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Colavier
d'Albici
Famille bourgeoise de Saint-Cannat, connue depuis le milieu du
XVe siècle. Son nom est écrit anciennement Caulavier dans
les registres (XVe-XVe s.), puis Colavier, Coulavier,
Collavier, Collavery, souvent lu par erreur Collanier.
Elle a formé très tôt plusieurs branches et rameaux, implantés à
Saint-Cannat et Rognes, puis à Aix et Marseille.
Deux lignées se sont particulièrement distinguées : les Collavery,
et les Colavier. Ces derniers se sont fixés à Marseille au
milieu du XVIIe siècle, et y ont exercé le négoce et le
courtage. Alliés en 1722 à la famille d’Albissy, à Cassis, issue
des Degli Albizzi florentins, ils relèvent ce nom
illustre au retour de la monarchie, d’abord sous la forme
Albizzy (1817), Albizzi (1818), puis Albici (1819).
François Colavier, puis Colavier d’Albizzi, négociant en huile
et courtier, quitta le commerce en 1811 et s'engagea dans la
gendarmerie, où il devint capitaine. Divorcé de Zoé Gilly
(1798), il épousa en 1804 Pauline Bruny d’Entrecasteaux, seconde
fille du tristement célèbre marquis d’Entrecasteaux, qui avait
égorgé sa femme dans son hôtel à Aix en 1784. Il fut père de
Nicolas Colavier d’Albici, colonel d’infanterie et ardent
légitimiste, qui refusa de servir Louis-Philippe et quitta
l’armée. Louis Colavier d’Albici, son fils, fut colonel
d’infanterie et commandeur de la légion d’honneur, il servit
plusieurs années au Mexique. Il fut père d’Henri Colavier
d’Albici, marié en 1908 mais dont le mariage fut un échec, et de
Marie Colavier d’Albici, qui épousa le comte Fernand de Rovira
et mourut en 1968, dernière de sa famille.
I
- Jacques CAULAVIER épouse Antonette RICARD d’où :
II - Anthoine CAULAVIER décédé avant 1564,
épouse vers 1540 Sielle BELLENELLE. D’où :
- Antoine
CAULAVIER
- Benoit
CAULAVIER bourgeois de Saint-Cannat, épouse par
contrat du 29 novembre 1567 à Mallemort (Claude Mérindol,
not.), Jehanne GARDET fille
d’Anthoine et de Marie ARQUIER, en présence d’Anthoine
Collavier frère de l’époux, et Jacques Bellenelle oncle de
l’époux, de Jehanne Gardet sœur et Jacques Gardet frère de
l’épouse, et Maurice Gardet son oncle. D’où :
- Honorade
COLLAVIER habite Aix, où il épouse par contrat
du 27 avril 1609, Jacques JURAMY praticien, fils de feu
Jehan et de Claudette ARNAUD, de Sisteron.
- Anne
COLLAVIER épouse par contrat du 30 novembre
1612 au Puy Sainte-Réparade, Esprit EYGUESIER fils
d’Honoré et de Denise OLLIVIER.
- Cécile
COLLAVIER épouse par contrat du 30 novembre
1612 au Puy Sainte-Réparade, Antoine EYGUESIER fils
d’Honoré et de Denise OLLIVIER.
- Catherine
COLLAVIER baptisée le 28 juillet 1591 en
l’église de Saint-Cannat (parrain Denis Colavier, marraine
Anthonette de Bras), épouse par contrat du 6 octobre 1635
à Aix, Pierre SIMEONIS bourgeois de Carry, fils de feu
Bertrand procureur en la cour, et de feue Anthorone
JAVONON.
- Nicolas
CAULAVIER = ? Nicolas, décédé avant 1617, épouse
Elionore EMERIC d’où :
- Joseph
COLLAVIER maître orfèvre à Aix, épouse 1) par
contrat du 23 avril 1617 à Aix, Françoise TAYARD fille
d’Antoine, maître orfèvre, et de Catherine LANTELME. 2)
par contrat du 25 octobre 1637 à Aix, Marguerite SAURIN de
Digne, fille d’Antoine, et de Jeanne GAULTIER.
- Anthoine
COLLAVIER tanneur à Saint-Cannat, épouse par
contrat du 11 juin 1617 à Aix, Magdeleine MAUREL de
Manosque, fille de feu Barthélémy, ménager, et de
Marguerite de LESNE.
