Anciennes familles de Provence
     

 

(d') André
de Bellevue


 

 

Famille distinguée de la noblesse de robe de Provence, originaire d’Annot près de Castellane où elle est connue dès le XVe siècle. Installée vers 1570 à Aix, elle effectue une progression régulière dans la robe : procureur, avocat, puis officier en cour souveraine, donnant trois conseillers en la cour des Comptes et un conseiller au Parlement de Provence, de 1637 jusqu'à 1790. Emigrée sous la Révolution, elle quitte la terre provençale et se met au service militaire de la France, dans lequel elle s’illustre durant tout le XIXe siècle et au début du XXe siècle.

Maintenue noble en 1668, elle possédait à Puyricard près d’Aix un domaine érigé en arrière-fief en 1774 sous le nom de Bellevue, qu’elle vendit en 1790. Elle porte traditionnellement le titre de marquis, et se vit conférer à la Restauration ceux de vicomte et de baron, à usage personnel.

Armes : d’or au sautoir de gueules, enregistrées à l’Armorial général par Balthasar d’André conseiller en la cour des Comptes, et par Joseph d’André, avocat au parlement de Provence, son cousin.

Sources particulières : généalogie de Maurice Duranti de la Calade (Annales des Basses-Alpes t.10, 1901-1902, p.217), et Guy de L’Eprevier/Généanet.



I – Jehan ANDRE marchand à Annot au milieu du XVe siècle, il figure comme acquéreur avec son fils Augier une terre dépendante de la Croix de Saint-Jean de Jérusalem, dans un acte du 25 janvier 1453 (Louis Blanqui de Adolexio, not. Fugeret). D’où :

  1. Augier qui suit,
  2. Laurent ANDRE mentionné dans divers actes entre 1473 et 1486.

II – Honorable homme Augier ANDRE marchand d’Annot, paraît dans divers actes de 1456, 1486, 1507. D’où :

  1. Pierre qui suit,
  2. Honoré ANDRE prêtre, prieur de Saint-Nicolas Saumelongue, teste le 16 juin 1526 à Annot (Honoré Gastaudi, not.) en faveur de ses neveux, fils de Pierre.
  3. Ne ANDRE épouse N. FORTOUL d’où un fils, Elzéar Fortoul, prêtre de Méailles.

III – Pierre ANDRE marchand puis notaire royal à Annot dès 1495, teste le 12 juin 1533 à Annot (Antoine Durand, not.), épouse 1) Honorade AUBIN (Albina, Blanc) fille de Raymond. 2) Honorade COLOMB fille de Ferréol. D’où :

  1. Du premier lit : Balthasar ANDRE s’établit à Lorgues ; d’où postérité.
  2. Pétrosine ANDRE épouse Jean VIGNE, du  lieu de Bargemon.
  3. Anthonette ANDRE épouse Honoré ROCCAS, d’Annot.

  4. Du second mariage : Alexis ANDRE, prêtre, prieur de Saumelongue comme son oncle Honoré ; fait son testament le 16 septembre 1550 (Tisati, not Aix), codicillé le 18 avril 1559, léguant ses biens à ses frères Balthasar et Jean, meurt à Annot en janvier 1566.
  5. Jean qui suit,
  6. Guillemette ANDRE épouse Guillaume GARCIN, du lieu d’Ubraye.
  7. Catherine ANDRE épouse Honoré FLOTTE.
  8. Marthe ANDRE épouse Jean GUIS, du lieu de Barjols.
  9. Pétronille ANDRE épouse Honoré MATHEI.

IV – Jehan ANDRE notaire royal à Annot, décédé avant 1576, épouse par contrat du 13 juillet 1543, Jaumette FAUCHIER décédée le 11 janvier 1595 à Annot, fille de Jean, marchand d’Ollioules, et de noble Jeanne de PARIS. D’où :

  1. Pierre qui suit,
  2. Honoré ANDRE, se retire en la ville d’Ollioules.
  3. Jehan ANDRE écuyer de la ville d’Annot, épouse par contrat du 24 octobre 1584 (Rancurel, not. Ubraye) Françoise de GLANDEVES prob. fille de Balthasar, seigneur de Montblanc, et de Magdeleine de GRASSE BRIANÇON. D’où postérité qui continue la famille à Annot.
  4. Jehannette ANDRE épouse Claude DURAND notaire.
  5. Ne ANDRE épouse François ROUX greffier royal de Colmars.

V - Pierre ANDRE procureur du roi au parlement de Provence, reçu dans ses fonctions le 24 octobre 1570, teste à Aix le 4 octobre 1607 (Olivier Rencurel notaire) en faveur de son fils Paul et nomme pour exécuteurs testamentaires Jean et Claude Marroc ses cousins germains, fils de Jacques ; né à Annot, meurt à Aix et est inhumé le 19 octobre 1607 en la paroisse de la Madeleine. Epouse suivant contrat du 13 décembre 1572 (Claude de Goa not.), Delphine MARROC fille d’André, bourgeois, et d’Honorade GONDE. D’où :

  1. Paul qui suit,
  2. François d’ANDRE étudiant à l’université de Valence en 1607, avocat, postule l’office de cabiscol à Saint-Sauveur; baptisé le 9 juillet 1579 en l’église cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain François de Clapiers, seigneur de Vauvenargues, conseiller du roi en la cour des comptes, marraine Catherine de Vétéris).
  3. Boniface d’ANDRE baptisé le 21 avril 1582 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Boniface de La Palud, marraine Honorade Quorda).
  4. Jacques ANDRE procureur en la cour du parlement de Provence et à la cour des Comptes, puis receveur général du Taillon, est reçu conseiller du roi trésorier général de France le 31 mai 1627 (office précédemment exercé par Antoine de Serre), meurt à Aix où il est inhumé le 12 novembre 1652 ; épouse Jeanne de VITALIS fille de Pierre, juge royal et lieutenant particulier au siège de Draguignan, puis avocat général en la cour des comptes de Provence, et d’Honorade CROTTE ; elle est inhumée à Aix le 30 juillet 1671. D’où :

