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(de) Broglia
Les Broglia, médecins puis conseillers à la cour des comptes de
Provence, sont réputés appartenir à l’illustre famille de
Broglia originaire de Quiers en Piémont (Chieri), venue à la
suite de Mazarin et qui a fourni trois maréchaux de France et
quantité de personnages illustres (voir le très beau site de la
Maison de Broglie).
Cette identité d'origine a été reconnue par jugement de
maintenue de noblesse délivré en leur faveur par l’intendant de
Provence Cardin Le Bret le 18 novembre 1698.
Ce jugement, appelé « contradictoire » car consécutif à un
jugement de condamnation rendu un an et demi plus tôt, le 17 mai
1697, par manque de preuves, et après qu’un membre de la famille
avait désisté en 1667 toute prétention à la noblesse, appartient
à la catégorie des maintenues fondées sur des documents peu
probants voire maquillés, mais qui ne trompaient personne. Cette
« supercherie », nous dit François-Paul Blanc, ne pouvait
échapper à l’oeil vigilant de Le Bret, qui pourtant la valida.
La raison de ce jugement n’a rien de mystérieux, tant
l’honorabilité de la famille Broglia n’était plus à faire à Aix.
Au-delà du simple privilège nobiliaire, elle eut cependant pour
effet de valider officiellement leur origine piémontaise et leur
parenté avec la maison des ducs et princes de Broglie. Il ne
pouvait être de meilleure caution pour les auteurs de
nobiliaires (Maynier, Artefeuil, La Chesnaye).
Précisons toutefois deux points. D’une part, et contrairement à
ce que laisse entendre la notice de F.-P. Blanc, le jugement de
1698 ne concernait pas tous les Broglia d’Aix mais seulement un
cadet, dont le père avait été conseiller à la généralité d’Aix
(fonction non anoblissante). Les aînés, c’est-à-dire l’oncle du
plaidant, et le fils de celui-ci – curieusement absents des
maintenues - étaient conseillers à la cour des comptes et
jouissaient à ce titre de la noblesse pour eux et leurs
descendants. D’autre part, il convient de rappeler que
l’affirmation dénuée de preuves concernant l’origine des Broglia
d’Aix (« il est aisé de voir que ce jugement de M. Lebret
n’est pas fondé », annote le célèbre généalogiste Chérin
en 1745), ou pire, à partir de documents falsifiés, n’enlève pas
la possibilité, aujourd’hui plus que probable, que cette origine
soit exacte. Comme c’est le cas, du reste, pour de nombreuses
familles.
*
Pierre Broglia, capitaine du château de Nice, marié en 1557,
est l’auteur de la famille. Fils d’un médecin, il pourrait se
rattacher à Jean Broglia qui teste à Chieri en 1503 (Chaix
d’Est-Ange, notice Broglie vol. VII, p.167)
ou à Jean Broglia qui donne une quittance à ses oncles de
l’héritage reçu de ses grands parents en mai 1481 (Père Anselme,
généalogie de Broglia publiée en 1733, t.VII, p.687).
Il eut trois fils : Barthélémy, diplômé de médecine à Avignon en
1601, s’installa à Marseille, où l’un de ses petits-fils fut
avocat, et laissa deux filles, l’une mariée en 1718 au sieur
Ludier de Montravail, d’Aix, et l’autre, décédée en 1785, mariée
en 1723 à son parent Jean-Antoine de Broglia, d’Aix.
Jean-François Broglia, deuxième fils de Pierre, diplômé de
médecine comme son frère en 1601, s’installa à Aix où il fut
professeur à la faculté, et mourut en 1647. Sa postérité fit
plusieurs rameaux, l’un à Roquevaire, l’autre à Martigues où
Jean-Baptiste Broglia fut pourvu de l’office de lieutenant-civil
et criminel au siège amiral en 1689 et ne laissa que des filles,
et enfin celui d’Aix.