- Denis
= ? Denis qui suit,
- Alayone
CAULAVIER épouse avant le 16 avril 1564 (rec.
dot devant Jean Simon, not. Rognes), Bernardin SIMON, de
Rognes, fils d’Hugues, laboureur, et de Louise MASSON.
- P-ê.
Magdeleine CAULAVIER épouse Bernard SUFFREN
marchand drapier de Saint-Cannat.
III
– sire Denis COLLAVIER (marchand) de Saint-Cannat,
épouse Françoise EMERIC d’où :
- Magdeleine
COLLAVIER née à Saint-Cannat, épouse le 7
décembre 1610 en l’église de Saint-Cannat, Jacques JACON
capitaine, baile de Roussillon, veuf de Marguerite CARTOUX
et auparavant d’Isabeau FAUQUE, fils de Jehan, capitaine, et
de Catherine JULIAN. Il teste en 1641.
- Anne
COLLAVIER baptisée le 5 septembre 1593 en
l’église de Saint-Cannat (parrain J. de Béraud, marraine J.
Caulavier), décédée en couches le 15 janvier 1624 à
Roussillon, épouse le 27 janvier 1619 en l’église de
Saint-Cannat, Toussans GALLIAN tisseur de Roussillon,
baptisé le 13 mars 1592, fils d’Esprit, lieutenant de juge,
baile de Roussillon, et de Magdeleine DAVID sa seconde
épouse. Remarié à Denise JULIAN.
- Diane
COLLAVIER épouse par contrat du 8 août 1622 à
Saint-Cannat, Poncet JEHAN fils de Nicolas et de Ne VINCENS.
- Claude
COLLAVIER baptisé le 15 avril 1597 en l’église
de Saint-Cannat (parrain Henri Caulavier, marraine Alene
Emeric).
- Prob.
Pierre qui suit,
- Isabeau
COLLAVIER baptisée le 15 juillet 1602 en
l’église de Saint-Cannat (parrain André Caulavier, marraine
Françoise Simon).
- Jean
COLLAVIER baptisé le 11 juillet 1605 en l’église
de Saint-Cannat (parrain Jehan Reboul, marraine Magdeleine
Bonard), sans doute le même que Jean Collavier marié à
Jehanne MADON baptisée le 21 septembre 1614 à Roussillon,
fille d’André, et de Marguerite DOMO. D’où :
- Denis
COLLAVIER baptisé le 12 juin 1634 en l’église
de Roussillon (parrain Poncet Jehan, marraine Marguerite
Davin).
- Ne
COLLAVIER baptisée le 6 mai 1609 en l’église de
Saint-Cannat (parrain Antoine B., marraine Jeannette
Bart….).
IV
- Pierre COLLAVIER habitant de Marseille, baptisé
le 10 février 1600 en l’église de Saint-Cannat (parrain Pierre
de Bouliers, marraine Catherine de Jourdan), décédé avant
1664, épouse en 1639, Lucrèce MADON baptisée le 17 janvier
1616 à Roussillon, fille de Gabriel, bourgeois de Roussillon
qualifié écuyer, capitaine, et d’Antonette de RAYMOND dite de
MODENE, sa seconde épouse. Décédée après 1671. D’où :
- Constance
COLLAVIER épouse le 4 mai 1664 en l’église
Notre-Dame des Accoules, César EYMON d’Apt, fils de feu
François, et d’Antonette RICARD, en présence de Jean Venel
marchand, et Jean-Baptiste Saurin marchand.
- Jacques
qui suit,
V
– Jacques COLAVIER (bourgeois) de Marseille,
épouse le 9 mars 1671 en l’église Saint-Laurent de Marseille,
Thérèse de BOUDIER fille de Louis, avocat, et de Catherine
d’ARQUIER de CHARLEVAL sa seconde épouse, l’époux signe J.
Colavier, l’épouse Therese de Boudier. D’où :
- Lucrèce
COLAVIER épouse le 17 août 1695 en la cathédrale
Notre-Dame la Major, Barthélémy BONNAUD fils de feu Annibal,
et de Thérèse FOUQUIER.
