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(de) Rome
d'Ardène

Famille bourgeoise de Mane, assimilée à la noblesse au XVIIe
siècle par l’exercice de charges personnelles et l’usage de
qualificatifs nobles, mais non visée par les Recherches de
noblesse. Eteinte en 1769.
Jean Rome, marchand de Mane, est l’initiateur de cette réussite.
Né en 1588, il avait épousé en 1612 Marguerite de Reillane,
descendante d’une branche pauvre de l’illustre lignée de ce nom,
et, ayant géré convenablement ses affaires, probablement avec la
protection des seigneurs de Mane, les Forbin-Janson, voulut
donner une assise terrienne à sa nouvelle position. Récupérant
les terres que possédait sa belle-famille au Combaud d’Ardène,
terroir de Saint-Michel, il y constitua un petit domaine, auquel
son petit-fils attachera des privilèges, sans parvenir toutefois
à l’ériger en arrière-fief (les Rome ne seront que sieurs d'Ardène).
Entre-temps, Gaspard et André Rome, deux des fils de Jean,
s’étaient établis à Paris, dans une brillante position. André
fut aumônier ordinaire du roi (1652) et gouverneur des pages de
sa chambre, tandis que Gaspard prit une charge de barbier-valet
de chambre du roi (1654). Ses services furent appréciés car
Louis XIV le gratifia à de nombreuses reprises : en lui cédant
les droits et privilèges sur les glacières de Languedoc (1659),
ainsi que la charge de capitaine-gouverneur de la Maison du Roi
à Marseille (1660), en lui accordant celle de gentilhomme de la
maison du roi (1661), puis de contrôleur de la maison de la
Reine. Un troisième fils de Jean, Jacques Rome, religieux minime
et prédicateur, eut l’honneur de prêcher devant le roi.
Honoré Rome d’Ardène (v.1651-1726), fils de Pierre, bourgeois de
Mane, fils aîné de Jean, recueillit l’héritage de ses oncles.
Capitaine-gouverneur de la Maison du Roi, il fut également
commissaire des galères de France et commissaire général de la
Marine du Levant (1670), puis inspecteur des bois et forêts de
Provence. Il prit la qualité de seigneur de Banon et de sa
vallée, et réaménagea entièrement le domaine d’Ardène. Marié en
1676 à Antoinette Leroy, fille d’un contrôleur général de la
Marine, dotée de 29.000 livres, il eut deux fils, Esprit-Jean et
Jean-Paul. Ces derniers portèrent encore plus haut le lustre de
leur famille : Esprit-Jean de Rome d’Ardène (1684-1748), dans la
littérature, et Jean-Paul de Rome d’Ardène (1690-1768), dans la
botanique. A la mort de ce dernier, ses biens furent recueillis
par la famille de Tende, qui vécut au château d’Ardène jusqu’en
1837.
Armes : d’argent à une barre de gueules chargée de trois
fleurs de lys d’or, et accompagnée de deux roses de gueules,
l’une en chef l’autre en pointe. Elles ont été ainsi
enregistrées à l’Armorial général par Honoré de Rome sieur
d’Ardène, capitaine de la Maison du Roi, commissaire des
galères. D’après un cachet armorié de l’Abbé d’Ardène, ce
dernier portait ses armes écartelées avec celles de sa mère,
Antoinette Leroy (de gueules à la fasce d'or chargée d’une
demi-fleur d'azur défaillante à senestre).
I
- Pierre ROME teste à Mane le 13 mai 1622, nommant
ses enfants Marguerite, femme de Pierre Lardeiret, Laurens et
Jehan ; épouse vers 1575, Catherine MAGNAN. Pierre Rome est
probablement le frère de Guilhen Rome, qui épouse à la même
épouse Louise Magnan (d’où trois fils Barthélémy, Jacques et
Pierre) ; la famille est présente également à
Saint-Etienne-les-Orgues. D’où :
- Laurens
ROME épouse 1) par contrat du 20 octobre 1602 à
Mane, Marie ESPITALIER fille d’Eyriès et de Jaumette GIRAUD.
