Anciennes familles de Provence
   

 

branche de Costefrède

 

III – Jean BONNET (fils de Jean) commis au greffe criminel d’Aix et au greffe civil du parlement de Provence, rétabli dans cette dernière charge par arrêt du Conseil du roi du 2 août 1642, puis audiencier civil au parlement et greffier des Etats de Provence, décédé après 1654 ; épouse 1) le 22 octobre 1607 en l’église de la Madeleine, suivant contrat passé la veille, Anne de BEAUFORT née à Aix en 1572, fille de feu Jacques, marchand bourgeois d’Aix, et de feue Anne GARRON, témoins Maurice Pellissier et Charles Sauvaire. 2) suivant contrat du 5 janvier 1620 à Aix (Alpheran, notaire), Anne GILLY ou Gilles, fille de feu Monet, procureur au parlement, et de Jeanne COLANIER, d’où, du second mariage :

  1. Jeanne de BONNET baptisée le 20 février 1623 en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Louis Bonnet, marraine Honorade Cabassol), inhumée le 7 juillet 1687 au couvent des Cordeliers d’Aix, épouse le 3 mai 1648 en la cathédrale Saint-Sauveur, Jean-Baptiste d’ANDRE bourgeois, fils de feu Alexandre, praticien originaire de Salon, et d’Honorade VAUGIER, sa seconde épouse, les témoins sont André Brun et Raymond Estienne, d’Aix.
  2. Pierre qui suit,
  3. Honorade de BONNET baptisée le 27 septembre 1630 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Guillelme Emery, marraine Honorade de Redortier) épouse le 21 juin 1654 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix, Paulin BURLE avocat au parlement de Provence, âgé de 29 ans, fils de Joseph, également avocat au parlement, et de Catherine d’ESTIENNE, les témoins sont Claude Pascalis, prêtre, et Etienne Cougourdan.
  4. Marguerite de BONNET baptisée le 18 août 1632 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Claude Gilly, marraine Marguerite de Lucian), épouse le 21 novembre 1657 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix, Honoré REVEST qualifié écuyer, seigneur de Monvert, greffier des Etats de Provence, secrétaire du roi en la chancellerie de Provence, bourgeois de Saint-Zacharie, veuf, fils de Barthélémy, notaire royal et premier consul de Saint-Zacharie, et de Françoise de BLANC, les témoins sont Jean Thiers et Noël Jusquin.
  5. Jean Paul BONNET baptisé le 27 novembre 1634 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Jean Paul Chartras, marraine Marguerite de Redortier).

IV – Pierre BONNET bourgeois puis écuyer, seigneur de Costefrède, pourvu, par lettres patentes données à Paris le 13 janvier 1646, de l’office de conseiller, notaire et secrétaire du roi, adjoint aux enquêtes en la chancellerie près le parlement de Provence, sur résignation en sa faveur de Pierre Véran, n’est reçu que le 9 janvier 1648, exerce pendant 46 ans et résigne en 1694, obtient des lettres d’honorariat le 10 février 1696, est maintenu dans sa noblesse par ordonnance du 21 novembre 1702, meurt à l’âge d’environ 80 ans et est inhumé le 26 novembre 1705 en l’église des Grands Augustins d’Aix ; épouse le 25 juillet 1654 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix, suivant contrat passé le lendemain (Gilles, notaire), Marguerite de ROQUEBRUNE fille de Jean, procureur du roi et secrétaire au parlement de Provence, et de Marie PASCAL. Elle est inhumée le 5 novembre 1678 au couvent des Grands Augustins à Aix. D’où :

  1. Jean qui suit,
  2. Anne de BONNET épouse le 11 février 1676 en la cathédrale d’Aix, Antoine d’ORCIN avocat au parlement de Provence, fils de Pierre (1609-1655), conseiller correcteur en la cour des comptes de Provence, et d’Anne de BAUSSY sa seconde épouse.

