Anciennes familles de Provence
   

 

(de) Tressemanes






La famille de Tressemanes, toujours subsistante, appartient à la noblesse de Provence et remonte sa filiation au XIVe siècle. Probablement originaire de Sisteron, c’est à cette époque que s’installe à Aix Jean Tressemanes, notaire, qui est chargé en 1362 avec le notaire Jean Garde de l’enregistrement et de la transcription des hommages rendus à la reine Jeanne et à son époux Louis de Tarente. Il devient ensuite consul d’Aix et secrétaire du roi Louis II de Provence. Son fils Antoine et deux de ses petits-fils exercent la même charge et accèdent au consulat de la ville d’Aix. La famille s’enrichit parallèlement dans le commerce de marchand chaussetier avant d’intégrer le parlement de Provence et l’ordre de Malte.

Les Tressemanes donneront six conseillers aux cours souveraines de Provence et sont parmi les plus présents à Malte au sein de la langue de Provence, avec pas moins de 23 chevaliers dont six commandeurs, et deux trésoriers et économes. Ils fourniront de nombreux officiers supérieurs, en particulier dans la marine. Citons, entre autres : André de Tressemanes (1653-1718), dit le Chevalier de Tressemanes, lieutenant-général des armées du roi et commandant en chef en Dauphiné, Melchior-Maxime de Tressemanes-Chasteuil (1720-1774), capitaine de vaisseau, Raymond de Tressemanes-Chasteuil (1722-), chef d’escadre, Henri-Diomède de Tressemanes-Chasteuil (1725-), capitaine de vaisseau, Charles de Tressemanes-Brunet (1718-1791) capitaine de vaisseau, et François de Tressemanes-Brunet (1741-1807), également capitaine de vaisseau. Enfin, un évêque de Glandèves de 1755 à 1771, l’Abbé Gaspard de Tressemanes, chanoine d’Aix et vicaire général d’Apt.

La famille se divise en deux branches : l’ainée des seigneurs de Brunet, et la cadette des seigneurs de Chasteuil. L’héritage de la branche cadette passera à la branche aînée par le mariage de Marie-Catherine-Elisabeth de Tressemanes-Chasteuil avec son cousin Jean de Tressemanes marquis de Brunet (1763). Cependant, un rameau se poursuit par un cadet, Emilien de Tressemanes, chevalier de Malte qui, après la prise de l’île par les Français (1798), revient en France et épouse la fille d’un chirurgien-major de la marine avec qui il vivait depuis dix ans, le couple s’installe à Signes. Leur petit-fils Emilien de Tressemanes fondera à Limoges en 1891 la porcelainerie Tressemanes et Vogt, qui connaîtra un grand succès à la fin du XIXe siècle. Ce rameau s’éteint au décès de sa soeur Célestine de Tressemanes, restée célibataire, en 1922.

Les Tressemanes-Brunet recueillent également, au début du XIXe siècle, les biens de la maison de Simiane-La Coste. En effet, Anne-Émilie de Félix d’Ollières, fille de Magdeleine de Tressemanes-Brunet, mariée en 1776 à François-Léon de Simiane-La Cepède, marquis de Simiane et Rians, comte de Maillane, seigneur de Venel, etc., avait recueilli l’héritage de sa fille Pauline, décédée sans alliance (1800), elle-même héritière de son frère, Toussaint-Alexandre-Henri, dernier mâle de sa famille, qui lui-même avait hérité de son cousin Charles-François de Simiane La Coste (1784). L’important héritage des Simiane ainsi concentré sur une personne, Anne-Emilie de Félix, fut cédé par elle au roi Louis-Philippe qui y renonça, et revint de fait à son petit-neveu Jean-Paul de Tressemanes-Brunet, à charge de relever le nom des Simiane.

A la fin du XIXe siècle, le patrimoine important des Tressemanes connaît un effondrement principalement dû à un conflit de famille. Les mémoires manuscrits de Gabriel Lucas de Montigny, père de l'un des gendres, narrent en effet, dans le style littéraire virulent et peu moral de Mirabeau (dont il était le descendant naturel), comment d'un conflit, à l’origine conjugal, qu'il se fit gloire d'avoir instrumentalisé et envenimé, il tenta de discréditer une partie de la fratrie pour en avantager une autre, ce qui finalement provoquera l'éclatement des biens assorti de longues et durables rancœurs qui contaminèrent la société aixoise.    

Les Tressemanes-Brunet s’installent au début du XXe siècle à Challain-la-Potherie en Anjou, après le mariage de Jehan-François de Tressemanes-Brunet de Simiane avec Marie-Josèphe Feutren-Courtès, fille adoptive de général Courtès.

Armes : d’argent à une fasce d’azur chargée de trois étoiles d’or et accompagnée de trois roses de gueules posées deux en chef une en pointe, à la bordure de gueules chargée de huit besants d’or. Elles furent enregistrées à l’Armorial général par André de Tressemanes, seigneur de Brunet, et par frère Auguste de Tressemanes Chasteuil, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, lieutenant de galère.

̶  Généalogie établie par PM de Saboulin Bollena/CO d’après divers auteurs (O. d’Hauthuille in H&G 1989, L. Antonini), et sources directes (archives en ligne, relevés d’actes, presse, etc.).

 

I - Jean TRESSEMANES notaire et greffier d’Aix, secrétaire du roi Louis II, chargé en 1362 avec le notaire Jean Garde de l’enregistrement et la transcription des hommages rendus à la reine Jeanne et à son époux Louis de Tarente, consul d’Aix en 1386, assiste comme député de la communauté de Sisteron aux assemblées générales des Etats de Provence (déc. 1394, août 1396, 1399), originaire de Sisteron, fait construire son tombeau en l’église des frères Mineurs d’Aix ; épouse Billette ou Bellette AYMERIC qui semble la sœur du marchand Guilhelme Aymeric ; elle se déclare veuve le 8 décembre 1400, et vit encore en 1427. D’où :

  1. Antoine qui suit,
  2. Huguette TRESSEMANES épouse Pons de ROUSSET secrétaire du roi, maître rational et archivaire de la chambre des Comptes de Provence, seigneur de Gardanne et Roumoules, citoyen d’Aix, fils de Guilhaume et d’Antonette de TOURNEFORT ; elle teste à Aix le 5 novembre 1510 (Antoine Feraudi, not.), veut être inhumée au tombeau de son père aux Frères Mineurs d’Aix et nomme héritière sa fille Antonette de Rosseto, à qui elle substitue son mari pour 400 florins d’or et son frère Antoine Tressemanes pour le reste de ses biens.

