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(de) Bonardy
La famille Bonardy appartient à l’ancienne bourgeoisie de la
ville de Riez. Les mémoires familiaux empruntés par Waroquier de
Combles (Tableau généalogique de la noblesse, 1787),
Viton de Saint-Allais (Nobiliaire universel de France,
1814), Courcelles (Histoire des Pairs de France, 1822),
ont cherché à établir une filiation remontant, avec
qualifications, jusqu’au XIVe siècle et les faire venir des
Bonardi de Mondovi en Piémont. Mais ces versions apparaissent
contradictoires et ne retiennent que les intitulés d’actes
notariés avantageux. Chaix d’Est-Ange rappelle que les Bonardi
ne figurent pas dans les armoriaux et n’ont fait l’objet
d’aucune vérification de noblesse.
Leur position dans la ville de Riez est néanmoins importante.
Gaspard Bonardi, fils du marchand Claude Bonardi, est notaire et
greffier à la fin du XVe siècle. Marié en 1487 à la fille du
seigneur de Saint-Laurent, allié aux Vintimille, il a plusieurs
enfants, dont un commandeur de l’ordre de Malte et une fille
mariée au cadet des sieurs de Mazan. A la génération suivante,
l’alliance en 1656 de Catherine de Bonardy avec un
Vintimille-Montpezat, son cousin, reste dans les nobiliaires,
pour le nom. Seul Augustin Bonardy, son neveu, fait réellement
fortune, ayant réussi dans le négoce et la banque à Paris, il
achète plusieurs domaines en Picardie puis, en 1722, une charge
anoblissante de secrétaire du roi : en 1725, il donne en mariage
sa fille, Françoise, au marquis de Grimaldi-Régusse, président à
mortier au parlement de Provence, tandis que son fils François
Bonardy de Crécy, sera en 1733 conseiller du roi à la chambre
des Enquêtes de Paris, et ne laissera qu’un fils mort avant sa
majorité.
Les biens de cette branche passent en partie à leur cousin
Jean-Baptiste de Bonardi, né à Digne en 1736, qui, après une
carrière dans l’infanterie, devient en 1764 conseiller à la
chambre des comptes de Paris, et acquéreur de la terre du
Mesnil-Lieubray en Normandie, laquelle sera érigée en baronnie,
pour lui et ses descendants, en 1778.
Ses deux fils, nés à Paris, seront tous deux d’excellents
officiers militaires. Le premier, Jean-Balthasar-Hector-Amédée
de Bonardi, marquis du Mesnil (1760-1832), est officier de
carabiniers et chevalier de Saint-Louis, et le second,
Raymond-Gaspard de Bonardi, comte de Saint-Sulpice (1761-1835),
lieutenant-général des armées du roi, est nommé général de
division par l’Empereur au lendemain de la bataille d’Eylau où
il combattit héroïquement, puis commandant des dragons de la
garde impériale et, en 1813, gouverneur du château de
Fontainebleau, grand croix de l’ordre de Bavière en 1810 et
grand officier de la Légion d’Honneur en 1814.
Une seconde branche de la famille Bonardy resta à Riez, alliée
en 1679 aux sieurs de Châteauredon, et aux Bougerel, de la ville
d’Aix, où un rameau se fixe : Gaspard Bonardy (1637-1688),
avocat au parlement, conseiller référendaire en la chancellerie
de Provence, est père de Pierre Bonardy, également conseiller
référendaire, père d’une fille mariée à un marchand de la ville.
Aux Bonardy de Riez appartenait, selon certaines sources,
Jean-Baptiste Bonardy, docteur en Sorbonne, bibliothécaire du
cardinal de Noailles, mort à Paris en 1756, auteur d’ouvrages de
théologie, littéraires et surtout d’histoire, notamment une Histoire
des écrivains de la faculté de théologie de Paris depuis son
origine, et un Dictionnaire des écrivains anonymes
et pseudonymes resté manuscrit.
