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(d') André
de Bellevue

Famille distinguée de la noblesse de robe de Provence,
originaire d’Annot près de Castellane où elle est connue dès le
XVe siècle. Installée vers 1570 à Aix, elle effectue une
progression régulière dans la robe : procureur, avocat, puis
officier en cour souveraine, donnant trois conseillers en la
cour des Comptes et un conseiller au Parlement de Provence, de
1637 jusqu'à 1790. Emigrée sous la Révolution, elle quitte la
terre provençale et se met au service militaire de la France,
dans lequel elle s’illustre durant tout le XIXe siècle et au
début du XXe siècle.
Maintenue noble en 1668, elle possédait à Puyricard près d’Aix
un domaine érigé en arrière-fief en 1774 sous le nom de
Bellevue, qu’elle vendit en 1790. Elle porte traditionnellement
le titre de marquis, et se vit conférer à la Restauration ceux
de vicomte et de baron, à usage personnel.
Armes : d’or au sautoir de gueules, enregistrées à
l’Armorial général par Balthasar d’André conseiller en la cour
des Comptes, et par Joseph d’André, avocat au parlement de
Provence, son cousin.
Sources particulières : généalogie de Maurice Duranti de la
Calade (Annales des Basses-Alpes t.10, 1901-1902, p.217),
et Guy de L’Eprevier/Généanet.
I
– Jehan ANDRE marchand à Annot au milieu du XVe
siècle, il figure comme acquéreur avec son fils Augier une
terre dépendante de la Croix de Saint-Jean de Jérusalem, dans
un acte du 25 janvier 1453 (Louis Blanqui de Adolexio, not.
Fugeret). D’où :
- Augier
qui suit,
- Laurent
ANDRE mentionné dans divers actes entre 1473 et
1486.
II
– Honorable homme Augier ANDRE marchand d’Annot,
paraît dans divers actes de 1456, 1486, 1507. D’où :
- Pierre
qui suit,
- Honoré
ANDRE prêtre, prieur de Saint-Nicolas
Saumelongue, teste le 16 juin 1526 à Annot (Honoré Gastaudi,
not.) en faveur de ses neveux, fils de Pierre.
- Ne
ANDRE épouse N. FORTOUL d’où un fils, Elzéar
Fortoul, prêtre de Méailles.
III
– Pierre ANDRE marchand puis notaire royal à Annot
dès 1495, teste le 12 juin 1533 à Annot (Antoine Durand,
not.), épouse 1) Honorade AUBIN (Albina, Blanc) fille
de Raymond. 2) Honorade COLOMB fille de Ferréol. D’où :
- Du
premier lit : Balthasar ANDRE s’établit à
Lorgues ; d’où postérité.
- Pétrosine
ANDRE épouse Jean VIGNE, du lieu de
Bargemon.
- Anthonette
ANDRE épouse Honoré ROCCAS, d’Annot.
- Du
second mariage : Alexis ANDRE, prêtre,
prieur de Saumelongue comme son oncle Honoré ; fait son
testament le 16 septembre 1550 (Tisati, not Aix), codicillé
le 18 avril 1559, léguant ses biens à ses frères Balthasar
et Jean, meurt à Annot en janvier 1566.
- Jean
qui suit,
- Guillemette
ANDRE épouse Guillaume GARCIN, du lieu d’Ubraye.
- Catherine
ANDRE épouse Honoré FLOTTE.
- Marthe
ANDRE épouse Jean GUIS, du lieu de Barjols.
- Pétronille
ANDRE épouse Honoré MATHEI.
IV
– Jehan ANDRE notaire royal à Annot, décédé avant
1576, épouse par contrat du 13 juillet 1543, Jaumette FAUCHIER
décédée le 11 janvier 1595 à Annot, fille de Jean, marchand
d’Ollioules, et de noble Jeanne de PARIS. D’où :
- Pierre
qui suit,
- Honoré
ANDRE, se retire en la ville d’Ollioules.
- Jehan
ANDRE écuyer de la ville d’Annot, épouse par
contrat du 24 octobre 1584 (Rancurel, not. Ubraye) Françoise
de GLANDEVES prob. fille de Balthasar, seigneur de
Montblanc, et de Magdeleine de GRASSE BRIANÇON. D’où
postérité qui continue la famille à Annot.
- Jehannette
ANDRE épouse Claude DURAND notaire.
- Ne
ANDRE épouse François ROUX greffier royal de
Colmars.
V
- Pierre ANDRE procureur du roi au parlement de
Provence, reçu dans ses fonctions le 24 octobre 1570, teste à
Aix le 4 octobre 1607 (Olivier Rencurel notaire) en faveur de
son fils Paul et nomme pour exécuteurs testamentaires Jean et
Claude Marroc ses cousins germains, fils de Jacques ; né à
Annot, meurt à Aix et est inhumé le 19 octobre 1607 en la
paroisse de la Madeleine. Epouse suivant contrat du 13
décembre 1572 (Claude de Goa not.), Delphine MARROC fille
d’André, bourgeois, et d’Honorade GONDE. D’où :
- Paul
qui suit,
- François
d’ANDRE étudiant à l’université de Valence en
1607, avocat, postule l’office de cabiscol à
Saint-Sauveur; baptisé le 9 juillet 1579 en l’église
cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain François de
Clapiers, seigneur de Vauvenargues, conseiller du roi en
la cour des comptes, marraine Catherine de Vétéris).
- Boniface
d’ANDRE baptisé le 21 avril 1582 en la
cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Boniface de La
Palud, marraine Honorade Quorda).
- Jacques
ANDRE procureur en la cour du parlement de
Provence et à la cour des Comptes, puis receveur général du
Taillon, est reçu conseiller du roi trésorier général de
France le 31 mai 1627 (office précédemment exercé par
Antoine de Serre), meurt à Aix où il est inhumé le 12
novembre 1652 ; épouse Jeanne de VITALIS fille de Pierre,
juge royal et lieutenant particulier au siège de Draguignan,
puis avocat général en la cour des comptes de Provence, et
d’Honorade CROTTE ; elle est inhumée à Aix le 30 juillet
1671. D’où :
- Magdeleine
d’ANDRE baptisée le 13 octobre 1615 en
l’église Sainte-Madeleine (parrain Paul André avocat en la
cour, marraine Marguerite d’Audibert), inhumée le 10 août
1693 en la paroisse de la Madeleine ; épouse le 3 juin
1635 en l’église Sainte-Madeleine, Jacques d’ANDRE son
parent, de la branche de Lorgues, avocat au parlement puis
conseiller du roi au parlement, fils de Balthasar, écuyer,
et de Marguerite de CHATEAUNEUF.