II - Antoine TRESSEMANES notaire d’Aix, secrétaire du roi René, syndic ou consul d’Aix en 1415, maître rational archivaire de la chambre des Comptes de Provence (remplacé en 1416 par Jean Villachartre, chanoine d’Aix), achète de Guilhaume Dieulefit une censive d’avoine avec droits seigneuriaux et directe sur un moulin au terroir d’Aix (1416), trésorier de l’Université d’Aix, recteur de l’Infirmerie, auditeur des premières appellations, fait son testament le 27 avril 1427 (Jean Gaufridi, not. Aix), par lequel il veut être inhumé au tombeau fondé par son père aux Frères Mineurs, lègue 100 florins à sa mère, lègue à Catherine Esclapon sa femme, à ses filles Béatrisette et Catherinette, institue héritier ses fils François et Peyret, nomme gadiateurs le frère Pierre Gardian et honorable homme Guilhelme Aymeric son oncle ; épouse avant le 1er février 1413 (règlement de dot et de droits devant Etienne Chaulan, not.), Catherine d'ESCLAPON fille de Jehan, co-seigneur d’Esparron-de-Pallières, et de Gillonne FABRI ; elle est la sœur de Véran d’Esclapon, maître rational (1450), co-seigneur d’Esparron, et de Magdeleine d’Eclapon qui apporte cette coseigneurie à son époux François d’Arcussia ; leur aïeul Véran d’Esclapon fut coseigneur d’Esparron, jurisconsulte, bailli-juge d’Apt (1343, 1352), juge de Vintimille (1349), d’Aix (1356), maître rational (1368). D’où :

  1. Pierre qui suit,
  2. Jehan TRESSEMANES notaire d’Aix (1428-1456), syndic ou consul d’Aix (1441), secrétaire du roi René (1444), meurt après 1465, ses héritiers vendent à Palamède Forbin le Grand, pour 700 florins, l’île de Porquerolles; épouse par contrat du 10 septembre 1429 (Alban Félix, not. Aix), Silette ou Silone ATANULPH, fille de Guilhelme, notaire, et de Catherine FORCALQUIER, et sœur d’Honorade Atanulph épouse de Guigue Compagnon juriste de Moustiers habitant d’Aix, et de Jehanette Atanulph épouse d’Anthoine Aygosi juge des appels. D’où :

    1. Hélion TRESSEMANES seigneur d’Upaix, capitaine de navire sous Louis XI, généralement cité sous le nom d’Hélion Trois-Semaines, donataire par le roi René du fossé Sainte-Catherine à Marseille (Historia n°322, sept. 1983), teste le 3 octobre 1476, reçoit l’inféodation de la châtellenie d’Upaix (décembre 1476), meurt avant 1484 ; épouse Brigide BOUQUIN fille de Bernardin, marchand drapier, anobli en 1472 par le roi René, et de Bernarde REYNAUD. D’où :

      1. Raynier TRESSEMANES vivant en 1488.
      2. Marguerite TRESSEMANES épouse par contrat du 6 octobre 1488 (Darnéti, not.), Louis BONIFACE docteur en droit, fils de Vivaud docteur en droit, juge-mage de Provence (1468), seigneur de Mazargues, et de Catherine de REMEZAN, l’épouse reçoit de son frère Raynier 1600 florins. Elle meurt avant 1510. D’où postérité.
      3. Clémence TRESSEMANES
      4. Jehan TRESSEMANES

    2. Catherine TRESSEMANES épouse 1) Anthoine BLANCARD habitant de Marseille, fils de Pierre et de Douce GUIGUES. 2) par contrat du 26 septembre 1478 à Aix, Georges GANILLI.
    3. Agnete TRESSEMANES teste le 28 mars 1467.
    4. Pierre TRESSEMANES marchand de Marseille, vend une terre à Jacques Bonfils nourriguier (10 septembre 1467), teste le 20 mars 1480 (Jean Borrilli, not.) en faveur de son frère Anthoine et du fils de celui-ci, Nicolas ; épouse suivant contrat du 13 mars 1467 à Marseille, Laurence BLANCARD fille de François, marchand.
    5. Tanguy TRESSEMANES alias Tannequin, fait un partage d’héritage avec ses frère Elion, Anthoine et Pierre le 2 décembre 1465 (Honorat de Mari, not.).
    6. Jehanne ou Jehanone TRESSEMANES épouse suivant assignation de dot du 21 janvier 1469 à Aix (Bertrand Borrilli, not.), Pierre TRUCI, secrétaire du roi, citoyen et habitant d’Aix. Elle teste le 26 juin 1468 à Aix.
    7. Anthoine TRESSEMANES vend une terre à Pierre Marroc nourriguier (9 mai 1466), possède un pré à Toulon qu’il baille à Marc de Gardanne ; épouse avant le 30 juin 1472 (rec. dot), Françoise AUDEMAR fille de Guilhaume. Père de :

      1. Nicolas TRESSEMANES cité dans le testament de son oncle Pierre en 1480, est marchand mercier à Marseille où il loue les outils de son art à maître Urbain Arnaud, de Pertuis, en 1500.

  3. François TRESSEMANES notaire royal d’Aix, est dit avoir testé le 10 août 1479, puis teste le 8 mars 1509 à Aix (Borrilli, not.), nommant pour ses héritiers Louis et Pierre de Glandevès fils d’Anthoine ; épouse Honorade de GARDANNE, de Toulon ; elle teste le 28 août 1479. D’où :

    1. Ne TRESSEMANES morte en bas âge.

  4. Beatrice TRESSEMANES légataire de son père (1427).
  5. Catherine TRESSEMANES légataire de son père (1427).

III - Pierre TRESSEMANES marchand chaussetier d’Aix, puis secrétaire du roi René, teste le 16 février 1463 (Estienne Bérardi, not.), en faveur de ses fils Pierre, Nicolas et Honoré, lègue notamment une pension annuelle d’un franc au couvent des Frères Mineurs ; épouse par contrat du 8 août 1440, Antonette de BRAS (Brachio) des seigneurs de Bras d’Asse. Elle teste le 18 février 1493. D’où :

  1. Pierre qui suit,
  2. Honoré TRESSEMANES marchand, mis en apprentissage à 15 ans chez Reynaud Gardanne, maître chaussetier d’Aix, le 13 mars 1468 (Jean Borrilli, not.), teste le 30 mai 1472 à Aix en faveur de son frère Pierre ; épouse Ne. D’où :

    1. Louise de TRESSEMANES épouse 1) Guillaume MELLY marchand chaussetier de Berre. 2) par contrat du 8 janvier 1496 à Aix (Jean Gantelme, not.), Jacques LUNEL de Martigues.

  3. Nicolas TRESSEMANES chevalier de Rhodes, teste à Aix le 24 mai 1494 (Gabriel Laurent, not.), veut être inhumé en l’église des Augustins, lègue à son frère Honoré ce qu’il possède à Rians et institue héritier le couvent des religieux augustins.
  4. Henri TRESSEMANES qui « se voua à l'état ecclésiastique, suivant le testament de son père ».
  5. Jeanne TRESSEMANES épouse le 10 septembre 1481 (ou le 3 avril 1484 devant Malet, notaire de Barjols) Pierre BERTET d’Aix.
  6. Marguerite TRESSEMANES épouse Jehan de MONTFORT.