*
Les armes des Bonardy, telles que portées par la branche
installée en Normandie (en écartelé avec les armes des Roux
d’Aleric) sont : de gueules à trois bandes de sable
liserées d'or, alias : à trois bandes d’or remplies
de sable.
I
- Claude BONARDI marchand à Riez, épouse Anthonie
BREMOND. D’où :
-
Gaspard qui suit,
-
II
- Gaspard BONARDI notaire et greffier de Riez,
fait donation à ses fils Gaspard et Charles Bonardi, de tous
ses biens, à partager à égale portion, suivant acte devant
Claude Bremond, notaire royal de Saint-martin de Brômes, le 5
mars 1625 ; épouse par contrat du 24 mai 1587 (Foulcou notaire
à Quinson), Suzanne de TROUGNON fille de Jacques écuyer,
seigneur de Saint-Laurent, et de Catherine de VINTIMILLE, en
présence de Gaspard des comtes de Vintimille, sieur de
Montpezat son oncle, Josias de Trognon, écuyer, sieur de
Saint-Laurent, frère de l’épouse, Honoré Gaspard et Giraud
Brémond, de Moustiers, oncles du futur. Elle est inhumée le 10
mai 1620 en la grande église de Riez. D’où :
-
Pierre BONNARDI prieur de
Saint-Martin de Brômes, décédé à Riez et inhumé en l’église
de Saint-Martin le 18 août 1664 dans la tombe des prêtres,
devant le maître autel.
-
Charles BONARDI inhumé le 7
octobre 1647 en l’église de Riez.
-
Catherine dit Catin BONNARDI épouse
le 5 janvier 1619 en l’église de Riez, Jean ROUX marchand
bourgeois de Riez, inhumé en la chapelle Saint-François à
Riez le 7 mars 1624.
-
Gaspard qui suit,
-
Jean de BONARDY commandeur de
l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, dit de Malte, né vers
1602, décédé à l’âge d’environ 82 ans le 29 octobre 1684,
inhumé le lendemain en l’église cathédrale de Riez.
-
Isabeau BONNARDI épouse par
contrat du 8 mars 1625 à Riez, Jean de FABRE
MAZAN dit le cadet de Mazan, écuyer de Riez.
-
Marguerite BONARDI épouse en
1618, Joseph CHAUVET bourgeois
de Riez. Puis peut-être Jean-Baptiste REYNAUD docteur en
médecine.
-
Anne BONNARD épouse Louis
GIRAUD bourgeois de Riez, fils de Joseph et d’Honorade
CHAILAN.
III
– Gaspard BONARDY bourgeois de Riez, qualifié écuyer, épouse le 18
avril 1624 en l’église cathédrale de Riez, et suivant contrat
du même jour (François Roux notaire à Riez), Marguerite MOREL
fille de Domenge apothicaire à Riez, et de Marguerite de
TAXIL, sont présents au contrat Isabeau et Pierre Bonardi,
frère et soeur de l’époux, Gaspard Arnoux, docteur en
théologie, chanoine de l’église de Riez, Scipion de
Castellane, sieur de Taulanne, Gaspard de Vintimille,
co-seigneur de Montpezat, Gaspard de l’Eglise, sieur de Melan,
Honoré Hubaud écuyer, Sauvaire Morel et Pierre Tardivi. D’où :
-
Gaspard de BONARDY avocat au
parlement de Provence, juge de la ville de Puimoisson en
1659, donataire de son père suivant acte passé devant Me
Arnaud, notaire à Puymoisson, le 4 septembre 1664 ; né le 20
septembre 1625 à Riez, baptisé le 20 mars 1626 en la
cathédrale (parrain Claude Maurel, marraine Honorade Maurel)
inhumé le 29 janvier 1694 âgé d’environ « 70 ans ».