    1. Magdeleine d’ANDRE baptisée le 13 octobre 1615 en l’église Sainte-Madeleine (parrain Paul André avocat en la cour, marraine Marguerite d’Audibert), inhumée le 10 août 1693 en la paroisse de la Madeleine ; épouse le 3 juin 1635 en l’église Sainte-Madeleine, Jacques d’ANDRE son parent, de la branche de Lorgues, avocat au parlement puis conseiller du roi au parlement, fils de Balthasar, écuyer, et de Marguerite de CHATEAUNEUF.
    2. Pierre d’ANDRE baptisé le 9 août 1621 en l’église Sainte-Madeleine (parrain Jean André, moine de Montmajour, marraine Magdeleine Marroc).
    3. Jeanne d’ANDRE baptisée le 16 mars 1624 en l’église Sainte-Madeleine (parrain Honoré Aillaud praticien, marraine Magdeleine d’André), inhumée le 14 octobre 1675 ; épouse le 8 mai 1649 en ladite église, Pierre-Jean d’ORGON écuyer, co-seigneur de Puimichel, trésorier général de France (1653), fils d’Hugues, co-seigneur de Puimichel, et de Claire de MARTELLY. Remarié en 1676 à Anne-Marie d’ORGON de PUIMICHEL.
    4. Esprit d’ANDRE baptisé à la maison le 31 juillet 1625, cérémonies le 25 mai 1626 en l’église Sainte-Madeleine (parrain sire Esprit Marroc, marraine Louise Fabre).
    5. Gabrielle d’ANDRE baptisée le 15 mars 1629 en l’église Sainte-Madeleine (parrain Paul André, avocat en la cour, marraine Jeanne de Châteauneuf femme de Mr de Sigoyer), inhumée le 27 septembre 1635.
    6. Marie d’ANDRE baptisée le 24 mai 1632 en l’église Sainte-Madeleine (parrain Jacques d’André, procureur du roi au siège de Brignoles, marraine Beatrix Guilhermin).

  5. Jean ANDRE moine à l’abbaye Saint-Pierre de Montmajour en Arles, puis prieur de ladite abbaye et grand vicaire de l’abbé Charles Bichy, baptisé le 29 juin 1589 en l’église Sainte-Madeleine (parrain Jean Arbaud, marraine Honorade d’Albis) ; décédé à Aix le 26 août 1673, inhumé le lendemain en l’église de la Madeleine.

VI - Paul d’ANDRE reçu docteur en droits de l’université d’Aix (13 avril 1597), avocat en la cour du parlement de Provence, primicier de l'Université, syndic des communautés de Provence, élu assesseur d'Aix en 1622, député à Paris pour soutenir les intérêts de la Provence en 1623 puis en 1635, né à Aix, baptisé le 25 octobre 1576 en la cathédrale Saint-Sauveur, décédé à Aix le 10 mars 1640, inhumé le lendemain à la Madeleine, après avoir testé le 20 février précédent (Beaufort notaire) ; épouse par contrat du 6 décembre 1604 à Aix (Gazel, notaire), Gasparde de FELIX fille de feu Philippe avocat au parlement, et de Magdeleine de LOQUES, elle meurt à l’âge d’environ 86 ans et est ensevelie le 14 mai 1670. D’où :

  1. Anne ANDRE baptisée le 26 octobre 1608 en l’église Sainte-Madeleine (parrain François d’André avocat en la cour, marraine Anne de Loques).
  2. Balthasar qui suit,
  3. Anne d’ANDRE baptisé le 25 juillet 1613 en l’église Sainte-Madeleine (parrain Melchion Félix, conseiller en la cour des comptes, marraine Jeanne de Vitalis), décédée à Aix et inhumée aux Augustins le 30 mai 1676 ; épouse le 6 janvier 1633 à la Madeleine et suivant contrat du 23 suivant (Beaufort notaire), Marc-Antoine de DURANTI écuyer, seigneur de Collongue, second consul d’Aix en 1650, né en 1606, fils de Jean-Baptiste, sieur de Bonrecueil et Montplaisant, conseiller en la cour des Comptes, et de Claire de MASARGUES.
  4. Pierre d’ANDRE dit le Cadet d’André, qualifié écuyer, avocat au parlement de Provence, baptisé le 2 mars 1615 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain Jacques André procureur en la cour, marraine Catherine de Cheylan), meurt le 19 décembre 1687 à Aix, inhumé le lendemain à la Madeleine ; épouse le 8 mai 1652 en la cathédrale Saint-Sauveur et suivant contrat du 12 (Gaspard Reynaud notaire), Marguerite de COLONIA née en juillet 1630 à Aix, décédée le 10 septembre 1659, témoins François Jausseran et Christophe de Peires, fille de Palamède, procureur en la cour des comptes, greffier des insinuations à Marseille, et de Catherine des COMBES. D’où :

    1. Reynaud d’ANDRE baptisé le 2 mars 1653 en l’église Sainte-Madeleine (parrain Reynaud de Colonia écuyer, marraine Gasparde de Félix), inhumé le 20 décembre 1654.
    2. Balthasar d’ANDRE baptisé le 23 juin 1654 en l’église Sainte-Madeleine (parrain Mr d’André conseiller à la cour des comptes, marraine Catherine des Combes), inhumé le 14 juillet 1655.
    3. Joseph d’ANDRE avocat au parlement de Provence, élu assesseur d’Aix en 1688 et 1719 ; baptisé le 5 novembre 1655 en l’église Sainte-Madeleine (parrain Jacques d’André conseiller au parlement, marraine Claude de Signier), décédé à Aix le 20 juillet 1731, inhumé le lendemain à la Madeleine, épouse le 5 décembre 1683 en ladite église, Jeanne de PEYSSONNEL, baptisée le 23 mai 1664 à Aix, décédée le 28 juin 1753, fille de Jacques, avocat en la cour, assesseur et procureur du pays (1683), syndic de la noblesse, et de Louise d’ESTIENNE.
    4. Anne d’ANDRE religieuse ursuline au couvent dit des Andrettes à Aix, baptisée le 22 février 1657 en l’église Sainte-Madeleine (parrain Honoré Tiran, avocat en la cour, marraine Anne d’André), décédée en 1715.
    5. Jeanne d’ANDRE baptisée le 25 mars 1658 en l’église Sainte-Madeleine (parrain Balthasar d’André, marraine Jeanne de Solier), inhumée le 18 avril 1661.
    6. Marc-Antoine d’ANDRE baptisé le 1er septembre 1659 en l’église Sainte-Madeleine (parrain Marc-Antoine Durand, marraine Marguerite de Vitalis).

