Anciennes familles de Provence
   

 

branche de Montbeau


 

V – Jean-Joseph de BROGLIA écuyer d’Aix, seigneur de Rousset (fils de Jean Joseph), d’abord docteur en médecine, puis nommé en l’office de conseiller du roi au siège général d’Aix par lettres patentes du 30 novembre 1672, reçu en la charge exercée auparavant par Georges Bardon le 28 janvier 1673, teste en 1678 en faveur de sa femme à charge de rendre l’héritage à Joseph de Broglia son fils aîné, fait un legs de 6.000 livres à sa fille aînée Françoise ; baptisé le 15 juin 1639 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Jean Gazel, marraine Marguerite Corse), décédé à Aix le 28 février 1684, âgé de 44 ans, enseveli au couvent des Observantins ; épouse 1) le 1er juin 1666 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix, Chrétienne (alias Christiane, Christine) de ROUSSEAU, d’Avignon, fille de Joseph, bourgeois, et de Magdeleine de FULCONIS, en présence des parents de l’époux. 2) le 21 avril 1683 en l’église Saint-Sauveur d’Aix, Anne de VINCENS, veuve de Charles GILLIS, sieur de Mousse à Lambesc, fille de feu Jean-Baptiste, écuyer, seigneur du Bars, docteur en droits, et de Marguerite de GARNIER de ROUSSET, en présence des parents et témoins Jean Granier, Gaspard de Pille ecclésiastique, et Jean-Baptiste Borrelly bourgeois. Veuve, elle rend hommage au roi le 9 mars 1695 pour sa partie de la terre et seigneurie de Rousset héritée de sa mère. D’où :

  1. Du premier lit : N. de BROGLIA inhumé le 28 novembre 1668 dans le choeur du couvent des Observantins.
  2. Françoise de BROGLIA née vers 1670 à Aix, épouse à l’âge d’environ 16 ans, avec dispense de parenté du 3e degré, le 23 avril 1686 en l’église de la Madeleine d’Aix, Michel BORRELLON avocat au parlement de Provence, âgé d’environ 23 ans, fils d’Arnoux avocat en ladite cour, et d’Aymare de LIEUTAUD, en présence des parents de l’époux, et des témoins André Blain conseiller du roi au siège d’Aix, oncle de l’épouse (à la mode de Bretagne et oncle de l’époux par alliance), Pierre Azan avocat en la cour, Jean-Baptiste et Michel Lieutaud, frères, aussi avocats au parlement, oncles de l’époux, l’épouse signe Francoise de Broglia.
  3. Magdeleine de BROGLIA inhumée le 10 septembre 1670 au couvent des Observantins.
  4. N. de BROGLIA inhumé le 21 juillet 1673 au couvent des Observantins d’Aix.
  5. Joseph de BROGLIA écuyer d’Aix, habitant d’Arles, condamné comme faux-noble par ordonnance de défaut le 17 mai 1697 puis maintenu noble par ordonnance rendue contradictoirement le 18 novembre 1698 ; baptisé le 13 mars 1674 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Denis Janon, marraine Louise Bernard) ; épouse le 1er juin 1700 en l’église Saint-Julien d’Arles, Jeanne d’ANTONELLE de MONREPOS, née à Arles, fille de feu Jean, écuyer, seigneur de Monrepos, et de Françoise d’ARTAUD de CONFOUX, en présence d’Antoine d’Azegat, Joseph Mathieu d’Antonelle, seigneur de Fos, Jacques d’Antonelle de Lansac, et Jean Jacques Mutuel maître chirurgien. D’où :

