IV – Raymond VOLAND (fils d'Anthoine), quitte la Provence lors des troubles religieux et s’établit à Tours, épouse Catherine BODINEAU. D’où :

1. Paul qui suit,

V – Paul de VOLLANT écuyer, seigneur de la Roche, étudie à Rennes où il est reçu avocat au parlement de Bretagne et se fixe vers 1584, littérateur, auteur de deux épitaphes (Epitaphe de feu R. de Vollant escuyer par Pol de Vollant son fils aisné, et Epitaphe de ma maistresse), d’une relation sur l’Election du sérénissime duc d’Anjou roy de Pologne (Paris, 1573), d’une Prosphonématique au roi Henri III (Paris, 1597), et d’une tragédie en cinq actes intitulée Pyrrhus (1598), sa devise : Fertur in ardua virtus ; né en 1533 à Tours, décédé entre 1600 et 1612 à Rennes. Epouse vers 1560, Gillette de BREGEL. D’où :

1. Peronnelle de VOLLANT obtient des lettres de relief de dérogeance, épouse un roturier.
2. Siméon alias Simon, qui suit,
3. Paul de VOLLANT écuyer, seigneur de la Fleuriette, Riaval, la Riaye, avocat distingué du parlement de Bretagne, où il plaide sa première cause en décembre 1609, vend la métairie de la Fleuriette et ses dépendances à Montbazon en Touraine, à Jehan Falaiseau sieur de Moneval le 8 mai 1612 (François Hamart, not. Tours), auteur d’un Recueil d’arrêts rendus au parlement de Bretagne publié longtemps après sa mort (Rennes, 1722), nommé maire et procureur-syndic de Rennes pour deux années (janvier 1641), inhumé le 19 novembre 1657 en l’église Saint-Germain de Rennes, signe Pol Devollant, son buste est réalisé par Pierre Gourdel en 1868 ; épouse en 1612, Catherine LE DUC, inhumée le 1er janvier 1658 en l’église Saint-Germain de Rennes, prob. fille de Pierre, sieur du Petit-Bois, conseiller du roi, lieutenant au présidial de Rennes, et de Julienne BODIN. D’où :
   
   
1. Paul de VOLLANT baptisé le 6 mai 1613 en l’église Saint-Germain de Rennes (parrain Siméon de Vollant écuyer, sieur de la Riaye, marraine Gillette Le Bel dame de la Bourquinaye).
2. Auguste de VOLLANT baptisé le 11 novembre 1618 en l’église Saint-Germain de Rennes (parrain Auguste Chevalier … en théologie, recteur de Saint-Léonard de Fougères, marraine Magdeleine Chalopin dame de la Varie veuve d’Edme Marthe François de Bregel conseiller en la cour).
3. Luc de VOLLANT baptisé le 22 février 1620 en l’église Saint-Germain de Rennes (parrain Luc Godart écuyer, seigneur des Loges, conseiller en la cour, marraine Julienne Chevalier dame du Toulmen).
4. Anne de VOLLANT baptisée le 24 décembre 1622 en l’église Saint-Germain de Rennes (parrain Hervé Le Cosniac sieur du Toulmain, conseiller du roi au parlement, marraine Anne Le Peletier dame de Lesbaudrière). = ? épouse LE MOINE sieur du Manoir, avocat au parlement de Bretagne.
5. Olivier de VOLLANT écuyer, baptisé le 22 septembre 1624 en l’église Saint-Germain de Rennes (parrain Olivier Le Duc sieur du Rocher, avocat en la cour, marraine Catherine de la Drodière dame de Paurière), inhumé le 18 mars 1647 à Saint-Germain de Rennes.
6. Claude Catherine de VOLLANT baptisée le 24 janvier 1627 en l’église Saint-Germain de Rennes (parrain Jean Le Duc avocat en la cour, marraine Catherine Godard dame de la Chesneli…), épouse le 13 septembre 1644 en la chapelle de Mr le président des Loges à Rennes, Georges de LA BINOLAYE écuyer, sieur de la Villemalard (Taden), né en 1617, fils de Jean, sieur des Clos, et d'Anne MAIN, en présence d’Olivier Le Duc sieur de la Bouquinais, avocat en la cour, de Pierre Main, sieur du Tertre, de Louis Reminiac sieur des Vaux, l’épouse signe Claude de Vollant.
7. Marie de VOLLANT baptisée le 1er mai 1634 en l’église Saint-Germain de Rennes (parrain Marin de Vollant écuyer, sieur de la Riaye, marraine Marie Le Coniac fille de Hervé, conseiller du roi au parlement de Rennes, marraine Julienne Chevalier seigneur et dame du Toulmen).