  5. Jean ANDRE baptisé le 1er avril 1617 en l’église Sainte-Madeleine (parrain Jean André, moine de Montmajour d’Arles, son oncle, marraine Lucrèce de Saint-Marc).
  6. Magdeleine ANDRE baptisée le 23 mai 1619 en l’église Sainte-Madeleine (parrain sire Esprit Marroc, marraine Andrieue Gueirard).
  7. Jean ANDRE baptisé le 22 janvier 1622 en l’église Sainte-Madeleine (parrain Pierre Arbaud conseiller du roi en la cour des comptes et sieur de Rognac, marraine Magdeleine de Dedons), inhumé le 21 juin 1624.
  8. Marguerite ANDRE née et ondoyée à Aix, cérémonies de baptême le 19 août 1634 à Brignoles.

VII - Balthasar d’ANDRE avocat au parlement de Provence, receveur général de Taillon, puis conseiller du roi en la cour des Comptes, Aides et Finances de Provence, suivant lettres de provisions d’office du 5 juin 1637 et réception le 25 du même mois en la charge exercée par son oncle Melchior de Félix, résigne en faveur de son fils en 1664, teste le 24 août 1677 (Citrany, not. à Aix) ; né le 6 février 1611 à Aix, baptisé le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Balthasar Félix, lieutenant général aux soumissions, marraine Jaumette d’Estienne), décédé à Aix le 12 novembre 1681 et inhumé le même jour à la Madeleine ; épouse le 13 novembre 1635 en l’église Sainte-Madeleine d'Aix, et suivant contrat du même jour (Boniface Alpheran, not.), Claude de SIGNIER alias Claudine, fille de Gaspard écuyer de Marseille, et de Magdeleine d’AGUILLON dame d’Allons ; elle meurt à Aix, inhumée le 6 avril 1688 au couvent des Prêcheurs. D’où :

  1. Marie d’ANDRE née le 14 août 1636 à Aix, baptisée le 16 en l’église Sainte-Madeleine (parrain Paul André, marraine Ne de Saint-Marc), décédée en mars 1637.
  2. Anne d’ANDRE religieuse au couvent des ursulines de Lorgues où elle entre le 7 septembre 1652 ; née le 23 février 1638 à Aix, baptisée le 25 en l’église Sainte-Madeleine (parrain Jean-Pierre de Signier, conseiller au parlement, marraine Gasparde de Félix), décédée en son couvent le 6 septembre.
  3. Balthasar qui suit,
  4. Gabrielle d’ANDRE religieuse aux ursulines de Brignoles où elle entre le 29 mars 1658, née le 4 décembre 1641 à Aix, baptisée le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Marc-Antoine Durand avocat en la cour, marraine Honorade d’Estienne).
  5. Magdeleine d’ANDRE née le 8 avril 1643 à Aix, baptisée le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Pierre d’André avocat en la cour, marraine Magdeleine d’André), décédée le 23 août suivant.
  6. Blanche d’ANDRE religieuse au monastère de Saint-Barthélemy d’Aix, où elle fait profession le 3 juin 1662, née le 26 juin 1644 à Aix, baptisée le 2 juillet en l’église Sainte-Madeleine (parrain Jacques d’André, marraine Blanche de Signier).
  7. Ne d’ANDRE née et décédée à la naissance le 20 décembre 1646.
  8. Thérèse d’ANDRE née le 17 septembre 1648, baptisée le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Reinaud de Séguiran conseiller du roi en ses conseils et premier président en la cour des comptes de Provence, seigneur de Bouc, Dions et autres places, marraine Andrée d’André), décédée le 1er mai 1651.
  9. Louise d’ANDRE née le 17 septembre 1651 à Aix, baptisée le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Louis de Saint-Marc conseiller au parlement, marraine Louise de Bernier), décédée le 18 janvier 1670, inhumée le lendemain.
  10. Anne d’ANDRE religieuse ursuline au couvent dit des Andrettes à Aix, où elle prend le voile comme novice le 16 février 1667, née le 14 septembre 1652, baptisée le lendemain en l’église Sainte-Madeleine (parrain Jacques d’André conseiller du roi en la cour du parlement, marraine Anne de Coriolis), décédée le 14 juin 1668, inhumée le lendemain.
  11. Paul d’ANDRE né le 18 février 1654 à Aix, baptisé le 20 en l’église Sainte-Madeleine (parrain André Laget, marraine Marie de Saint-Marc), décédé le 3 avril 1656.
  12. Jean-Baptiste d’ANDRE né le 24 juin 1657 à Aix, baptisé le lendemain en l’église Sainte-Madeleine (parrain Martin Felix lieutenant général aux soumissions, marraine Marguerite de Colonia), parrain de son neveu en 1677 et témoin au mariage de son cousin en 1688.

VIII - Balthasar d’ANDRE avocat au parlement de Provence, nommé conseiller à la cour des Comptes, Aides et Finances de Provence, sur résignation de son père, par lettres de provisions du 23 décembre 1664, et reçu en charge le 15 janvier 1665, est désigné la même année commissaire pour la recherche des faux-nobles, obtient un jugement de maintenue en faveur de son premier fils Paul (pourtant décédé) le 1er décembre 1668, teste le 20 juin 1718 (Pierre-Jean Graffeau not.), et meurt doyen de sa compagnie, laisse un livre de raison ; né le 17 mai 1639, baptisé le 21 en l’église Sainte-Madeleine (parrain Balthasar Félix, marraine Lucrèce de Saint-Marc), décédé à l’âge de 84 ans le 6 octobre 1723 et inhumé le lendemain en la paroisse de la Madeleine ; épouse le 22 novembre 1664 en l’église de la Madeleine, suivant contrat du 29 même mois (Boutard, not.), Gabrielle de MEYRONNET née à Aix en novembre 1646, inhumée le 11 juin 1712 à Aix, fille de Paul, greffier des Etats de Provence, et de Catherine de MORICAUD. D’où :