- Charles
COLAVIER né vers 1679, épouse le 3 juin 1708 en
l’église Notre-Dame des Accoules, Claire d’ARBAUD de
PORCHERES née en 1681, fille de Marc-Antoine, écuyer,
coseigneur de Porchères, et de feue Magdeleine de LOUBET, sa
seconde épouse. D’où :
- Jacques
COLAVIER né le 9 mars 1709 à Marseille,
baptisé le même jour en la cathédrale Notre-Dame la Major
(parrain Jacques Colavier, son ayeul, marraine Gabrielle
de Pourcelly épouse de son ayeul maternel), décédé en
1710.
- Marie
Rose COLAVIER née le 23 octobre 1711 à
Marseille, baptisée le même jour en la cathédrale
Notre-Dame la Major (parrain Pierre Paul de Chaumont
capitaine de galères du roi, marraine Marie Chrétienne de
Boudier).
- Catherine
Rose COLAVIER née vers 1715, décédée le 2
février 1783 à Marseille, inhumée le lendemain au
cimetière paroissial Saint-Martin.
- Marie
Elisabeth COLAVIER née le 30 mars 1716 à
Marseille, baptisée le même jour en l’église Saint-Martin
(parrain Louis de Chapuis, marraine Marie Elisabeth
d’Arbaud de Porchères), inhumée le 8 juillet 1717 aux
Grands Carmes.
- François
COLAVIER né le 15 avril 1718 à Marseille,
baptisé le même jour en l’église Notre-Dame la Major
(parrain François Dot, marraine Honorée d’Eymon de
Gravina).
- Joseph
qui suit,
VI
– Joseph COLAVIER négociant, bourgeois de
Marseille, signe Joseph Colavier (1736), né le 21
février 1688 à Marseille, baptisé le même jour en la
cathédrale Notre-Dame la Major (parrain Joseph de Foresta de
Collongue chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, et receveur de
son ordre, marraine Honorée de Colavier), meurt avant 1765 ;
épouse le 14 juin 1722 en l’église Saint-Martin de Marseille,
suivant contrat de la veille, Thérèse d’ALBISSY née le 31 mars
1700 à Marseille, fille de feu Jean, bourgeois de Cassis, et
de feue Thérèse RAYMOND, sa seconde épouse. Décédée le 28
novembre 1762, inhumée le lendemain aux Grands Trinitaires.
D’où :
- Catherine
Rose COLAVIER née vers 1725, décédée le 3
février 1783 à Marseille et inhumée à Saint-Martin, épouse
le 26 décembre 1752 en l’église Saint-Martin, Jean Michel
DEGAYE négociant, fils de feu Jean, et de feue Marie-Anne
Gabrielle d’OLLIVIER du
PUGET. D’où postérité (familles Carron de la Morinais,
Fenouil).
- Jeanne
COLAVIER née le 28 mars 1725 à Marseille,
baptisée le même jour en l’église Saint-Martin (parrain
Pierre Reynaud, marraine Jeanne Olive de Belin).
- Jean
Baptiste Jacques COLAVIER né le 5 août 1726 à
Marseille, baptisé le même jour en l’église Saint-Martin
(parrain Jean-Baptiste de Gratian, marraine Marguerite de
Gérard).
- Marie
(Louise) COLAVIER née le 8 janvier 1730 à
Marseille, baptisée le même jour en l’église Saint-Martin
(parrain Nonce Gravina, marraine Honorée Eymon).
- Thérèse
COLAVIER née en 1731, inhumée le 27 avril 1737
aux Trinitaires.
- Catherine
COLAVIER née le 31 janvier 1733 à Marseille,
baptisée le même jour en l’église Saint-Martin (parrain
Joseph Bernard, marraine Louise Jourdan), décédée le 5 mai
1737, inhumée le lendemain aux Trinitaires.
- Claude
Augustin COLAVIER né le 28 août 1736 à
Marseille, baptisé le même jour en l’église Saint-Martin
(parrain Claude Alleman, marraine Constance Gasquet), décédé
le 4 septembre 1742, inhumé le lendemain aux Trinitaires.
- Marthe
COLAVIER née le 19 septembre 1737 à Marseille,
baptisée le même jour en l’église Saint-Martin (parrain
Abram Massad, marraine Marthe Boutroux), ensevelie le 21
juin 1740 à Saint-Martin.