- Pierre
d’ANDRE baptisé le 9 août 1621 en l’église
Sainte-Madeleine (parrain Jean André, moine de Montmajour,
marraine Magdeleine Marroc).
- Jeanne
d’ANDRE baptisée le 16 mars 1624 en l’église
Sainte-Madeleine (parrain Honoré Aillaud praticien,
marraine Magdeleine d’André), inhumée le 14 octobre 1675 ;
épouse le 8 mai 1649 en ladite église, Pierre-Jean d’ORGON
écuyer, co-seigneur de Puimichel, trésorier général de
France (1653), fils d’Hugues, co-seigneur de Puimichel, et
de Claire de MARTELLY. Remarié en 1676 à Anne-Marie
d’ORGON de PUIMICHEL.
- Esprit
d’ANDRE baptisé à la maison le 31 juillet 1625,
cérémonies le 25 mai 1626 en l’église Sainte-Madeleine
(parrain sire Esprit Marroc, marraine Louise Fabre).
- Gabrielle
d’ANDRE baptisée le 15 mars 1629 en l’église
Sainte-Madeleine (parrain Paul André, avocat en la cour,
marraine Jeanne de Châteauneuf femme de Mr de Sigoyer),
inhumée le 27 septembre 1635.
- Marie
d’ANDRE baptisée le 24 mai 1632 en l’église
Sainte-Madeleine (parrain Jacques d’André, procureur du
roi au siège de Brignoles, marraine Beatrix Guilhermin).
- Jean
ANDRE moine à l’abbaye Saint-Pierre de
Montmajour en Arles, puis prieur de ladite abbaye et grand
vicaire de l’abbé Charles Bichy, baptisé le 29 juin 1589 en
l’église Sainte-Madeleine (parrain Jean Arbaud, marraine
Honorade d’Albis) ; décédé à Aix le 26 août 1673, inhumé le
lendemain en l’église de la Madeleine.
VI
- Paul d’ANDRE reçu docteur en droits de
l’université d’Aix (13 avril 1597), avocat en la cour du
parlement de Provence, primicier de l'Université, syndic des
communautés de Provence, élu assesseur d'Aix en 1622, député à
Paris pour soutenir les intérêts de la Provence en 1623 puis
en 1635, né à Aix, baptisé le 25 octobre 1576 en la cathédrale
Saint-Sauveur, décédé à Aix le 10 mars 1640, inhumé le
lendemain à la Madeleine, après avoir testé le 20 février
précédent (Beaufort notaire) ; épouse par contrat du 6
décembre 1604 à Aix (Gazel, notaire), Gasparde de FELIX
fille de feu Philippe avocat au parlement, et de Magdeleine de
LOQUES, elle meurt à l’âge d’environ
86 ans et est ensevelie le 14 mai 1670. D’où :
- Anne
ANDRE baptisée le 26 octobre 1608 en l’église
Sainte-Madeleine (parrain François d’André avocat en la
cour, marraine Anne de Loques).
- Balthasar
qui suit,
- Anne
d’ANDRE baptisé le 25 juillet 1613 en l’église
Sainte-Madeleine (parrain Melchion Félix, conseiller en la
cour des comptes, marraine Jeanne de Vitalis), décédée à Aix
et inhumée aux Augustins le 30 mai 1676 ; épouse le 6
janvier 1633 à la Madeleine et suivant contrat du 23 suivant
(Beaufort notaire), Marc-Antoine de DURANTI
écuyer, seigneur de Collongue, second consul d’Aix en 1650,
né en 1606, fils de Jean-Baptiste, sieur de Bonrecueil et
Montplaisant, conseiller en la cour des Comptes, et de
Claire de MASARGUES.
- Pierre
d’ANDRE dit le Cadet d’André, qualifié
écuyer, avocat au parlement de Provence, baptisé le 2 mars
1615 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain Jacques
André procureur en la cour, marraine Catherine de Cheylan),
meurt le 19 décembre 1687 à Aix, inhumé le lendemain à la
Madeleine ; épouse le 8 mai 1652 en la cathédrale
Saint-Sauveur et suivant contrat du 12 (Gaspard Reynaud
notaire), Marguerite de COLONIA
née en juillet 1630 à Aix, décédée le 10 septembre 1659,
témoins François Jausseran et Christophe de Peires, fille de
Palamède, procureur en la cour des comptes, greffier des
insinuations à Marseille, et de Catherine des COMBES. D’où :
- Reynaud
d’ANDRE baptisé le 2 mars 1653 en l’église
Sainte-Madeleine (parrain Reynaud de Colonia écuyer,
marraine Gasparde de Félix), inhumé le 20 décembre 1654.
- Balthasar
d’ANDRE baptisé le 23 juin 1654 en l’église
Sainte-Madeleine (parrain Mr d’André conseiller à la cour
des comptes, marraine Catherine des Combes), inhumé le 14
juillet 1655.
- Joseph
d’ANDRE avocat au parlement de Provence, élu
assesseur d’Aix en 1688 et 1719 ; baptisé le 5 novembre
1655 en l’église Sainte-Madeleine (parrain Jacques d’André
conseiller au parlement, marraine Claude de Signier),
décédé à Aix le 20 juillet 1731, inhumé le lendemain à la
Madeleine, épouse le 5 décembre 1683 en ladite église,
Jeanne de PEYSSONNEL, baptisée le 23 mai 1664 à Aix,
décédée le 28 juin 1753, fille de Jacques, avocat en la
cour, assesseur et procureur du pays (1683), syndic de la
noblesse, et de Louise d’ESTIENNE.
- Anne
d’ANDRE religieuse ursuline au couvent dit des
Andrettes à Aix, baptisée le 22 février 1657 en l’église
Sainte-Madeleine (parrain Honoré Tiran, avocat en la cour,
marraine Anne d’André), décédée en 1715.
- Jeanne
d’ANDRE baptisée le 25 mars 1658 en l’église
Sainte-Madeleine (parrain Balthasar d’André, marraine
Jeanne de Solier), inhumée le 18 avril 1661.
- Marc-Antoine
d’ANDRE baptisé le 1er septembre 1659 en
l’église Sainte-Madeleine (parrain Marc-Antoine Durand,
marraine Marguerite de Vitalis).
