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Anciennes familles de Provence | |||
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branche de Marseille
III - Gaspard de CITRANI notaire royal de Marseille (fils de Jean et Jeanne Provensal), décédé avant 1559, épouse Anthonette AGNEL d’où :
IV – François de CITRANY marchand de Marseille, capitaine, décédé après 1606 ; épouse 1) par contrat du 12 février 1559 à Marseille, Marguerite LOMBARD fille de feu Antoine, et de Brigitte. 2) le 19 novembre 1574 à Notre-Dames des Accoules, suivant contrat passé le 2 du même mois, Honorate d’OLLIERE fille de feu Etienne, et d’Anthonette REYNARD, en présence d’Etienne Barral, Bertrand Revel procureur. D’où, du premier mariage :
V - Pierre CITRANY marchand de Marseille, qualifié écuyer, contrôleur royal des greniers à sel de Marseille, baptisé le 26 avril 1571 en l’église Saint-Martin de Marseille (parrain Pierre Ollivier, marraine Honorade de Saint-Jean), décédé avant 1621, épouse le 21 décembre 1596 en l’église Notre-Dame des Accoules, suivant contrat du 9 décembre (Antoine Barnier, not.), Anne d’ANDRE fille de Jacques, marchand bourgeois, et de Delphine d'ESTIENNE, l’épouse dotée par son père de 2.000 écus d’or, payables pour moitié d’ici un an, l’autre moitié l’année suivante, ainsi qu’une paire de coffres en noyer avec robes et joyaux, ainsi qu’une bastide et son affar de cinq carteirades lieudit Gironde, et les fruits et usufruits d’une maison à Marseille rue du Port, acte passé en la maison de Balthasar Cappel en présence de Jean de Maurasque, baptiste Falot et Jehan de Bénévent marchands. Elle meurt après 1649. D’où :
VI - André de CITRANI conseiller du roi contrôleur des greniers à sel de Marseille, épouse prob. 1) Catherine BARNIER 2) le 2 mai 1649 à Saint-Martin de Marseille, Claire de MARTIN fille de noble Balthasar et de Marguerite de VINCHEGUERRE, elle fait donation de tous ses biens situés à Reillane à son fils Jean-Augustin le 29 août 1686. D’où :
VII - Augustin de CITRANI écuyer de Marseille, baptisé le 2 septembre 1654 en l’église Saint-Martin (parrain Jean-Augustin de la Brillane, marraine Victoire de Maliverny), décédé à l’âge de 74 ans le 15 mars 1729 à Marseille ; épouse 1) par contrat du 12 février 1693 à Marseille, et le 24 en l’église Saint-Martin, Françoise DORIA de SATOURNON née le 10 août 1671 à Marseille, décédée le 11 novembre 1723, inhumée le lendemain au couvent des Prêcheurs (paroisse Saint-Barnabé), fille de feu Lazarin, chevalier, seigneur de Satournon, et d’Elisabeth d’ALLARD, en présence d’Emmanuel Suffret, prêtre, Bernardin Levens et Joseph Blanc, l’époux reçoit le consentement de sa mère par écrit de la veille (Blanc, notaire). 2) le 9 février 1724 en l’église Saint-Ferréol à Marseille, avec dispense d’affinité au premier et troisième degré, Marie-Marguerite de GASPARY de BELLEVAL âgée de 20 ans, fille de Joseph, comte de Belleval, chevalier, et de Marie Françoise DORIA de SATOURNON, en présence du père et de la mère de l’épouse, de Nicolas de Flotte chevalier, Joseph de Flotte officier de galère, Joseph de Sacco et Honoré de Brunet capitaine au régiment de Normandie. La disproportion d’âge entre les deux époux rendit cette seconde union malheureuse : « Le sieur Citrani, jaloux à l’excès, n’envisagea la grossesse de sa femme que comme le fruit d’un commerce criminel, l’accabla d’injures et de menaces, et lui fit éprouver les traitemens les plus rigoureux ; elle forma sa demande en séparation de biens et d’habitation, dont l’effet fut suspendu par un traité ménagé par les parens et amis communs » ; cet accord conclu le 17 octobre 1725 comprenait une pension annuelle de 450 livres, et une somme de 200 livres pour les langes de leur enfant à naître et les frais de couches. L’enfant, né le 6 décembre suivant, sera baptisé en l’absence de son père, qui prétextera une maladie pour ne pas se trouver à la cérémonie. Citrany testa peu de temps après, le 4 septembre 1726, ne léguant à son fils qu’une somme modique de 2000 livres, et laissa le principal de sa succession à Louise-Lucrèce Potheau, épouse du sieur François Martin, son cousin. Marie-Marguerite de Gaspary fera casser et annuler ce testament par arrêté de la grand chambre du parlement de Provence le 13 février 1730 (sur l’avis de l’avocat Gaspard de Gueydan de Valabre), et il sera prouvé l’influence néfaste exercée sur son mari par son cousin Martin, lequel sera condamné aux dépens. D’où :
VIII - Augustin de CITRANY dit le comte de Belleval, chevalier, déshérité par son père en 1726, réinvesti dans son héritage par arrêt du 13 février 1730, né le 6 décembre 1725 à Marseille, décédé à l’âge de 54 ans, inhumé le 8 novembre 1780 en l’église Saint-Martin ; épouse le 27 septembre 1763 en l’église Saint-Martin de ladite ville, (Rose) Françoise de LESPINE fille de François, et de feue Catherine SESSY DESYLVA.
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