IV - Pierre TRESSEMANES marchand chaussetier d’Aix, décédé avant août 1483 ; épouse par contrat du 11 août 1471 (Trimond, not. DIgne), Magdeleine BERENGIER fille de Geoffroy, seigneur de Peyruis, et d’Yolande de LA CROIX. Elle teste à Rians en mars 1494. D’où :

  1. Pons ou Poncet, qui suit,

V - Poncet TRESSEMANES marchand chaussetier de Brignoles, seigneur de Chasteuil en la viguerie de Castellane, est condamné à verser à l’économe des Frères Mineurs la pension annuelle instituée par son aïeul (sentence de l’official du 20 décembre 1508), rend hommage pour la terre de Chasteuil, achète une vigne du marchand aixois Charles de la Lande en 1532 (F. Borrilli, not.), teste le 17 décembre 1550 (Blancard, not. Brignoles) et meurt le 22 décembre suivant, né en 1475-1481, enseveli devant le grand retable de l’église des Frères Mineurs de Brignoles ; épouse par contrat du 27 août 1497 (Antoine Maximin, not. Brignoles), Delphine de PUGET dame en partie de Chasteuil, fille d’Honoré, seigneur de Chasteuil, Blégiers, Chanolles et Prats, professeur de droit, consul d’Aix, viguier de Marseille (1476), prévôt de la maréchaussée de Provence, condamné à mort pour trahison lors de l’invasion de Charles Quint, et d’Annone BOUTARIC ; l’épouse reçoit en dot 1000 florins de son père. Elle teste le 6 novembre 1557 (Blancard, not. Brignoles), et décède le 17 janvier 1558. D’où :

  1. Raynaud qui suit,
  2. Jacques TRESSEMANES né le 27 août 1512, décédé le 5 septembre 1578, enseveli aux Cordeliers de Brignoles ; sans alliance.
  3. Jehan TRESSEMANES coseigneur de Chasteuil, épouse par contrat du 20 avril 1555, Elisabeth de CLAPIERS fille de Jehan François, seigneur de Pierrefeu et en partie du Puget-Théniers, capitaine et viguier pour le roi de la ville d’Hyères, et d’Anne de GLANDEVES de LA GARDE. D’où :

    1. Claude TRESSEMANES baptisé le 3 octobre 1561 en l’église de Brignoles (parrain Claude de Alagonia seigneur de Meyrargues, marraine Louise Risse femme de l’avocat Jehan Puget).
    2. Magdeleine TRESSEMANES dame en partie de Chasteuil, baptisée le 5 février 1565 en l’église de Brignoles (parrain Melchion Boutaric, sieur de Saint-Medier ?, marraine Marguerite de Clapier), épouse par contrat du 4 décembre 1589 à Brignoles, Jehan DANGET bourgeois de Brignoles, fils de Jehan, bourgeois, et d’Anne HUGONIS.
    3. Charles TRESSEMANES baptisé le 8 août 1572 en l’église de Brignoles (parrain Jacques Tressemanes seigneur de Chasteuil, son oncle, marraine Lucrèce Bellon fille de sire Jacques Bellon).
    4. Gaspard TRESSEMANES baptisé le 8 août 1572 en l’église de Brignoles (parrain Raymond Bellon, marraine Honorade Galle femme d’Eriey Paul).

  4. Philippe de TRESSEMANES baptisée le 10 février 1507, décédée en 1555, épouse par contrat du 29 octobre 1525, Barthélémy BELLON écuyer de Brignoles, consul de Brignoles, procureur du pays de Provence (1531), fils de Raymond, marchand apothicaire, et de Guilhelma JUST.
  5. Catherine de TRESSEMANES née le 15 décembre 1517, épouse 1) avant le 8 février 1534 (rec. dot devant Antoine, not. Brignoles), Isnard AMIC, fils de Louis, de Correns, et de Catherine BREGACY. 2) par contrat du 20 avril 1543 à Roquebrune-sur-Argens, Paul ou Paulet GAYBIER seigneur de Paleyson. Veuf, il se remarie à Françoise de CASTELLANE le 7 mars 1546 à Roquebrune-sur-Argens, puis à Anthorone BONNAUD.

VI – Raynaud de TRESSEMANES seigneur de Chasteuil et de Brunet (viguerie de Moustiers), docteur en droits de l’université d’Aix (26 février 1553), conseiller du roi et maître rational en la chambre des Comptes, Aides et finances de Provence (provisions du 4 juillet 1552, réception le 19 août suivant en une charge nouvellement créée), achète de Baptiste de Béraud, seigneur de Castellard, les sept douzièmes de la terre et seigneurie de Brunet avec haute, moyenne et basse justice, au prix de 25.000 écus d’or, dont il rend hommage au roi (30 octobre 1564) et acquiert les droits de lods ; quitte sa charge de rational en 1569 pour un office de conseiller au parlement de Provence accordé par le roi en considération de ses « bons et agréables services » notamment à la cour des Aides (lettres de provisions données à Saint-Germain-en-Laye le 25 juin 1567, renouvelées le 20 janvier 1569, réception le 28 janvier 1570), charge qu’il résigne à son fils en 1583, teste le 24 mai 1583 (Ant. Maurel, not. Aix) puis le 18 octobre 1587 ; né le 31 mai 1515, décédé à Aix et inhumé le 9 mars 1593 en l’église des Augustins ; épouse par contrat du 18 janvier 1556 à Marseille (Champourcin, not.), Anne DORIA fille de Blaise, marchand qualifié écuyer, trois fois consul de Marseille, administrateur des écoles et hôpitaux, juge des marchands, et de feue Marguerite de FORBIN GARDANNE. Elle teste le 4 avril 1598 et meurt le 1er janvier 1602, inhumée aux Augustins. D’où :

  1. Melchionne de TRESSEMANES baptisée le 29 novembre 1557 à Aix, épouse par contrat du 11 février 1582 à Aix (François Danugue, not.), Jehan de CHATEAUNEUF seigneur de Mollégès, fils de feu Laurens, seigneur de Mollégès, et de Françoise EMENJAUD.
  2. Jehan-Baptiste de TRESSEMANES écuyer, seigneur de Chasteuil, succède à son père en la charge de conseiller du roi au parlement de Provence (provisions données à Paris le 4 juin 1583), qu’il n’exerce que trois ans ; baptisé le 31 mai 1559 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain Jacques Tressemanes seigneur de Chasteuil, marraine Jehanne Doria femme de Mr de Cuges), inhumé en l’église Saint-Véran de Cavaillon le 29 août 1587. Sans alliance.
  3. Artus qui suit,
  4. Marian de TRESSEMANES chevalier de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem dit de Malte (preuves du 28 juin 1576), commandeur de Renneville, fait donation de ses biens à son frère Artus le 9 juin 1597 (Ant. Morel, not. Aix) ; baptisé le 13 février 1563 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain Cosme de Vitalis seigneur de Pourcieux, marraine Catherine de Bourg), décédé le 8 juin 1622 à Malte, inhumé dans l’oratoire de la cocathédrale Saint-Jean de la Valette.
  5. Auguste de TRESSEMANES chevalier de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem dit de Malte (1572).
  6. Anne de TRESSEMANES chevalier de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem dit de Malte (1576).
  7. Vincent de TRESSEMANES chevalier de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem dit de Malte (1582), baptisé le 30 septembre 1569, décédé en 1600.
  8. Gaspard de TRESSEMANES baptisé le 27 décembre 1579 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain Gaspard Doria, de Marseille, marraine Magdeleine Doria).