- Jean
ANDRE baptisé le 1er avril 1617 en l’église
Sainte-Madeleine (parrain Jean André, moine de Montmajour
d’Arles, son oncle, marraine Lucrèce de Saint-Marc).
- Magdeleine
ANDRE baptisée le 23 mai 1619 en l’église
Sainte-Madeleine (parrain sire Esprit Marroc, marraine
Andrieue Gueirard).
- Jean
ANDRE baptisé le 22 janvier 1622 en l’église
Sainte-Madeleine (parrain Pierre Arbaud conseiller du roi en
la cour des comptes et sieur de Rognac, marraine Magdeleine
de Dedons), inhumé le 21 juin 1624.
- Marguerite
ANDRE née et ondoyée à Aix, cérémonies de baptême le
19 août 1634 à Brignoles.
VII
- Balthasar d’ANDRE avocat au parlement de
Provence, receveur général de Taillon, puis conseiller du roi
en la cour des Comptes, Aides et Finances de Provence, suivant
lettres de provisions d’office du 5 juin 1637 et réception le
25 du même mois en la charge exercée par son oncle Melchior de
Félix, résigne en faveur de son fils en 1664, teste le 24 août
1677 (Citrany, not. à Aix) ; né le 6 février 1611 à Aix,
baptisé le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain
Balthasar Félix, lieutenant général aux soumissions, marraine
Jaumette d’Estienne), décédé à Aix le 12 novembre 1681 et
inhumé le même jour à la Madeleine ; épouse le 13 novembre
1635 en l’église Sainte-Madeleine d'Aix, et suivant contrat du
même jour (Boniface Alpheran, not.), Claude de SIGNIER
alias Claudine, fille de Gaspard écuyer de Marseille, et de
Magdeleine d’AGUILLON dame d’Allons ; elle meurt à Aix,
inhumée le 6 avril 1688 au couvent des Prêcheurs. D’où :
- Marie
d’ANDRE née le 14 août 1636 à Aix, baptisée le
16 en l’église Sainte-Madeleine (parrain Paul André,
marraine Ne de Saint-Marc), décédée en mars 1637.
- Anne
d’ANDRE religieuse au couvent des ursulines de
Lorgues où elle entre le 7 septembre 1652 ; née le 23
février 1638 à Aix, baptisée le 25 en l’église
Sainte-Madeleine (parrain Jean-Pierre de Signier, conseiller
au parlement, marraine Gasparde de Félix), décédée en son
couvent le 6 septembre.
- Balthasar
qui suit,
- Gabrielle
d’ANDRE religieuse aux ursulines de Brignoles où
elle entre le 29 mars 1658, née le 4 décembre 1641 à Aix,
baptisée le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain
Marc-Antoine Durand avocat en la cour, marraine Honorade
d’Estienne).
- Magdeleine
d’ANDRE née le 8 avril 1643 à Aix, baptisée le
même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Pierre
d’André avocat en la cour, marraine Magdeleine d’André),
décédée le 23 août suivant.
- Blanche
d’ANDRE religieuse au monastère de
Saint-Barthélemy d’Aix, où elle fait profession le 3 juin
1662, née le 26 juin 1644 à Aix, baptisée le 2 juillet en
l’église Sainte-Madeleine (parrain Jacques d’André, marraine
Blanche de Signier).
- Ne
d’ANDRE née et décédée à la naissance le 20
décembre 1646.
- Thérèse
d’ANDRE née le 17 septembre 1648, baptisée le
même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Reinaud de
Séguiran conseiller du roi en ses conseils et premier
président en la cour des comptes de Provence, seigneur de
Bouc, Dions et autres places, marraine Andrée d’André),
décédée le 1er mai 1651.
- Louise
d’ANDRE née le 17 septembre 1651 à Aix, baptisée
le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Louis de
Saint-Marc conseiller au parlement, marraine Louise de
Bernier), décédée le 18 janvier 1670, inhumée le lendemain.
- Anne
d’ANDRE religieuse ursuline au couvent dit des
Andrettes à Aix, où elle prend le voile comme novice le 16
février 1667, née le 14 septembre 1652, baptisée le
lendemain en l’église Sainte-Madeleine (parrain Jacques
d’André conseiller du roi en la cour du parlement, marraine
Anne de Coriolis), décédée le 14 juin 1668, inhumée le
lendemain.
- Paul
d’ANDRE né le 18 février 1654 à Aix, baptisé le
20 en l’église Sainte-Madeleine (parrain André Laget,
marraine Marie de Saint-Marc), décédé le 3 avril 1656.
- Jean-Baptiste
d’ANDRE né le 24 juin 1657 à Aix, baptisé le
lendemain en l’église Sainte-Madeleine (parrain Martin Felix
lieutenant général aux soumissions, marraine Marguerite de
Colonia), parrain de son neveu en 1677 et témoin au mariage
de son cousin en 1688.
VIII
- Balthasar d’ANDRE avocat au parlement de
Provence, nommé conseiller à la cour des Comptes, Aides et
Finances de Provence, sur résignation de son père, par lettres
de provisions du 23 décembre 1664, et reçu en charge le 15
janvier 1665, est désigné la même année commissaire pour la
recherche des faux-nobles, obtient un jugement de maintenue en
faveur de son premier fils Paul (pourtant décédé) le 1er
décembre 1668, teste le 20 juin 1718 (Pierre-Jean Graffeau
not.), et meurt doyen de sa compagnie, laisse un livre de
raison ; né le 17 mai 1639, baptisé le 21 en l’église
Sainte-Madeleine (parrain Balthasar Félix, marraine Lucrèce de
Saint-Marc), décédé à l’âge de 84 ans le 6 octobre 1723 et
inhumé le lendemain en la paroisse de la Madeleine ; épouse le
22 novembre 1664 en l’église de la Madeleine, suivant contrat
du 29 même mois (Boutard, not.), Gabrielle de MEYRONNET
née à Aix en novembre 1646, inhumée le 11 juin 1712 à Aix,
fille de Paul, greffier des Etats de Provence, et de Catherine
de MORICAUD. D’où :
- Catherine
d’ANDRE née le 23 novembre 1665 à Aix, baptisée
le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Balthasar
d’André, conseiller à la cour des comptes, marraine
Catherine de Moricaud), épouse le 5 décembre 1684 en ladite
église, suivant contrat du 9 du même mois (Gibelin, not.),
Jean de BONNET de
COSTEFREDE fils de Pierre, secrétaire du roi, et de Marie de
ROQUEBRUNE.