2) par contrat du 14 février 1610 à Mane, Catherine TIRAN de
Forcalquier, fille de Pascal et de Marguerite COUPPIER. D’où
:
- Du
premier lit : Delphine ROME épouse 1)
par contrat du 23 juin 1619 à Mane, Bernardin BESSON fils
de feu André et d’Anne LAUGIER. 2) par contrat du 23 mai
1653 à Mane, Jean RAYNE, d’Ongle, fils de feu Esprit, et
de feue Catherine GOYRAN, l’épouse est assistée de son
oncle Jean Rome.
- Marguerite
ROME fait un testament en 1623, épouse par
contrat du 7 mai 1628 à Mane, Paul COMTE fils de feu
André, et de Françoise LEONARD.
- ?
du second lit : Honorade ROME épouse
par contrat du 28 juin 1664 à Mane, Esprit VIRESEL
cordonnier d’Avignon, fils de Jean et d’Alexandre AUBERT.
- Jean
qui suit,
- Marguerite
ROME épouse par contrat du 10 décembre 1606 à
Mane, Pierre LARDEIRET, de Forcalquier, où il a été baptisé
le 9 janvier 1584, fils d’Anthoine, cardeur à laine, et de
Françoise ALLEMAND.
- Marguerite
ROME baptisée le 27 décembre 1596 en l’église de
Mane (parrain Guilhen Bernard, marraine Elisabeth femme
d’Honorat Martin).
II
- Jean ROME marchand bourgeois de Mane,
propriétaire au Combaud d’Ardène, terroir de Saint-Michel,
comme légataire de son beau-frère Jacques de Reillane pour une
part (1635), et acquéreur d’une autre partie de sa belle-mère
(1642), mais entre en litige avec elle, ainsi qu’avec son
autre beau-frère Michel de Reillane (1645-1646), achète une
autre terre à Saint-Michel de François Chaix, pour le compte
de son fils André Rome, moyennant 300 livres (Michel Gombert,
not. Manosque); baptisé le 1er janvier 1588 en l’église de
Mane (parrain Honorat Estienne, marraine Jehanne Besson),
épouse par contrat du 12 janvier 1612, Marguerite de REILLANE
fille de Michel, écuyer de Saint-Michel, prieur laïc du
prieuré et hôpital d’Ardène, et de Lucrèce de NICOLAY.
D’où :
- Pierre
qui suit,
- Anne
ROME née vers 1619 à Mane, y décédée le 31
janvier 1699, épouse le 24 juillet 1639, Antoine BESSON.
- Gaspard
ROME sieur d’Ardène, chevau-léger de la garde du
roi, nommé dans une charge de barbier valet de chambre du
roi (juin 1654), reçoit en don, avec le sieur Lefebvre,
huissier, le monopole des glacières en Languedoc (lettres
patentes du 31 octobre 1659, confirmées en octobre 1661 avec
droit d’hérédité, arrêt du 15 mars 1667), capitaine et
concierge de la Maison du Roi à Marseille (charge concédée
le 4 mars 1660 et 16 juillet 1661, provisions du 5 janvier
1662), gentilhomme ordinaire de la maison du roi (certificat
du 28 janvier 1661), nommé contrôleur de la maison de la
Reine-Mère, achète la 8e partie de la charge de premier
barbier du roi de François Félix (13 décembre 1670), lui
rapportant 250 lt. annuels, teste le 9 juin 1671 à Paris en
faveur de son frère André, auquel il substitue son autre
frère Pierre, meurt le même année (IAD du 18 sept. 1671,
Jacques Le Normand, not.) ; épouse le 16 juillet 1658 en
l’église Notre-Dame des Accoules à Marseille, suivant
contrat de la ville, Louise de BONADONA baptisée le 20
octobre 1631 à Marseille, fille de Jean-Pierre, écuyer, et
de Marguerite de PAUL, l’épouse est assistée de Laurent de
Bonadona, écuyer, son frère, et de Jean de Meaulx,
gentilhomme de Marseille, l’époux de son frère André. Louis
de Bonadona sera demoiselle d’honneur de la maréchale
d’Humières. Veuve, elle se remarie le 27 avril 1677 à Paris
(Baudry, not.), à Joseph de RAYMONDIS d’ALLONS lieutenant de
vaisseau, puis major général de la Marine (1689).
