Anciennes familles de Provence
   

 

branche de Sauvans


 

 
I - Barthélémy GAFFAREL bourgeois de Mane, neveu ou proche parent d’Elzéar Gaffarel, est élu huit fois consul de Mane de 1543 à 1581, seigneur de Châteauneuf lès Mane, dont il rend hommage en 1551, possède une terre à Sauvans, épouse Honorade LIOTAUD, d’où :

II - Mathieu GAFFAREL écuyer de Mane, élu dix fois premier consul de 1589 à 1635, épouse par contrat du 15 juin 1582 à Aix, Marguerite de MONIER fille de Manaud, écuyer, seigneur de Mélan, Thoard, Châteaudeuil et Argentin, conseiller du roi et avocat général au parlement de Provence, et de Magdeleine LAURENS, sa première épouse. D’où :

  1. Jean-Louis qui suit,
  2. Magdeleine de GAFFAREL épouse 1) par contrat du 18 juillet 1628 Gaspard de PARISY lieutenant des soumissions au siège de Forcalquier à la suite de son père, fils d’Esprit, avocat au parlement, lieutenant des soumissions au siège de Forcalquier, et d’Anthorone d’ESTIENNE, d’Aix. 2) par contrat du 3 février 1636 devant Robin notaire à Roumoules, Marc-Antoine de SABRAN seigneur de Biosc, Canjuers et Beauregard, fils d’Honoré, seigneur d’Aiguines et en partie de Roumoules, et d’Anne de LA TOUR dame de Roumoules. Il se remarie en août 1664 à Anne de GASQUI de BREGANÇON.

III - Jean-Louis de GAFFAREL écuyer, docteur en droit et avocat au parlement de Provence, élu quatre fois premier consul de Mane de 1659 à 1677, épouse par contrat du 23 octobre 1622 à Aix et le même jour en la cathédrale Saint-Sauveur, Marguerite de CHANUT fille de Charles, procureur à la cour du parlement, et de feue Magdeleine de GIRAUDY. D’où :

  1. Mathieu de GAFFAREL ondoyé à la maison, baptisé le 2 août 1624 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Pierre Chanut, tenant pour son grand-père, marraine mademoiselle de Melan).
  2. Marguerite de GAFFAREL baptisée le 24 juin 1625 à la Madeleine d'Aix (parrain Jean Louis de Monier conseiller du roi en ses conseils et président de la cour du parlement, marraine Marguerite de Monier).
  3. Jacques qui suit,

IV - Jacques de GAFFAREL SAUVANS écuyer, seigneur de Sauvans, Silvabelle et du Petit-Gubian, lieutenant au régiment d’Auvergne, major d’Antibes puis conseiller du roi et lieutenant au gouvernement de la ville d’Antibes, secrétaire et gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, rend hommage le 13 décembre 1672 pour la terre de Silvabelle et la moitié du Petit-Gubian qu’il a acquis de messire Honoré Arnaud d’Audiffred chanoine de Forcalquier ; né à Mane, décédé avant son père; épouse le 18 décembre 1661 à Digne, Elisabeth alias Isabeau de GEOFFROY LA TOUR de Digne, fille de Pons. D’où :

  1. Louise de GAFFAREL dame de Sauvans, née à Mane en 1662, épouse le 12 novembre 1680 à Aix, église de la Madeleine, âgée d’environ 18 ans, Jean-Baptiste de GASTAUD, avocat au parlement, âgé d’environ 25 ans, fils de Georges avocat, et de feue Honorade BOULLE de Marseille, en présence d’Honoré Suffet seigneur de Melan, Dominique Roux avocat au parlement. Elle fut dépossédée en 1714 de la terre de Sauvans par M. de Forbin-Janson en vertu du droit de retrait féodal.
  2. Isabeau de GAFFAREL épouse le 13 février 1685 à Marseille, en l’église Notre-Dame des Accoules, Alexandre Joseph de TOURNIER de SAINT-VICTORET écuyer, seigneur de Saint-Victoret, fils de François, écuyer, seigneur de Saint-Victoret, et de Laure de GIRONES, espagnole d'Alicante, en présence de François de Martin, Jean-Paul de Cipriani sieur de Cabriès, Antoine de Pellegrin conseiller au siège de Marseille, Jean-Baptiste de Bastide.
  3. Geneviève de GAFFAREL dame de Silvabelle et de Petit-Gubian, épouse le 23 octobre 1689 à Notre-Dame des Accoules, à Marseille, âgée de 22 ans, Jacques FORT écuyer de Marseille, âgé de 27 ans, fils de feu Sébastien, et de feue Françoise de BREMOND, en présence d’André Beaussier marchand bourgeois, Barthélémy Cousinery, bourgeois, Esprit Martin, prêtre, Louis Blacas, Anne de Fort, Blanche de Tournier Vellin, Marie d’Audiffret Arnaud. Il rend hommage au roi le 17 décembre 1691 au nom de son épouse pour la terre et seigneurie de Silvabelle et Petit-Gubian. D’où postérité.





 

 
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