- Paul
d’ANDRE né le 16 décembre 1666 à Aix, baptisé le
même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Paul
Meyronnet greffier des Etats de Provence, marraine Gasparde
de Félix), décédé le 2 janvier 1667.
- Gabrielle
d’ANDRE née le 30 novembre 1667 à Aix, baptisée
le lendemain 1er décembre en l’église Sainte-Madeleine
(parrain Philippe de Meyronnet conseiller à la cour des
comptes, marraine Claude de Seigner), inhumée le 19 juillet
1668.
- Paul
d’ANDRE né le 22 octobre 1669 à Aix, baptisé le
lendemain en l’église de la Madeleine (parrain Pierre
d’André, avocat en la cour, marraine Magdeleine de Cabanes
femme de Mr le conseiller Meyronnet), décédé le 17 mars
1672.
- Pierre
qui suit,
- Marie
d’ANDRE née le 1er janvier 1672 à Aix, baptisée
le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Germain
de Meyronnet, marraine Marie de Saint-Marc), décédée à l’âge
de 4 ans et inhumée le 16 mars 1676.
- Jacques
d’ANDRE capitaine d’infanterie dans les armées
du roi, teste à Aix le 18 mars 1738 (Jean, not.), né le 19
janvier 1673 à Aix, baptisé le même jour en l’église
Sainte-Madeleine (parrain Jacques d’André, conseiller du
parlement, marraine Thérèse de Meyronnet), inhumé le 31
juillet 1738.
- Alphonse
d’ANDRE né le 7 avril 1675 à Aix, baptisé le
lendemain en l’église Sainte-Madeleine (parrain Alphonse de
Meyronnet procureur général en la cour, marraine Claudine de
Signier), décédé à Aix et inhumé le 9 mars 1676.
- Jean-Baptiste
d’ANDRE né le 8 mai 1677 à Aix, baptisé le même
jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Jean-Baptiste
d’André, marraine Catherine d’André), décédé le 4 août 1678,
inhumé paroisse Sainte-Madeleine.
IX
– Pierre d’ANDRE écuyer d’Aix, né le 14 novembre
1670 à Aix, baptisé le même jour en l’église Sainte-Madeleine
(parrain Pierre de Meyronnet docteur en droits et prévôt de
Saint-Jacques, marraine Anne d’André), inhumé à Aix le 15 juin
1718 en l’église de la Madeleine ; épouse le 26 avril 1707 au
Saint-Esprit à Aix, Françoise Maxime de GAUFRIDY
née en novembre 1687 à Aix, décédée à l’âge de 49 ans le 25
mars 1737, inhumée le lendemain à la Madeleine, fille de
Jean-François, conseiller au parlement de Provence, et d’Anne
de GRASSE MOUANS sa seconde épouse, en présence des parents de
l’époux, et de Joseph de Maurel du Chaffault chanoine de
Saint-Sauveur et conseiller du parlement, et des témoins
Pierre de Cugis curé du Saint-Esprit, Jacques Joseph de
Gaufridy baron de Trets et avocat général au parlement, Louis
Augery, Jacques d’André et Balthasar de Gaufridy. D'où :
- Anne
Françoise d’ANDRE célibataire, née le 29 janvier
1708 à Aix, baptisée le même jour en l’église
Sainte-Madeleine (parrain Balthasar d’André conseiller aux
Comptes, marraine Anne de Grasse de Mouans), inhumée le 6
octobre 1731 en ladite paroisse.
- Jacques
(Joseph Gabriel Benoît) qui suit,
- Gabrielle
Thérèse d’ANDRE née et ondoyée le 13 avril 1710
à Aix, baptisée le 20 mai suivant en l’église du
Saint-Esprit (parrain Guillaume de Gaufridy, marraine
Thérèse de Roux Saint-Estève épouse de Jacques de Gaufridy
avocat général au parlement), décédée à Aix, et inhumée le
14 février 1770 au couvent de l’Observance, épouse le 22
février 1735 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix, suivant
contrat du même jour (Honde, not.), Jacques de CLAPIERS-COLLONGUE,
écuyer, seigneur de Collongues, les Roques, capitaine au
régiment de Champagne, chevalier de Saint-Louis, fils de
Lazare, écuyer, seigneur de Venel et Figueirolles, et de
Françoise de MAUREL de VOLONNE.
- Jean-Baptiste
Balthasar d’ANDRE baptisé le 13 juin 1711 en
l’église du Saint-Esprit à Aix (parrain Balthasar de
Gaufridy la Rousselle, marraine Jeanne de Peyssonel), décédé
à Aix et inhumé le 5 décembre 1711 paroisse de la Madeleine.
- Catherine
Jacqueline d’ANDRE religieuse ursuline au
couvent des Andrettes à Aix, née le 26 décembre 1713 à Aix,
baptisée le même jour en l’église Sainte-Madeleine (Jacques
d’André, marraine Catherine d’André de Costefrède), décédée
en son couvent le 5 février 1733.
- Jean-Joseph
d’ANDRE né le 8 décembre 1714 à Aix, baptisé le
même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Jean de
Bonnet seigneur de Costefrède, conseiller du roi en la cour
des comptes, marraine Magdeleine de Cabanes).
- Philippe
(Pierre) d’ANDRE écuyer, commandant de bataillon
au régiment de Médoc, chevalier de l’ordre royal et
militaire de Saint-Louis (1763), né le 18 janvier 1716 à
Aix, baptisé le même jour en l’église Sainte-Madeleine
(parrain Philippe Pierre de Meyronnet conseiller du roi
doyen en la cour des comptes, marraine Thérèse de Fauris de
Meyronnet), décédé à Aix le 4 avril 1789.
- Jean-Baptiste
Joseph d'ANDRE né vers 1716, décédé et inhumé le
3 novembre 1724 inhumé paroisse de la Madeleine.
- Françoise
Maxime Anastasie d’ANDRE née posthume à Aix le
12 octobre 1718, baptisée le même jour en l’église
Saint-Madeleine (parrain Jacques Joseph Gabriel Benoît
d’André, écuyer, marraine Anne Françoise d’André), y décédée
et ensevelie le 23 juillet 1719.