- Jehanne
ROME épouse par contrat du 23 septembre 1655 à
Mane (Besson, not.), François de TENDE
écuyer, seigneur de Pignans, lieutenant de juge de Mane,
fils d’Henry, écuyer, seigneur de Pignans, capitaine
d’infanterie, et d’Honorade BESSON.
- André
ROME conseiller et aumônier ordinaire du roi (22
septembre 1652), gouverneur des pages de sa chambre, réside
à Paris où il fait son testament le 23 avril 1672 en faveur
de son frère Pierre.
- Jacques
ROME religieux minime à Mane, brillant orateur,
nommé prédicateur du roi et secrétaire particulier du
général de son ordre, eut l’honneur de prêcher devant Louis
XIV ; né vers 1601, décédé en 1678 à Bologne.
- Honoré
ROME mort au service du roi à la tête d’une
compagnie d’infanterie, après 1644.
- Antoine
ROME cadet dans la compagnie d’infanterie de son
frère, dont il hérite à sa mort, mais meurt six mois plus
tard de maladie.
III
– Pierre ROME bourgeois de Mane, propriétaire
d’Ardène, fait un premier testament le 15 novembre 1647 à
Mane, en faveur de ses enfants Jean-Baptiste, Marguerite, Anne
et Jeanne ; épouse par contrat du 9 novembre 1636 à Mane,
Magdeleine de TENDE fille d’Henri,
capitaine d’infanterie, et d’Honorade BESSON. Née vers 1622,
elle meurt le 25 janvier 1702, ensevelie aux Minimes de Mane.
D’où :
- Jean-Baptiste
ROME légataire de son père (1647), mort jeune.
- Marguerite
ROME décédée le 18 juin 1710 à Mane, épouse par
contrat du 15 janvier 1656, Gaspard GLEIZE marchand, fils de
Germain, et d’Anne GAFFAREL, sa seconde épouse.
- Anne
ROME née vers 1642, décédée le 27 septembre
1726, inhumée le lendemain auprès de son mari en l’église
Saint-Pierre de Saint-Michel, épouse par contrat du 2 juin
1664, Jean-Baptiste BEAUDIN notaire royal de Saint-Michel,
fils de Jean, notaire royal, et de Marguerite MISON. Il
meurt à l’âge d’environ 33 ans le 14 mai 1672, inhumé le
lendemain.
- Jeanne
ROME légataire de son père (1647).
- Honoré
qui suit,
- André
ROME religieux au monastère de Saint-Victor de
Marseille, quitte l’habit, qualifié écuyer de Mane, né vers
1657, épouse le 17 février 1682 en l’église Saint-Martin de
Marseille, Gabrielle BRUN née vers 1662, décédée après 1706,
fille d’Adam, et de Marguerite DELUEIL, l’épouse signe Gabrielle
Brune. D’où :
- Honoré
ROME matelot, né le 30 décembre 1682 à
Marseille, baptisé le lendemain en l’église Saint-Martin
(parrain Honoré de Rome sieur d’Ardène, marraine
Marguerite Delueil), épouse le 11 janvier 1706 en l’église
Notre-Dame des Accoules, Jeanne CADENET de Martigues, âgée
de 28 ans, veuve de Joseph MONTOY, fille de feu Honoré, et
de Catherine MEINARD.
- Noël
ROME cadet au régiment de Quercy (régiment où
Henri de Tende son cousin est capitaine), part avec lui
servir dans le Milanais (22 février 1701), sergent dans le
régiment de Madeau (?) infanterie, épouse le 28 octobre
1717 en l’église Notre-Dame des Accoules à Marseille,
Jeanne CONRAD, d’Antibes, fille de feu Pierre, et de feue
Françoise HEIRIES, en présence de François Conrad tante de
l’épouse, Jean Conrad son cousin germain, Honoré Rome
frère de l’époux, et des témoins.