  1. Catherine d’ANDRE née le 23 novembre 1665 à Aix, baptisée le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Balthasar d’André, conseiller à la cour des comptes, marraine Catherine de Moricaud), épouse le 5 décembre 1684 en ladite église, suivant contrat du 9 du même mois (Gibelin, not.), Jean de BONNET de COSTEFREDE fils de Pierre, secrétaire du roi, et de Marie de ROQUEBRUNE.
  2. Paul d’ANDRE né le 16 décembre 1666 à Aix, baptisé le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Paul Meyronnet greffier des Etats de Provence, marraine Gasparde de Félix), décédé le 2 janvier 1667.
  3. Gabrielle d’ANDRE née le 30 novembre 1667 à Aix, baptisée le lendemain 1er décembre en l’église Sainte-Madeleine (parrain Philippe de Meyronnet conseiller à la cour des comptes, marraine Claude de Seigner), inhumée le 19 juillet 1668.
  4. Paul d’ANDRE né le 22 octobre 1669 à Aix, baptisé le lendemain en l’église de la Madeleine (parrain Pierre d’André, avocat en la cour, marraine Magdeleine de Cabanes femme de Mr le conseiller Meyronnet), décédé le 17 mars 1672.
  5. Pierre qui suit,
  6. Marie d’ANDRE née le 1er janvier 1672 à Aix, baptisée le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Germain de Meyronnet, marraine Marie de Saint-Marc), décédée à l’âge de 4 ans et inhumée le 16 mars 1676.
  7. Jacques d’ANDRE capitaine d’infanterie dans les armées du roi, teste à Aix le 18 mars 1738 (Jean, not.), né le 19 janvier 1673 à Aix, baptisé le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Jacques d’André, conseiller du parlement, marraine Thérèse de Meyronnet), inhumé le 31 juillet 1738.
  8. Alphonse d’ANDRE né le 7 avril 1675 à Aix, baptisé le lendemain en l’église Sainte-Madeleine (parrain Alphonse de Meyronnet procureur général en la cour, marraine Claudine de Signier), décédé à Aix et inhumé le 9 mars 1676.
  9. Jean-Baptiste d’ANDRE né le 8 mai 1677 à Aix, baptisé le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Jean-Baptiste d’André, marraine Catherine d’André), décédé le 4 août 1678, inhumé paroisse Sainte-Madeleine.

IX – Pierre d’ANDRE écuyer d’Aix, né le 14 novembre 1670 à Aix, baptisé le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Pierre de Meyronnet docteur en droits et prévôt de Saint-Jacques, marraine Anne d’André), inhumé à Aix le 15 juin 1718 en l’église de la Madeleine ; épouse le 26 avril 1707 au Saint-Esprit à Aix, Françoise Maxime de GAUFRIDY née en novembre 1687 à Aix, décédée à l’âge de 49 ans le 25 mars 1737, inhumée le lendemain à la Madeleine, fille de Jean-François, conseiller au parlement de Provence, et d’Anne de GRASSE MOUANS sa seconde épouse, en présence des parents de l’époux, et de Joseph de Maurel du Chaffault chanoine de Saint-Sauveur et conseiller du parlement, et des témoins Pierre de Cugis curé du Saint-Esprit, Jacques Joseph de Gaufridy baron de Trets et avocat général au parlement, Louis Augery, Jacques d’André et Balthasar de Gaufridy. D'où :

  1. Anne Françoise d’ANDRE célibataire, née le 29 janvier 1708 à Aix, baptisée le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Balthasar d’André conseiller aux Comptes, marraine Anne de Grasse de Mouans), inhumée le 6 octobre 1731 en ladite paroisse.
  2. Jacques (Joseph Gabriel Benoît) qui suit,
  3. Gabrielle Thérèse d’ANDRE née et ondoyée le 13 avril 1710 à Aix, baptisée le 20 mai suivant en l’église du Saint-Esprit (parrain Guillaume de Gaufridy, marraine Thérèse de Roux Saint-Estève épouse de Jacques de Gaufridy avocat général au parlement), décédée à Aix, et inhumée le 14 février 1770 au couvent de l’Observance, épouse le 22 février 1735 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix, suivant contrat du même jour (Honde, not.), Jacques de CLAPIERS-COLLONGUE, écuyer, seigneur de Collongues, les Roques, capitaine au régiment de Champagne, chevalier de Saint-Louis, fils de Lazare, écuyer, seigneur de Venel et Figueirolles, et de Françoise de MAUREL de VOLONNE.
  4. Jean-Baptiste Balthasar d’ANDRE baptisé le 13 juin 1711 en l’église du Saint-Esprit à Aix (parrain Balthasar de Gaufridy la Rousselle, marraine Jeanne de Peyssonel), décédé à Aix et inhumé le 5 décembre 1711 paroisse de la Madeleine.
  5. Catherine Jacqueline d’ANDRE religieuse ursuline au couvent des Andrettes à Aix, née le 26 décembre 1713 à Aix, baptisée le même jour en l’église Sainte-Madeleine (Jacques d’André, marraine Catherine d’André de Costefrède), décédée en son couvent le 5 février 1733.
  6. Jean-Joseph d’ANDRE né le 8 décembre 1714 à Aix, baptisé le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Jean de Bonnet seigneur de Costefrède, conseiller du roi en la cour des comptes, marraine Magdeleine de Cabanes).
  7. Philippe (Pierre) d’ANDRE écuyer, commandant de bataillon au régiment de Médoc, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (1763), né le 18 janvier 1716 à Aix, baptisé le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Philippe Pierre de Meyronnet conseiller du roi doyen en la cour des comptes, marraine Thérèse de Fauris de Meyronnet), décédé à Aix le 4 avril 1789.
  8. Jean-Baptiste Joseph d'ANDRE né vers 1716, décédé et inhumé le 3 novembre 1724 inhumé paroisse de la Madeleine.
  9. Françoise Maxime Anastasie d’ANDRE née posthume à Aix le 12 octobre 1718, baptisée le même jour en l’église Saint-Madeleine (parrain Jacques Joseph Gabriel Benoît d’André, écuyer, marraine Anne Françoise d’André), y décédée et ensevelie le 23 juillet 1719.