V – Jean BONNET de COSTEFREDE écuyer, seigneur de Costefrède, reçu le 24 mai 1688 en l’office de conseiller du roi en la cour des Comptes, Aides et Finances de Provence (charge exercée précédemment par Nicolas de Maliverny), fait enregistrer ses armes à l’Armorial général ; né à Aix et baptisé le 27 juillet 1656 en la cathédrale Saint-Sauveur, enseveli le 16 mai 1726 au couvent des Augustins d’Aix ; épouse le 5 décembre 1684 en l’église de la Madeleine, Catherine d’ANDRE fille de Balthasar, conseiller du roi à la cour des Comptes, Aides et Finances de Provence, et de Gabrielle de MEYRONNET. D’où :

  1. Gabrielle de BONNET de COSTEFREDE née le 20 avril 1686 à Aix, baptisée le même jour en l’église de la Madeleine (parrain Pierre de Bonnet conseiller du roi secrétaire en la chancellerie, marraine Gabrielle de Meyronnet), inhumée le 16 novembre 1711 au Puy-Sainte-Réparade.
  2. Marie-Anne de BONNET de COSTEFREDE née le 1er février 1688 à Aix, baptisée le même jour en l’église de la Madeleine (parrain Balthasar d’André conseiller en la cour des comptes, marraine Anne de Bonnet).
  3. Catherine de BONNET de COSTEFREDE née le 25 avril 1689 à Aix, baptisée le même jour en l’église de la Madeleine (parrain François d’Orcin avocat en la cour, marraine Catherine de Moricaud).
  4. Marie-Thérèse de BONNET de COSTEFREDE née le 28 novembre 1690 à Aix, baptisée le même jour en l’église de la Madeleine (parrain Pierre d’André écuyer, marraine Marie de Roquebrune).
  5. Philippe André Ignace qui suit,
  6. Marguerite Catherine Jacqueline de BONNET de COSTEFREDE baptisée le 25 novembre 1700 en l’église de la Madeleine (parrain Noël Jacques d’André écuyer, marraine Marguerite de Bonnet).

VI – Philippe de BONNET de COSTEFREDE écuyer, seigneur de Costefrède, succède à son père en l’office de conseiller du roi en la cour des Comptes, Aides et Finances de Provence, (réception en charge du 27 février 1717), achète la terre et seigneurie de Venelles de Victor de Jarente la Bruyère (30 août 1729) mais ne la conserve pas longtemps et la revend aux Valbelle ; né à Aix et baptisé le 28 octobre 1692 en l’église de la Madeleine, décédé le 1er avril 1735, inhumé le lendemain au couvent des Augustins ; épouse le 6 décembre 1718 en l’église du Saint-Esprit et suivant contrat passé la veille (Catrebard, not.), (Anne) Marguerite d’ARBAUD de JOUQUES née en 1698, fille d’André, écuyer, seigneur de Jouques, Gardanne et Ongles, conseiller du roi au parlement de Provence puis président à mortier (1740), et d’Anne de CITRANY. Elle meurt en 1781. D’où :