X
– Jacques d’ANDRE chevalier, conseiller du roi en
la cour des Comptes Aides et Finances de Provence, reçu le 25
août 1737 en la charge de son ayeul, devient doyen de la cour
; né le 21 mars 1709, baptisé le même jour en l’église
Sainte-Madeleine (parrain Jacques Joseph de Gaufridy,
conseiller du roi en ses conseils et son avocat général au
parlement, baron de Trets, marraine Gabrielle de Meyronnet
d’André), décédé le 23 mai 1770 à Aix, inhumé le lendemain
paroisse de la Madeleine ; épouse le 11 avril 1758 en l’église
Sainte-Madeleine d’Aix, (Anne) Jeanne Françoise de PAYAN de
SAINT-MARTIN âgée d’environ 23 ans, née le 24 juin 1735,
décédée le 9 juillet 1796 à Aix, fille de Jean-Antoine
chevalier, seigneur de Saint-Martin des Bromes, conseiller du
roi en la cour des Comptes de Provence, présent, et de feue
Magdeleine de CABRE de ROQUEVAIRE, les témoins sont Pierre
Guillaume d’Estienne chevalier seigneur du Bourguet et de
Lagneros, Joseph Jacques de Gaufridy baron d’Auriac et de
Saint-Estève, Joseph Boyer notaire royal et apostolique, et
Joseph Autheman prêtre. D’où :
- (Antoine)
Balthasar (Joseph) qui suit,
- Anne
Maxime d’ANDRE née le 1er septembre 1760,
baptisée le lendemain en l’église Sainte-Madeleine (parrain
Jacques de Clapier de Collongue, marraine Anne de Payan de
Fortis), décédée le 20 avril 1818 à Paris, épouse le 22
octobre 1782 en la chapelle du château familial à Puyricard,
Joseph Jean-Baptiste Marc de FRANC
de MAILLANE, chevalier, co-seigneur de Maillane, conseiller
au parlement de Provence, fils de Joseph-Ignace, et de
Magdeleine Thérèse TASSY.
- Gabrielle
Françoise d’ANDRE née à Aix le 14 décembre 1762,
baptisée le lendemain en l’église Sainte-Madeleine (parrain
Pierre Philippe d’André, commandant de bataillon au régiment
de Médoc, marraine Gabrielle de Cabre dame baronne
d’Ansouis), décédée le 24 juin 1843 à Aix, épouse le 19 août
1788 à la Madeleine d’Aix, Jean-Baptiste de FORTIS
chevalier, conseiller du roi au parlement de Provence, maire
d’Aix (1809), off. LH, né fils de Boniface, chevalier,
seigneur de Claps et Soleilhas, conseiller au parlement de
Provence, et de Marie Marguerite Désirée de MORICAUD de
SOLEILHAS.
XII
– Balthasar d’ANDRE de BELLEVUE chevalier, dit le
marquis d’André, seigneur de Bellevue (terre
constituée par la réunion de plusieurs propriétés que lui et
son père avaient acquises au quartier de Fontrousse et à
Couteron, paroisse de Puyricard, érigée en arrière-fief par
Mgr de Boisgelin archevêque d’Aix et seigneur temporel de
Puyricard, le 4 janvier 1774, avec moyenne et basse justice ;
propriété acquise en 1790 par le conseiller Mayol de
Saint-Simon et aujourd’hui connue sous le nom de Saint-Simon),
reçu conseiller au parlement de Provence le 28 avril 1779 en
la charge de Jean-Joseph d’Orcin, est député de la noblesse
aux Etats-Généraux d’Aix en 1789, préside à cinq reprises
l’assemblée constituante en 1790, comme membre du parti
royaliste, émigre en Angleterre puis en Autriche où il est
l’un des agents et correspondants des Bourbon ; rentré en
France, élu député aux Cinq-Cents en 1797, il est nommé lors
de la Restauration ministre d’Etat et directeur général de la
police (décembre 1814), puis intendant général des domaines et
forêts de la Couronne, officier de la Légion d’honneur ; né le
2 juillet 1759 à Aix, baptisé le lendemain en l’église de la
Madeleine (parrain Jean Antoine de Payan seigneur de
Saint-Martin, conseiller en la cour du parlement, marraine
Thérèse Gabrielle d’André de Clapiers), décédé le 15 juillet
1825 à Paris (Xe), inh. Père Lachaise ; épouse le 23 décembre
1782 en la chapelle de la Gaude à Saint-Jean-Baptiste du
Faubourg d’Aix, Thérèse (Emilie Fortunée) MIGNARD âgée de 18
ans, née le 30 avril 1764 à Aix, décédée le 24 décembre 1832 à
Paris, fille de Joseph Sauveur, riche négociant aixois, et de
feue Thérèse MATHIEU, en présence de Jean-Baptiste Grosposte,
Constantin Yves Mathieu, Joseph Jean-Baptiste Marc de Franc
conseiller au parlement, et François Louis Thomas Milliet.
D’où :
- Joséphine
d’ANDRE née le 20 septembre 1783 à Aix, baptisée
le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain
Joseph-Sauveur Mignard, marraine Anne Jeanne Françoise de
Payan de Saint-Martin veuve d’André), décédée en 1832,
épouse vers 1803 en Autriche, Maurice chevalier DOSCHOT
originaire de Galicie (Pologne). D’où postérité (Doschot et
comtes Dzieduszycki).
- Constance
d’ANDRE née le 19 janvier 1786 à Aix, baptisée
le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain
Constantin Mathieu, négociant, marraine Françoise Gabrielle
d’André), décédée le 17 décembre suivant, inhumée le
lendemain.
- Balthasar
d’ANDRE dit le marquis d’André, lieutenant du
roi au fort de La Malgue à Toulon, chef d’escadron
commandant la place de Péronne, chev. LH, né le 26 avril
1787 à Aix, baptisé le même jour en l’église
Sainte-Madeleine (parrain Jean-Baptiste Grosposte ancien
directeur des vivres de Provence, marraine Anne Maxime
d’André de Franc), décédé le 14 juillet 1832 à Amiens,
épouse le 27 novembre 1822 à Toulon, Anne-Marie CUNIER née
le 26 mars 1780 à Givet (Ardennes), décédée le 27 avril 1829
à Péronne, fille de feu François, officier d’infanterie, et
de feue Marie-Magdeleine VANIER ; ils légitiment ainsi leurs
trois premiers enfants. D’où :
- Camille
d’ANDRE dit marquis d’André, brigadier des
chasseurs d’Afrique, célibataire, né le 14 novembre 1817 à
Beauvais (Oise), décédé en 1846 à Marseille.
