Anciennes familles de Provence
   

 

branche Chalvet à Marseille


 

IV – Marc-Antoine CHALVET (fils d’Etienne contrôleur, et de Catherine d’André) docteur en droit de l’université d’Aix en 1671, avocat au parlement d’Aix, installé à Marseille par son mariage, élu assesseur de cette ville en 1676 et 1685 ; poète à ses heures et traducteur de Pétrone, le Mercure Galant en 1678 annonce son intention de publier prochainement une traduction de cet auteur latin (un manuscrit retrouvé en avril 1860 portant le nom de Chalvet sur une traduction en vers du poème La Guerre Civile de Pétrone a donné lieu à plusieurs critiques), il concourt en 1681 pour le prix de poésie de l’Académie française, et est élu en 1685 membre de l’académie d’Arles, il s’illustre par un beau discours prononcé le 2 décembre 1685 devant le conseil municipal de Marseille à propos d’une statue équestre de Louis XIV, que la ville projetait d’ériger; nommé subdélégué en chef de l’intendant de Provence; épouse le 1er janvier 1674 à Marseille, en l’église Saint-Laurent, Marquise de GARCIN fille de feu André, et d’Isabeau de BRUIS, en présence de Jean-Baptiste Maragary bourgeois d’Aix, Jean-Louis Barret, Jean-Baptiste Michel et Jean-Baptiste Estienne, l’époux signe Chalvet, l’épouse Marquise de Garcin. D’où :

V - Jean-François CHALVET avocat en la cour, habitant de Marseille, né en 1674, épouse le 14 décembre 1704 en l’église des Accoules à Marseilles, Thérèse de BEAUMOND fille de feu Jean-Baptiste, et de Catherine DOLIOLIS âgée de 26 ans, en présence de Joseph Lafont banquier, Jean-Baptiste Louis Gay bourgeois, Charles Lafont bourgeois et Etienne Roland. D’où :

  1. Jean-Baptiste qui suit,
  2. Joseph CHALVET bourgeois de Marseille, épouse le 31 janvier 1782 en l’église Saint-Martin de Marseille, Thérèse JOURDAN fille de Joseph et de Jeanne Rose FABRE, en présence de Jean Blanc marchand fripier, Etienne Gueydan chiffonnier, et Louis Dejongin maître emballeur.

VI – Jean-Baptiste CHALVET avocat en la cour du parlement, bourgeois de Marseille, inhumé sur la paroisse des Accoules, épouse le 31 juillet 1732 à Marseille, en l’église Notre-Dame des Accoules, avec dispense du 2e degré de consanguinité, Catherine ODOU, sa cousine germaine, fille de feu Barthélémy, et de Claire de BEAUMOND, les époux reconnaissent leurs deux fils nés en 1728 et 1731. D’où :

  1. Jean-François CHALVET né le 8 septembre 1728 baptisé le même jour.
  2. Barthélémy René CHALVET né le 24 août 1731 baptisé le lendemain aux Accoules (parrain Louis François René Vialy peintre du roi, marraine Claire Beaumond).
  3. Jean qui suit,

VII - Jean CHALVET procureur au siège de Marseille le 14 juillet 1774, puis avoué, né en 1742 à Marseille, épouse le 22 août 1786 en l’église de la Major, Catherine PONS, âgée de 41 ans, veuve de Jean-Barthélémy BARBAROUX, négociant (qu’il avait épousé en 1766 et qui, ruiné, mourut d’épidémie au Moule, sur l’île de la Guadeloupe, le 20 février 1785), née le 27 février 1745 à Marseille, fille de feu Charles, négociant, et de feue Marie ROGIER, en présence des témoins Henry Senèque, négociant, Pierre Fournier, Antoine-Nicolas Dallet courtier, et Me Jean-François Jullien greffier audiencier civil en la sénéchaussée de Marseille. Catherine Pons, mère de Charles Barbaroux (1767-1794), le futur girondin, élevait également un enfant de six ans, Joseph, né de sa liaison avec Chalvet avant le décès aux îles de son mari légitime. Ils divorcent. Elle meurt le 29 octobre 1820 à Marseille (voir généalogie André Barbaroux). D’où :

VIII - Joseph BARBAROUX-CHALVET juge de paix, propriétaire, légitimé par jugement du 16 avril 1809 comme fils de Jean-Barthélémy Barbaroux, né le 24 juin 1780 à Marseille, baptisé le lendemain en l’église Saint-Martin de Marseille (parrain Joseph Bertrand chirurgien, marraine Marie Bertrand), épouse à Rome, par contrat du 10 août 1813, Marie-Madeleine DURAND veuve PADIRAC. D’où deux filles.

 

 

 
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