Jean-Joseph Broglia, fils aîné de Jean-François, fut comme lui
médecin ordinaire du roi et professeur à la faculté d’Aix. Ses
deux fils quittèrent la médecine pour le droit : le premier,
Jean-François de Broglia (v.1631-1709), avocat, devint auditeur
puis conseiller à la cour des comptes en 1683, charge qu’il
transmit en 1694 à son fils François de Broglie (1669-1759)
lequel, marié en 1734 à Marie de Glandevès-Niozelles, fille du
marquis de Mirabeau, laissa un fils Elzéar (1737-1776), dit le
vicomte de Broglie, brigadier des armées du roi en 1770,
chevalier de Saint-Louis, décédé sans postérité de son mariage
avec Mlle de Lansac, fille d’un conseiller au parlement de
Paris.
Jean-Joseph de Broglia (1639-1684), fils cadet de Jean-Joseph,
fut conseiller au siège d’Aix en 1672, ayeul d’Amédée de Broglie
(1710-1784), chanoine d’Arles, nommé évêque d’Angoulême en 1753,
et de Joseph de Broglie de Montbeau (1720-) officier des armées
du roi, chevalier de Saint-Louis, décédé sans postérité de ses
deux unions, la première avec la fille d’un bourgeois de la
Ciotat, la seconde en 1784 avec la fille du marquis de la
Calmette-Valfons, président à mortier au parlement de Metz.
Armes : d’or au sautoir ancré d’azur. Ce sont les
armes de la maison de Broglie. Elles ont été enregistrées à
l’Armorial de Provence par Jean-François et François de Broglia,
père et fils, conseillers aux comptes, et par Jean-Baptiste de
Broglia, avocat, juge de l’abbaye de Montmajour résidant aux
Martigues, leur oncle.
I
- Antoine BROGLIA médecin niçois. D’où :
II
- Pierre BROGLIA capitaine au château de Nice,
décédé avant 1617, épouse par contrat passé à Nice le 4
septembre 1557, Françoise BESTENTO. D’où :
-
-
Jean-François qui suit,
-
Jean-Baptiste BROGLIA maître
chirurgien, épouse par contrat du 16 novembre 1617 à Aix,
Clémence JALOUX veuve, fille de feu Jean, et de Ne ROUSSET.
III
- Jean-François BROGLIA docteur en médecine
diplômé de l’Université d’Avignon le 3 janvier 1601, naturalisé (1616) et agrégé en l’université d’Aix
(3 janvier 1617), professeur de médecine à la
faculté d’Aix de 1617 à 1647, reçu maître ordinaire du roi et
premier professeur en ladite faculté, régent du collège de
Bourbon (1628) ; né à Nice en 1574, décédé à Aix et inhumé le
16 mars 1647 au couvent des Observantins ; épouse par contrat
du 19 mai 1601 à Aix (Louis Gazel, notaire), Magdeleine BARTHELEMY
fille de Vincent, maître apothicaire d’Aix, et de damoiselle
Pierre JULHOUX, sa seconde épouse. D’où :
-
Jean Joseph qui suit,
-
Jeanne de BROGLIA décédée à Aix
et inhumée en la chapelle des Observantins le 7 juillet
1702, épouse le 25 février 1632 en l’église de la Madeleine
d’Aix, Mathieu AUTHEMAN, procureur au parlement de Provence,
âgé de 23 ans, né en 1608 à Aix, fils de Jean Antoine,
procureur au parlement, et de Catherine d’ANDRE.
