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(de) Cortès
alias Cortez

Ancienne famille de Saint-Maximin, qui y tenait un rang
honorable dès la fin du XVe siècle, fit ensuite sa résidence à
Brignoles et à Aix à la faveur d’offices de judicature, dont
notamment une charge de secrétaire du roi au parlement de
Provence acquise en 1675 par Claude Cortès, lequel meurt 25 ans
plus tard sans héritier mâle.
Jehan-Jacques Cortès, capitaine et bourgeois de Saint-Maximin,
son oncle, paya volontairement l’amende pour usurpation de
noblesse en 1667. Son fils, Dominique de Cortès, avocat du roi à
Brignoles (1654), achète sur ses vieux jours l’office de
substitut des gens du roi au bureau des trésoriers d’Aix (1700),
qui revient à sa mort, deux ans plus tard, à son fils
Jean-Baptiste de Cortès (1666-1746), capitaine d’infanterie.
Louis-Antoine Cortès des Arcs (1713-1770), fils de ce dernier,
officier de dragons, en hérite à son tour mais restera
célibataire.
Sauveur de Cortès, frère de Jean-Baptiste, continue la famille
qui adopte l'orthographe Cortez et perd sa particule
à la Révolution. Parmi ses membres, signalons l’érudit Fernand
Cortez (1844-1915), auteur d'un supplément des Grands
officiers royaux de Provence de Clapiers et Boisgelin,
pour la période médiévale (1921). Paul Cortez, frère aîné de
Fernand, propriétaire viticole à Saint-Maximin, laissera une
descendance toujours existante.
La famille Cortès a donné à l’Eglise plusieurs ecclésiastiques,
notamment : Bertrand Cortez dominicain, vice-curé et professeur
de théologie à Saint-Maximin de 1498 à 1505, Claude Cortez
(1592-1655), dominicain à Aix, auteur d’une vie de sainte
Madeleine (1640), et l’abbé Antoine Cortès, chanoine de l’église
collégiale de Pignans.
Armes : d’argent au trèfle de sinople et un chef d’azur
chargé de trois étoiles d’or. Elles ont été ainsi
enregistrées à l’Armorial général de 1696 par Claude Cortès,
conseiller secrétaire du roi au parlement de Provence, et par
Antoine Cortez, chanoine à Pignans, son parent. Dominique de
Cortez, ancien conseiller du roi et son avocat en la
sénéchaussée de Brignoles, ajouta à ces armes un chevron, sans
doute pour brisure, sur un champ d'or : d’or à un chevron
de gueules accompagné en pointe d’un trèfle de sinople, au
chef d’azur chargé de trois étoiles d’or.
I
- Anthoine CORTèS, de Bras, père de :
- Jehan
CORTèS
- André
CORTèS
- Pierre
qui suit,
- Anthoine
CORTèS père de :
- Silvestre
CORTèS fait un partage des biens de son aïeul
avec ses oncles Jehan, André et Pierre.
II
– Pierre CORTèS se fixe à Saint-Maximin, marié v.
1440 père de :
- Gantelme
qui suit,
- Honoré
CORTèS
- Huguette
CORTèS
III
– Gantelme CORTèS épouse vers 1470 Ne d’où :
- Anthoine
qui suit,
- Catherine
CORTèS
- Magdeleine
CORTèS
- Louise
CORTèS
IV
– Anthoine CORTèS ménager de Saint-Maximin, achète
en emphytéose de noble Honoré Thomas co-seigneur de Néoules,
une maison à Saint-Maximin moyennant 15 deniers de cens
annuel, le 15 mai 1525 (Honorat de Fabricis, not.), teste le
28 mars 1547 ; épouse Catherine AUBAGNE (Albanesse).
D’où :
- Rolland
qui suit,
- Barthélémy
CORTèS chapelain de Saint-Maximin, religieux à
Trets.
