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(de) Signier
de Séneguier

Famille de parlementaires et officiers militaires
aixois, originaire de Toulon, de même souche que les Signier de
Piosin. Anoblie par charge dès 1628, propriétaire de la terre de
Sénéguier à Lançon, éteinte en 1782.
L’origine des Signier d’Aix n’est à ce jour pas clairement
établie. S’il ne fait pas de doute qu’ils forment une branche des
Signier de Toulon, riches marchands entrés au service du roi René
et acquéreurs de la seigneurie de Piosin, la jonction entre les
deux lignées reste inconnue.
La filiation remonte à Gaspard Signier, marchand de Toulon, marié
vers 1530 à Marguerite Salette. Ce Gaspard semble être l’un des
fils du marchand Ferdinand Signier, vivant en 1500, dont le prénom
évoque le Ferdinand ou Ferrand Signier, vivant en 1441, auteur
supposé des Signier de Piosin. Ce premier Ferdinand Signier est
donné pour père de Bertrand Signier, notaire, premier consul de
Toulon (1466), qui eut plusieurs fils : Antoine Signier,
secrétaire rational et archivaire à la chambre des Comptes d’Aix
(1470), acquéreur de la seigneurie de Piosin à Peyruis (1477), et
Jehan Signier, marchand, nommé par le roi René maître des ports,
ponts et passages de Provence (1477), viguier d’Hyères (1481),
capitaine et bailli de Toulon (1493) ; la postérité de ce dernier
a formé deux branches, les Signier de Piosin et d’Evenos, éteints
au XVIIIe siècle, et les Signier de Rogny, en Picardie, éteints en
1860. Outre Antoine et Jehan, Bertrand aurait eu trois autres fils
: Ferdinand (qui pourrait être l'auteur des Signier d'Aix), Pierre
et Nicolas Signier.
Gaspard Signier fut père de Jean Signier, qui vint commercer à
Marseille, où il épousa la fille du marchand Carlin Deidier
(1564). Gaspard Signier, leur fils, fut d’abord marchand, puis
étudiant en droit et avocat. Il eut pour fils Jean-Pierre de
Signier, également avocat, qui demeura à Aix à la faveur d’une
charge de trésorier général de France (1628), puis fut reçu
conseiller au parlement de Provence (1637), et exerça cette charge
plus de quarante ans. Louis de Signier son fils aîné, ne garda pas
l’office de son père, et paraît s’être retiré très tôt dans sa
campagne de Sénéguier, à Lançon. Bruno de Signier, fils cadet, fit
par contre une brillante carrière militaire, prenant part à toutes
les campagnes de son temps et se couvrant de blessures. Refusant
courageusement de capituler à la bataille d’Hochstett, son
attitude plut à Louis XIV qui le nomma maréchal de camp (1704),
chevalier de Saint-Louis et, quelques années plus tard, commandant
militaire de la ville de Cambrai (1710). Retiré en Provence, il
mourut âgé, emporté par l'épidémie de peste en 1722.
Jean-Pierre et Joseph de Signier, fils de Louis, servirent tous
deux dans le régiment de Provence, où commandait leur oncle.
Jean-Pierre mourut sans alliance. Joseph participa à de nombreuses
batailles et reçut comme son frère la croix de Saint-Louis. Marié
en Arles à Césarée d’Icard de Pérignan, en 1740, il n’eut qu’un
fils, qui entra dans la marine à 15 ans mais se retira à 25 ans,
peu après s'être marié, et mourut à 40 ans, sans postérité.
Françoise de Guilhen Puylaval, sa veuve, lui survécut jusqu’en
1828.
Armes : de gueules à six têtes d’aigles arrachées d’argent,
couronnées d’or. Ce sont les armes des Signier de Piosin,
enregistrées à l’Armorial général par la branche de Rogny en
Picardie, en 1698. Elles figurent également aux registres de la
généralité de Provence pour Pierre Seguier, bourgeois
d’Hyères.
I – Ferdinand SIGNIER marchand de
Toulon (peaux, huile), vivant en 1500, père de :
- Jehan
SIGNIER marchand de Toulon, transige avec Gaspard
son frère, et Honoré Recubel dit Barrière, de Barjols, au
sujet d’une maison acquise par ce dernier d’un vendeur qui
était débiteur de leur père Ferdinand Signier (2 octobre
1533).