-
Catherine de BONARDY épouse le
16 novembre 1656 en l’église cathédrale de Riez, et suivant
contrat du surlendemain devant Me Paul Bonnardel notaire,
François de VINTIMILLE écuyer, co-seigneur de Montpezat,
maintenu dans sa noblesse en 1668, fils de feu Gaspard,
co-seigneur de Montpezat, et de Marguerite de PONTEVES
BARGEME, sont présents au contrat Marc-Antoine de Fabre,
sieur de Mazan son parâtre (second mari de Marguerite de
Pontevès), Pierre Bonardi, prêtre, prieur de Saint-Martin de
Bromes, frère de l’époux, Jean Bonardi chevalier de
Saint-Jean de Jérusalem, Honoré Morel chanoine théologal,
Jean Fabre sieur de Ponfrac, Melchior Arnaud, avocat en la
cour, François Bonnardel, Joseph Chauvet et Honoré Fabre
sieur de Mazan. Remarié en 1661 à Anne FORT, il meurt à
l’âge d’environ 65 ans, et est inhumé en l’église des
cordeliers de Riez le 2 mai 1697.
-
Marguerite BONARDY baptisée le
1 février 1638 en l’église cathédrale de Riez (parrain
Charles Bonard, marraine demoiselle de Taxil son ayeule
maternelle), décédée à l’âge de 59 ans inhumée le 10 avril
1697 ; épouse par contrat du 2 octobre 1673 à Riez, François
CHAUVET bourgeois de Riez, fils
de Melchion, bourgeois, et d'Anthorone PAUL.
-
Suzanne BONARDY épouse le 9
juin 1664 en l’église cathédrale de Riez, Louis MAYNARD
docteur en médecine natif de Draguignan.
-
Melchion qui suit,
- François
BONARDY prêtre.
-
Estienne BONARDY bourgeois de
Riez, décédé à Riez à l’âge d’environ « 65 ans » inhumé le
27 mai 1716 en l’église cathédrale de Riez, épouse le 13
juillet 1676 à Notre-Dame de Manosque, Gabrielle de GARNIER
âgée de 26 ans, fille de Jean Antoine, avocat au parlement
de Provence, et de Gabrielle de CHIVALLY. D’où :
-
Jean BONARDY baptisé le 6
août 1677 en l’église cathédrale de Riez (parrain Jean
Bonardy commandeur de Gabre Capoulet et Saint-Hugues,
marraine Gabrielle de Chivaly ayeule maternelle).
IV
– Melchion BONNARDY marchand bourgeois de Riez,
qualifié écuyer, lieutenant d’infanterie, mousquetaire dans la
2e compagnie, capitaine de cavalerie, hérite de son père une
maison à Riez par donation du 1e décembre 1685 (Jean Pascal,
not. Saint-Martin-de-Brômes) dont il fait déclaration pour le
terrier (13 août 1688); épouse le 29 avril 1674 en l’église de
Valensole, et par contrat du 29 septembre 1674 (Pierre
Bouffier notaire à Valensole), Anne de FESSE
alias Fessy, âgée de 21 ans, née en janvier 1653 à Valensole,
fille de Jean François, marchand bourgeois, sieur de Lineau,
consul de Valensole, et de Catherine GIBAUDY, en présence de
Jean Frontel, prêtre et docteur en théologie. D’où :
-
Augustin BONARDY seigneur de
Tronville près d’Amiens, manufacturier et négociant en gros,
banquier à Paris, acquiert de Mme Bony de Lavergne la
seigneurie de Tronville et le fief de Pulmont, le 7 décembre
1719, moyennant 120.000 livres, et la seigneurie de Crécy en
Picardie, chevalier de l’ordre royal de Saint-Michel, il
obtient en 1722 une charge anoblissante de secrétaire du
roi, maison et couronne de France ; baptisé le 21 février
1675 à Bras d’Asse (parrain Jean Frontel vicaire de Bras),
il épouse le 12 août 1699 à Amiens, en l’église Saint-Leu,
Geneviève QUIGNON âgée de 25 ans, fille de Jean, marchand
bourgeois et ancien échevin d’Amiens, et d’Anne de VILLERS,
en présence de Pierre Fessy (sic) marchand à Lyon, oncle de
l’époux, et du père de l’épouse, et des sieurs Jourdain et
Souhait prêtres. D’où :
-
François BONARDY de CRECY écuyer,
seigneur de Crécy en Beauvaisis, reçu conseiller du roi
en la seconde chambre des Enquêtes du Parlement de Paris
le 30 juillet 1733, né à Amiens en 1708, décédé le 10
avril 1750 ; épouse en 1735, Marie-Magdeleine CHOART
fille de Louis (1681-1751), seigneur de
Magny-Saint-Loup, receveur général des finances en la
généralité de Bordeaux, et de Marie-Madeleine BASSET.