V
– Rolland CORTèS ménager de Saint-Maximin, fait
son testament en sa maison le 8 août 1549 (Vergier, not. à
Saint-Maximin), élit sépulture en l’église paroissiale, dans
la chapelle Saint-Joseph où repose son père; épouse vers 1525,
Aycardone DOSOL d’où :
- Anthoine
CORTèS décédé avant 1565, épouse Marguerite
AUDRIC. Elle teste le 10 août 1580. D’où :
- Melchion
CORTèS membre du conseil de la communauté de
Saint-Maximin.
- Balthasar
qui suit,
- Honorade
CORTèS
- Françoise
CORTèS
VI
- Balthasar CORTèS épouse vers 1555, Honorade
CHARLES, de Tourves. D’où :
- Anthoine
qui suit,
VII
- Anthoine CORTèS teste à Saint-Maximin en 1621
laisse un livre de raison continué par ses descendants ;
baptisé le 10 octobre 1560 en l’église de Saint-Maximin
(parrain Anthoine Ortigue, marraine Françoise Fresquière),
épouse vers 1588, Magdeleine MAYOL d’où :
- Jehanne
CORTèS née le 3 décembre 1588, baptisée le
lendemain en l’église d’Auriol à cause de la peste sévissant
à Saint-Maximin (parrain Jehan Dol, oncle du père, marraine
Jehanne Nandon femme de Me François Laget, notaire royal
d’Auriol).
- Claude
CORTèS religieux de l’ordre des Frères
Prêcheurs, reçu le 8 février 1606 au couvent d’Aix, prise
d’habit le 12 mars suivant, docteur en sainte théologie de
l’université d’Aix (23 janvier 1622), prieur du couvent
d’Aix en 1631-1633 puis en 1642, auteur de plusieurs
ouvrages dont une vie de Sainte-Madeleine (1640) ; né le 28
février 1592 à Saint-Maximin, baptisé le lendemain en
l’église paroissiale (parrain frère Honorat Fulconis,
marraine Marguerite Noise femme du sieur François Fulconis),
décédé le 26 mai 1655 en son couvent à Aix et inhumé le
lendemain en l’église conventuelle.
- Balthasar
CORTèS procureur du roi au siège de Brignoles,
né à Saint-Maximin, décédé avant 1659, épouse le 15 janvier
1619 en l’église de Brignoles, Marguerite de FULCONIS
née vers 1598, inhumée le 23 mai 1675 à Brignoles, fille de
Melchion, bourgeois, consul, et de Blanche FIGANIERE, en
présence d’Anthoine Boyssoni et François Berle. D’où :
- Isabeau
de CORTèS baptisée le 18 novembre 1619 en
l’église de Brignoles (parrain Anthoine Cortès son
grand-père, marraine Marguerite Castillon femme de Pierre
Ballardi), épouse le 13 janvier 1641 en l’église de
Carnoules, Jean-Baptiste ADRIAN notaire royal de Pignans,
fils de Pierre et d’Honorade REYNIER.
- Claude
CORTèS pourvu d’un office de conseiller
secrétaire du roi et greffier criminel en la cour du
parlement de Provence (provisions données à Versailles le
3 mai 1675), se fait inscrire à l’Armorial de 1696, signe
Cortes ; baptisé le 26 décembre 1621 en l’église
de Brignoles (parrain Claude Fulconis, procureur en la
cour, marraine Marguerite de Courtès femme de Me Minuty
procureur), décédé le 2 mai 1701 à Aix, enseveli le
lendemain en l’église cathédrale ; épouse le 24 février
1659 en l’église de Brignoles, Claire de BELLON
fille de feu Balthasar, avocat en la cour, et d’Anne de
RIOUFFE. D’où :
- Dominique
CORTèS baptisé le 22 juin 1660 en l’église
Sainte-Madeleine d’Aix (parrain Dominique Cortès avocat,
marraine Catherine de Boyer).
- Anne
CORTèS baptisée le 22 octobre 1661 en
l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain Louis Plantin,
marraine Polixène de Boyer).