- Honoré
SIGNIER homme de loi.
- Gaspard
sans doute celui qui suit,
- Melchior
SIGNIER
II - Gaspard SIGNIER marchand de
Toulon, décédé avant 1564, épouse vers 1530, Marguerite SALETTE.
D’où :
- Jehan
qui suit,
- Marguerite SIGNIER teste le 20 février 1600
à Marseille, épouse Laurens CREYSSEL, de Cuers.
III - Jehan SIGNIER marchand à
Marseille, natif de Toulon, créancier de la compagnie de
Melchion Maulich le Vieux à Marseille qui fit banqueroute, pour
une somme de 78 écus un tiers et trois deniers (1578), réglée en
partie à ses fils Gaspard et Carlin Signier marchands, en 1602 ;
épouse par contrat du 23 octobre 1564 à Marseille, Magdeleine
DEIDIER baptisée le 27 avril 1550 à Marseille, fille de Carlin,
marchand, et de Marguerite GONFARON. D’où :
- Gaspard
qui suit,
- Nicolas SIGNIER décédé avant 1602.
- Carlin SIGNIER marchand, bourgeois
de Marseille, où il teste le 24 octobre 1601, est en Espagne
en 1603.
- Claire de SIGNIER épouse le 19
juillet 1603 en l’église Notre-Dame des Accoules, suivant
contrat du 16 juillet, Anthoine AUTHIER de SISGAU seigneur de
Saint-André, docteur en droit, avocat au parlement de
Provence, fils de Jehan, du lieu de la Penne au val de Chanan,
et d’Antonie DALMAS, l’épouse assistée de sa mère et de ses
frères Claude et Gaspard, elle reçoit de ce dernier, tant en
son nom que comme procureur de son autre frère Carlin, absent,
3600 livres dont 2200 en argent comptant.
- Claude SIGNIER religieux, camérier
du monastère de Saint-Victor les Marseille, cité en 1603.
- Marguerite SIGNIER épouse en 1614
à Marseille, Michel ESTAYARD marchand et banquier flamand
tenant boutique à Marseille, fils de Luc, et d’Isabeau de
MOLLIN. Il fait faillite (inventaire de ses biens le 22
décembre 1621), se remarie le 21 décembre 1627 à Jeanne
ROQUETTE.
- Pierre SIGNIER qualifié écuyer de
Marseille, épouse vers 1605, Diane du PORT fille de Joseph
Bremond dit du Port, capitaine, et d’Aymare de VENTO. D’où :
- Théodore Lucrèce de SIGNIER épouse
par contrat du 20 mai 1629 à Marseille, Jehan GUEYDON
docteur en droits, avocat au parlement de Provence, fils de
Philippe, marchand, et de Lucrèce CAUNE.
IV - Gaspard SIGNIER marchand,
bourgeois de Marseille, qualifié écuyer, puis avocat au
parlement de Provence, teste le 30 mars 1626 (Giraudon, not.
Marseille), meurt peu avant le 4 mai 1627 (IAD Giraudon, not.),
veut être inhumé à l’Observance, lègue 300 livres à l’hôpital du
Saint-Esprit et autant à la confrérie Notre-Dame de Miséricorde,
lègue 21.000 livres à sa fille Blanche, 18.000 livres à Claire
et à Isabeau, 300 livres à son frère Claude, camérier, 300
livres à Honoré Jugillard docteur en médecine, et nomme héritier
son fils Jean-Pierre ; épouse par contrat du 21 décembre 1608 à
Marseille (Guill. Giraudon, not.), Magdeleine de GUILHON
d’ALLONS alias d’Aguilhon, dame en partie d’Allons, baptisée le
27 mai 1586 à Draguignan, fille de Jean-Baptiste, seigneur
d’Allons, docteur en droit et avocat au siège de Draguignan, et
de Claude de GRASSE de MOUANS sa première épouse. D’où :
- Jean-Pierre
qui suit,
- Blanche de SIGNIER épouse le 15 novembre
1631 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix, et par contrat signé
le lendemain (Boniface Alpheran, not.), Joseph de BOURGUIGNON
de LA MURE écuyer, seigneur de la Mure, premier consul de
Marseille (1646), fils de Pierre, écuyer, seigneur de la Mure,
et de Marguerite ALPHANTY, l’épouse assistée de Jean-Pierre de
Signier trésorier, son frère, et Pierre de Signier écuyer, son
oncle, se constitue en dot les 21.000 livres légués par son
père, ainsi que ses coffres, bagues et joyaux estimés à 1600
livres dont 600 livres données par sa sœur Isabeau religieuse
ursuline.