VI – Siméon de VOLLANT seigneur des Granges, et de la Riaye (Ménéac), diocèse de Saint-Malo, avocat au parlement de Rennes, substitut du procureur général, fait établir une enquête de noblesse sur sa famille en Provence (1616), à la suite de laquelle il est reconnu noble de race par le commissaire Gaspard de Beaumont et exempt des tailles et fouage, notamment contre les paroissiens de Saint-Pierre en Saint-Georges à Rennes (arrêt du parlement de Bretagne du 7 décembre 1617), nommé conseiller du roi référendaire au parlement de Rennes (verbal du 7 novembre 1617), teste le 4 janvier 1623 ; épouse le 14 novembre 1589 en l’église Saint-Germain de Rennes, Claude BRANDIN prob. fille de Gilles, sieur de Bellestre, secrétaire du roi, et de Jeanne BOUSSEMEL. D’où :

1. Perrine de VOLLANT baptisée le 19 juin 1592 en l’église Saint-Germain de Rennes (parrain noble Pierre Le Gouz sieur de la Biardaye, conseiller et avocat général du roi en Bretagne, témoins demoiselles Jeanne Drouanet dame de la Chesnaye Lodin, et Julienne Brandin femme du sieur de Bellestre).
2. (Claude) Catherine de VOLLANT baptisée le 30 août 1593 en l’église Saint-Germain de Rennes (parrain noble homme Pierre Le Duc sieur du Petit-Bois, avocat en la cour, témoins Catherine du Parc femme de Mr des Loges, conseiller du roi et lieutenant de Rennes, et Jeanne Le Gouz fille aînée de Mr de la Biardaye conseiller et avocat général du roi en la cour), épouse en 1615, Jean LE FEBVRE écuyer, seigneur de la Roche de Cueilliers, avocat au parlement de Bretagne, conseiller au parlement et substitut de l’avocat général.
3. Françoise de VOLLANT née en 1594, décédée avant 1651, épouse le 3 septembre 1617 en l’église Saint-Germain de Rennes, suivant contrat du 5 septembre, René de LA BINTINAYE écuyer, seigneur de la Grignonnaye, Beauregard, Servigné et la Bobetière, capitaine pour le service du roi en Bretagne, fils de Vincent, seigneur de la Grignonnaye, gentilhomme ordinaire de la reine Catherine de Médicis, et d’Elisabeth du HAN dame de Bertry, Clairefontaine, Gossé. D’où postérité.
4. Yves de VOLLANT baptisé le 4 février 1595 en l’église Saint-Germain de Rennes (parrain Yves Lingant ? de Huelegan, avocat en la cour, témoins Jean de la L… écuyer, sieur de Lespinay, marraine damoiselle Catherine Loueil dame de Chandraden ?).
5. Suzanne de VOLLANT baptisée le 31 janvier 1602 en l’église Saint-Germain de Rennes (parrain Joachim Descartes, sieur du DusLieu ?, conseiller en la cour, témoins Suzanne Avril dame douairière du Pontmenart).
6. Marin qui suit,

VII  - Marin de VOLLANT écuyer, seigneur de la Riaye en Ménéac, et de la Baudrière, demande à servir sous les ordres de M. de la Roue (lettre du 13 août 1624), employé au rôle de la juridiction de Ploërmel, maintenu dans sa noblesse par arrêt de la Chambre de Bretagne (28 novembre 1668) ; baptisé le 19 avril 1604 en l’église Saint-Germain de Rennes (parrain noble homme Marin Brandin sieur de Belestre conseiller du roi en la cour du parlement, marraine Jeanne Pincson dame du Taluet), décédé le 9 avril 1683 à Brignac (Morbihan), signe Marin Devollant (1634) ; épouse le 19 août 1634 en l’église Saint-Germain de Rennes, Jeanne SICCARD, dame du Fresneau, en présence de Louis Le Cousturier, seigneur de Chambrette, François de Marbeuf, seigneur et baron de Blaison, Roberte Lefebvre dame de Marbeuf, Catherine de Volant, dame de la Roche. D’où :

1. Louis de VOLLANT baptisé le 9 septembre 1635 en l’église de Ménéac (parrain Louis Contant, seigneur des Chambrettes, conseiller du roi au parlement de Bretagne, marraine Roberde Le Febvre dame de la Pilletière, femme de Claude de Marbeuf, chevalier, seigneur de la Pilletière, conseiller du roi en ses Conseils d’Etat et privé, et président en son parlement de Bretagne), décédé le 30 août 1646 à Rennes.
2. Catherine Claude de VOLLANT de LA RIAYE dame de la Riaye, épouse le 11 décembre 1657 en l’église Saint-Pierre en Saint-Georges de Rennes, suivant contrat du 5 décembre (Bertelot, not.), Joseph de CERVON des ARSIS, dit le Marquis des Arsis, baron des Arsis, de Malnoë, la Ronse, les Comboutillés, Taillis, conseiller du roi au parlement de Bretagne (1657), fils d’Urbain, baron des Arsis, et de Charlotte HAREL. Remarié à Catherine MOYSAN de LA SILANDAIS, puis en 1674 à Thérèse-Françoise CHAMPION de CICé, meurt en 1677. D’où une fille unique, Catherine, qui épouse Pierre Baglion de la Dufferie puis en 1685 le marquis de Montesson (d’où postérité).