  1. Jean Joseph qui suit,
  2. André Elzéar de BONNET de COSTEFREDE religieux, né le 16 septembre 1720 à Aix, ondoyé le lendemain à Eyguières, décédé le 29 novembre 1773, inhumé le 1er décembre en la paroisse de la Madeleine à Aix, âgé de 53 ans.
  3. Balthasar de BONNET de COSTEFREDE né le 21 décembre 1721, baptisé le 25 en l’église de la Madeleine d’Aix (parrain Balthasar d’André, marraine Marguerite de Maurel de Jouques).
  4. Anne Trésille de BONNET de COSTEFREDE née le 24 décembre 1722 à Aix, baptisée le même jour en l’église de la Madeleine (parrain Joseph de Citrany conseiller du roi en la cour des Comptes, marraine Anne de Bonnet d’Orcin).
  5. Françoise de BONNET de COSTEFREDE ondoyée le 27 novembre 1725 à Eyguières, décédée à l’âge d’un an et inhumée le 1er décembre 1726 en ladite église.
  6. Françoise Maxime Jacobée de BONNET de COSTEFREDE née le 8 mars 1728 à Aix, ondoyée à la maison le même jour et baptisée le 16 mars qui suit en l’église de la Madeleine (parrain noble Jacques d’André, écuyer, marraine Françoise Maxime de Gaufridy veuve de Pierre d’André).
  7. Gabrielle (Françoise) de BONNET de COSTEFREDE née le 4 juin 1729 à Aix, baptisée le surlendemain en l’église de la Madeleine (parrain Jean Joseph Augustin d’Arbaud de Jouques, marraine Gabrielle de Creysset de Monvert), décédée à l’âge de 68 ans le 10 avril 1797 à Aix, épouse 1) le 25 juin 1754 en l’église de la Madeleine, Antoine Louis Roch de LAUGIER de SAINT-ANDRE chevalier, qualifié marquis de Saint-André, seigneur dudit lieu, contrôleur général des domaines et bois de Provence, âgé de 33 ans, né le 10 décembre 1720 à Aix, fils d’Antoine, conseiller du roi correcteur en la cour des Comptes, et de Marie Rose de SAUVAIRE. Il décède à Aix le 18 avril 1777. 2) à la Guadeloupe, en l’église de Basse-Terre le 6 juillet 1779, avec dispense de parenté, son oncle, Alexandre Elzéar Bachy, comte d’ARBAUD de JOUQUES, chef d’escadre des armées navales et gouverneur général de la Guadeloupe et dépendances (1775), chevalier de l’ordre de Saint-Louis, âgé de 57 ans, né le 26 septembre 1720 au château de Jouques, fils d’André, chevalier, seigneur de Jouques, Gardanne et Ongles, président à mortier au parlement de Provence, et d’Anne de CITRANY ; les témoins du mariage sont Louis de Thomassin, chevalier, marquis de Peynier, seigneur d’Ainac, Mazaugues et autres lieux, conseiller du roi en ses Conseils, président à mortier honoraire au parlement de Provence, intendant des îles Guadeloupe et dépendances, Alexandre Jean-Jacques Bernard, comte de Seguins, chevalier seigneur de Vassieux, co-seigneur de Venasque et Saint-Didier, colonel d’infanterie, aide-major général et chevalier de Saint-Louis, Paul-Jean, chevalier, sieur d’Aleyrac, lieutenant-colonel d’infanterie, commandant l’artillerie des îles Guadeloupe et dépendances, chevalier de Saint-Louis, et Hilarion, chevalier, sieur de La Baume, aide de camp de Monsieur le général et brigadier des mousquetaires (il est neveu et filleul de l’épouse). Promu lieutenant-général des armées navales le 12 janvier 1782, il rentre en France, retraité le 10 mai 1783, commandeur de Saint-Louis le 25 août 1785, il n’émigre pas, est arrêté comme suspect en septembre 1793 et emprisonné à Aix où il meurt le 26 novembre 1793.
  8. François Elzéar de BONNET de COSTEFREDE né le 6 juillet 1733 à Aix, baptisé le même jour en l’église de la Madeleine (parrain François d’André, marraine Catherine de Barthélémy de Moricaud), décédé à l’âge de 15 ans le 11 inhumé le 12 mai 1749 en ladite église.
  9. Catherine Jeanne de BONNET de COSTEFREDE

VII – Jean-Joseph de BONNET de COSTEFREDE écuyer, seigneur de Costefrède, pourvu de l’office de conseiller du roi en la cour des Comptes, Aides et Finances de Provence, et reçu le 23 mai 1740 en la charge exercée précedemment par Joseph de Boeuf ; né le 23 septembre 1719 à Aix, baptisé le surlendemain en l’église de la Madeleine (parrain Jean de Bonnet seigneur de Costefrède, conseiller en la cour des Comptes, son grand père, marraine Anne de Citrany dame de Jouques, sa grand mère maternelle), décédé le 9 novembre 1774 à Aix, âgé de presque 55 ans, et inhumé le lendemain au couvent des Augustins ; épouse le 10 novembre 1744 en l’église du Saint-Esprit à Aix et suivant contrat du même jour, (Marguerite) Elisabeth de LORTEMAR de Pertuis, âgée d’environ 18 ans, fille de Joseph, écuyer, seigneur de la Baume, Verdaches et en partie de Roquefeuil, conseiller secrétaire du roi près le parlement de Provence et avocat en ses Conseils, premier consul de Pertuis (fils de Joseph Lourd, chirurgien de Pertuis, il avait pris le nom de Lortemar par corruption de Lordemar, Lourd-Aymar), et de Marguerite d’OUVIERE, de Pourrières, en présence de l’abbé François Casimir d’Arbaud de Jouques, chanoine de Saint-Sauveur, et de l’abbé d’Orsin. D’où :