-
Cosme BROGLIA bourgeois d’Aix,
qualifié écuyer dans plusieurs actes, baptisé le 10 octobre
1615 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain Cosme
Barcillon sieur de Mouvans et Châteaudouble, conseiller en
la cour des comptes, marraine Eliénor de Gautier), décédé à
Aix, inhumé le 25 décembre 1668 dans le choeur du couvent
des Observantins; épouse le 21 mai 1634 en l’église des
Accoules à Marseille, Magdeleine CORSE de Marseille, fille
de Jacques, et de Françoise MEYFREN, en présence des parents
et amis et témoins, nommés Jean-Baptiste Sauvecane et Jean
Mollard. D’où :
-
Jean Henry de BROGLIA écuyer,
installé à Roquevaire, teste en 1680 ; né à Aix
baptisé à la Madeleine, épouse 1) le 9 septembre 1670 à
Notre-Dame des Accoules, Louise de CHOMEL de Marseille,
fille de Jean, avocat en la cour, et d’Anne de NANTES,
en présence des parents et témoins Charles Bayn
procureur au siège de Marseille, et procureur de Marc
Antoine Guigues procureur général au siège d’Aix,
curateur de l’époux, Balthasar Boullegon prêtre des
Accoules, Didier d’Héraud diacre, Jacques Mersier et
Jean Moutet, l’époux signe Broilla, l’épouse Louise de
Chomel. Décédée le 20 septembre 1674 à Saint-Zacharie.
2) le 22 novembre 1678 en l’église de Roquevaire,
Thérèse de LONGIS ou Long, âgée de 20 ans, née en 1658
audit lieu, fille de Jean Jacques, bourgeois de
Roquevaire, et de Marguerite de MARTIN, en présence
d’Esprit de Clapiers Collongue, Esprit d’Agoult et
Etienne Bayon. D’où :
-
Du premier mariage : Joseph de
BROGLIA baptisé le 16 avril 1673 en
l’église de Saint-Zacharie (parrain Jean-François
Broglia, conseiller et auditeur en la cour des
comptes, marraine Anne de Nantes, sa grand mère)
décédé à l’âge de deux ans, inhumé le 27 mai 1675.
-
Du second lit : Jacques de
BROGLIA baptisé le 9 octobre 1679 en
l’église de Saint-Zacharie (parrain Jean Jacques
Long son ayeul, marraine Anne de Citrani veuve de
Moricaud).
-
Marguerite de BROGLIA née
le 23 décembre 1680, baptisée le lendemain en
l’église de Roquevaire (parrain Thomas Sault,
marraine Marguerite Martin femme de Jean-Jacques de
Longis), inhumée le 30 juillet 1683 en celle de
Saint-Zacharie, âgée de deux ans et demi.
-
Marie de BROGLIA baptisée
le 15 janvier 1682 en l’église de Roquevaire
(parrain Joseph Longis, notaire royal, marraine
Marie de Longis).
-
Anne de BROGLIA baptisée
le 22 avril 1683 en l’église de Roquevaire (parrain
noble Charles de Marquesy sieur de Ramatuelle,
marraine Anne de Longy), décédée à l’âge de trois
mois le 17 juillet 1683 et inhumée audit lieu.
-
Françoise BROGLIA baptisée le 14
juin 1619 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain
Marc-Antoine Guérin docteur en médecine, marraine Clémence
Julloux).
-
Jean-Baptiste BROGLIA docteur en
droit et avocat en la cour du parlement de Provence, juge de
Jonquières et de l’abbaye de Montmajour, désiste
volontairement sa noblesse par déclaration du 13 juillet
1667, fait enregistrer ses armes à l’Armorial de 1696 ; né à
Aix, baptisé le 29 juin 1623 en l’église Sainte-Madeleine
(parrain Melchion Félix, conseiller à la cour des Comptes,
marraine Diane de Barthélémy), décédé le 8 mai 1703 à
Martigues, âgé de 79 ans, inhumé en l’église paroissiale de
l’île de Martigues ; épouse 1) en 1651 à Martigues,
Françoise dite Françon d’ARMAND. 2) Françoise de MASARGUES,
décédée à l’âge d’environ 80 ans le 3 février 1698. D’où, du
premier mariage :
-
Magdeleine de BROGLIA épouse
avant 1670, Joseph SURIAN écuyer de Marseille, premier
consul de Saint-Chamas. Ils eurent neuf enfants dont
quatre embrassèrent l’état ecclésiastique.