X – Jacques d’ANDRE chevalier, conseiller du roi en la cour des Comptes Aides et Finances de Provence, reçu le 25 août 1737 en la charge de son ayeul, devient doyen de la cour ; né le 21 mars 1709, baptisé le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Jacques Joseph de Gaufridy, conseiller du roi en ses conseils et son avocat général au parlement, baron de Trets, marraine Gabrielle de Meyronnet d’André), décédé le 23 mai 1770 à Aix, inhumé le lendemain paroisse de la Madeleine ; épouse le 11 avril 1758 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix, (Anne) Jeanne Françoise de PAYAN de SAINT-MARTIN âgée d’environ 23 ans, née le 24 juin 1735, décédée le 9 juillet 1796 à Aix, fille de Jean-Antoine chevalier, seigneur de Saint-Martin des Bromes, conseiller du roi en la cour des Comptes de Provence, présent, et de feue Magdeleine de CABRE de ROQUEVAIRE, les témoins sont Pierre Guillaume d’Estienne chevalier seigneur du Bourguet et de Lagneros, Joseph Jacques de Gaufridy baron d’Auriac et de Saint-Estève, Joseph Boyer notaire royal et apostolique, et Joseph Autheman prêtre. D’où :

  1. (Antoine) Balthasar (Joseph) qui suit,
  2. Anne Maxime d’ANDRE née le 1er septembre 1760, baptisée le lendemain en l’église Sainte-Madeleine (parrain Jacques de Clapier de Collongue, marraine Anne de Payan de Fortis), décédée le 20 avril 1818 à Paris, épouse le 22 octobre 1782 en la chapelle du château familial à Puyricard, Joseph Jean-Baptiste Marc de FRANC de MAILLANE, chevalier, co-seigneur de Maillane, conseiller au parlement de Provence, fils de Joseph-Ignace, et de Magdeleine Thérèse TASSY.
  3. Gabrielle Françoise d’ANDRE née à Aix le 14 décembre 1762, baptisée le lendemain en l’église Sainte-Madeleine (parrain Pierre Philippe d’André, commandant de bataillon au régiment de Médoc, marraine Gabrielle de Cabre dame baronne d’Ansouis), décédée le 24 juin 1843 à Aix, épouse le 19 août 1788 à la Madeleine d’Aix, Jean-Baptiste de FORTIS chevalier, conseiller du roi au parlement de Provence, maire d’Aix (1809), off. LH, né fils de Boniface, chevalier, seigneur de Claps et Soleilhas, conseiller au parlement de Provence, et de Marie Marguerite Désirée de MORICAUD de SOLEILHAS.

XII – Balthasar d’ANDRE de BELLEVUE chevalier, dit le marquis d’André, seigneur de Bellevue (terre constituée par la réunion de plusieurs propriétés que lui et son père avaient acquises au quartier de Fontrousse et à Couteron, paroisse de Puyricard, érigée en arrière-fief par Mgr de Boisgelin archevêque d’Aix et seigneur temporel de Puyricard, le 4 janvier 1774, avec moyenne et basse justice ; propriété acquise en 1790 par le conseiller Mayol de Saint-Simon et aujourd’hui connue sous le nom de Saint-Simon), reçu conseiller au parlement de Provence le 28 avril 1779 en la charge de Jean-Joseph d’Orcin, est député de la noblesse aux Etats-Généraux d’Aix en 1789, préside à cinq reprises l’assemblée constituante en 1790, comme membre du parti royaliste, émigre en Angleterre puis en Autriche où il est l’un des agents et correspondants des Bourbon ; rentré en France, élu député aux Cinq-Cents en 1797, il est nommé lors de la Restauration ministre d’Etat et directeur général de la police (décembre 1814), puis intendant général des domaines et forêts de la Couronne, officier de la Légion d’honneur ; né le 2 juillet 1759 à Aix, baptisé le lendemain en l’église de la Madeleine (parrain Jean Antoine de Payan seigneur de Saint-Martin, conseiller en la cour du parlement, marraine Thérèse Gabrielle d’André de Clapiers), décédé le 15 juillet 1825 à Paris (Xe), inh. Père Lachaise ; épouse le 23 décembre 1782 en la chapelle de la Gaude à Saint-Jean-Baptiste du Faubourg d’Aix, Thérèse (Emilie Fortunée) MIGNARD âgée de 18 ans, née le 30 avril 1764 à Aix, décédée le 24 décembre 1832 à Paris, fille de Joseph Sauveur, riche négociant aixois, et de feue Thérèse MATHIEU, en présence de Jean-Baptiste Grosposte, Constantin Yves Mathieu, Joseph Jean-Baptiste Marc de Franc conseiller au parlement, et François Louis Thomas Milliet. D’où :

  1. Joséphine d’ANDRE née le 20 septembre 1783 à Aix, baptisée le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Joseph-Sauveur Mignard, marraine Anne Jeanne Françoise de Payan de Saint-Martin veuve d’André), décédée en 1832, épouse vers 1803 en Autriche, Maurice chevalier DOSCHOT originaire de Galicie (Pologne). D’où postérité (Doschot et comtes Dzieduszycki).
  2. Constance d’ANDRE née le 19 janvier 1786 à Aix, baptisée le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Constantin Mathieu, négociant, marraine Françoise Gabrielle d’André), décédée le 17 décembre suivant, inhumée le lendemain.
  3. Balthasar d’ANDRE dit le marquis d’André, lieutenant du roi au fort de La Malgue à Toulon, chef d’escadron commandant la place de Péronne, chev. LH, né le 26 avril 1787 à Aix, baptisé le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Jean-Baptiste Grosposte ancien directeur des vivres de Provence, marraine Anne Maxime d’André de Franc), décédé le 14 juillet 1832 à Amiens, épouse le 27 novembre 1822 à Toulon, Anne-Marie CUNIER née le 26 mars 1780 à Givet (Ardennes), décédée le 27 avril 1829 à Péronne, fille de feu François, officier d’infanterie, et de feue Marie-Magdeleine VANIER ; ils légitiment ainsi leurs trois premiers enfants. D’où :

    1. Camille d’ANDRE dit marquis d’André, brigadier des chasseurs d’Afrique, célibataire, né le 14 novembre 1817 à Beauvais (Oise), décédé en 1846 à Marseille.
    2. Marie d’ANDRE née le 27 mai 1819 à Hyères (Var), décédée le 25 mars 1881 à Saint-Amour (Jura), épouse le 19 janvier 1840 à Lons-le-Saulnier, Adrien MERLE, propriétaire à Saint-Amour (Jura), où il est né le 11 octobre 1795 et décédé le 16 janvier 1863, fils de Jean-Joseph propriétaire, et d’Anne-Marie CURNILLON.
    3. Marie-Thérèse Emilie Félicité d’ANDRE née le 8 mars 1821 à Hyères (Var), décédée le 2 avril 1889 à Rouen, épouse le 24 août 1850 à Paris (XIe) et le même jour en l’église Saint-Sulpice, Onésime BRONDAULT gérant de café, né le 5 décembre 1824 à Gençay (Vienne), décédé le 2 février 1874 à Paris (12e), fils de Jacques Chéri, et de Marie Hortense JARRIAUD.
    4. Joséphine d’ANDRE religieuse du Sacré-Cœur à Moulins, née le 2 juin 1823 à Toulon, décédée le 27 juillet 1889.