VII - Artus de TRESSEMANES écuyer, seigneur de Chasteuil et de Brunet, avocat au parlement de Provence, rend hommage au roi le 31 janvier 1596 pour 3/16e de la seigneurie de Chasteuil et 7/12e de Brunet, teste le 13 août 1622 en la ville de Messine en Sicile, où il se rendait pour assister son frère Marian, malade à Malte ; baptisé le 28 octobre 1561 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain Artus d’Escalis seigneur de Bras, marraine Magdeleine de la Robière) ; épouse par contrat du 25 juillet 1605 (Jacques Allard, not. Mourmoiron), Catherine des ROLLANDS de REAUVILLE fille de François, seigneur de Réauville, Reillanette, Châtenay, chevalier de Saint-Michel, citoyen d’Avignon, et d’Alexandre CANTELME. Elle teste le 13 décembre 1638 et meurt le 15 février 1639 à Brunet. D’où :

  1. Jean qui suit,
  2. François de TRESSEMANES CHASTEUIL BRUNET chevalier de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem dit de Malte (1622), bailli de Manosque ; baptisé à la maison, reçoit les cérémonies le 8 mai 1609 en l’église de la Madeleine à Aix (parrain Laurens Coriolis, président, marraine Claire de Pérussis), décédé en 1683 et enseveli en l’église Saint-Jean de la Valette à Malte.
  3. Charles qui a fait la branche de Chasteuil.
  4. Marc-Antoine de TRESSEMANES baptisé le 20 janvier 1612 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain Marc-Antoine d’Escalis président, marraine Sybille de Cabre présidente).
  5. Gaspard de TRESSEMANES chevalier de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem dit de Malte, commandeur de Beaulieu, décédé le 31 janvier 1690.
  6. Claude Palamède de TRESSEMANES chevalier de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem dit de Malte, au grand prieuré de Saint-Gilles où il fait ses preuves le 21 décembre 1637, né en 1619 et ondoyé à la maison, cérémonies du baptême le 12 octobre 1621 en l’église Sainte-Madeleine (parrain Palamède de Fabri sieur de Valavoire, avocat en la cour, marraine Baptistine de Bordini).
  7. Chrestienne de TRESSEMANES religieuse à Aix, baptisée le 12 octobre 1621 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain Vincens Anne de Meynier sieur et baron d’Aups, conseiller du roi et premier président en la cour du parlement de Provence, marraine Chrestienne de Fabrègues).
  8. Auguste de TRESSEMANES chevalier de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem dit de Malte (1639), teste le 5 août 1676 ; baptisé le 9 décembre 1622 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Louis Auguste Nanfreduscaille comte de Verna marquis de Gallon, ambassadeur de son altesse sérénissime à la Majesté très chrétienne, marraine Diane de Baroncelli dame de Mazan).
  9. Alexandre de TRESSEMANES inhumée le 10 juillet 1642 en l’église des Observantins d'Aix, épouse par contrat du 11 novembre 1630 à Aix, Honoré de RASCAS seigneur du Cannet, conseiller au parlement de Provence, fils de Gaspard, et de Lucrèce de PUGET FUVEAU. Remarié à Louise de LAIDET SIGOYER.
  10. Blanche de TRESSEMANES religieuse à Aix, décédée le 1er janvier 1645.

VIII - Jean de TRESSEMANES écuyer, seigneur de Chasteuil en partie et de Brunet, docteur en droits, achète avec l’aide de son beau-père une charge de conseiller du roi en la cour des Comptes de Provence (provisions royales données à Valence le 3 mai 1629, arrêt de réception le 13 juin suivant), acquiert d’Antoine de Villeneuve marquis de Trans et des Arcs, les 5/12e restant de la seigneurie de Brunet, moyennant 24.000 livres le 2 août 1635 (Bertrandi, not. Riez), et en fait l’hommage au roi (6 octobre 1645), quitte Aix à cause de la contagion et se réfugie à Valensole où il teste le 12 octobre 1650 (Bouffier, not.) et meurt deux jours plus tard ; baptisé le 4 juillet 1606 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain frère Marian de Tressemanes, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, marraine Alexandre d’Antelmy), décédé le 14 octobre 1650 à Valensole, inhumé le lendemain au couvent des Augustins ; épouse par contrat du 10 décembre 1628 (Ant. Augier, not. Aix), Anne de FORBIN de SAINTE-CROIX fille de François-Anne, seigneur de la Fare et de Sainte-Croix, conseiller en la cour des Comptes de Provence, et de Lucrèce de BARTHELEMY dame de Sainte-Croix, en présence de François et Charles de Tressemanes, frères, et Diane de Barthélémy veuve d’Honoré d’Alby, tante de l’épouse. Elle est inhumée le 26 mars 1690 à Aix, âgée d’environ 80 ans. D’où :

  1. Diane de TRESSEMANES baptisée le 7 juin 1632 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain François de Forbin sieur de la Fare, conseiller du roi en la cour, marraine Diane de Barthélémy dame de Brès).
  2. André qui suit,
  3. Catherine de TRESSEMANES religieuse professe au monastère Sainte-Ursuline d’Aix ; baptisée le 12 mars 1641 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Honoré de Forbin, marraine Catherine Rouyer).
  4. Suzanne de TRESSEMANES baptisée le 17 mai 1644 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Rolin de Forbin sieur de la Fare, marraine Suzanne de Fabri dame de Bouc femme de Mr Séguiran président en la cour des Comptes), épouse le 23 janvier 1661 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix, suivant contrat du même jour (Antoine Augier, not.), Pierre de LOMBARD du CASTELLET écuyer, seigneur du Castellet, avocat au parlement, puis président à la cour des Comptes de Provence (1676), fils de Vincent, président à ladite cour, et d’Anne de CASTILLON dame du Castellet.
  5. Jeanne de TRESSEMANES née et ondoyée en septembre 1647, cérémonies de baptême le 6 février 1648 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain Henry d’Escalis baron de Bras, marraine Jeanne de Rascas).
  6. François de TRESSEMANES baptisé le 7 mai 1649 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain André de Tressemanes, marraine Jeanne de Rascas).
  7. Joseph Auguste de TRESSEMANES destiné à Malte mais mort jeune ; était né et ondoyé le 10 septembre 1650 en l’église de Valensole (parrain André de Tressemanes son frère, marraine Suzanne de Tressemanes sa sœur), cérémonies en la cathédrale d’Aix le 26 décembre 1651 (parrain Auguste de Chasteuil, marraine Anne de Forbin).