-
Jean-Baptiste BROGLIA avocat
en la cour du parlement de Provence, pourvu de l’office
de conseiller du roi lieutenant général civil et
criminel au siège de l’Amirauté de la Ciotat par lettres
du 1er septembre 1689, décédé en 1743 ; épouse le 31 mai
1684 en l’église du Saint-Esprit d’Aix, avec dispense du
3e degré de parenté, Catherine de SIMON
alias Cimon, fille de feu Pierre-Laurent, avocat en la
cour de Provence, et de Magdeleine de MONTAUD, présente,
et en présence de Jean-Baptiste Broglia, et Joseph
Surian écuyer de Marseille, beau-frère de l’époux. D’où
:
-
Magdeleine de BROGLIA née
le 7 juillet 1686 à Aix et baptisée en l’église du
Saint-Esprit (parrain Jean-Baptiste Broglia juge de
l’abbaye de Montmajour, habitant de Martigues, son
grand-père, marraine Magdeleine de Montaux, veuve de
Laurent Simon écuyer d’Aix), décédée le 8 mai 1687 à
Aix et inhumée en l’église des religieux
observantins de Saint-François en ladite paroisse du
Saint-Esprit.
-
Marguerite de BROGLIA née
vers 1687, décédée le 4 octobre 1763, âgée d’environ
76 ans, inhumée au cimetière de l’île de Martigues ;
épouse le 15 janvier 1709 en l’église de l’île de
Martigues, Jean COULET notaire royal de Martigues,
fils de feu Jacques, notaire royal, et de feue
Jeanne ROMAN, en présence de Clément Olivier, clerc,
Jean Roman avocat en la cour, Jean Cruvelier,
bourgeois, et Guillaume Mathieu.
-
Catherine de BROGLIA née
à Aix, baptisée le 17 mai 1689 en l’église du
Saint-Esprit (parrain Jean-François Broglia,
conseiller du roi en la cour des Comptes, marraine
Catherine de Rabasse de Vergons), décédée à l’âge de
87 ans le 8 janvier 1777 inhumée à Martigues, épouse
le 7 janvier 1714 en l’église de l’île de Martigues,
François BOUQUIER fils de Louis, et de feue Anne
ARDISSON, en présence de Clément Olivier, clerc,
Jean Amielh, Jean Coulet notaire et Paul Gilloux
maître chirurgien, l’épouse signe C. de Broglia.
-
Jean-François de BROGLIA né
le 10 juin 1692 aux Martigues, baptisé le même jour
en l’église de l’ïle (parrain Jean-Baptiste Broglia
grand père, avocat à la cour, juge de Jonquières et
de l’abbaye de Montmajour, marraine Thérèse
d’Armand).
-
Magdeleine de BROGLIA décédée
à l’âge d’environ 5 ans le 30 janvier 1698, inhumée
en l’église paroissiale des Martigues.
-
Anne de BROGLIA épouse
le 5 juin 1714 en l’église de l’île de Martigues,
Barthélémy-Joseph BELLON bourgeois de Martigues,
fils de Joseph, bourgeois, et d’Anne NUIRATTE, en
présence de Clément Olivier, clerc, Paul Gilloux,
maître chirurgien, François Chausse procureur, et
Dominique Barcillon.
-
Louise Lucrèce de BROGLIA née
le 6 mai 1697 aux Martigues, baptisée le 8 en
l’église de l’île (parrain Antoine du Pin, marraine
Lucrèce d’Augustine de Septèmes).
-
Jean-Baptiste de BROGLIA baptisé
le 19 janvier 1699 en l’église de l’ïle de Martigues
(parrain Jean-Baptiste Broglia avocat, marraine
Jeanne de Laube).
-
Antoine de BROGLIA baptisé
le 18 janvier 1702 en l’églsie de l’île de Martigues
(parrain Antoine de Gastinel, marraine Marguerite de
Broglia), décédé le 5 mai de la même année, âgé de 4
mois et demi.
-
Marie-Solange de BROGLIA baptisée
le 5 février 1704 en l’église de l’île de Martigues
(parrain Jean-François Chardousse, procureur au
siège et agent de Mgr le duc de Vendôme en la
principauté de Martigues, marraine Marguerite
Tarsinelle femme de Sébastien Varant..., de la ville
de Berre), décédée le 15 avril suivant, inhumée en
ladite église paroissiale.