  4. Maurice d’ANDRE dit le baron puis le marquis d’André, chevalier de l’ordre de Malte, élevé pendant l’émigration à l’Ecole militaire de Vienne (Autriche), sous-lieutenant de chevau-légers autrichiens en 1809, capitaine de la garde royale en 1815, colonel de division en 1826, maréchal de camp (11 août 1830), lieutenant-général en 1844, général de division, chevalier de Saint-Louis (1819), grand off. LH (1847), grand-croix de Saint-Grégoire-le-Grand, comd. Charles III, de Saint-Ferdinand d’Espagne, gouverneur de Rome et de Strasbourg, sénateur (31 décembre 1852), baron à titre personnel par lettres patentes du 7 décembre 1830 avec règlement d’armoiries ; né le 21 janvier 1789 à Aix, baptisé le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Joseph Sauveur Mignard, son ayeul, marraine Emilie Joséphine Françoise d’André sa sœur), décédé le 7 janvier 1860 à Paris, inh. Père Lachaise ; épouse le 30 janvier 1828 à Daigny près de Sedan (Ardennes), Claire REYNAUD de BOULOGNE de LASCOURS, née le 17 mars 1803 à Paris (Xe), décédée le 8 juin 1887 à Paris (7e), fille de Jérôme Annibal, baron de Lascours, ancien officier au régiment de Bourbon infanterie, chevalier de Saint-Louis, comd. LH, off. Cincinnatus, chevalier et baron de l’Empire, député du Gard et membre du corps législatif, préfet, et de Victoire ROUSSEAU de GIVONNE. D’où :

    1. Maurice d’ANDRE capitaine au 1er régiment de cuirassiers, chev. LH, célibataire, né le 7 mars 1829 à Paris, décédé le 16 mai 1884.
    2. Henri d’ANDRE comte d’André, lieutenant aux lanciers de la garde impériale, né le 9 octobre 1830 à Paris (XIe), décédé le 7 septembre 1863 à Sceaux, sans alliance.
    3. Thérèse d’ANDRE né le 6 février 1836 à Mézières (Ardennes), décédée le 2 septembre 1910 au château de Saint-Denis-Maisoncelles (Calvados), épouse le 13 avril 1857 à Paris (Xe), et religieusement le lendemain en l’église Saint-François-Xavier, et suivant contrat du 9 avril (Démonts, not.), Stanislas BAUQUET, marquis de GRANDVAL, conseiller général du Calvados, chev. LH, propriétaire, né le 14 juin 1809 à Valognes (Manche), décédé le 17 décembre 1875 en son château de Saint-Denis-Maisoncelles, fils de Michel, marquis de Grandval, et de Henriette HUE de CALIGNY.

  5. Maxime, qui suit,
  6. Emma d’ANDRE née le 25 décembre 1797 à Berne (Suisse), décédée le 20 juin 1859 à Paris (1er), épouse le 2 janvier 1816 à Paris, en l’église Sainte-Clotilde, baron Jacques René AYME de LA CHEVRELIERE, conseiller d’Etat, propriétaire, maire de Gournay, off. LH., né le 27 mars 1771 à Melle (Deux-Sèvres), décédé le 10 mai 1843 au château de la Chevrelière à Gournay (Deux-Sèvres), fils de feu Louis Jean-Marie, avocat du roi, conseiller et procureur du roi à la police, juge et président du tribunal de Melle, et de Louise VIOLLET.
  7. Fortuné d’ANDRE baron puis comte d’André, conservateur des Forêts et Chasses de la Couronne à Paris, chev. LH, propriétaire, né et baptisé le 12 août 1800 à Fulda (Hesse), décédé le 28 avril 1867 à Paris, épouse le 25 juin 1828 à Paris (IIe), et le lendemain en l’église de la Madeleine, la baronne Pauline SARRAIRE, née le 3 avril 1811 à Ljubljana (Slovénie), décédée le 6 juin 1865 à Paris, fille d'Auguste, baron Sarraire, colonel d’infanterie, off. LH, et de Léopoldine de LARISCH.
  8. Emilie d’ANDRE née le 19 novembre 1802 à Vienne (Autriche), décédée le 26 août 1871 au château de Valsery à Coeuvres (Aisne), épouse le 14 novembre 1822 à Paris (Xe), Charles ESTAVE de VALSERY baron de Valsery, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, propriétaire, maire de Coeuvres-et-Valsery, conseiller général de l’Aisne, suppléant de justice de paix, chev. LH, né le 30 mai 1801 à Saint-Jean-aux-Bois (Oise), décédé le 24 décembre 1873 au château de Valsery, fils de Mathieu, premier baron de Valsery, officier des Eaux-et-Forêts, maire de Coeuvres-et-Valsery, propriétaire, et d’Anne Luglienne du CLOZEL de WARIPONT dame de Waripont, Crépigny et Mondescourt près de Noyon.
  9. Adolphe d’ANDRE dit baron d’André, officier au 1er régiment de carabiniers à cheval, page de l’Ecurie et garde du corps des rois Louis XVIII et Charles X, né le 11 mai 1805 à Vienne (Autriche), décédé le 5 janvier 1874 au château de Soulanges (Marne), épouse le 18 janvier 1839 à Ernemont-en-Buchy (Seine-Maritime), Henriette GRENIER d’ERNEMONT née le 24 août 1804 à Rouen, décédée le 24 janvier 1884 à Nancy, fille de Nicolas, officier supérieur de dragons, capitaine à l’armée de Condé, chevalier de Saint-Louis, et de Catherine de SUZANNE de BREAUTE. D’où :