- Claire
de CORTèS baptisée le 15 septembre 1664 en
l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain Pierre de
Bellon archidiacre de Senès, marraine Claire de
Plantin), épouse le 26 septembre 1709 en la chapelle
Saint-Louis de Brignoles, Jean-Baptiste de BELLON
de SAINTE-MARGUERITE écuyer de Brignoles, capitaine
entretenu dans le régiment de cavalerie de Ligondes fils
de feu François, écuyer, et de feue Marguerite THANERON,
en présence de Jean-François de Bellon avocat en
parlement, François Lombardy avocat en parlement,
Gaspard de Bellon écuyer, et Joseph Barlet clerc,
l’épouse signe Clere de Cortes.
- Joseph
CORTèS baptisé le 21 décembre 1666 en
l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain François Bellon
avocat, marraine Anne de Tricourt).
- Rose
Thérèse de CORTèS célibataire, née le 22
janvier 1669 à Aix, baptisée le lendemain en l’église
Sainte-Madeleine (parrain Boniface Dannes, marraine
Thérèse de Franc), décédée le 2 juillet 1703 à Aix,
inhumée le lendemain en l’église de la Madeleine.
- Claude
CORTèS née le 2 juin 1671 à Aix, baptisée le
même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Jean
Mayol avocat, marraine Claire Mayol).
- Magdeleine
CORTèS baptisée le 6 février 1624 en l’église
de Brignoles (parrain Pierre de Porchières avocat en la
cour, marraine Magdeleine Menut femme de Louis Raysson
avocat en la cour).
- Antoine
CORTèS baptisé le 27 mai 1626 en l’église de
Brignoles (parrain Jehan Jacques Courtès bourgeois de
Saint-Maximin, marraine Louise de Fulconis).
- Ange
CORTèS baptisé le 29 juin 1628 en l’église de
Brignoles (parrain Lange Plantin, bourgeois de Brignoles,
marraine Jehanne Mayol).
- Anne
CORTèS baptisée le 4 novembre 1630 en l’église
de Brignoles (parrain Pierre Ballard, marraine Anne
Menuty), épouse le 27 janvier 1654 en l’église de
Carnoules, Joseph GUIRARD docteur en médecine de Cogolin,
fils de feu Anthoine, et de feue Marguerite FULCONIS.
- Thérèse
CORTèS baptisée le 2 mai 1633 en l’église de
Brignoles (parrain Christopol Menut procureur au siège,
marraine Louise de Requiston femme de Mr Balthasar de
Raimondis ?).
- Catherine
CORTèS baptisée le 1er mars 1635 en l’église
de Brignoles (parrain Louis Raisson avocat en la cour,
marraine Catherine Fouquesse).
- Joseph
CORTèS baptisé le 23 septembre 1641 en
l’église de Brignoles (parrain Pierre Issautier bourgeois,
marraine Marguerite Monier femme de Melchion Brun
bourgeois de Brignoles).
- Jean-Baptiste
CORTèS baptisé le 28 juin 1643 en l’église de
Brignoles (parrain Jean-Baptiste Adrian, notaire royal de
Pignans, marraine Magdeleine de Gaultier femme de Mr le
lieutenant Chautard).
- Jehan-Jacques
qui suit,
- Honoré
CORTèS religieux de l’ordre des Frères prêcheurs
à Cavaillon.