    1. Jacques Joseph de BROGLIE né le 9 novembre 1702 à Arles, baptisé le même jour en l’église Notre-Dame la Principale (parrain Joseph d’Artaud de Confous, prêtre, et lui prêtant les mains Jean-Jacques Mutuel maître chirurgien, marraine Marguerite d’Antonelle de Monrepos, fille de feu noble Jean d’Antonelle Monrepos).
    2. Marie Salomé de BROGLIE née vers 1704, décédée à Arles le 11 janvier 1766, âgée d’environ 62 ans, inhumée le lendemain en l’église des Grands Augustins ; épouse à l’âge de 46 ans, le 25 mai 1750 en l’église Notre-Dame la Principale d’Arles, Joseph François d’AVIGNON chevalier, seigneur de Malijai (par héritage de son oncle maternel), âgé de 56 ans, fils de feu Antoine, et de feue Jeanne d’ARLATAN de BEAUMONT, le mariage est béni par le chanoine de Broglie frère de l’épouse, les témoins sont Jacques Antoine d’Avignon, frère de l’époux, chevalier, sénéchal d’Arles, Jean-François Coiffet, curé de Saint-Martin, Nicolas Alexandre Chéron, domestique chez le chanoine de Broglie, et Joseph Mercier, sacristain.
    3. (Joseph) Amédée de BROGLIE chanoine de la collégiale Saint-Trophime d’Arles, nommé évêque d’Angoulême le 11 novembre 1753, sacré à Paris le 3 mars 1754, fait don du mas Saint-Hilaire en Camargue à son cousin issu-de-germain le vicomte Elzéar de Broglie lors de son mariage en 1768 ; né à Arles en 1710, décédé le 19 avril 1784.
    4. Anne de BROGLIE née vers 1712, décédée à l’âge de 8 ans environ le 1er octobre 1760, inhumée le 3 en l’église des Pères Augustins d’Arles.

  6. Christine de BROGLIA baptisée le 17 septembre 1675 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain François Campourcin, marraine Catherine de Fulconis), épouse le 23 juillet 1698 à la Madeleine d’Aix, Gaspard LE BRUN avocat au parlement de Provence, fils de feu Léon, aussi avocat, et de feue Eléonore de SIBON, en présence d’Antoine Juramy diacre, Gaspard de Seillans écuyer, Joseph Bayon conseiller du roi substitut du procureur général du parlement, et Melchion Vincens avocat en la cour.
  7. Magdeleine de BROGLIA baptisée le 27 juillet 1677 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Jean François Broglia, marraine Françoise de Blanc).

  8. Du second lit : Jean-Baptiste qui suit,

VI – Jean-Baptiste de BROGLIE chevalier, né le 4 septembre 1684 à Aix, baptisé le même jour en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Jean-Baptiste Broglia, avocat en la cour, marraine Thérèse de Ga[rnier]), décédé avant 1762 ; épouse le 24 avril 1714 en l’église de Lambesc, Anne Thérèse d’ARQUIER de MONTBEAU, de Lambesc, fille d’Esprit, seigneur de Barbegal et de Montbeau, et de feue Thérèse de BARBIER, en présence de Jean-François d’Estienne, sieur de Montplaisir, juge de Lambesc, Joseph Berne, messire Darbely ecclésiastique, et Joseph Bertrand prêtre, l’époux signe Broglie. D’où :

  1. N. de BROGLIE né et ondoyé, et enterré le même jour 10 juillet 1716 dans le cimetière de Lambesc.
  2. Joseph Jean-Baptiste qui suit,

VII – Joseph de BROGLIE de MONTBEAU chevalier, dit marquis de Broglie de Montbeau, seigneur de Montbeau, capitaine au régiment de Poitou, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, né le 10 août 1720 à Lambesc, baptisé le lendemain en l’église paroissiale (parrain Joseph de Gillis de Mousse, marraine Jacqueline d’Arquier de Montbeau ; épouse 1) le 6 juin 1762 en l’église de la Ciotat, Marie Anne GANTEAUME âgée d’environ 18 ans, fille de Joseph, bourgeois de la Ciotat, et de Catherine MINUTY, témoins Louis-Clair de Garnier chevalier, seigneur de Fontblanc, Blaise Just de Gaufridy chevalier, Jacques Gardane avocat en la cour, et Jean-François Lambert Lantier bourgeois, l’époux signe Broglie de Montbeau. Décédée avant 1780. 2) le 6 avril 1784 à Nîmes, Louise de MATHEI de LA CALMETTE de VALFONS fille de feu Louis (1707-1779), chevalier, marquis de la Valfons, seigneur de la Calmette, Massilian, Gajan, Sauzet, et autres lieux, président à mortier au parlement de Metz et auparavant conseiller au présidial de Nîmes, et de Charlotte DUPEZAT, de Nîmes.
Sans postérité.


 

 

 
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