    1. Suzanne d’ANDRE née le 10 juin 1840 à Paris, décédée le 5 février 1869 au château d’Ernemont à Ernemont-sur-Buchy (Seine-Maritime), épouse le 10 avril 1860 à Paris (10e), Tanneguy de CLINCHAMP-BELLEGARDE comte puis marquis de Clinchamp-Bellegarde, ancien volontaire pontifical, sous-lieutenant aux Guides de Bourbon, propriétaire, né le 7 janvier 1838 au château de Jersey à Illiers-l’Evêque (Eure), y décédé le 9 février 1898, fils d’Albert Joseph, et d’Adèle d’ERICQ ; remarié en 1878 à Mathilde Marie-Jeanne de CATHELINEAU.
    2. Clotilde d’ANDRE née le 18 janvier 1845 à Paris (Xe), décédée le 1er février 1880 à Nancy, épouse le 5 mai 1868 à Ernemont-sur-Buchy (Seine-Maritime), et religieusement le lendemain à Bussy-aux-Bois (Marne), Gaston, baron de JOYBERT propriétaire, né le 13 juillet 1841 à Bussy-aux-Bois, fils de Frédéric, baron de Joybert, propriétaire, et de Marie-Elisabeth de ROUOT. Remarié à Marie-Eulalie WATTELIT.

  10. Edouard d’ANDRE page de la vénerie du roi, propriétaire, né le 12 décembre 1807 à Vienne (Autriche), décédé le 21 juin 1854 chez son frère Adolphe à Fontainebleau.

XIII -  Maxime d’ANDRE vicomte d’André, élevé à l’Ecole militaire de Vienne, sous-lieutenant de hulans (1806), rentré en France en 1809, fait la campagne de Russie, aide de camp du général Mervelo (1809), du général Sébastiani (1812), blessé à Hanau (1813), capitaine au 1er régiment de lanciers (1814), aux chasseurs de la garde royale (1815), lieutenant-colonel des gardes du corps et aide-de-camp du duc d’Angoulême devenu Charles X, chevalier de Saint-Louis (1823), off. LH (1823), croix d’or de Saint-Ferdinand d’Espagne, créé vicomte à titre personnel par lettres patentes du 22 décembre 1827 ; né le 12 janvier 1791 à Paris, baptisé en l’église Saint-Roch, décédé le 10 mars 1859 à Paris (IIe), épouse le 28 octobre 1820 à Paris, Euphémie Célestine GAUGUIER, née le 21 mars 1801 à Paris, décédée le 15 septembre 1866 à Fontainebleau, fille de Jean Joseph Eloi, négociant, propriétaire, et de Josèphe LACOCHE. D’où :

  1. Céline d’ANDRE, née le 19 octobre 1821 à Paris, décédée le 22 janvier 1867 à Fontainebleau, épouse le 9 mai 1847 à Paris, Charles, baron de GALLIER de SAINT-SAUVEUR, propriétaire, né le 4 janvier 1822 à Sedan (Ardennes), décédé le 25 septembre 1878 à Fontainebleau, fils de Joseph Charles, baron de Saint-Sauveur, et d’Anne de MONTAGNAC.
  2. Alfred qui suit,
  3. Emile d’ANDRE, baron d’André, capitaine de Frégate, lieutenant de vaisseau, off. LH (1862), né le 16 mai 1827 à Paris (Xe), décédé le 22 septembre 1900 à Bougival (Yvelines), épouse le 12 février 1883 à Paris (17e), Blanche GUERAND née le 12 juin 1848 aux Batignolles près Paris, décédée le 5 décembre 1934 à Paris (16e), fille de Jacques Augustin, employé, et d’Elisa MOISSONNIER. Ils légitiment leurs deux enfants Albert et Céline. D’où :

    1. Albert d’ANDRE baron d’André, attaché d’agent de change, né le 15 janvier 1870 à Paris (11e), décédé le 7 décembre 1913 à Paris (17e), inh. Neuilly, ép. 1er août 1903 à Rueil-Malmaison, et religieusement le 3 en l’église de Rueil, Marguerite GUILLAUD née le 18 octobre 1878 à Vouziers (Ardennes), décédée en 1957 à Charlieu (Loire), fille d’Octave, receveur particulier des finances, chev. LH, et de Sophie RAFFARD. Remariée à Claude DEROBERT industriel lyonnais. D’où :

      1. Céline d’ANDRE DEROBERT née le 5 juillet 1904 à Rueil-Malmaison, décédée le 27 avril 1977 à Saint-Genis-Laval (Rhône), adoptée avec ses sœurs par leur beau-père Claude Dérobert selon jugement du 18 avril 1944, épouse le 14 février 1924 à Lyon (3e), André LYONNET industriel, directeur des soieries Lyonnet, né en 1899, décédé en 1939, fils de Charles, négociant en soieries, et d’Anne-Marie FEUGA.
      2. Geneviève d’ANDRE DEROBERT née le 9 janvier 1906 à Paris (17e), décédée le 10 mars 1980 à Lyon (2e), épouse le 25 avril 1927 à Lyon (3e), Jacques ROLLET médecin, né le 7 octobre 1899 à Lyon, y décédé le 9 juillet 1977, fils d’Etienne, médecin, et d’Henriette AUDIFFRED.
      3. Suzanne d’ANDRE DEROBERT née le 9 août 1909 à Rueil-Malmaison, décédée le 27 octobre 1985 à Paris (5e), épouse le 12 mars 1936 à Lyon (6e), Jean FOUILLAND clerc de notaire, né le 11 avril 1900 à Chauffailles, fils d’Antoine Louis, employé de commerce, et de Marie Alexandrine COLONGE. Divorcés par jugement du 29 juin 1961, remariés ensemble le 28 août 1973.