VIII
– Jehan-Jacques CORTèS bourgeois de Saint-Maximin,
qualifié écuyer, capitaine, commande une compagnie de 100
hommes d’armes levés à Saint-Maximin pour le combat contre les
Espagnols aux îles Sainte-Marguerite (1635); né en 1601, paie
volontairement l’amende de 50 écus pour usurpation de noblesse
en 1667, décédé le 18 juin 1679 dans la nuit, enseveli le soir
« en grande honnesteté et cérémonie, avec la communauté
des religieux chantres, acolites et encensoirs » ;
épouse le 1er juin 1628 en l’église de Brignoles, Claire
RAISSON, née vers 1598 à Brignoles, décédée le 7 février 1686
à Saint-Maximin, ensevelie le lendemain. D’où :
IX - Dominique de CORTèS ou CORTEZ conseiller
du roi et son avocat au siège de la sénéchaussée de Brignoles
(lettres patentes de provision d’office résigné en sa faveur
par Jacques Clapiers, données à Paris le 10 novembre 1654),
cède son office à Dominique Minuti (19 avril 1696), fait
enregistrer ses armes à l’Armorial général de 1696,
est ensuite pourvu de l’office de substitut des avocat et
procureur du roi (alias des gens du roi) au bureau des
trésoriers de France en la généralité de Provence (provisions
données à Versailles le 21 décembre 1700, réception le 7
janvier 1701) ; né le 13 avril 1630 à Saint-Maximin, baptisé
le 16, y décédé et enseveli dans la tombeau familial, situé
chapelle de l’Epiphanie en l’église paroissiale, le 25 juillet
1702 ; épouse le 15 mars 1657 en l’église de Bauduen, suivant
contrat du 5 mars, Marguerite de BEC
baptisée le 1er janvier 1637 à Bauduen, fille de Jean, avocat
au parlement, et d’Anne de BARBAROUX sa seconde épouse. D’où :
- Dominique
de CORTèS avocat au parlement de Provence,
propriétaire à Saint-Maximin, né vers 1659, décédé le 23
janvier 1722 à Cannes, épouse le 16 janvier 1691 en l’église
Sainte-Madeleine d’Aix, Magdeleine de VILLON de
Saint-Maximin fille de feu François, seigneur de
Saint-Jaume, viguier de Saint-Maximin, et de Thérèse de
FRESQUIERE, en présence de Balthasar de Rabasse sieur de
Vergons, conseiller du roi en ses Conseils et son procureur
général au parlement, Antoine de Régina audiencier criminel,
Cyprien Fournier huissier au parlement, Antoine Fauris,
Joseph Fouque ecclésiastiques.
- Claire
CORTèS née le 3 avril 1664, baptisée le 8 avril
en l’église de Brignoles (parrain Jean Jacques Courtès
écuyer de Saint-Maximin, son grand père, tenant pour Mathieu
Bec sieur de Saint-Barthélémy, avocat et procureur au
parlement, marraine Claire Raisson sa grand-mère).
- Jean-Baptiste
qui suit,
- Antoine
CORTèS né le 23 février 1670 à Brignoles,
baptisé le même jour en l’église paroissiale (parrain
messire Rambert prêtre, marraine Anne de Thoron).
- Estienne
CORTèS né le 3 mai 1676 à Brignoles, baptisé le
même jour en l'église paroissiale (parrain Théophile Imbert
docteur en médecine, marraine Isabeau Eyrolis femme de Mr
Gavoty), décédé de la gouttete le 4 août 1679,
inhumé en la tombe familiale dans l’église, chapelle du
Rosaire.
X
- Jean-Baptiste de CORTèS écuyer, seigneur de
Saint-Michel, capitaine au régiment de Boulonnois infanterie,
succède à son père dans la charge de conseiller du roi et
substitut des avocat et procureur du roi (lettres de
provisions données à Versailles le 8 décembre 1702, réception
le 2 janvier 1703), acquiert la maison appartenant au
conseiller d’Antoine à Saint-Maximin (futu hôtel des Postes)
au prix de 2000 livres par acte du 6 septembre 1724 (Bioulès,
not. Aix), teste en 1740 ; né le 16 juillet 1666 à Brignoles,
baptisé le surlendemain en l’église paroissiale (parrain
Esprit François Monier conseiller au siège de Brignoles,
marraine Marie d’Issautier), décédé le 24 avril 1746 à
Saint-Maximin où il est enseveli le lendemain ; épouse le 9
septembre 1700 en l’église de la Madeleine à Aix, Marguerite
de RAVEL d’ESCLAPON fille de Jean-Baptiste, seigneur
d’Esclapon, secrétaire du roi en la chancellerie de Provence,
et de feue Françoise de BRUN. D’où :
- Anne
Françoise de CORTèS née le 17 avril 1703 à Aix,
baptisée le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain
Jean-Baptiste Ravel conseiller du roi secrétaire en la
chancellerie, sieur d’Esclapon, marraine Chrétienne Ravel),
épouse le 29 septembre 1722 en l’église de Saint-Maximin,
Pierre-Joseph SILVY avocat au parlement, domicilié à
Saint-Maximin, né en 1697 à Pourrières, décédé le 2 mai 1768
à Saint-Maximin, fils de Joseph, maître chirurgien, et de
Marguerite JAUSSERANDI.