- Claude de SIGNIER inhumée le 6
avril 1688 à Aix, au couvent des Frères Prêcheurs, épouse le
13 novembre 1635 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix, suivant
contrat du même jour, Balthasar d’ANDRE
avocat au parlement, conseiller du roi en la cour des Comptes
de Provence (1637), fils de Paul, avocat au parlement, et de
Gasparde de FELIX.
- Isabeau de SIGNIER religieuse au
monastère des Ursulines de Marseille, baptisée le 29 avril
1617 en l’église Saint-Martin de Marseille (parrain Claudon de
Signier, marraine Isabeau de Pellissier).
- Pierre de SIGNIER écuyer de
Marseille, décédé le 29 janvier 1669, après avoir testé le 15
janvier 1669 (Buys, not.), inventaire de ses biens le 7
février ; épouse le 28 octobre 1658 en l’église des Carmes de
Marseille, Françoise AGNIN fille de Jean, et de Louise BENSE.
V - Jean-Pierre de SIGNIER écuyer de
Marseille, docteur en droits, avocat au parlement de Provence,
conseiller du roi trésorier général de France en la généralité
de Provence à Aix (reçu le 9 février 1628 en un office créé en
1621), cède son office à Honoré Estienne en 1637 pour acquérir
une charge de conseiller du roi au parlement de Provence
(provisions du 22 février 1637, reçu le 20 juin suivant en l’une
des charges créées par l’édit du 30 mai 1636), en procès contre
son oncle et curateur Pierre Signier, qui lui a extorqué
diverses quittances (mars 1638), résigne sa charge à son fils,
mais est autorisé à continuer de l’exercer pendant cinq ans
(lettres patentes du 10 février 1674), nommé conseiller
honoraire (lp. 11 septembre 1679) mais sans faculté d’assister
aux vacations ni aux séances extraordinaires (24 septembre
1679); épouse par contrat du 28 février 1627 à Aix, Marie de SAINT-MARC baptisée le 22 janvier
1613 à Aix, fille de François, avocat et juriste, professeur de
droit, conseiller au parlement de Provence, et de Magdeleine
DEDONS. D’où :
- Gabrielle
de SIGNIER baptisée le 4 juin 1630 en l’église de
Pertuis (parrain Jean de Dedons conseiller du roi, marraine
Louise de Fabrègue).
- Melchior
de SIGNIER baptisé le 23 juillet 1632 en l’église
Sainte-Madeleine d’Aix (parrain Gaspard d’Auribeau, marraine
Blanche de Signier).
- Louis
qui suit,
- (Jean
Pierre) Bruno de SIGNIER dit M. de Seignier,
écuyer, entre comme capitaine au régiment de Provence à sa
création (4 décembre 1674), major (7 juillet 1686),
lieutenant-colonel (8 janvier 1689), fait les campagnes de
Flandres (1689-1695), et se trouve notamment à Fleurus (1690),
Mons, Namur, Steinkerque (1692), à Nerwinde et au siège de
Charleroi (1693), à Tongres et au bombardement de Bruxelles
(1695), à l’armée de Flandres (1696 et 1697), brigadier
d’infanterie (brevet du 29 janvier 1702), employé à l’armée
d’Allemagne (1701-1705), à Bonn (15 novembre 1702), à l’armée
du Rhin (1er juillet 1703), au siège de Brisach et Landau, se
distingue à la bataille de Spire, commande la brigade de
Navarre et de Provence à la bataille d’Hochstett en Bavière
(13 août 1704), y est estropié d’une main et refuse de signer
la capitulation à Bleinheim, action saluée par Louis XIV qui
le fait maréchal des camps et armées du roi (19 septembre
1704), se démet du régiment de Provence et sert à l’armée du
Rhin sous le maréchal de Marsin (1705), et à celle du
Roussillon sous le duc de Noailles (1706-1707), commande en
Cerdagne (2 novembre 1707), nommé commandant de la place et
ville de Cambrai (10 novembre 1710), il y reste jusqu’au 3
octobre 1713, nommé chevalier de l’ordre royal et militaire de
Saint-Louis ; né vers 1636, décédé de la peste le 13 mars 1722
à Salon, inhumé le lendemain en l’église des Cordeliers ; il
paraît avoir épousé vers 1678, Anne de CORMIS
de BEAURECUEIL, veuve de Pierre MAUREL de PONTEVES, fille de
Louis, marquis de Brégançon, seigneur de Beaurecueil,
Roqueshautes, Fabrègues, président au parlement de Provence,
conseiller d’Etat, et de Marie de CADENET LAMANON.