IX – André de TRESSEMANES de BRUNET écuyer, seigneur de Brunet, Lincel (viguerie de Moustiers), maintenu noble (16 janvier 1669), rend hommage pour sa terre de Brunet le 3 janvier 1673, atteint d’une longue maladie il teste en sa maison de Valensole le 20 septembre 1710, meurt le même jour et est enterré en l’église des Augustins ; baptisé le 17 octobre 1639 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain André de Forbin, seigneur de Sainte-Croix, conseiller du roi, marraine Aymare de Forbin) ; épouse par contrat du 11 février 1670 (Pierre Bernard, not. Salon), Françoise de SUFFREN âgée de 16 ans, fille d’Antoine, seigneur d’Aubes et en partie de Mollégès, conseiller au parlement de Provence, et de Charlotte de ROUX de LAMANON. Baptisée le 26 mars 1653 à Salon, elle meurt le 20 octobre 1692 à Aix, ab intestat, inhumée le lendemain. D’où :

  1. Anne de TRESSEMANES de BRUNET baptisée le 12 juillet 1671 en l’église du Saint-Esprit à Aix (parrain Antoine de Suffren, seigneur d’Aubes, conseiller au parlement, marraine Anne de Forbin épouse de Jean de Tressemanes Chasteuil conseiller au parlement), inhumée le 15 juin 1753 à Salon ; épouse le 2 juin 1691 en l’église de Salon, Jean-Baptiste de PAUL de LAMANON, écuyer, seigneur de Lamanon, premier consul de Salon (1696), fils de François, seigneur de Lamanon, et de Pierre d’AUBE de ROQUEMARTINE.
  2. Gaspard qui suit,
  3. Jean de TRESSEMANES de BRUNET chevalier de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem dit de Malte (preuves le 16 octobre 1690), commandeur de Millau et de Nice, économe et protecteur général du commun trésor de l’ordre ; né le 3 décembre 1673 au château de Brunet, baptisé le lendemain en l’église paroissiale (parrain Mr Campourcin, de la ville d’Aix, marraine Anne de Forbin dame de Brunet).
  4. Charles de TRESSEMANES de BRUNET dit le Chevalier de Tressemanes-Brunet, officier de marine, fut successivement garde-marine à Toulon (1er janvier 1693), sous-brigadier des gardes (1er novembre 1705), enseigne de vaisseau (14 décembre 1706), retiré du service le 23 juin 1727 avec le rang de lieutenant de vaisseaux du roi, la croix de Saint-Louis et 600 livres de pension ; né le 9 août 1675 à Aix, baptisé le lendemain en l’église du Saint-Esprit (parrain Charles de Tressemanes de Chasteuil conseiller au parlement, marraine Suzanne de Tressemanes femme de Mr de Lombard de Castellet), décédé le 25 octobre 1750 à Aix.
  5. Marguerite de TRESSEMANES de BRUNET baptisée le 27 octobre 1676 en l’église du Saint-Esprit à Aix (parrain Anne de Vincenti, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur d’Avignon, marraine Marguerite de Suffren).
  6. Thérèse de TRESSEMANES de BRUNET baptisée le 2 octobre 1678 en l’église du Saint-Esprit à Aix (parrain Henry de Forbin seigneur de Sainte-Croix, conseiller au parlement, marraine Aymare de Forbin veuve de Jean-Baptiste de Thomassin, conseiller au parlement).
  7. Thérèse de TRESSEMANES de BRUNET baptisée le 3 juillet 1680 en l’église du Saint-Esprit à Aix (parrain Pierre de Lombard, conseiller du roi en ses conseils et président de la cour des Comptes, marraine Marie de Forbin dame de Sainte-Croix et de Rousset).
  8. Louis de TRESSEMANES de BRUNET officier au régiment Royal-Comtois, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, teste le 4 mars 1747 ; baptisé le 24 novembre 1681 en l’église du Saint-Esprit d’Aix (parrain Louis de Suffren seigneur d’Aubes, conseiller au parlement, marraine Anne de Pontevès femme de Joseph Garrel, avocat en la cour).
  9. Françoise de TRESSEMANES de BRUNET baptisée le 1er avril 1683 en l’église du Saint-Esprit d’Aix (parrain Balthasar Fesse sieur de Monval, de Valensole, marraine Anne de Tressemanes), décédée le 7 mai 1763, ensevelie le lendemain en l’église des Grands Augustins ; épouse le 23 septembre 1727 en l’église de Saint-Antonin-sur-Bayon, Joseph des MARTINS de SUBROQUE ancien capitaine au régiment de Nice, fils de feu François, et de feue Marguerite de PONTEVES, en présence d’Antoine de Villemus, Jacques d’Estienne de Villemus, et Gaspard de Garnier de Saint-Zacharie.
  10. Marie-Anne de TRESSEMANES de BRUNET baptisée le 17 octobre 1684 en l’église du Saint-Esprit d’Aix (parrain Joseph Garrel, avocat en la cour, marraine Anne de Castellane Montmeyan épouse d’Honoré de Buisson conseiller en la cour des Comptes), ensevelie en l’église Saint-Michel de Salon le 15 janvier 1691.
  11. André de TRESSEMANES de BRUNET écuyer, capitaine au régiment de Modène puis au Royal-Comtois, teste le 28 décembre 1748 ; baptisé le 12 décembre 1686 en l’église du Saint-Esprit d’Aix (parrain Gaspard de Tressemanes-Chasteuil, commandeur de Beaulieu, marraine Magdeleine de Ruffi épouse de Joseph Garrel, avocat en la cour), décédé le 4 juillet 1757 à Aix ; épouse le 8 juillet 1738 à Vauvenargues, Thérèse d’ADAOUST veuve de François des MARTINS de PUYLOUBIER, seigneur de Subreroque, fille de Jean, et de Louise AZAN, en présence de Pierre François d’Adaoust, Joseph Pelletier et François Aubert. Baptisée le 22 décembre 1685 à Aix, elle meurt le 28 décembre 1759 et est inhumée aux Augustins.
  12. Auguste de TRESSEMANES de BRUNET officier au régiment de Valouse, baptisé le 12 novembre 1689 en l’église du Saint-Esprit d’Aix (parrain Gaspard de Tressemanes-Chasteuil, commandeur de Beaulieu, marraine demoiselle d’Olivier Bourilli fille de Pierre d’Olivier), décédé le 19 septembre 1718 à Brunet.