IV
- Honoré ROME d’ARDENE écuyer, sieur d’Ardène,
seigneur de Banon et de sa vallée, capitaine et concierge de
la Maison du Roi à Marseille à la suite de son oncle, est
nommé commissaire général alternatif des galères de France
(dans une charge que son beau-père Jean Le Roy avait achetée
en 1647 pour 57.000 livres), acquiert en 1670 de la famille de
Félix l’office de contrôleur général de la Marine du Levant,
ces deux offices sont supprimés et rachetés par le roi 60.000
livres (30 novembre 1680), est nommé ensuite inspecteur des
bois et forêts de Provence ; héritier de son père et de ses
oncles, il possède le domaine du Combaud d’Ardène d’un revenu
de 1500 lt., deux maisons à Mane, ainsi qu’une partie des
droits des glacières de Paris et du Languedoc ; fait
construire la bastide d’Ardène qu’il embellit à partir de
1680, grâce à l’argent avancé par son beau-père ; obtient
d’Annibal-François de Marin, seigneur de Saint-Michel, le
droit d’avoir maison noble avec pigeonnier et garenne, moyenne
et basse justice et droit de directe, avec le titre de sieur
d’Ardène, par acte du 1er janvier 1686 (André, not. Aix), mais
n’obtient pas l’érection de sa terre en arrière-fief, reçoit
de son grand-oncle Esprit de Reillane le patronage héréditaire
du prieuré de Notre-Dame d’Ardène (8 novembre 1686), fait des
réparations à la chapelle (9 février 1689) puis reconstruit
l’édifice entièrement moyennant 1380 livres (1709), vend le
tiers du privilège des glacières en Languedoc qu’il possède, à
Guillaume Vidal, receveur du taillon, et Guillaume Pradel,
notaire de Montpellier, au prix de 16.050 lt. et versement
d’une pension viagère de 10.000 lt. à Louise de Bonadona (16
février 1689), fait enregistrer ses armes à l’Armorial de
Provence, vend à sa sœur Anne sa maison de Mane (14 mars 1703)
; né vers 1651 ; décédé à Marseille en 1726 ; épouse 1) le 15
janvier 1676 en l’église Saint-Martin, suivant contrat de la
veille (Emeric, not.), Antoinette LEROY née vers 1650 à Lyon,
fille de Jean conseiller du roi contrôleur général de la
marine du Levant et des galères, vaisseaux, réparations,
fortifications et mortes-payes de Provence, et de Louise
de PIQUET ; l’épouse est dotée de 29.000 livres, l’époux est
donataire de tous les biens de ses parents, à la réserve d’une
pension viagère de 500 lt. Par acte du 11 août 1679 (Mollet,
not. Mane) elle reçoit en don les biens de son père, meurt le
12 mars 1704 et est inhumée en l’église des Minimes de Mane.
2) le 17 août 1723 en l’église Saint-Martin de Marseille,
suivant contrat du 30 juillet, Françoise ZBONSKI de PASSEBON
fille de feu Henri, capitaine des galères pensionné du roi, et
de feue Marguerite BROUSSON. Née vers 1686, elle meurt le 29
octobre 1761 à Marseille en l’abbaye de Notre-Dame du Mont
Sion, et est inhumée le lendemain au tombeau de ses ancêtres
en l’église des Accoules. D’où, du premier mariage :
- Esprit
ROME d’ARDENE né le 3 mai 1682 à Marseille,
baptisé le même jour en l’église Saint-Martin (parrain
Esprit de Reillane, prieur d’Ardène, marraine Renée de
Forbin).
- Esprit-Jean
qui suit,
- Marie-Anne
ROME d’ARDENE née le 8 juin 1687 à Marseille,
baptisée le même jour en l’église Saint-martin (parrain
Jean-François Croiset, contrôleur général des galères,
marraine Marie-Anne de Guirot de la Brémondière).