- Sauveur
qui suit,
- Antoine
Hyacinthe de CORTèS né le 16 août 1706 à
Saint-Maximin, baptisé le surlendemain en l’église
paroissiale (parrain Antoine Cortès abbé, marraine Catherine
de Tricous).
- Joseph
de CORTèS né le 20 janvier 1708 à Aix, baptisé
le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Joseph
Bec, avocat en la cour, marraine Anne Ravel).
- Marie-Anne
de CORTèS née le 22 octobre 1711 à Aix, baptisée
le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Jean
Joseph Ravel, écuyer, seigneur d’Esclapon marraine Françoise
de Ravel d’Esclapon), décédée d’une crise d’apoplexie le 10
mai 1728 à Saint-Maximin, ensevelie le lendemain.
- Louis-Antoine
de CORTèS alias Cortez des Arcs,
cornette aux dragons du régiment de La Suze (brevet du 5
novembre 1733), succède à son père dans l’office de
conseiller du roi et substitut des gens du roi (1746), né le
25 août 1713 à Aix, baptisé le même jour en l’église
Sainte-Madeleine (parrain Antoine de Cortès chanoine,
marraine Claire Cortès de Sainte-Marguerite), décédé le 25
avril 1770 à Saint-Maximin, enseveli le lendemain en
l’église paroissiale, célibataire.
XI
- Sauveur de CORTèS écuyer, né le 8 mars 1705 à
Aix, baptisé le lendemain en l’église Sainte-Madeleine
(parrain Sauveur de Michaelis, chevalier, seigneur de
Martialis, conseiller du roi au parlement de Provence,
marraine Marguerite de Bec), décédé le 8 février 1749 à Aix,
inhumé le lendemain en l’église des Dominicains, épouse le 12
janvier 1734 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix, (Louise)
Catherine PAPETY de COSTEFREDE née
le 26 novembre 1714 à Aix, y décédée le 11 juin 1783, fille de
Pierre, receveur à Toulon puis secrétaire du roi, et de
Catherine DAMBRUN sa seconde épouse. Remariée en 1751 à
Alexandre Honoré LAUGIER, avocat au parlement (d’où deux
filles, dont l’une deviendra Mme Sudre). D’où :
- Jean-Baptiste
de CORTèS baptisé le 11 mars 1735 en l’église
Sainte-Madeleine d’Aix (parrain Jean-Baptiste de Cortès
écuyer, marraine Catherine de Costefrède), décédé le 8
septembre 1745 à Saint-Maximin où il est enseveli.
- Pierre-Claude
de CORTèS baptisé le 29 novembre 1739 en
l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain Pierre Papety,
marraine Rose de Cortès), mort en bas-âge.
- Louis
Sauveur de CORTèS né le 7 février 1742 à Aix,
baptisé le lendemain en l’église Sainte-Madeleine (parrain
Louis de Mayol Saint-Simon conseiller à la cour des Comptes,
marraine Marie Magdeleine de Taxis d’Esclapon), enseveli le
30 janvier 1750 en l’église des Dominicains.
- Gaspard
(Joseph) qui suit,
- Alexandre
Dominique de CORTEZ écuyer, avocat au parlement
de Provence, signe de Cortéz, né vers 1745, décédé
le 6 juillet 1779 à Saint-Maximin et enseveli le lendemain ;
épouse le 6 mai 1777 en l’église de Saint-Maximin,
Marguerite Magdeleine de FRESQUIERE âgée de 20 ans, fille de
Joseph, écuyer, conseiller du roi et son lieutenant, et de
feue Marguerite GUERIN. Remariée en 1782 à Pierre Joseph de
BENOIST, officier de cavalerie.