X – Gaspard de TRESSEMANES de BRUNET écuyer, seigneur de Brunet où il réside, et de Lincel, vend la bastide et tout ce qu’il possède au terroir de Salon à Jean-Baptiste de Suffren d’Aubes le 3 avril 1713 (Reynaud, not. Aix), achète des biens à Gréoux le 27 novembre 1729 (Comte, not. Valensole), teste le 21 novembre 1752 ; né le 26 août 1672 à Aix, baptisé le 30 en l’église du Saint-Esprit (parrain le chevalier Gaspard de Tressemanes-Chasteuil, marraine Charlotte de Roux épouse d’Antoine, conseiller au parlement), décédé le 28 février 1756 à Aix, enseveli le lendemain aux Grands Augustins ; épouse le 24 mars 1705 en l’église du Saint-Esprit à Aix, suivant contrat du 21 mars (Beausin, not. Aix), Magdeleine de BERLIER fille de feu Jacques, écuyer de Draguignan, et de Magdeleine BRUN de BOADES et de FAVAS. Elle teste le 11 novembre 1751. D’où :

  1. Magdeleine-Anne de TRESSEMANES BRUNET née le 28 juin 1706 à Aix, baptisée le lendemain en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Pierre de Lombard seigneur de Castellet, président en la cour des Comptes, marraine Anne de Berlier), inhumée le 2 octobre 1776 à Saint-Antonin-sur-Bayon ; épouse le 29 juin 1723 en l’église de Saint-Antonin-sur-Bayon, Gaspard de GARNIER de SAINT-ANTONIN, écuyer, seigneur de Saint-Antonin, Bayle et Rousset, fils de Louis, seigneur desdits lieux, et de Thérèse de GARNIER de JULHANS.
  2. André de TRESSEMANES BRUNET baptisé le 5 novembre 1708 en l’église de Brunet (parrain André de Tressemanes, marraine Anne de Tressemanes dame de Lamanon), y décédé le 7 mars 1740.
  3. Jean-Baptiste qui suit,
  4. Françoise de TRESSEMANES BRUNET religieuse au monastère des bénédictines d’Aix, nommée supérieure du couvent de la Celle jusqu’en 1783 ; baptisée le 22 mars 1711 en l’église de Brunet (parrain Gaspard-Auguste de Tressemanes, marraine Anne de Lanfant).
  5. Anne Cécile Françoise de TRESSEMANES BRUNET née le 29 juin 1712 à Aix, baptisée le même jour en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Pierre de Vitalis écuyer, seigneur de Fuveau écuyer d’Aix, marraine Anne Cécile de Millot de Courmettes veuve de l’avocat général Cymon), épouse le 11 décembre 1735 en l’église de Valensole, Jean-François de GRAVIER de PONTEVES écuyer, co-seigneur de Bauduen, conseiller en la cour des Comptes de Provence, fils de Jacques, co-seigneur de Bauduen, et de Marguerite de PONTEVES.
  6. André de TRESSEMANES BRUNET né le 26 juillet 1715 à Aix, baptisé le lendemain en l’église Sainte-Madeleine (parrain André de Tressemanes-Chasteuil, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, maréchal de camps et armées du roi et inspecteur-général d’infanterie, marraine Marie-Anne de Glandevès).
  7. Charles de TRESSEMANES-BRUNET dit le Chevalier de Tressemanes-Brunet, officier de marine, fut successivement garde de la marine à Toulon (6 juillet 1735), garde du pavillon amiral (1er mai 1738), chevalier de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem (reçu en minorité le 14 juin 1739), combat contre les Anglais devant Gibraltar en 1740-1741, sous brigadier des gardes du pavillon (1er janvier 1742), enseigne de vaisseau (10 octobre 1743), fait ses caravanes pour Malte en 1742-1744, lieutenant de vaisseaux (23 mai 1754), capitaine d'une compagnie franche à Toulon (1755), puis à Rochefort (1761), se retire pour raison de santé après 29 ans de services avec le grade de capitaine de vaisseau et une pension de 1.500 livres conservés (16 septembre 1764), ayant fait cette demande quelques années plus tôt, écrivant que « depuis 1735 qu'il est entré dans le service de la Marine. Il n'a cessé́ d'être employé́ », nommé commandeur de Nice (1772), puis de Malte (1785) ; né le 19 septembre 1718 au château de Brunet, baptisé en l’église paroissiale (parrain Charles de Tressemanes, enseigne de vaisseaux, marraine Anne de Tressemanes), inhumé le 31 mars 1791 en la paroisse de la Madeleine à Aix.
  8. Gaspard de TRESSEMANES-BRUNET dit l’Abbé de Tressemanes, chanoine de l’église collégiale Saint-Sauveur d’Aix, vicaire général du diocèse d’Apt, nommé évêque de Glandèves (brevet royal du 5 juillet 1755, bulles du 24 septembre, sacre le 19 octobre en l’église des Grands Augustins de Paris), fonde la monastère des bernardines d’Entrevaux (1763), nommé abbé commendataire de Saint-André-de-Villeneuve près d’Avignon (5 novembre 1766), aumônier de Madame Élisabeth, se démet de son évêché́ (23 juin 1771) et reçoit l’abbaye de Saint-Georges de Boscherville au diocèse de Rouen, mais s’en démet également (1779), se retire à Franconville-la-Garenne près de Paris, était, dit-on « d'un caractère inconstant et difficile et il aimait les procès plus qu'il ne convenait à son état », né le 4 novembre 1721 au château de Brunet, baptisé le lendemain en l’église paroissiale (parrain Jean-Baptiste de Paul, seigneur de Lamanon, marraine Françoise de Tressemanes), décédé le 5 septembre 1784 à Franconville, son oraison funèbre est prononcée le 25 novembre par le curé de Sannois (publiée à Paris).
  9. Magdeleine de TRESSEMANES-BRUNET demoiselle de Saint-Cyr (admise le 28 décembre 1734), née au château de Brunet le 17 décembre 1723, décédée le 22 septembre 1783 au château d’Ollières ; épouse le 22 septembre 1750 en la cathédrale d’Aix, suivant contrat du 20 septembre (Bouteille, not.), Louis de FELIX d’OLLIERES, écuyer, baron de Dauphin et Saint-Maime, marquis d’Ollières, premier consul d’Aix (1754), veuf de Diane d’ALBERT de SILLANS, fils de Philippe, et de Marie de SALAMON.