- Jean-Paul
de ROME d’ARDENE dit le Père d’Ardène,
religieux oratorien et botaniste ; admis au collège des
Oratoriens de Marseille (18 décembre 1708), séminariste à
Manosque, étudiant en théologie à Arles, ordonné prêtre
(1718), directeur du séminaire d’Arles (1724), se retire à
Ardène où il se consacre à la botanique et aux plantes
médicinales, élabore des remèdes et soigne les pauvres,
nommé supérieur du collège Sainte-Marthe de Marseille
(1749), vend la bastide que son frère possédait dans cette
ville, au petit Camas, le 29 mai 1750 (Richaud, not.), fait
aménager une chapelle à l’étage du château d’Ardène (bénie
le 28 avril 1750 par Mgr Lafitau évêque de Sisteron), membre
de l’Académie de Marseille, auteur d’ouvrages d’horticulture
(Traité des Renoncules, 1746, des Jacintes,
1759, des Tulipes, 1760, des Œillets,
1762, L’année champêtre, 3 vol., 1769), et d’un
livre de raison ; né le 25 janvier 1690 à Ardène, baptisé en
l’église de Mane (parrain Jean Leroy, son grand-père,
marraine Magdeleine de Tende sa grand-mère), décédé le 5
décembre 1769 au château d’Ardène, enseveli le lendemain
dans la Chapelle Notre-Dame d’Ardène, tombe de ses ancêtres.
Dernier de sa famille, il avait testé le 1er mars 1768
(Pellegrin, not. Reillane), en faveur de son neveu et
filleul Jean-Paul Abdon de Tende.
V
- Esprit-Jean de ROME d’ARDENE sieur d’Ardène,
homme de lettres, capitaine gouverneur de la Maison du Roi à
Marseille sur la résignation de son père, étudie à Nancy,
s’installe à Paris, se lie avec Fontenelle, Racine fils, et
l’abbé Dubos secrétaire perpétuel de l’Académie française, ami
de Mme de Simiane, membre associé de l’Académie de Marseille
(1726), dont il est plusieurs fois lauréat (1731, 1733, 1739),
auteur de fables (Recueil de fables nouvelles, 1747),
de discours et œuvres académiques (publiées par son frère sous
le titre Œuvres posthumes de M. d’Ardenne, 4 vol.,
Marseille, 1767), né le 3 mars 1684 à Marseille, baptisé le
même jour en l’église Saint-Martin (parrain noble Jean Leroy,
marraine Anne de Cousinery), meurt d’une catarrhe le 27 mars
1748 à Marseille, inhumé le lendemain en la paroisse
Saint-Martin ; épouse le 19 mai 1711 en l’église Saint-Ferréol
de Marseille, (Anne) Elisabeth de LEISLER fille de Jean Henri,
citoyen suisse d’origine alsacienne, colonel du Régiment
Allemand au service du roi, et capitaine d’une compagnie
suisse, et de Jeanne de HEEL. Elle laisse ses biens à son
cousin Jean Michel de Greling. D’où :
- Esprit-Honoré
de ROME d’ARDENE né et ondoyé le 11 septembre
1713 à Marseille, cérémonies le 6 décembre 1713 en l’église
Saint-Ferréol (parrain Honoré de Rome d’Ardène, seigneur de
Banon et de sa vallée, marraine Jeanne Leisler), inhumé le
24 septembre 1715 en ladite paroisse.
- Esprit
de ROME d’ARDENE né et ondoyé à la maison en
septembre 1716 à Marseille, décédé en nourrice, inhumé le 14
mars 1717 en l’église Saint-Ferréol.
- Honoré
Louis de ROME d’ARDENE né le 15 avril 1718 à
Marseille, baptisé le surlendemain en l’église Saint-Ferréol
(parrain Honoré de Rome d’Ardène, son grand-père, ancien
commissaire des galères, marraine Geneviève de Coquier de la
Brunilière), inhumé le 1er juin 1718 en ladite paroisse.
Supplique signée d'Honoré Rome
d'Ardène
au ministre Seignelay, 17 août 1688 (BnF).
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