- Jean-Baptiste
(Claude) COLAVIER courtier royal à Marseille, né
le 23 octobre 1738 à Marseille, baptisé le même jour en
l’église Saint-Martin (parrain Claude Bodier, marraine
Catherine Colavier), épouse le 19 mai 1765 en l’église
Notre-Dame des Accoules, Marie-Françoise ROQUE née le 17
avril 1742 à Marseille, fille de feu Michel, courtier royal,
et de Jeanne Baptiste ESPANET. D’où :
- Marie
Jeanne Françoise Julie COLAVIER née le 31
janvier 1768 à Marseille, baptisée le même jour en
l’église des Accoules (parrain Jean-Baptiste Roque, son
oncle, officier au régiment de Touraine, marraine Marie
Louise Colavier sa tante), décédée le 11 juillet 1775,
ensevelie le lendemain dans la sépulture de sa famille en
l’église des Trinitaires.
- Jean
Michel Raphael COLAVIER propriétaire à
Marseille, célibataire ; né le 22 mai 1770 à Marseille,
baptisé le même jour en l’église Notre-Dame des Accoules
(parrain Jean Michel Degaye négociant, marraine Marie Anne
Lafont), y décédé le 29 janvier 1833.
- Joseph
Lazare Augustin Marie COLAVIER né le 30 août
1772 à Marseille, baptisée le même jour en l’église
Saint-Martin (parrain Joseph Antoine Lafont courtier
royal, ancien échevin, marraine Catherine Rose Colavier
Degaye), décédé le 4 septembre suivant, inhumé le
lendemain aux Trinitaires.
- Jean-Baptiste
Nicolas Louis Alexandre COLAVIER courtier de
commerce à Marseille (20 septembre 1801), démissionne en
1826, célibataire ; né le 19 avril 1774 à Marseille,
baptisé le même jour en l’église Saint-Martin (parrain
Jean-Baptiste Roque, conseiller du roi commissaire des
guerres, marraine Claire Ferriol Colavier), décédé le 5
août 1832 à Marseille.
- Marie
Thérèse Rose COLAVIER célibataire, née le 18
février 1777 à Marseille, baptisée le lendemain en
l’église Saint-Martin (parrain Vincent Nicolas Espanet,
négociant, marraine Catherine Rose Collavier sa tante), y
décédée le 6 mars 1837.
- Marie
Françoise Cécile COLAVIER née le 21 novembre
1779 à Marseille, baptisée le même jour en l’église
Saint-Martin (parrain Barthélémy Lafont courtier, marraine
marie Magdeleine Thérèse Philippe Degaye), décédée le 16
mars 1784, inhumée le lendemain au cimetière paroissial
Saint-Martin.
- Jean
Baptiste Barthélémy Eusèbe COLAVIER né le 15
janvier 1784, baptisé le lendemain en l’église
Saint-Martin de Marseille (parrain Jean Baptiste
Barthélémy Espanet, négociant, marraine marie Ursule
Eusébie Lafont), décédé le 12 décembre suivant, enseveli
le lendemain au cimetière paroissial.
- Joseph
Lazare COLAVIER né le 27 mars 1740 à Marseille,
baptisé le même jour en l’église Saint-Martin (parrain
Joseph Hyacinthe Peyre, marraine Marie Louise Colavier),
décédé en nourrice chez Brigitte Rimbaud à Cabriès le 5
avril 1740.
- François
(Jacques) qui suit,
- Pierre
Hyacinthe COLAVIER né le 16 août 1742 à
Marseille, baptisé le lendemain en l’église Saint-Martin
(parrain Pierre Thulis, marraine Thérèse Deidier).
VII
– François COLAVIER courtier royal et agent de change à
Marseille, fait faillite dans la crise marseillaise de 1774 ;
né le 1er mai 1741 à Marseille, baptisé le lendemain en
l’église Saint-Martin (parrain François d’Olivier du Puget,
marraine Marie Thérèse de Gaye), épouse le 17 décembre 1771 en
l’église Notre-Dame des Accoules, Claire FERRIOL née le 18
janvier 1755 à Marseille, fille de Louis, négociant, et de
Marguerite DAVID. D’où :
- (Jean-Baptiste)
François qui suit,
- Marie
Virginie COLAVIER née le 22 décembre 1773 à
Marseille, baptisée le lendemain en l’église Notre-Dame des
Accoules (parrain Louis Ferriol, négociant, son grand-père,
marraine Marie Louise Colavier sa tante).