-
Balthasar Jacinthe de BROGLIA né
le 10 février 1707 aux Martigues, baptisé le même
jour en l’église de l’île (parrain Balthasar Surian,
prêtre, marraine Marguerite de Broglia), décédé de
la peste le 22 décembre 1720, âgé de 13 ans, inhumé
le même jour.
-
Jean-Pierre de BROGLIA né
le 21 mai 1712, baptisé le même jour en l’église de
l’île de Martigues (parrain Jean Coulet, notaire
royal, marraine Catherine de Broglia), décédé de la
peste le 25 décembre 1720, âgé de 8 ans, inhumé le
même jour.
-
Lucrèce
BROGLIA baptisée le 28 février 1628 en l’église
Sainte-Madeleine d’Aix (parrain François Rambert, consul
d’Aix, marraine Françoise de Chivalier).
IV
- Jean-Joseph BROGLIA docteur en médecine, médecin ordinaire du roi et
professeur en l’Université d’Aix (actif en 1660), propriétaire
de biens à Peynier, décédé à Aix, inhumé le 2 mars 1675 au
couvent des Pères Observantins, épouse le 14 octobre 1630 en
l’église de la Madeleine d’Aix, et suivant contrat du 17
novembre suivant, Magdeleine de BLAIN âgée de 19 ans, née en
1611 à Aix, fille d’Antoine, procureur au parlement de
Provence et en la cour des Comptes, et de Magdeleine de CABASSOL,
témoins Jean Boisselli et Clément Borrellon. Veuve, elle
décède à Aix et est inhumée le 13 juillet 1681 au couvent des
Pères Observantins. D’où :
-
Magdeleine BROGLIA née à Aix,
baptisée le 24 octobre 1633 en l’église Sainte-Madeleine (parrain
Antoine Blain procureur au parlement, marraine Magdeleine de
Barthélémy).
-
Jean-François qui suit,
-
Jean-Baptiste BROGLIA né à Aix,
baptisé le 21 mai 1638 en l’église cathédrale Saint-Sauveur
(parrain Jean-Baptiste Broilla, marraine Jeanne Broilla).
-
-
Jeanne BROGLIA née à Aix,
baptisée le 9 février 1641 en la cathédrale Saint-Sauveur
(parrain Antoine Blein, marraine Clémence Jalloux).
-
Gaspard BROGLIA baptisé le 12
août 1642 en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Gaspard
Audibert, marraine Marguerite d’Audibert).
-
Jean-Baptiste BROGLIA né à Aix,
baptisé le 10 octobre 1643 en la cathédrale Saint-Sauveur
(parrain Jean-Baptiste Broglia, marraine Marguerite de
Bourrellon).
-
François BROGLIA baptisé le 10
novembre 1645 en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain
François Bocher de Champeigny, conseiller du roi en ses
conseils et intendant de justice en Provence, marraine
Magdeleine Luidier).
-
Marguerite BROGLIA née à Aix,
baptisée le 11 décembre 1646 en la cathédrale Saint-Sauveur
(parrain Annibal Vivaud sieur du Rouret, marraine Marguerite
de la Barben).
-
Thérèse BROGLIA née à Aix,
baptisée le 14 décembre 1648 en la cathédrale Saint-Sauveur
(parrain Jean-Baptiste Broglia, avocat en la cour, marraine
Jeanne de Rechieu).
-
Anne BROGLIA née à Aix,
baptisée le 9 novembre 1649 en la cathédrale Saint-Sauveur
(parrain Spérit Anglezy, marraine Anne de Félix).