- Marie
d’ANDRE née le 27 mai 1819 à Hyères (Var),
décédée le 25 mars 1881 à Saint-Amour (Jura), épouse le 19
janvier 1840 à Lons-le-Saulnier, Adrien MERLE,
propriétaire à Saint-Amour (Jura), où il est né le 11
octobre 1795 et décédé le 16 janvier 1863, fils de
Jean-Joseph propriétaire, et d’Anne-Marie CURNILLON.
- Marie-Thérèse
Emilie Félicité d’ANDRE née le 8 mars 1821 à
Hyères (Var), décédée le 2 avril 1889 à Rouen, épouse le
24 août 1850 à Paris (XIe) et le même jour en l’église
Saint-Sulpice, Onésime BRONDAULT gérant de café, né le 5
décembre 1824 à Gençay (Vienne), décédé le 2 février 1874
à Paris (12e), fils de Jacques Chéri, et de Marie Hortense
JARRIAUD.
- Joséphine
d’ANDRE religieuse du Sacré-Cœur à Moulins,
née le 2 juin 1823 à Toulon, décédée le 27 juillet 1889.
- Maurice
d’ANDRE dit le baron puis le marquis d’André,
chevalier de l’ordre de Malte, élevé pendant l’émigration à
l’Ecole militaire de Vienne (Autriche), sous-lieutenant de
chevau-légers autrichiens en 1809, capitaine de la garde
royale en 1815, colonel de division en 1826, maréchal de
camp (11 août 1830), lieutenant-général en 1844, général de
division, chevalier de Saint-Louis (1819), grand off. LH
(1847), grand-croix de Saint-Grégoire-le-Grand, comd.
Charles III, de Saint-Ferdinand d’Espagne, gouverneur de
Rome et de Strasbourg, sénateur (31 décembre 1852), baron à
titre personnel par lettres patentes du 7 décembre 1830 avec
règlement d’armoiries ; né le 21 janvier 1789 à Aix, baptisé
le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Joseph
Sauveur Mignard, son ayeul, marraine Emilie Joséphine
Françoise d’André sa sœur), décédé le 7 janvier 1860 à
Paris, inh. Père Lachaise ; épouse le 30 janvier 1828 à
Daigny près de Sedan (Ardennes), Claire REYNAUD de BOULOGNE
de LASCOURS, née le 17 mars 1803 à Paris (Xe), décédée le 8
juin 1887 à Paris (7e), fille de Jérôme Annibal, baron de
Lascours, ancien officier au régiment de Bourbon infanterie,
chevalier de Saint-Louis, comd. LH, off. Cincinnatus,
chevalier et baron de l’Empire, député du Gard et membre du
corps législatif, préfet, et de Victoire ROUSSEAU de
GIVONNE. D’où :
- Maurice
d’ANDRE capitaine au 1er régiment de
cuirassiers, chev. LH, célibataire, né le 7 mars 1829 à
Paris, décédé le 16 mai 1884.
- Henri
d’ANDRE comte d’André, lieutenant aux lanciers
de la garde impériale, né le 9 octobre 1830 à Paris (XIe),
décédé le 7 septembre 1863 à Sceaux, sans alliance.
- Thérèse
d’ANDRE né le 6 février 1836 à Mézières
(Ardennes), décédée le 2 septembre 1910 au château de
Saint-Denis-Maisoncelles (Calvados), épouse le 13 avril
1857 à Paris (Xe), et religieusement le lendemain en
l’église Saint-François-Xavier, et suivant contrat du 9
avril (Démonts, not.), Stanislas BAUQUET, marquis de
GRANDVAL, conseiller général du Calvados, chev. LH,
propriétaire, né le 14 juin 1809 à Valognes (Manche),
décédé le 17 décembre 1875 en son château de
Saint-Denis-Maisoncelles, fils de Michel, marquis de
Grandval, et de Henriette HUE de CALIGNY.
- Maxime,
qui suit,
- Emma
d’ANDRE née le 25 décembre 1797 à Berne
(Suisse), décédée le 20 juin 1859 à Paris (1er), épouse le 2
janvier 1816 à Paris, en l’église Sainte-Clotilde, baron
Jacques René AYME de LA CHEVRELIERE, conseiller d’Etat,
propriétaire, maire de Gournay, off. LH., né le 27 mars 1771
à Melle (Deux-Sèvres), décédé le 10 mai 1843 au château de
la Chevrelière à Gournay (Deux-Sèvres), fils de feu Louis
Jean-Marie, avocat du roi, conseiller et procureur du roi à
la police, juge et président du tribunal de Melle, et de
Louise VIOLLET.
- Fortuné
d’ANDRE baron puis comte d’André, conservateur
des Forêts et Chasses de la Couronne à Paris, chev. LH,
propriétaire, né et baptisé le 12 août 1800 à Fulda (Hesse),
décédé le 28 avril 1867 à Paris, épouse le 25 juin 1828 à
Paris (IIe), et le lendemain en l’église de la Madeleine, la
baronne Pauline SARRAIRE, née le 3 avril 1811 à Ljubljana
(Slovénie), décédée le 6 juin 1865 à Paris, fille d'Auguste,
baron Sarraire, colonel d’infanterie, off. LH, et de
Léopoldine de LARISCH.
- Emilie
d’ANDRE née le 19 novembre 1802 à Vienne
(Autriche), décédée le 26 août 1871 au château de Valsery à
Coeuvres (Aisne), épouse le 14 novembre 1822 à Paris (Xe),
Charles ESTAVE de VALSERY baron de Valsery, gentilhomme
ordinaire de la chambre du roi, propriétaire, maire de
Coeuvres-et-Valsery, conseiller général de l’Aisne,
suppléant de justice de paix, chev. LH, né le 30 mai 1801 à
Saint-Jean-aux-Bois (Oise), décédé le 24 décembre 1873 au
château de Valsery, fils de Mathieu, premier baron de
Valsery, officier des Eaux-et-Forêts, maire de
Coeuvres-et-Valsery, propriétaire, et d’Anne Luglienne du
CLOZEL de WARIPONT dame de Waripont, Crépigny et Mondescourt
près de Noyon.