VIII
- François COLAVIER d’ALBIZZI négociant en huile à
Marseille, émigre sous la Révolution, courtier de commerce (7
novembre 1807), démissionne en 1811, devient lieutenant en
premier dans la gendarmerie royale de Paris, capitaine de
cavalerie, autorisé à ajouter à son nom celui d’Albizzy (ordonnance
du 2 juillet 1817) puis Albizzi (12 déc. 1818) ; né
le 6 novembre 1772 à Marseille, baptisé le même jour en
l’église Notre-Dame des Accoules (parrain Jean Baptiste Claude
Colavier courtier royal, marraine Marguerite David Ferriol),
décédé le 21 novembre 1867 à Paris (7e) ; épouse 1) le 19
juillet 1792 en l’église Saint-François de Paule, à Marseille,
(Marie-Anne Geneviève) Zoé GILLY née le 3 janvier 1774 à
Marseille, fille de feu Simon, négociant, et de Marie-Anne
FOSSATI. Ils divorcent (jugement du 17 septembre 1798). 2) le
28 mars 1804 à Marseille, (Elisabeth) Pauline (Angélique) de
BRUNY d’ENTRECASTEAUX veuve d’Augustin Mathieu ARAZY consul de
France (dont elle a eu une fille, Eulalie, épouse d’Henri
Guys, diplomate), née le 13 août 1781 à Aix, décédée le 6 août
1825 à Toulouse, fille de Jean-Baptiste, chevalier, 5e marquis
d’Entrecasteaux, baron de Villeneuve-lès-Volx, seigneur de
Saint-Lions et Saint-Antonin, président à mortier au parlement
de Provence, et d’Angélique de CASTELLANE SAINT-JUERS
(assassinée le 31 mai 1784 par son mari, qui s’enfuit au
Portugal). D’où :
- Du
premier mariage : (Auguste) Nicolas qui
suit,
- Du
second mariage : (Saint-Amand Claire Letitia dite)
Amanda COLAVIER d’ALBIZZI née le 6 janvier 1805
à Marseille, épouse le 19 avril 1825 à Marseille, Joseph
Ferdinand Marie BRUNERY de RIVAROSSA lieutenant-colonel
d’artillerie, chev. Saint-Louis et St-Ferd. d’Espagne, chev.
LH, naturalisé français (20 mars 1816), né à Turin le 23
novembre 1776, décédé le 23 novembre 1851, fils de Pierre
Célestin, comte de Rivarossa, et de Claire Victoire GIUNTI,
l’épouse signe StAmand Colavier.
- (Claire
Pauline dite) Clara COLAVIER d’ALBIZZI née le 23
octobre 1805 à Marseille, décédée le 26 décembre 1886 à
Paris, épouse le 2 août 1823 à Marseille, Adolphe de CADOLLE
marquis de Durfort, employé aux douanes, né le 31 janvier
1823 à Aix, décédé le 2 juin 1872 à Levallois-Perret, fils
d'Amédée, marquis de Durfort, et d'Adélaïde de TRESSEMANES
BRUNET. D’où un fils, mort jeune, et une fille, Désirée,
mariée à 53 ans à Nicolas Diaume.
- (Alexandre)
Eugène COLAVIER d’ALBIZZI employé de l’Octroi de
Paris, gérant du Journal de l’Assemblée nationale ; né le 2
décembre 1806 à Marseille, décédé le 19 novembre 1882 à
Herbeuville (Meuse), signe Colavier d’Albizzi ;
épouse 1) le 7 octobre 1830 à Paris, (Anne Claire dite)
Clarisse RAYNAUD, née vers 1793 à Montpellier, décédée le 27
mars 1853 à Paris. 2) le 13 février 1868 à Paris (14e),
Florentine Jeanne DAUNOIS née le 20 juin 1821 à
Fresnes-en-Woëvre (Meuse), décédée le 25 mai 1877 à
Herbeuville, fille de Joseph, et de Jeanne PIQUART.