XI – Jean-Baptiste de TRESSEMANES BRUNET dit le Marquis de Brunet, chevalier, seigneur de Brunet, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, gouverneur de Manosque, syndic de la noblesse de Provence (1775), teste le 17 juin 1786 ; baptisé le 14 décembre 1709 à Brunet (parrain Jean de Tressemanes, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, marraine Françoise de Tressemanes), y décédé le 5 mai 1787 ; épouse à Digne, suivant contrat du 19 février 1737, Thérèse Agathe Emmanuelle de RASQUE de LAVAL née le 1er janvier 1709 à Draguignan, fille de Joseph, baron de Laval, seigneur de Taradeau, et de Marie Thérèse de BOYER d’EGUILLES sa seconde épouse. Elle meurt le 26 novembre 1751 au château de Brunet et est inhumée le lendemain. D’où :

  1. Jean qui suit,
  2. Magdeleine-Scholastique de TRESSEMANES BRUNET née le 8 janvier 1740 à Brunet, baptisée le 12 janvier en l’église paroissiale (parrain Gaspard de Tressemanes-Brunet, marraine Magdeleine de Berlier de Tressemanes), décédée le 6 juillet 1809 à Grasse; épouse le 23 novembre 1769 en l’église de Brunet, Jean-François de CALVI de VIGNOLèS écuyer, baron de Vignolès, seigneur de Saint-André, Troins, Bagarris et le Bourguet, avocat, procureur du roi à la sénéchaussée de Grasse, puis conseiller en la cour des Comptes de Provence (1782), né le 12 janvier 1734 à Grasse, y décédé le 20 avril 1813, fils de Scipion, écuyer, seigneur de Saint-André, avocat, receveur des décimes, et de Marie-Ursule d’AMIEL.
  3. François de TRESSEMANES BRUNET dit le Chevalier de Tressemanes-Brunet, officier de marine, fut successivement garde-marine à Toulon (2 octobre 1756), enseigne de vaisseau (1er octobre 1764), lieutenant de fusiliers (1er janvier 1775), lieutenant de vaisseau (4 avril 1777), chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (8 décembre 1777), lieutenant-colonel (9 mai 1781), capitaine de vaisseau (15 septembre 1782), sert à la Dominique, à Saint-Louis et à Chesapeake (1782-1783), chevalier de Cincinnatus, se retire pour raison de santé avec 2.400 livres de pension (18 janvier 1786) ; né le 20 juin 1741, baptisé en l’église de Brunet (parrain François de Rasque Saint-Sauveur, seigneur de Tourtour, chevalier de Saint-Louis, marraine Françoise de Tressemanes des Martins), décédé le 26 octobre 1807 à Aix ; épouse le 2 juillet 1796 à Ventabren, Marie-Rose ROLLAND née le 30 octobre 1765 à la Seyne, décédée le 28 janvier 1818 à Aix, fille d’Etienne, marchand drapier, et de feue Marguerite ISNARD. D'où :

    1. Marie-Rose de TRESSEMANES-BRUNET née le 30 août 1795 à Aix, décédée le 23 juin 1861 à Etampes ; épouse le 5 août 1814 à Aix, Jean-Baptiste de SAINT-MICHEL DUNEZAT enseigne de vaisseau à Toulon, né le 11 août 1786 à Rochefort (Charente-Maritime), fils de feu Jean-Baptiste-Marc, capitaine de vaisseau, chevalier de Saint-Louis, et de Marie-Anne-Françoise de LA BICHE, tous deux décédés à Saint Domingue. Il meurt en mer. 2) le 1er mai 1822 à Tonnay-Charente, Jean-Jacques Michel PHELIPOT de LA PLACE lieutenant de vaisseau, capitaine de port à Cayenne, né le 30 janvier 1787 à Perignac (Charente-Maritime), fils de Nicolas, conseiller du roi, et de Marie-Jeanne LAPLANCHE. Il meurt le 9 octobre 1828 à Cayenne. D’où postérité.
    2. Antoine-François de TRESSEMANES BRUNET né le 22 novembre 1797 à Ventabren, sans alliance.

  4. Jeanne-Françoise de TRESSEMANES BRUNET née et baptisée le 21 octobre 1742 à Brunet (parrain Charles de Tressemanes, chevalier de Saint-Jean, marraine Jeanne de Rasque de Laval), y décédée le 18 janvier 1745.
  5. Thérèse-Magdeleine de TRESSEMANES BRUNET née le 17 avril 1744 à Brunet, baptisée le même jour en l’église paroissiale (parrain Jean de Cabasson, seigneur de la Motte, marraine Magdeleine de Tressemanes), y décédée le 18 janvier 1746.
  6. Cécile-Marguerite de TRESSEMANES BRUNET née et baptisée le 9 mars 1746 à Brunet (parrain André de Tressemanes, capitaine dans le régiment des grenadiers royaux, marraine Cécile de Tressemanes dame de Bauduen), y décédée le 1er juin 1747.
  7. Cécile Marie-Thérèse de TRESSEMANES BRUNET née le 4 janvier 1751 à Brunet, baptisée le lendemain en l’église paroissiale (parrain Charles de Tressemanes, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, représenté par Mr Gueidan chirurgien de Puimoisson, marraine Cécile de Tressemanes dame de Bauduen) ; épouse le 28 juillet 1779 à Brunet, Pierre-Joseph de CLERISSY ROUMOULES baron de Roumoules, seigneur de Valbonnette, Saint-Martin d’Alignosc, la Bastide, Campagne (cette dernière terre acquise de Balthasar Gassendi en 1782), né le 22 avril 1756 à Moustiers, décédé le 2 novembre 1807 en son château de Roumoules, fils Pierre, ancien bourgeois et faïencier, puis écuyer, baron de Roumoules, seigneur de Trévans et Saint-Martin d’Alignosc, secrétaire du roi (1747), et de Magdeleine SALLIER.

XII - Jean de TRESSEMANES BRUNET dit le Marquis de Brunet, chevalier, seigneur de Brunet, officier de marine, fut successivement garde-marin à Toulon (4 août 1754), enseigne de vaisseau ( 17 avril 1757), lieutenant de vaisseau (18 août 1767), second lieutenant au régiment de Marseille (1er mai 1772), chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (28 juin 1775), capitaine de fusiliers (1er juillet 1777), lieutenant-colonel (13 mars 1779), capitaine de vaisseau (4 avril 1780), chevalier de Cincinnatus, retiré du service pour raison de santé (17 juillet 1781), avec une pension de 3.000 livres sur le Trésor, teste le 10 janvier 1819 ; né le 6 avril 1738 au château de Brunet, baptisé le 9 avril en l’église du lieu (parrain Jean de Tressemanes, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur de Nice, marraine Marie-Thérèse de Boyer d’Eguilles baronne de Laval), décédé le 11 février 1824 à Aix ; épouse le 29 décembre 1763 en l’église du Rousset, sa cousine, Françoise Élisabeth Marie de TRESSEMANES CHASTEUIL née le 9 juillet 1735 à Aix, y décédée le 23 mai 1817, fille de Gaspard, seigneur de Chasteuil, et de Marguerite de RAYMONDIS d’ESCLANS. D’où :