- Adolphe
d’ANDRE dit baron d’André, officier au 1er
régiment de carabiniers à cheval, page de l’Ecurie et garde
du corps des rois Louis XVIII et Charles X, né le 11 mai
1805 à Vienne (Autriche), décédé le 5 janvier 1874 au
château de Soulanges (Marne), épouse le 18 janvier 1839 à
Ernemont-en-Buchy (Seine-Maritime), Henriette GRENIER
d’ERNEMONT née le 24 août 1804 à Rouen, décédée le 24
janvier 1884 à Nancy, fille de Nicolas, officier supérieur
de dragons, capitaine à l’armée de Condé, chevalier de
Saint-Louis, et de Catherine de SUZANNE de BREAUTE. D’où :
- Suzanne
d’ANDRE née le 10 juin 1840 à Paris, décédée
le 5 février 1869 au château d’Ernemont à
Ernemont-sur-Buchy (Seine-Maritime), épouse le 10 avril
1860 à Paris (10e), Tanneguy de CLINCHAMP-BELLEGARDE comte
puis marquis de Clinchamp-Bellegarde, ancien volontaire
pontifical, sous-lieutenant aux Guides de Bourbon,
propriétaire, né le 7 janvier 1838 au château de Jersey à
Illiers-l’Evêque (Eure), y décédé le 9 février 1898, fils
d’Albert Joseph, et d’Adèle d’ERICQ ; remarié en 1878 à
Mathilde Marie-Jeanne de CATHELINEAU.
- Clotilde
d’ANDRE née le 18 janvier 1845 à Paris (Xe),
décédée le 1er février 1880 à Nancy, épouse le 5 mai 1868
à Ernemont-sur-Buchy (Seine-Maritime), et religieusement
le lendemain à Bussy-aux-Bois (Marne), Gaston, baron de JOYBERT propriétaire, né le
13 juillet 1841 à Bussy-aux-Bois, fils de Frédéric, baron
de Joybert, propriétaire, et de Marie-Elisabeth de ROUOT.
Remarié à Marie-Eulalie WATTELIT.
- Edouard
d’ANDRE page de la vénerie du roi, propriétaire,
né le 12 décembre 1807 à Vienne (Autriche), décédé le 21
juin 1854 chez son frère Adolphe à Fontainebleau.
XIII
- Maxime d’ANDRE vicomte d’André, élevé à
l’Ecole militaire de Vienne, sous-lieutenant de hulans (1806),
rentré en France en 1809, fait la campagne de Russie, aide de
camp du général Mervelo (1809), du général Sébastiani (1812),
blessé à Hanau (1813), capitaine au 1er régiment de lanciers
(1814), aux chasseurs de la garde royale (1815),
lieutenant-colonel des gardes du corps et aide-de-camp du duc
d’Angoulême devenu Charles X, chevalier de Saint-Louis (1823),
off. LH (1823), croix d’or de Saint-Ferdinand d’Espagne, créé
vicomte à titre personnel par lettres patentes du 22 décembre
1827 ; né le 12 janvier 1791 à Paris, baptisé en l’église
Saint-Roch, décédé le 10 mars 1859 à Paris (IIe), épouse le 28
octobre 1820 à Paris, Euphémie Célestine GAUGUIER, née le 21
mars 1801 à Paris, décédée le 15 septembre 1866 à
Fontainebleau, fille de Jean Joseph Eloi, négociant,
propriétaire, et de Josèphe LACOCHE. D’où :
- Céline
d’ANDRE, née le 19 octobre 1821 à Paris, décédée
le 22 janvier 1867 à Fontainebleau, épouse le 9 mai 1847 à
Paris, Charles, baron de GALLIER de SAINT-SAUVEUR,
propriétaire, né le 4 janvier 1822 à Sedan (Ardennes),
décédé le 25 septembre 1878 à Fontainebleau, fils de Joseph
Charles, baron de Saint-Sauveur, et d’Anne de MONTAGNAC.
- Alfred
qui suit,
- Emile
d’ANDRE, baron d’André, capitaine de Frégate,
lieutenant de vaisseau, off. LH (1862), né le 16 mai 1827 à
Paris (Xe), décédé le 22 septembre 1900 à Bougival
(Yvelines), épouse le 12 février 1883 à Paris (17e), Blanche
GUERAND née le 12 juin 1848 aux Batignolles près Paris,
décédée le 5 décembre 1934 à Paris (16e), fille de Jacques
Augustin, employé, et d’Elisa MOISSONNIER. Ils légitiment
leurs deux enfants Albert et Céline. D’où :
- Albert
d’ANDRE baron d’André, attaché d’agent de
change, né le 15 janvier 1870 à Paris (11e), décédé le 7
décembre 1913 à Paris (17e), inh. Neuilly, ép. 1er août
1903 à Rueil-Malmaison, et religieusement le 3 en l’église
de Rueil, Marguerite GUILLAUD née le 18 octobre 1878 à
Vouziers (Ardennes), décédée en 1957 à Charlieu (Loire),
fille d’Octave, receveur particulier des finances, chev.
LH, et de Sophie RAFFARD. Remariée à Claude DEROBERT
industriel lyonnais. D’où :
- Céline
d’ANDRE DEROBERT née le 5 juillet 1904 à
Rueil-Malmaison, décédée le 27 avril 1977 à
Saint-Genis-Laval (Rhône), adoptée avec ses sœurs par
leur beau-père Claude Dérobert selon jugement du 18
avril 1944, épouse le 14 février 1924 à Lyon (3e), André
LYONNET industriel, directeur des soieries Lyonnet, né
en 1899, décédé en 1939, fils de Charles, négociant en
soieries, et d’Anne-Marie FEUGA.
- Geneviève
d’ANDRE DEROBERT née le 9 janvier 1906 à
Paris (17e), décédée le 10 mars 1980 à Lyon (2e), épouse
le 25 avril 1927 à Lyon (3e), Jacques ROLLET médecin, né
le 7 octobre 1899 à Lyon, y décédé le 9 juillet 1977,
fils d’Etienne, médecin, et d’Henriette AUDIFFRED.
- Suzanne
d’ANDRE DEROBERT née le 9 août 1909 à
Rueil-Malmaison, décédée le 27 octobre 1985 à Paris
(5e), épouse le 12 mars 1936 à Lyon (6e), Jean FOUILLAND
clerc de notaire, né le 11 avril 1900 à Chauffailles,
fils d’Antoine Louis, employé de commerce, et de Marie
Alexandrine COLONGE. Divorcés par jugement du 29 juin
1961, remariés ensemble le 28 août 1973.
- Céline
d’ANDRE née le 25 septembre 1872 à Paris
(17e), épouse le 2 janvier 1901 à Paris (16e), Fernand
MOUILLET électricien, né le 25 mai 1869 à Paris, fils de
feu Pierre Alphonse, et de Marie Amélie MACK.