    2. Céline d’ANDRE née le 25 septembre 1872 à Paris (17e), épouse le 2 janvier 1901 à Paris (16e), Fernand MOUILLET électricien, né le 25 mai 1869 à Paris, fils de feu Pierre Alphonse, et de Marie Amélie MACK.
    3. Anselme d’ANDRE né le 19 août 1883 à Saint-Valéry-en-Caux (Seine-Maritime), décédé le 31 mai 1969 à Agonac (Dordogne), épouse 1) le 5 juin 1919 à Asnières, Georgette BELLOT, née le 25 décembre 1893 à Bordeaux, décédée le 30 avril 1926 à Paris (16e), fille de Georges, mécanicien, et de Marie LEYSSALLE. 2) Raymonde CHOTARD née le 21 septembre 1905 à Groslay (Val-d’Oise), décédée le 14 janvier 1982 à Trélissac (Dordogne). D’où postérité.
    4. Maxime d’ANDRE dessinateur, sergent au 346e régiment d’infanterie, croix de guerre, né jumeau le 18 mars 1888 à Saint-Valéry-en-Caux (Seine-Maritime), tué à l’ennemi le 25 septembre 1914 à Lironville (Meurthe-et-Moselle), médaille militaire posthume, et citation « Brave sous-officier, d'un dévouement absolu ».
    5. Augustin d’ANDRE caporal au 346e régiment d’infanterie, né jumeau le 18 mars 1888 à Saint-Valéry-en-Caux (Seine-Maritime), tué à l’ennemi le 23 septembre 1914 à Lironville (Meurthe-et-Moselle).

  4. Albert d’ANDRE baron d’André, docteur en droit à Paris (1859), avocat, procureur impérial, substitut à Gex puis près de la cour d’assise de la Loire, né le 23 novembre 1835 à Paris, décédé le 20 juin 1875 à Neuilly-sur-Seine, sans alliance.

XIV - Alfred d’ANDRE vicomte d’André, capitaine de frégate, lieutenant de vaisseau attaché au port de Cherbourg, maire de la Calmette (Gard), chev. LH (1855) et du Metjidié, né le 20 octobre 1822 à Paris (Xe), décédé le 8 août 1883 au château d’Aubussargues (Gard), épouse le 16 août 1861 à Paris (2e), Valérie de MATHEI de VALFONS de LA CALMETTE née le 22 août 1840 à Nîmes, décédée le 22 février 1921 à Saint-Chaptes (Gard), fille d’Auguste, marquis de la Calmette et de Massilian, lieutenant de cavalerie, et de Gabrielle BOILEAU de CASTELNAU héritière du château de Castelnau. D’où :

  1. Gabrielle d’ANDRE née le 16 juin 1862 à Cherbourg, décédée le 1er mai 1954 à Toulouse, épouse le 10 février 1885 au château d’Aubussargues (Gard), Roger de SAINT-VINCENT BRASSAC, lieutenant d’infanterie, propriétaire châtelain de Brassac, né le 29 mars 1853 à Toulouse, fils de Louis, baron de Saint-Vincent, marquis de Brassac, et de Pulchérie de FABRE de LATUDE.
  2. Maxime d’ANDRE vicomte d’André, élève de Saint-Cyr, lieutenant au 11e dragons (1890), capitaine de hussards (1896), chef d’escadrons de chasseurs (1908), puis lieutenant-colonel au 5e régiment de chasseurs à cheval (1913), off. d’académie (1913), off. LH posthume (1914), né le 21 janvier 1864 à Cherbourg, blessé mortellement le 2 novembre 1914 à la bataille de l’Yser, décédé le lendemain à l’hôpital de Poperinghe (Belgique), épouse le 17 janvier 1888 à Nîmes (Gard), Mathilde de TRINQUELAGUE-DIONS, née le 13 octobre 1867 à Nîmes, y décédée le 5 avril 1909, fille du baron Charles, ancien substitut du procureur impérial au Vigan, maire de Dions, et de Julie BEZARD. D’où :

    1. Robert d’ANDRE vicomte d’André, lieutenant de cuirassiers (1914), chev. LH (1921), croix de guerre, né le 31 octobre 1888 à Nîmes, décédé le 29 décembre 1950 à Nice.
    2. Marie-Thérèse d’ANDRE née le 12 mars 1890 à Nîmes, décédée le 10 mai 1985 au château de La Grangerie à Lannes (Lot-et-Garonne), épouse le 11 février 1919 à Nîmes, et religieusement le lendemain, Antoine de GERAULT de LANGALERIE directeur de société, né le 6 octobre 1880 à Lannes (Lot-et-Garonne), décédé le 5 février 1943 à Agen, fils de Georges, percepteur, et de Léontine de SAINTOURENS.
    3. Gabrielle d’ANDRE née le 13 mars 1892 à Valence (Drôme), y décédée le 3 avril 1894.
    4. Renée d’ANDRE née le 10 juillet 1893 à Nîmes, décédée le 5 décembre 1988 à Freyming-Merlebach (Moselle), épouse le 1er juillet 1924 à Nîmes, et religieusement le lendemain en l’église Sainte-Perpétue, Amédée LEFEBVRE de LADONCHAMPS agent d’assurance, né le 17 août 1885 à Nancy, décédé le 27 juillet 1925 à Saint-Mihiel (Meuse) fils d’Henry, capitaine d'infanterie, propriétaire, et de Victoire de JACOB de LA COTTIERE.
    5. Gérard d’ANDRE né le 4 janvier 1899 à Nîmes, y décédé le 28 août 1902.

  3. Félix qui suit,
  4. Céline d’ANDRE née le 19 octobre 1872 à la Calmette, y décédée le 2 février 1944, épouse le 7 février 1901 à la Calmette (Gard), Antoine baron de JOYBERT, son cousin, né le 26 décembre 1871 à Ypres (Belgique), fils de Gaston, et de Clotilde d’ANDRE.

XV - Félix d’ANDRE baron d’André, admis à Saint-Cyr (1887), colonel d’infanterie, membre de la mission militaire française au Pérou (1900-1911), homme de lettres, propriétaire châtelain d’Aubussargues, né le 18 octobre 1867 à la Calmette (Gard), décédé le 29 octobre 1946 à Neuilly-sur-Seine, épouse le 15 juin 1902 à Lima, Maria Manuela dite Manuelita de ALTHAUS née en 1873 à Lima, décédée à Paris, fille d’Emilio, baron de Althaus, et de Maria Luisa DARTNELL.

D’où postérité.

 
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