- Balthasar
de SIGNIER baptisé le 10 novembre 1638 en la
cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Balthasar André
conseiller du roi en la cour des Comptes, marraine Jeanne de
Dedons).
- Lucrèce
de SIGNIER baptisée le 12 novembre 1639 en la
cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Louis de Cormis
conseiller du roi et son avocat général au parlement, marraine
Lucrèce de Saint-Marc).
- Catherine
de SIGNIER baptisée le 8 février 1641 en la
cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain François de
Saint-Marc, marraine Anne d’André).
- Jeanne
de SIGNIER baptisée le 24 juin 1643 en la
cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Honoré de Saint-Marc,
marraine Jeanne de Geoffroy).
- Louis
de SIGNIER baptisé le 13 janvier 1645 en la
cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Louis Dedons
conseiller au parlement, marraine Magdeleine de Julian).
- François
de SIGNIER baptisé le 1er juin 1650 en l’église
Saint-Michel de Salon (parrain Honoré de Saint-Marc, avocat,
marraine Claudine de Signier épouse sieur d’André).
- (Louis)
Joseph de SIGNIER écuyer, baptisé le 11 novembre
1658 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Louis de
Cormis, président au parlement de Provence, marraine
Marguerite de Pontevès), épouse le 10 janvier 1702 en l’église
Saint-Martin de Marseille, Françoise JULLIEN fille de feu
François, et de feue Batrone BRONDE.
VI - Louis de SIGNIER écuyer,
avocat, succède à son père dans la charge de conseiller du roi
au parlement de Provence (provisions du 5 février 1674, reçu le
9 mars suivant), résigne en 1680 en faveur de Jean-François de
Gantès ; né vers 1634, enseveli le 30 mars 1714 en l’église de
Lançon, épouse le 29 décembre 1669 en l’église Sainte-Madeleine
d’Aix, et par contrat du 6 janvier 1670, Cassandre de CADENET de
LAMANON baptisée le 13 juillet 1650 à Salon, fille de François,
seigneur de Lamanon, président aux enquêtes du parlement, et de
Marguerite de ROUX de GAUBERT dame de Lamanon. D’où :
- Jean-Pierre
de SIGNIER écuyer, officier au régiment de
Provence, puis lieutenant-colonel dudit régiment, lieutenant
du roi en la ville de Cambrai, chevalier de l’ordre royal et
militaire de Saint-Louis ; né le 23 septembre 1670 à Aix,
baptisé le lendemain en l’église Sainte-Madeleine (parrain
Jean Pierre de Signier conseiller au parlement de Provence,
marraine Marguerite de Roux dame de Lamanon), décédé à Cambrai
après 1714.
- Louis
de SIGNIER né le 7 octobre 1672 à Aix, baptisé le
lendemain en l’église Sainte-Madeleine (parrain Louis de
Saint-Marc, conseiller au parlement de Provence, marraine
Catherine de Gaubert de Roux), mort en bas âge.
- Louis
(François) de SIGNIER écuyer, né le 11 octobre
1673 à Aix, baptisé le surlendemain en l’église
Sainte-Madeleine (parrain Louis de Greffet, général de France,
marraine Marie de Cadenet), inhumé le 10 juillet 1690 aux
Cordeliers de Lançon.
- Arnaud
de SIGNIER né le 1er février 1675 à Aix, baptisé
le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Arnaud de
Guillens seigneur de Sala, baron des Crottes, marraine Claude
de Signier).
- Marc-Antoine
de SIGNIER né le 12 juillet 1676 à Aix, baptisé le
même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Marc-Antoine
de Cormis, marraine Marie de Cadenet).