Décédée le 4 décembre 1737 (IAD Bronod notaire au
Châtelet le 13 janvier 1738). D’où :
-
Augustin François BONARDY de
CRECY écuyer, né en 1736, décédé en
1758, sans alliance.
-
Françoise de BONARDY épouse
par contrat reçu Delabre et Pinatel, notaires au
Châtelet de Paris, le 5 février 1725,
Charles-Louis-Sextius de GRIMALDY de REGUSSE marquis de
Régusse, seigneur de Mimet, Villeneuve, Castellar,
Saint-Martin et en partie de Montmeyan, président à
mortier au parlement de Provence, reçu le 7 décembre
1724 en la charge de son père, nommé deuxième président
en 1748, né le 20 octobre 1701 à Aix, fils de Charles,
président à mortier, et de Lucrèce d’ESTIENNE
CHAUSSEGROS. Sont présents au contrat S.A.S. Mme
d’Orléans abbesse de Chelles, qui portait beaucoup
d’intérêt à la jeune mariée, Mgr Honoré-François de
Grimaldi de Monaco, archevêque de Besançon, prince du
Saint-Empire, abbé de Maisant, Mgr
Jacques-François-Léonor de Grimaldi, duc de Valentinois
et d’Estouteville, pair de France, sire de Matignon et
Thorigny, baron de Saint-Lô, Beuzeval, Manéhouville
etc., lieutenant général de Normandie, gouverneur de
Cherbourg etc., Charles-François de Vintimille des
comtes de Marseille, comte du Luc, marquis des Arcs,
gouverneur des îles de Porquerolles, lieutenant du roi
en Provence, chevalier des ordres du roi, conseiller
d’Etat, Jean-Baptiste de Monier chevalier, seigneur de
Châteaudeuil, André de Joannis chevalier de Saint-Louis,
ancien commandant de la citadelle de Mantoue, André de
Joannis, conseiller du roi en ses conseils et son
procureur à la cour des comptes de Provence, Augustin de
Tamarlet de Charleval, conseiller clerc au même
parlement, Jérôme d’Argouges, chevalier, seigneur de
Fleury, maître des requêtes ordinaires du roi et
lieutenant-civil au Châtelet de Paris,
Jean-Baptiste-joseph Languet de Gergy, prêtre, docteur
en Sorbonne, curé de Saint-Sulpice, et l’abbé Bonardy,
parent de l’épouse. La dot de l’épouse est de 200.000
livres hypothéqués sur la seigneurie de Mimet et le
marquisat de Régusse. Françoise de Bonardy meurt sans
enfant, après avoir testé le 5 juin 1758 (Davier notaire
à Paris), laissant la jouissance de son bien à son mari
et la nue-propriété à son cousin germain Jean-Baptiste
de Bonardy. Le président de Régusse se remarie en 1759,
à Paris, à Françoise de VARANCHON puis en 1763 à
Jeanne-Hippolyte-Thérèse de MONIER de CHATEAUDEUIL. Il
teste le 17 juin 1779 en faveur de son fils aîné (du 3e
lit) devant Rambot notaire à Aix, et meurt en cette
ville le 9 décembre 1784, enseveli le lendemain dans le
caveau de la chapelle de l’église de l’oratoire.
-
Gaspard BONARDY baptisé le 19
juillet 1676 à Bras d’Asse (parrain Gaspard Bonardi, de
Riez, marraine Jeanne de Molinguet, de Riez).
-
François BONARDY baptisé le 21
octobre 1678 à Bras d’Asse (parrain François Fesse son grand
père, marraine Françoise Gaudemar).