V
- Jean-François de BROGLIA écuyer d’Aix, avocat,
nommé conseiller du roi auditeur à la cour des Comptes, Aides
et Finances de Provence et reçu en cette charge précédemment
exercée par Henri Boisson le 9 octobre 1663, puis conseiller
maître en ladite cour, reçu le 6 novembre 1683 en l’office de
Claude de Mathieu, désiste sa charge en faveur de son fils en
1694 ; baptisé le 12 décembre 1636 en la cathédrale
Saint-Sauveur d’Aix (parrain Jean-François Broglia premier
professeur de médecine en l’université d’Aix, marraine
Françoise de Blain), il meurt le jour de son 73e anniversaire,
et est inhumé le 12 décembre 1709 au tombeau de sa famille
dans le choeur de l’église des Observantins d’Aix, sous la
place du Père gardien du côté de l’épître ; épouse le 26
février 1662 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix, Victoire de
VETERIS du REVEST âgée de 17 ans,
née à Aix en 1644, fille de Melchion, écuyer, seigneur de
Puimichel et du Revest, consul d’Aix, et de Marie de PERIER.
Elle meurt à l’âge de 76 ans et est inhumée le 6 octobre 1720
au couvent des Observantins. D’où :
-
Jean Joseph de BROGLIA baptisé le 15 novembre 1667 en l’église
Sainte-Madeleine d’Aix (parrain Jean-Joseph de Broglia
médecin du roi, marraine Gabrielle de Gantès).
-
François qui suit,
-
Guillaume de BROGLIA baptisé le
21 juin 1672 en l’église du Saint-Esprit (parrain Scipion de
Cormis avocat, marraine Anne d’Arène).
-
Catherine de BROGLIA née le 4
décembre 1673 à Aix, baptisée le même jour en l’église du
Saint-Esprit (parrain François Broglie prieur de Tourves,
marraine Catherine de Benoit femme de Laurent Sauvaire,
bourgeois).
-
Magdeleine de BROGLIA née le 3
septembre 1675 à Aix, baptisée le même jour en l’église du
Saint-Esprit (parrain André Blain avocat en la cour,
marraine Magdeleine de Blain veuve de Jean-Joseph Broglia,
professeur en médecine).
-
Pierre de BROGLIA né le 20
novembre 1676 à Aix, baptisé le même jour en l’église du
Saint-Esprit (parrain Joseph Broglia conseiller au siège
d’Aix, marraine Isabeau de Cormis femme de Me Figuière
auditeur en ladite cour).
-
Claire de BROGLIA baptisée le 23
août 1678 en l’église du Saint-Esprit à Aix (parrain Louis
de Rabasse de Vergons, marraine Anne de Sauvayre fille de
feu Mr Laurent Sauvayre), décédée à l’âge d’un an et demi,
inhumée le 23 avril 1680 au couvent des Observantins d’Aix.
-
Jean-Antoine de BROGLIA écuyer
d’Aix, né à Aix, baptisé le 13 juillet 1680 en l’église du
Saint-Esprit (parrain Jean Elzéar Bonfils sieur de Calavon,
marraine Claire de Blanc femme de Joseph Menc conseiller en
la cour des comptes), décédé à Aix le 28 février 1760, âgé
de 79 ans, inhumé le lendemain en la paroisse de la
Madeleine; épouse le 27 juin 1723 en l’église Notre-Dame des
Accoules à Marseille, Françoise de BROGLIA
sa parente, de la branche de Marseille, fille de Pierre
avocat au parlement de Provence, et d’Elisabeth de FABRE, en
présence de la mère de l’épouse, et des témoins : Jérôme Dol
prêtre, Nicolas Poilroux diacre, Félix Garot accolyte,
Alexandre de Ludier, seigneur de Montravail. D'où :
- Pascal
Alexandre de BROGLIA né le 1er avril 1725 à
Marseille, baptisé le surlendemain en l’église de la
Major (parrain Alexandre de Ludier seigneur de
Montravail, marraine Elisabeth de Fabre).
