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Anciennes familles de Provence | |||
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de Bézieux
Famille originaire de Baisieux en Flandres, établie à Aix dès les premières années du XVIe siècle. Jacotin de Bézieux, son auteur, marchand tailleur à Aix, natif de Baisieux, entre Tournai et Lille, avait épousé en secondes noces, en 1502, une fille de Pierre Théric, nourriguier du Puy-Sainte-Réparade. Leur fils Antoine de Bézieux, procureur au parlement de Provence, fut père d’Ambroise de Bézieux, procureur, qui fit souche à Digne, de Jean de Bézieux, successeur de son père à Aix, dont le petit-fils partit s’installer à Grasse (descendance éteinte au XIXe siècle dans la famille Roux qui prit le nom de Roux de Bézieux), et d’Esprit de Bézieux, auteur de la seconde branche aixoise. Celle-ci, après deux générations passées dans le négoce, se trouvait alliée aux juristes Garidel et prit, peut-être sous leur influence, la voie du droit et des charges parlementaires. Balthasar de Bézieux (1655-1722), avocat du roi, nommé en 1693 second président aux Requêtes du Parlement d’Aix, fut un magistrat de grande réputation. Seigneur de Valmousse, à Lambesc, il y fit contruire le magnifique château actuellement existant. Son fils Joseph Alexandre de Bézieux (1599-1751) lui succéda, tant en charges qu’en réputation, et recevait dans son château de Valmousse nombre de particuliers en quête d’un conseil avisé. Son fils, conseiller au parlement, resté célibataire, éteignit la famille en se donnant la mort en 1774 ; Valmousse fut alors vendu par sa sœur au conseiller du Quailar. Les Bézieux avaient leur chapelle en l'église des religieux Observantins. Armes Selon l’historien Achard (Hist. des hommes illustres de la Provence, 1786), les armes des Bézieux étaient gravées sur la voûte de la chapelle qu’ils firent bâtir en l’église des cordeliers de l’Observance à Aix : d’azur à la croix d’or vivrée de gueules. Saint-Allais, en 1816, utilise l’expression plus claire : chargée d’une vivre de gueules. Les tables armoriales complétant l’ouvrage d’Artefeuil disent en 1901 : d’azur à une croix d’or chargée sur toute sa surface de deux traits vivrés de gueules (alias : de sable). Mais cette description, censée correspondre à l’illustration donnée par Coussin en 1756 aux syndics de la noblesse et placée dans l’édition d’Artefeuil de 1776, n’est guère plus explicite. Les armes enregistrées dans l’Armorial général de France pour Balthasar de Bézieux, président en la chambre des Enquêtes du parlement de Provence, sont dessinées encore différemment. Elles montrent la croix chargée de deux ombres de vivres qui, pour la clarté du dessin, ne se croisent pas tout à fait. Drigon de Magny blasonne : d’azur à la croix d’or vivrée de deux traits de sable, qui est peut-être la description la plus conforme. Jacques de Bézieux, notaire royal d’Arles, portait : d’argent à la croix vairée. Antoine de Bézieux, marchand bourgeois de Grasse : de sable à trois têtes de lions arrachées d’or.
I - Josse de BAISIEUX bourgeois de Baisieux en Flandres, épouse Marie N. (Bedos ?) d’où :
II - Jacotin de BEZIEUX marchand tailleur établi à Aix, où il teste le 23 novembre 1517, nommant pour héritier universel son fils du second lit, Antoine de Bézieux ; il est natif du village de Baisieux au territoire et diocèse de Tournai ; épouse 1) Ne. 2) en 1502 au Puy Sainte-Réparade, Catherine THERIC, fille de Pierre, nourriguier du Puy Sainte-Réparade, et de Marguerite JEHAN, elle teste à Aix le 30 novembre 1517, d’où :
III - Antoine de BEZIEUX procureur au parlement, trésorier en 1559, membre de la confrérie des Cinq Plaies (pénitents) en 1561, teste en le 27 avril 1567, veut être inhumé au couvent de l’Observance où ses prédécesseurs ont fait élever une chapelle, meurt en 1586 ; épouse par contrat passé le 11 septembre 1525 à Aix, Honorade DIGNE, fille d’Honoré, licencié en droits d’Aix, et de Madeleine CARRE, et soeur de Jacques Digne marchand. D’où :
IV - Jean de BEZIEUX procureur à la cour du parlement sur la résignation de son père, baptisé le 29 décembre 1543 à Saint-Sauveur (parrain Jean Darbon, marraine Honorade Gaufridi), décédé à Aix, inhumé le 25 février 1615 aux Observantins. Epouse par contrat du 25 décembre 1568 à Aix, Magdeleine de BOMPAR âgée de 21 ans, née en 1547 à Aix, fille d’Antoine, bourgeois d’Aix, et de Melchionne du BLED.
V - Jean Joseph de BEZIEUX praticien, notaire royal d’Aix, né en 1592, inhumé le 19 novembre 1634 aux Observantins dans sa chapelle, épouse par contrat du 16 mai 1618 à Aix, Sibylle de BLAIN née à Aix en 1597, fille de Gaspard, avocat, et de Magdeleine de BEAUFORT. D’où :
VI - Jacques de BEZIEUX notaire
royal de la ville d’Arles, baptisé le 23 août 1621 en l’église
Sainte-Madeleine d’Aix (parrain Jacques Ruffy avocat en la cour,
marraine Magdeleine de Beaufort), décédé avant 1701, épouse vers
1655 Marthe SIGONCY, née vers 1635, décédée le 31 octobre 1691
en la paroisse Saint-Julien. D’où :
VII – Mathieu DEBEZIEUX marchand et maître tanneur à Arles, baptisé le 27 février 1663 en l’église Saint-Julien d’Arles (parrain Mathieu Martiny prêtre, marraine Anne Guilhen femme de Nicolas Igounet notaire royal), décédé le 5 août 1721 à Trinquetaille, épouse le 27 septembre 1701 en l’église Saint-Pierre d’Arles Hélène RAMBERT née à Trinquetaille, fille de Louis, tanneur, et de feue Marguerite BELON, témoins Me de Bézieux notaire royal, Louis Rambert tanneur, Joseph Bourdelon et Jacques Bourdelon marchands tanneurs, Raymond Rambert aussi tanneur, Jean Bourrillon marchand. D’où :
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