- Anne
de SIGNIER célibataire, née le 21 février 1679 à
Aix, baptisée le lendemain en l’église Sainte-Madeleine
(parrain Bruno de Signier, marraine Anne de Cormis), décédée
le 28 août 1711, inhumée à Lançon.
- Joseph
qui suit,
- Magdeleine
de SIGNIER née le 19 juillet 1682 à Aix, baptisée
le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Jean-Pierre
de Signier, marraine Marie de Saint-Marc).
- Magdeleine
de SIGNIER baptisée le 23 décembre 1686 en
l’église Salon (parrain François de Rostaing de Cadenet,
président, marraine Anne de la Pène).
- Isabeau
de SIGNIER née le 18 janvier 1688 à Salon,
baptisée le lendemain en l’église paroissiale (parrain Joseph
Signier, marraine Anne Signier).
- Gabrielle
de SIGNIER née le 14 juillet 1689, baptisée le
lendemain en l’église de Salon (parrain Joseph de Signier,
marraine Anne de Signier).
- Marthe
de SIGNIER baptisée le 29 juillet 1691 en l’église
de Salon (parrain Joseph de Signier, son frère, marraine Anne
de Signier, sa sœur), décédée le 28 octobre 1770, et inhumée
en l’église des Cordeliers de Salon, épouse le 30 novembre
1714 en l’église de Lançon, suivant contrat du même jour
(Guillaume Giraud, not.), Joseph François des HENRIQUES
écuyer, fils de feu Louis François, et de feue Louise de
BRASSIER de JOCAS, l’épouse assistée de son frère Jean-Pierre
de Signier chevalier de Saint-Louis, commandant du second
bataillon du régiment de Provence, signe Marthe de
Signier, l’époux Deshenriques.
VII - Joseph de SIGNIER écuyer,
seigneur de Séneguier, capitaine de grenadiers au régiment de
Provence, participe à de nombreuses batailles et reçoit
plusieurs blessures, chevalier de l’ordre royal et militaire de
Saint-Louis, né le 18 juillet 1680 à Aix, baptisé le même jour
en l’église Sainte-Madeleine (parrain Joseph de Signier,
marraine Catherine Guillon), décédé le 31 août 1756 en son
château de Sénéguier et inhumé le lendemain 1er septembre en
l’église des Cordeliers de Lançon, épouse le 13 décembre 1740 en
l’église d’Eyguières, (Marguerite) Césarée d’ICARD de PERIGNAN
née le 6 avril 1711 à Arles, baptisée le lendemain en l’église
Notre-Dame la Principale, fille de Nicolas, chevalier, seigneur
de Pérignan, et de Marthe Henriette de SADE d’EYGUIERES. D’où :
- Nicolas
Gabriel Magloire qui suit,
VIII - Nicolas Gabriel Magloire de SIGNIER chevalier,
seigneur de Sénéguier, entre dans la marine à Toulon comme
garde-marine (26 janvier 1757), enseigne de vaisseau (27
novembre 1765), se retire du service le 26 avril 1767, né le 24
octobre 1741 au château de Sénéguier, baptisé le 27 en l’église
Lançon (parrain Nicolas d’Icard de Pérignan chevalier, marraine
Gabrielle de Maurel de Châteauneuf), décédé le 5 août 1782 à
Arles, enterré le lendemain en l’église des Pères Récollets,
épouse le 27 novembre 1765 en l’église Saint-Laurent d’Arles,
(Agricole) Françoise (Elzéarde Josèphe Michelle) de GUILHEN de
PUYLAVAL (alias Guilhem de Clermont-Lodève) née vers 1743/44 à
Avignon, fille d’Ignace François, seigneur de Puylaval, officier
de cavalerie, viguier d’Avignon, et de Marie-Thérèse SABATIER de
L’ARMILLIERE, l’épouse signe Françoise de Guillen.
Veuve, elle lègue la seigneurie de Sénéguier à ses neveu et
nièces Guilhem de Clermont-Lodève, enfant de son frère Charles
François. Elle meurt le 6 janvier 1828 à Arles, et est inhumée
en la chapelle de Saint-Symphorien près Lançon, qu’elle avait
achetée en 1825 et légua à la commune.
Sans postérité.
Armes des Signier de Rogny
identiques à celles de leurs cousins de Provence
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