
de Jeanne BONNET. 2) le 30 juin 1611 en l’église Notre-Dame
des Accoules à Marseille, suivant contrat signé la veille,
Catherine de BLANC fille de feu François, capitaine, et
d’Isabeau BERTAUD ; elle est assistée de Naudin Bertaud
bourgeois son grand-père maternel, et d’Etienne de Blanc son
oncle. D’où, du second mariage :
V
- Jean BAYON premier huissier en la cour du
parlement de Provence, sur la résignation de son père
(provisions données à Paris le 21 janvier 1645), baptisé le 12
octobre 1623 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain Jean
Arguilhosy procureur au siège, marraine Marguerite Pastour),
épouse le 15 février 1642 en l’église Notre-Dame de la Major à
Marseille, Catherine de BOISSON fille de feu Jacques Pierre et
de Jeanne ROQUET. D’où :
VI
- Joseph BAYON avocat au parlement de Provence,
nommé en l’office de conseiller du roi et son substitut de
procureur général audit parlement (lettres données à Paris le
10 mars 1691), n’exerce qu’après saisie de cet office sur
Louis Laidet, à qui il l’avait acheté (3 mars 1694), est à son
tour saisi de sa charge le 18 juin 1717, fait enregistrer ses
armes à l’Armorial de 1696 ; baptisé le 6 mai 1656 en l’église
Sainte-Madeleine (parrain Joseph Burle, marraine Anne de
Bonardy), épouse le 9 janvier 1691 en l’église
Sainte-Madeleine d’Aix, Marguerite de GEOFFROY fille de feu
Alexandre, avocat en la cour, et de Catherine d’ARNAUD. D’où :
VII
– Jean Joseph BAYON avocat au parlement, nommé en
l’office de conseiller du roi et son substitut de procureur
général au parlement de Provence (provisions données à Paris
le 27 juin 1720), puis substitut honoraire (13 janvier 1758),
né le 28 octobre 1691 à Aix, baptisé le lendemain en l’église
Sainte-Madeleine (parrain Jean Bayon huissier, marraine
Victoire de Bovis) ; épouse le 21 février 1713 en l’église de
la Madeleine, Marie-Anne de BERNARD fille d’Antoine, avocat en
la cour, et de Catherine de BŒUF.
Elle signe Marianne Bernard en 1734. D’où :
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