IX
– Nicolas COLAVIER d’ALBICI officier d’infanterie,
enrôlé jeune dans les armées de l’Empire, combat sous le
maréchal Marmont en Illyrie, lieutenant adjudant-major en
1815, il quitte son corps pendant les Cent Jours pour
rejoindre le duc d’Angoulême dans le Midi, promu chef de
bataillon à la légion du Gers, colonel d’infanterie au 5e de
ligne, il est aide de camp du duc de Raguse lors des journées
de juillet 1830 à Paris et rejoint Charles X dans sa fuite à
Rambouillet ; hostile à la Monarchie de Juillet, il brise son
épée et est mis en congé de solde (1830), suivie d’une mise à
pied comme légitimiste ardent (1837), il est réintégré comme
colonel d’une des trois légions de la garde nationale ;
médaillé de Sainte-Hélène, chevalier de l’ordre royal et
militaire de Saint-Louis (16 oct. 1823), et de l’ordre de
Saint-Ferdinand d’Espagne (18 nov. 1823), chev. LH (31 janvier
1816) puis off. (22 mai 1825), autorisé à ajouter à son nom
celui d’Albici (ordonnance du 8 déc. 1819, jugement
du 31 déc. 1821), il devient après sa démission directeur de
la Compagnie des Incendies à Marseille; né le 4
décembre 1793 à Montpellier, décédé le 30 août 1881 à
Perpignan, épouse le 2 décembre 1819 à Perpignan, Marie BOLUIX
née le 10 mai 1799 à Argelès-sur-Mer, fille de François
Xavier, propriétaire, et de Grace LAZERME. Décédée le 1er juin
1870 à Perpignan. D’où :
- Louis
qui suit,
- Alexandre
COLAVIER d’ALBICI né le 12 avril 1821 à
Perpignan, dans la maison Boluix, décédé en nourrice chez le
sieur Martrete à Sainte-Marie-la-Mer le 7 juillet 1822.
X
– Louis COLAVIER d’ALBICI officier d’infanterie,
élève de Saint-Cyr (1840), entre au 37e de ligne où il est
sous-lieutenant (1er oct. 1842), lieutenant (3 juin 1847),
puis capitaine (8 oct. 1849), promu capitaine aide-major de
chasseurs (25 déc. 1853), chef de bataillon (11 mars 1857),
lieutenant-colonel (20 août 1863), colonel (21 déc. 1866),
commande au Mexique de 1862 à 1867 où il se signale au siège
de Puebla (1863), puis à l’armée du Rhin en 1870, fait
prisonnier à la capitulation de Metz (28 oct. 1870), puis
libéré (1er avril 1871), retraité (24 avril 1875), chev. LH
(28 déc. 1859), off. (25 mai 1863), comd (20 avril 1871), off.
ND. de Guadelupe du Mexique ; né le 19 février 1820 à
Perpignan, décédé le 21 septembre 1877 ; épouse le 3 juin 1872
à Perpignan, Pauline SALéTA née le 21 novembre 1842 à
Perpignan, y décédée le 2 juin 1911, fille de Thomas,
capitaine de cavalerie en retraite, chev. LH, et d’Hélène
MERIC. D’où :
- Marie
COLAVIER d’ALBICI née le 14 décembre 1873 à
Perpignan, décédée le 26 septembre 1968 au château de
Ribaute, à Lieuran près de Béziers, épouse le 5 octobre 1898
à Perpignan, Fernand de ROVIRA propriétaire, né le 19 juin
1870 à Perpignan, y décédé le 29 août 1951, fils d’Henri, et
de Gabrielle de LON de MAROULS, l’épouse signe Marie
d’Albici. D’où postérité (familles de Rovira, de
Montal, Gaillard).
- Henri
qui suit,
XI
– Henri COLAVIER d’ALBICI propriétaire, né le 27
janvier 1876 à Perpignan, décédé le 4 janvier 1925 à
Saint-Hippolyte près de Perpignan (Pyrénées-Orientales),
épouse le 5 février 1907 à Paris (16e), Thérèse DUCUP de
SAINT-PAUL née le 22 octobre 1886 à Rennes, fille de Charles,
viticulteur, off. LH., et de Camille BARDOU-JOB. Ils divorcent
un an plus tard (jugement du 25 mai 1908).
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