- Anselme
d’ANDRE né le 19 août 1883 à
Saint-Valéry-en-Caux (Seine-Maritime), décédé le 31 mai
1969 à Agonac (Dordogne), épouse 1) le 5 juin 1919 à
Asnières, Georgette BELLOT, née le 25 décembre 1893 à
Bordeaux, décédée le 30 avril 1926 à Paris (16e), fille de
Georges, mécanicien, et de Marie LEYSSALLE. 2) Raymonde
CHOTARD née le 21 septembre 1905 à Groslay (Val-d’Oise),
décédée le 14 janvier 1982 à Trélissac (Dordogne). D’où
postérité.
- Maxime
d’ANDRE dessinateur, sergent au 346e régiment
d’infanterie, croix de guerre, né jumeau le 18 mars 1888 à
Saint-Valéry-en-Caux (Seine-Maritime), tué à l’ennemi le
25 septembre 1914 à Lironville (Meurthe-et-Moselle),
médaille militaire posthume, et citation « Brave
sous-officier, d'un dévouement absolu ».
- Augustin
d’ANDRE caporal au 346e régiment d’infanterie,
né jumeau le 18 mars 1888 à Saint-Valéry-en-Caux
(Seine-Maritime), tué à l’ennemi le 23 septembre 1914 à
Lironville (Meurthe-et-Moselle).
- Albert
d’ANDRE baron d’André, docteur en droit à Paris
(1859), avocat, procureur impérial, substitut à Gex puis
près de la cour d’assise de la Loire, né le 23 novembre 1835
à Paris, décédé le 20 juin 1875 à Neuilly-sur-Seine, sans
alliance.
XIV
- Alfred d’ANDRE vicomte d’André, capitaine de
frégate, lieutenant de vaisseau attaché au port de Cherbourg,
maire de la Calmette (Gard), chev. LH (1855) et du Metjidié,
né le 20 octobre 1822 à Paris (Xe), décédé le 8 août 1883 au
château d’Aubussargues (Gard), épouse le 16 août 1861 à Paris
(2e), Valérie de MATHEI de VALFONS de LA CALMETTE née le 22
août 1840 à Nîmes, décédée le 22 février 1921 à Saint-Chaptes
(Gard), fille d’Auguste, marquis de la Calmette et de
Massilian, lieutenant de cavalerie, et de Gabrielle BOILEAU de
CASTELNAU héritière du château de Castelnau. D’où :
- Gabrielle
d’ANDRE née le 16 juin 1862 à Cherbourg, décédée
le 1er mai 1954 à Toulouse, épouse le 10 février 1885 au
château d’Aubussargues (Gard), Roger de SAINT-VINCENT
BRASSAC, lieutenant d’infanterie, propriétaire châtelain de
Brassac, né le 29 mars 1853 à Toulouse, fils de Louis, baron
de Saint-Vincent, marquis de Brassac, et de Pulchérie de
FABRE de LATUDE.
- Maxime
d’ANDRE vicomte d’André, élève de Saint-Cyr,
lieutenant au 11e dragons (1890), capitaine de hussards
(1896), chef d’escadrons de chasseurs (1908), puis
lieutenant-colonel au 5e régiment de chasseurs à cheval
(1913), off. d’académie (1913), off. LH posthume (1914), né
le 21 janvier 1864 à Cherbourg, blessé mortellement le 2
novembre 1914 à la bataille de l’Yser, décédé le lendemain à
l’hôpital de Poperinghe (Belgique), épouse le 17 janvier
1888 à Nîmes (Gard), Mathilde de TRINQUELAGUE-DIONS, née le
13 octobre 1867 à Nîmes, y décédée le 5 avril 1909, fille du
baron Charles, ancien substitut du procureur impérial au
Vigan, maire de Dions, et de Julie BEZARD. D’où :
- Robert
d’ANDRE vicomte d’André, lieutenant de
cuirassiers (1914), chev. LH (1921), croix de guerre, né
le 31 octobre 1888 à Nîmes, décédé le 29 décembre 1950 à
Nice.
- Marie-Thérèse
d’ANDRE née le 12 mars 1890 à Nîmes, décédée
le 10 mai 1985 au château de La Grangerie à Lannes
(Lot-et-Garonne), épouse le 11 février 1919 à Nîmes, et
religieusement le lendemain, Antoine de GERAULT de
LANGALERIE directeur de société, né le 6 octobre 1880 à
Lannes (Lot-et-Garonne), décédé le 5 février 1943 à Agen,
fils de Georges, percepteur, et de Léontine de
SAINTOURENS.
- Gabrielle
d’ANDRE née le 13 mars 1892 à Valence (Drôme),
y décédée le 3 avril 1894.
- Renée
d’ANDRE née le 10 juillet 1893 à Nîmes,
décédée le 5 décembre 1988 à Freyming-Merlebach (Moselle),
épouse le 1er juillet 1924 à Nîmes, et religieusement le
lendemain en l’église Sainte-Perpétue, Amédée LEFEBVRE de
LADONCHAMPS agent d’assurance, né le 17 août 1885 à Nancy,
décédé le 27 juillet 1925 à Saint-Mihiel (Meuse) fils
d’Henry, capitaine d'infanterie, propriétaire, et de
Victoire de JACOB de LA COTTIERE.
- Gérard
d’ANDRE né le 4 janvier 1899 à Nîmes, y décédé
le 28 août 1902.
- Félix
qui suit,
- Céline
d’ANDRE née le 19 octobre 1872 à la Calmette, y
décédée le 2 février 1944, épouse le 7 février 1901 à la
Calmette (Gard), Antoine baron de JOYBERT, son cousin, né le
26 décembre 1871 à Ypres (Belgique), fils de Gaston, et de
Clotilde d’ANDRE.
XV
- Félix d’ANDRE baron d’André, admis à Saint-Cyr
(1887), colonel d’infanterie, membre de la mission militaire
française au Pérou (1900-1911), homme de lettres, propriétaire
châtelain d’Aubussargues, né le 18 octobre 1867 à la Calmette
(Gard), décédé le 29 octobre 1946 à Neuilly-sur-Seine, épouse
le 15 juin 1902 à Lima, Maria Manuela dite Manuelita de
ALTHAUS née en 1873 à Lima, décédée à Paris, fille d’Emilio,
baron de Althaus, et de Maria Luisa DARTNELL.
D’où
postérité.
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