VI
- François de BROGLIE écuyer d’Aix, avocat au
parlement, succède à son père dans l’office de conseiller du
roi en la cour des Comptes, Aides et Finances de Provence,
dans lequel il est reçu le 8 avril 1694, nommé par la suite
doyen de sa compagnie ; né le 24 mai 1669 à Aix, baptisé le
même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain François de
Vétéris sieur du Revest, marraine Magdeleine de Blanc), décédé
le 15 décembre 1759 à Aix, enseveli le lendemain au couvent
des Observantins, âgé de 90 ans ; épouse 1) le 19 mars 1692 en
l’église Sainte-Madeleine d’Aix, Honorade de FREGIER fille
d’Antoine conseiller secrétaire du roi et correcteur en la
chambre des comptes de Provence, et Anne de MEISSONNIER,
témoins Guillaume Carnaud prêtre, Pierre Abeille
ecclésiastique, Charles Frégier avocat au parlement, et Jean
Monier prêtre. 2) le 11 mai 1734 en l’église de Gardanne,
chapelle de Notre-Dame, Marie Blanche de GLANDEVES de
NIOZELLES de Marseille, fille de feu Jean Joseph Antoine,
chevalier, seigneur marquis de Mirabeau, Niozelles et autres
places, et d’Anne Julie d’ARCUSSIA d’ESPARRON, témoins Gaspard
de Bompertuis, François de Velin, frère Jean de Leuil hermite
de Saint-Baudel, l’époux signe Broglie. D’où :
-
Du premier lit : Jean-François de
BROGLIE née le 26 novembre 1693 à Aix, baptisé
le même jour en l’église du Saint-Esprit (parrain
Jean-François Broglia son ayeul, conseiller en la cour des
comptes, marraine Anne de Meyssonnier son ayeule
maternelle).
-
François de BROGLIE chevalier,
épouse le 10 mai 1718 en l’église du Saint-Esprit, Indegonde
de SABRAN BEAUDINARD fille de Jean-François, chevalier,
baron de Beaudinard, comte de Sabran et d’Ariano, capitaine
de vaisseau, chevalier de l’ordre de Saint-Louis, et
d’Isabeau de GLANDEVES-MONTBLANC, dame de Montblanc et
Villevieille. Elle meurt à Aix le 5 avril 1774, et est
inhumée le lendemain au couvent des Observantins. Sans
postérité.
-
Marie Victoire de BROGLIE née
le 1er mai 1698, baptisée le lendemain en l’église du
Saint-Esprit (parrain Scipion de Vétéris du Revest, marraine
Victoire de Vétéris du Revest épouse de Jean-François
Broglia conseiller au parlement).
-
Françoise de BROGLIE née le 26
janvier 1700, baptisée le même jour en l’église du
Saint-Esprit (parrain Jean Antoine Broglia, marraine Anne
Françoise de Broglia épouse de Michel Borrillon), inhumée le
31 août 1710 au couvent des Observantins, âgée 11 ans.
-
Anne de BROGLIE baptisée le 27
juillet 1701 en l’église du Saint-Esprit (parrain noble
François de Vétéris seigneur du Revest, marraine Anne de
Vincens).
-
Marthe de BROGLIE baptisée le 5
octobre 1703 en l’église du Saint-Esprit (parrain Charles de
Vitalis de Pourcieux, marraine Marthe de Sauvaire).
-
Du second lit : Elzéar Marie Joseph
Charles qui suit,
VII
– Elzéar de BROGLIE dit le vicomte de Broglie,
chevalier, devient par son mariage seigneur de Lansac, Langon,
Mirambeau, baron de Saint-Savin, et autres lieux en Blayais,
sert dans la maison du roi, colonel commandant au régiment
d’Aquitaine Infanterie en 1761, promu brigadier des armées du
roi en janvier 1770, chevalier de l’ordre royal et militaire
de Saint-Louis ; né en 1737, décédé à l’âge de 39 ans le 28
septembre 1776 à Metz, épouse le 15 novembre 1768 en l’église
de Saint-Giron à Bourg en Guyenne (Gironde), suivant contrat
passé la veille, Louise-Marie DENIS de LANSAC dame de Lansac,
etc., née en 1748, décédée à Paris le 13 décembre 1789, fille
de feu Daniel-Louis (-1753), chevalier, conseiller au
parlement de Paris, seigneur de Lansac, Langon, etc., et de
Marie-Louise BERTHELOT (-1806). Sans postérité.
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