  1. Joseph-Philippe qui suit,
  2. André Elzéar de BONNET de COSTEFREDE de LA BEAUME né le 12 octobre 1746, baptisé le 15 en l’église d’Eyguières (parrain André Elzéar de Bonnet de Costefrède, seigneur de Malcor, marraine Marguerite Ouvière de Lortemar), décédé à l’âge de presque un an, inhumé en ladite église d’Eyguières le 8 septembre 1747.
  3. Alexandre (Joseph) de BONNET de COSTEFREDE de LA BEAUME né le 3 décembre 1747 à Eyguières, baptisé le surlendemain (parrain Joseph de Lortemar conseiller et secrétaire du roi, avocat au Conseil, représenté par Jean Joseph Pelen, du lieu de Rochebrune, diocèse d’Embrun, marraine Marguerite d’Ouvière, d’Aix, représentée par Anne Aubert, du lieu de Mézel, diocèse de Riez), décédé à l’âge de 10 ans, inhumé le 10 juillet 1758 à Eyguières.
  4. Catherine Rose Julie de BONNET de COSTEFREDE de LA BEAUME née le 30 juillet 1749, baptisée le 2 août suivant en l’église de la Madeleine d’Aix (parrain Jean-Joseph Augustin d’Arbaud de Jouques, conseiller au parlement, marraine Catherine Rose d’Ouvière).
  5. Auguste (Hilarion) alias Augustin de BONNET de COSTEFREDE de LA BEAUME dit l'Abbé de La Beaume, prêtre, chanoine prévôt puis doyen du chapitre de Lorgues, vicaire général du diocèse de Senez, avocat en parlement, obtient des lettres de provision d’office accompagnées de lettres de dispense de parenté, signées par Louis XVI le 25 février 1778, pour être pourvu de l’office de conseiller-clerc au parlement d’Aix, dans lequel il est reçu le 10 mars en l’office de Victor-Joseph de Clapiers ; affilié à l’ordre de Saint-Jean de Malte, il est pourvu d’un canonicat en l’église métropolitaine Saint-Sauveur d’Aix ; né le 3 janvier 1752 à Aix, baptisé le même jour en l’église de la Madeleine (parrain Auguste de Tressemanes, marraine Lucrèce Françoise Cécile de Renaud épouse d’Augustin d’Arbaud de Jouques), il meurt à Aix le 29 janvier 1820, âgé de 68 ans.
  6. (Gaspard) Hilarion de BONNET de COSTEFREDE de LA BEAUME dit le Chevalier de La Beaume, entré comme sous-lieutenant au régiment d’Aquitaine au commencement de 1770, il y sert sous les ordres du vicomte de Broglie, son compatriote, lorsqu’il est attiré aux colonies par son oncle le comte d’Arbaud, gouverneur de la Guadeloupe, qui en fait son aide de camp fin 1776, premier aide-major des milices de la Guadeloupe et brigadier en chef des mousquetaires; né le 16 janvier 1753 à Aix, baptisé le lendemain en l’église de la Madeleine (parrain Gaspard d’Arbaud chevalier de Saint-Louis, marraine Gabrielle de Bonnet de Costefrède).
  7. Jules (Bachi) de BONNET de COSTEFREDE de LA BEAUME né le 27 janvier 1756 à Aix, baptisé le lendemain en l’église de la Madeleine (parrain Bachi Elzéar Alexandre d’Arbaud, lieutenant de vaisseau, marraine Anne d’Arbaud).