XII
– Gaspard de CORTEZ écuyer, né le 28 juillet 1744
à Aix, baptisé le lendemain en l’église Sainte-Madeleine
(parrain Gaspard Papety de Costefrède, marraine Anne de Gérard
de Lubac Esmenard), décédé le 13 avril 1800 à Saint-Maximin,
épouse le 20 mars 1781 en l’église de Saint-Maximin, Thérèse
(Claire Rosalie) de GAUDEMAR
veuve de Marc-Antoine Bernard RABBE, avocat, résidante à la
Tour d’Aigues, née le 4 septembre 1759 à Riez, décédée le 12
octobre 1835 à Saint-Maximin, fille de feu Jacques, écuyer de
Riez, avocat au parlement, et de Pierre Claire de FOURNIER.
D’où :
- Alphonse
(Jean-Balthasar) de CORTEZ engagé dans la garde
nationale, décoré de l’ordre du Lys (décret du 23 novembre
1814), employé au Ministère des Cultes à Paris, célibataire,
né le 23 février 1784 à Saint-Maximin, y décédé le 11 juin
1873.
- Marie
Augustine de CORTEZ née le 1er février 1787 à
Saint-Maximin, baptisée le lendemain (parrain Augustin
Maximin Giraud, marraine Catherine Richaud Giraud).
- Rosalie
(Marie) CORTEZ née le 24 décembre 1794 à
Saint-Maximin, y décédée le 10 décembre 1868 ; épouse le 8
avril 1812 à Saint-Maximin, Joseph Amédée IMBERT
propriétaire, né à Viriville (Isère) le 2 janvier 1786, fils
de feu Jean-Joseph, notaire, et de feue Rose Hélène
FALCONNET. Il meurt le 13 février 1858 à Saint-Maximin.
- Alexandre
(Honoré) qui suit,
XIII
- Alexandre CORTEZ inspecteur de l'administration
des Postes, propriétaire à Saint-Maximin, achète avec M.
Rostan le domaine de Conillère du baron de Laval le 30
novembre 1843 moyennant 42.000 fr. (Ambroise Buisson, not.
Lorgues); né le 1er septembre 1796 à Saint-Maximin, y décédé
le 13 septembre 1881, épouse le 26 février 1840 à
Saint-Maximin, et religieusement le même jour, Flavie SUDRE sa
cousine, née le 14 juin 1809 à Saint-Maximin, décédée en
couches le 7 juin 1845 à Digne, fille d’Alexandre
Jean-Baptiste Augustin Marie, propriétaire, et de feue
Joséphine de BENOIST. D’où :
- N.
CORTEZ mort-né le 23 avril 1841 à Digne.
- Paul
qui suit,
- Fernand
CORTEZ licencié en droit, avocat, suppléant de
juge de paix, historien et érudit local, auteur de plusieurs
monographies (sur Esparron-de-Pallières, 1885, la seigneurie
de Séail, 1908, la basilique de Saint-Maximin) et d’un
supplément aux Grands officiers royaux de Provence pour
la période médiévale, membre correspondant de la société
d’études de Draguignan (1880), du Comité des Travaux
historiques et scientifiques (1895), propriétaire du domaine
de Meironne ; né le 2 août 1844 à Digne, décédé le 2 juillet
1915, épouse le 2 septembre 1872 à la mairie de
Saint-Maximin, Thérèse FRESQUIERE née le 26 juillet 1850 à
Saint-Maximin, fille de Pierre François, juge de paix, et de
feue Marie Josephe Suzanne REGIMBAUD.
XIV
- Paul CORTEZ propriétaire agricole au domaine de
Recours à Saint-Maximin, signe Paul M Cortez, né le
8 décembre 1842 à Digne, décédé le 22 décembre 1914 à
Saint-Maximin, épouse le 9 septembre 1871 à Draguignan, Marie
dite Virginie SIEYES née le 9 avril 1851 à Draguignan, décédée
en 1917, fille de Jacques, libraire, et d’Anne Honorée DOZE.
D’où
postérité toujours représentée.
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