Anciennes familles de Provence
   

 

rameau de Marseille


 

V – Jean-Baptiste ROBERT licencié en droit, notaire royal de Sainte-Tulle (fils de Joseph avocat, et de Marie-Anne Reynoard), propriétaire, maire de la commune de Sainte-Tulle, né le 14 octobre 1730, baptisé le lendemain en l’église de Sainte-Tulle (parrain Jean-Baptiste Joseph Archimbaud curé de Sainte-Tulle, marraine Marguerite Thérèse Robert sa soeur), décédé à l’âge de 74 ans le 21 mai 1805 ; épouse 1) le 11 décembre 1755 en l’église de Sainte-Tulle, Marie Marguerite ROYERE fille de Joseph, bourgeois, et de feue Marie-Anne BLANCHARD, de Beaumont diocèse d’Aix. 2) le 28 novembre 1769 en l’église de Reillane, Marie Thérèse NANCE âgée de presque 30 ans, née en décembre 1739 à Reillane, fille de Jean Gaspard, bourgeois, consul de Reillane, et de Suzanne d’EYRIES. Elle fonde la congrégation des soeurs pénitentes de Sainte-Tulle et meurt le 19 avril 1825. D’où :

  1. Du premier lit : Jean-Baptiste Joseph ROBERT dit l’aîné, célibataire, présent au mariage de son frère en 1792, né le 11 mai 1756 ondoyé le 12 à cause de la maladie, et baptisé le 26 en l’église de Sainte-Tulle (parrain Joseph Royère son ayeule maternel, marraine Anne Marie Reynoard son ayeule paternelle), décédé à l’âge de 76 ans le 13 avril 1832 à Sainte-Tulle.
  2. Joseph Marie François Xavier ROBERT qui suit,

  3. Du second lit : Louis (Joseph Marie) ROBERT médecin distingué, fit ses études à l’université de Montpellier puis à l’Ecole pratique de Paris, auteur d’un essai sur la mégalantropogénésie, qu’il présente pour sa thèse de doctorat à l’Ecole de médecine de Paris au mois de pluviose XI (1803), nommé professeur à l’école de médecine de Marseille, membre de l’Académie des sciences, lettres et arts de Marseille (avril 1808) puis président (1835) et doyen de cette assemblée, membre correspondant de celle d’Aix et de nombreuses sociétés savantes, il est l’un des 14 fondateurs de l’Académie de médecine de Marseille ; médecin ordinaire par brevet du roi d’Espagne Charles IV, médecin consultant de la reine de Suède, et de la princesse Pauline Bonaparte ; chevalier des ordres royaux de l’Etoile polaire de Suède, et de Charles III d’Espagne, officier de l’université ; auteur d’une Histoire de Sainte-Tulle publiée à Digne en 1843 et dédiée à ses parents. Né à Sainte-Tulle le 21 avril 1771, il fait un testament le 26 janvier 1849 puis un autre testament ologaphe le 19 mars 1849 en faveur d’Augustin-Louis Reyre, fils de sa femme. Il meurt le 23 février 1850 à Sainte-Tulle, âgé de 79 ans. Epouse à l’âge de 77 ans, le 25 janvier 1849 à la mairie de Sainte-Tulle, Augustine REYRE âgée de 32 ans, née à la Fare le 14 décembre 1816, fille de feu Antoine, propriétaire, et de feue Rosalie GAUTIER ; par cette union ils reconnaissent leur fils Augustin Louis, âgé de 6 ans. D’où :

    1. Augustin Louis REYRE ROBERT né le 6 juillet 1842 à Marseille.

    Dr Louis J.-M. ROBERT

    (portrait reproduit depuis le site de l'association Tetea,
    avec nos remerciements
    )

VI – François ROBERT propriétaire, né le 2 novembre 1758 à Sainte-Tulle, baptisé le 5 du même mois (parrain Joseph Robert avocat en la cour son oncle paternel, marraine Marguerite Thérèse Robert sa tante) ; épouse le 19 juin 1792 à Valensole, Marie Anne Suzanne BAILE fille de feu Antoine, bourgeois, et d’Elisabeth GUI?. D’où :

  1. Jean-Baptiste François Antoine qui suit,

VII - Jean-Baptiste ROBERT médecin à Marseille, reçu docteur en médecine de la faculté de Paris le 27 avril 1820 (thèse sur la coxalgie), exerce d’abord à Valensole puis rejoint son oncle à Marseille, est élu membre et secrétaire perpétuel du Conseil de salubrité des Bouches-du-Rhône, de 1826 à 1840, médecin des hospices des orphelins et du refuge de Marseille, professeur à l’Ecole de médecine de Marseille, correspondant des sociétés académiques de Marseille et d’Aix, est également agronome ; né le 17 mai 1793 à Valensole ; il avait hérité de son oncle une maison située à Marseille, 5 boulevard des Trois-Journées, et intenta un procès contre l’épouse de ce dernier. Il épouse le 12 novembre 1827 en la mairie de la Fare (Bouches-du-Rhône), Clémentine ROURE âgée de 24 ans, domiciliée avec ses parents à la Fare, où elle est née en octobre 1803, fille d’Antoine, propriétaire, et de Thérèse Julie ARNAUD. D’où :

  1. Louis Henry ROBERT né en 1829.
  2. Antoinette ROBERT née à Marseille le 19 juin 1832, épouse le 28 octobre 1851 à la mairie de Valensole, Joseph AUBERT receveur de l’enregistrement à Valensole, y né le 6 septembre 1817, fils de François, propriétaire aux Mées, et d’Elisabeth Julie ROUX, en présence d’Edouard et Antoine Roure, oncles de l’épouse, propriétaires à la Fare, Louis Henry Robert, frère de l’épouse, et Jean Joseph Silve curé.

 


Hommage du Dr Louis Robert à ses parents
de son ouvrage sur Sainte-Tulle

 

Quelques références concernant LJM Robert : site Tetea pour la sauvegarde et mise en valeur du patrimoine de Sainte-Tulle et de sa région - Biographie des hommes remarquables des Basses-Alpes, 1850 – Quérard, La France littéraire vol. 12 - Notice bibliographique des oeuvres de LJM Robert, publiée en 1831.

 

 
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