VIII – Joseph-Philippe de BONNET de LA BEAUME chevalier, seigneur de Costefrède, Rousset, Vallongue, puis de la Baume et Sainte-Marguerite par héritage de son oncle Alexandre-Joseph de Lortemar, mort célibataire le 6 juin 1763 ; il est pourvu par lettres patentes du 29 janvier 1766 accompagnées de lettres de dispense d’âge signées le même jour, de l’office de conseiller au parlement de Provence dans lequel il est reçu le 20 février 1766 (office exercé précédemment par Joseph de Geoffroy d’Entrechaux) ; le 14 août 1786, il achète aux enchères, moyennant 25.5000 livres, les bâtiments de l’ancien Hôtel de la Monnaie à Aix tombés en ruine depuis un incendie survenu en 1774, qu’il fait abattre et édifier à son emplacement le monumental hôtel Bonnet de la Baume (2, rue Goyrand), dont les dernières décorations ne seront achevées qu’en 1792 et dont il ne profitera guère ; député de la noblesse de Provence en 1788, il est contraint de fuir dès les premiers troubles et se rallie à la contre-révolution ; arrêté après le siège de la ville de Lyon, il est condamné à mort par le tribunal révolutionnaire le 26 décembre 1793 (6 nivôse an II ), et guillotiné le même jour, à l’âge de 48 ans ; il était né le 28 août 1745 à Aix, baptisé le lendemain en l’église de la Madeleine (parrain Joseph Ouvière, jésuite, marraine Marguerite d’Arbaud de Jouques, sa grand-mère maternelle). Epouse le 17 janvier 1786 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix, (Marie-Magdeleine) Augustine de MOREAU de CHAMPLOIS âgée de 15 ans, née à l’île de Saint-Domingue le 7 août 1770, où elle a été baptisée en la paroisse Notre-Dame de l’Assomption, fille d’Etienne-Louis, seigneur de Champlois, ancien capitaine au régiment de Forez infanterie, chevalier de l’ordre de Saint-Louis, et de feue Louise-Marie-Claire de PERRIN du FIEF, en présence de la mère de l’époux, d’André Elzéar d’Arbaud de Jouques, chevalier, seigneur de Jouques, conseiller du roi en ses conseils, président à mortier au parlement de Provence, Jules-Louis de Moreau de Champlois de Malaval, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, Marie-Etienne Louis de Moreau de Champlois officier de dragons, et Balthasar de Miollis lieutenant dans le régiment d’Angoumois, et en l’absence du père de l’épouse détenu dans son lit, l’époux signe Bonnet de la Beaume et l’épouse signe Augustine de Champlois. Elle se remarie à Paris le 22 avril 1800, à Louis-Henri, comte de LAUGIER-VILLARS (1768-1831) lieutenant-colonel d’infanterie, et plus tard officier de la garde du roi et colonel de la Légion de la Meurthe, officier de Saint-Louis et de la Légion d’Honneur, dont elle a deux fils. Elle meurt à Paris le 2 avril 1841, âgée de 70 ans. D’où :

  1. Elisabeth Pauline de BONNET de LA BEAUME célibataire, seule héritière de son père, elle est indemnisée de ses biens confisqués lors de la Révolution (décision du 15 décembre 1826), née le 23 octobre 1786 à Aix, baptisée le lendemain en l’église Sainte-Madeleine (parrain haut et puissant seigneur André Elzéar d’Arbaud de Jouques, président à mortier au Parlement de Provence, marraine Marguerite Elisabeth de Lortemar veuve de Jean Joseph de Bonnet de Costefrède, chevalier, conseiller du roi en la cour des comptes aides et finances de Provence), décédée à l’âge de 87 ans le 2 août 1874 à Paris, en l’appartement du comte de Laugier-Villars, son frère utérin, chez qui elle demeure 24 rue de l’Université (7e), et est inhumée trois jours plus tard.

 

 

  
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