-
Catherine BONARDY baptisée le
24 novembre 1680 à Bras d’Asse (parrain Gaspard Bonardi
conseiller du roi, marraine Françoise Trichaud).
-
Vincent BONARDY baptisé le 26
avril 1683 à Bras d’Asse (parrain Vincent Amiel vicaire de
Saint-Jannet, marraine Magdeleine Jaubert femme de Claude
Jugy).
-
Marc Antoine BONARDY baptisé le
26 juin 1685 à Bras d’Asse (parrain Marc Antoine Gassendi,
marraine Suzanne Fesse).
-
Pierre BONARDY né le 19
septembre 1689 à Riez, baptisé le 22 en la cathédrale
(parrain Pierre Chais bourgeois, marraine Anne Valantin).
-
Françoise BONARDY née le 27
baptisée le 29 janvier 1691 en l’église de Riez (parrain
Félix de Castellane abbé de Saint-Jeurs, marraine Gabrielle
de Demandolx de la Palud).
-
Balthasar qui suit,
-
Elzias BONARDY baptisé le 30 mai
1696 à Bras d’Asse (parrain Elzias Arnoux, marraine
Magdeleine Bougerel).
V
– Balthasar de BONARDI écuyer, lieutenant
d’infanterie en 1712, mousquetaire du roi de la seconde
compagnie en 1714, capitaine de cavalerie en 1724, né en 1693,
décédé à Paris et inhumé en la paroisse Saint-Nicolas des
Champs le 16 mai 1777, épouse le 1er décembre 1726 en l’église
cathédrale de Digne, et suivant contrat du même jour devant
Baudun notaire royal, Marie Anne de ROUX de FEISSAL, fille de
noble Jean-François, écuyer, seigneur de Feissal et de la
Javie, et de Marguerite de BARRAS du CASTELLAR, en présence de
noble Honoré d’Allayer, seigneur du Poil, Me André Belletrux,
seigneur de Feissal et de Prades, conseiller du roi,
lieutenant criminel au siège de Digne, et Jean-Antoine de
Gaudemar, son oncle. Elle meurt à Digne le 18 janvier 1750.
D’où :
-
Augustin de BONARDI officier au
régiment de dragons de Languedoc, mort sans postérité.
-
Louis de BONARDI officier de la
marine royale.
-
Jean-Baptiste qui suit,
-
Ursule de BONARDI religieuse
VI
– Jean-Baptiste de BONARDI chevalier, baron de
Mesnil-Lieubray, seigneur de Crécy Saint-Sulpice, élève de
l’Ecole royale d’artillerie de Grenoble en 1754, surnuméraire
intégré au bataillon de Fransure, lieutenant au Royal
Infanterie en décembre 1755, émancipé en mars 1759 afin
d’entrer dans l’héritage laissé par Françoise de Bonardi sa
cousine, épouse du président de Grimaldi Régusse, président à
mortier au parlement d’Aix ; il est reçu maître ordinaire en
la chambre des comptes de Paris le 18 mai 1764, honoraire en
1784, acquiert en 1769 la seigneurie du Mesnil-Lieubray de
François de Croville, il est convoqué aux assemblées de la
noblesse tenues à Soissons en 1789, baptisé le 28 juin 1736 en
la cathédrale de Digne (parrain Jean-Baptiste de Gallice
seigneur de Bedejun, marraine Elisabeth de Roux de Feissal de
Gaudemar sa tante). Epouse par contrat passé à Paris le 24
mars 1759 (Magnier notaire) et le 5 avril suivant en l’église
Saint-Benoît, Marie-Jeanne CHEVALIER de SOURIVIERE âgée de 20
ans, née à Paris en mars 1739, fille de Jean-Baptiste,
seigneur du Colombier, de Sourivière, près de Creil, auditeur
en la chambre des Comptes, et de Marie Jeanne BRETEAU.
D’où
deux branches : Bonardi du Ménil et Bonardi de
Saint-Sulpice, seule la première subsiste.
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