  1. (Jean-Louis) Gaspard de TRESSEMANES BRUNET né le 14 décembre 1764 à Aix, baptisé le 18 en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Louis de Félix, chevalier, marquis d’Ollières, seigneur de Dauphin, Saint-Maime, marraine Marguerite de Reimondis d’Esclans veuve de Gaspard de Tressemanes), décédé en bas-âge.
  2. Anne-Marie Baptistine de TRESSEMANES BRUNET demoiselle de Saint-Cyr (admise sur preuves le 25 septembre 1777), née le 11 novembre 1766 au château de Brunet, baptisée le surlendemain en l’église paroissiale (parrain Jean-Baptiste de Tressemanes-Brunet, son aïeul, marraine Magdeleine de Tressemanes, dame de Saint-Antonin), meurt à Saint-Cyr le 10 décembre 1784, âgée de 18 ans.
  3. (Marie-Marguerite) Adélaïde (Charlotte) de TRESSEMANES BRUNET née le 25 mai 1768 à Aix, baptisée le surlendemain en l’église Sainte-Madeleine (parrain François Joseph Charles de Tressemanes, chevalier de Saint-Louis, marraine Marie-Marguerite de Laurens de Peyrolles), décédée le 23 novembre 1847 à Sauve (Gard) ; épouse le 26 mars 1798 à Aix, Amédée de CADOLLE chevalier, comte de Cadolle, marquis de Durfort, sous-lieutenant d’infanterie, fils de Charles-Joseph, chevalier, comte de Cadolle, marquis de Durfort, lieutenant au régiment de Beaujolais, député de la noblesse, et de Pauline de CASTELLANE SAINT-JUERS. Né le 12 octobre 1770 à Lunel (Hérault), il meurt le 30 décembre 1809 à Montpellier. D’où postérité.
  4. (Louis) Raymond (Désiré), qui suit,
  5. Charles Fortuné (Benoît Joseph) de TRESSEMANES BRUNET dit Comte de Tressemanes, chevalier de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem dit de Malte (admis en minorité le 16 novembre 1774), pensionnaire au collège d’Alais (3 février 1787), élève de la Marine, se retire à Malte pendant la Révolution, suit l’armée française en Egypte (11 juin 1798), devient officier au 7e régiment de hussards puis au 28e régiment de dragons, meurt noyé le 1er mai 1806 à Spinazzola en Calabre au passage d’un torrent ; né le 5 juillet 1774 à Aix, baptisé le lendemain en l’église Sainte-Madeleine (parrain Charles de Tressemanes, ancien capitaine de vaisseaux, marraine Angélique Joseph de Tressemanes veuve de M. de Mousse); épouse le 22 décembre 1802 à Arles, Emilie DUPORT de MASBLANC, née le 30 mars 1777 à Digne, fille de Jean-Joseph, propriétaire, et d'Henriette de GINESTOUX de VERNON. Veuve, elle se remarie en 1814 à Jacques de SAINT-CRICQ, capitaine de vaisseau, chev. LH, son beau-frère, et meurt le 21 février 1849 à Gênes. D’où :

    1. Léocadie de TRESSEMANES BRUNET née le 10 novembre 1803 à Aix, décédée avant 1881 ; épouse 1) le 29 mai 1823 à Nîmes, Émile d'ARLHAC taxateur des postes à Nîmes, né le 20 décembre 1802 à Nîmes, y décédé le 17 novembre 1852, fils de Jean-François Claude, notaire royal, et d'Elisabeth Sophie GRELLEAU. 2) le 12 juin 1853 à Tupiza (Bolivie), Léon FAVRE-CLAVAIROZ, consul général de France (Gênes, Bolivie, Corfou, Tripoli, Trieste), off. LH (1877), né le 12 février 1807 à Lyon, décédé le 10 avril 1881 à Paris, fils d’Auguste et de Cécile MARREL ; il est frère du ministre et académicien Jules Favre-Clavairoz. D’où postérité qui prend le nom d’Arlach de Tressemanes et, par un second rameau installé en Bolivie et toujours subsistant, O’Connor d’Arlach.

XIII – Raymond de TRESSEMANES BRUNET dit le Marquis de Brunet, cadet de Brienne, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem dit de Malte (15 septembre 1796), maire de Grasse (1816), né le 20 septembre 1771 à Aix, baptisé le lendemain en l’église Sainte-Madeleine (parrain Charles Raymond Joseph de Tressemanes, chevalier de Malte, marraine Magdeleine de Tressemanes d’Ollières), décédé le 21 novembre 1833 à Grasse ; épouse le 7 août 1803 à Montpezat, Pauline Françoise d'AINESY de MONTPEZAT née le 16 mai 1774 à Grasse, y décédée le 30 mai 1817, fille de Léopold, marquis de Montpezat, co-seigneur de Briançon, officier des garde-côtes, et de Magdeleine de VILLENEUVE-BARGEMON. D’où :

  1. Marie-Félicité dite Félicie de TRESSEMANES BRUNET née le 30 décembre 1804 à Grasse, baptisée le 24 juin 1805, décédé 29 janvier 1878 à Fayence (Var) ; épouse le 17 février 1830, baron Xavier de RAVEL d’ESCLAPON propriétaire, né le 12 novembre 1803 à Lorgues, décédé le 5 mai 1882 à Fayence, fils de Gabriel Auguste Désiré, officier de marine, et d’Eugénie de VILLENEUVE-ESCLAPON.
  2. Jean-Baptiste de TRESSEMANES BRUNET né le 22 novembre 1808 à Grasse, baptisé le 24, y décédé en 1810.
  3. Jean-Paul qui suit,

XIV – Jean-Paul de TRESSEMANES BRUNET de SIMIANE dit le Marquis de Brunet, marquis de Simiane (par héritage de sa tante Pauline de Simiane), propriétaire, domicilié au château de Simiane ; né le 13 octobre 1812 à Grasse, décédé le 27 août 1900 à Aix ; épouse 1) le 17 septembre 1840 à Avignon, Laure de GROLEE VIRVILLE fille de Joseph Victor Gabriel, marquis de Virville, receveur général des finances, chev. LH, et d'Anna PALCHETTI. Née le 4 juillet 1818 à Moulins (Allier), elle décède des suites de couches le 17 avril 1844 à Aix. 2) le 22 octobre 1844 à Aix, Désirée de MAGALLON née le 30 mars 1822 à Marseille, fille de Fréderic, chef de bataillon, chev. Saint-Louis, et de Désirée NOUVEL. Elle meurt le 30 mai 1879. D’où :

  1. Du premier mariage : N. de TRESSEMANES BRUNET de SIMIANE né le 13 avril 1844 à Aix, y décédé le 15 avril.

  2. Du second mariage : Adrien qui suit,
  3. Marie de TRESSEMANES BRUNET de SIMIANE née le 20 juin 1847 à l’hôtel d’Entrechaux à Aix, décédée le 10 janvier 1940 à Casablanca ; épouse le 29 juin 1870 à Aix, Gabriel de SABOULIN BOLLENA avocat et bâtonnier à Aix, fils de Frédéric, propriétaire, et Louise DUMAS.
  4. Pauline de TRESSEMANES BRUNET de SIMIANE née le 21 avril 1851 à Aix, y décédée le 18 septembre 1941 ; épouse le 12 septembre 1872 à Aix, Gabriel LUCAS de MONTIGNY chef de bataillon d’infanterie, peintre paysagiste, membre de l’Académie d’Aix, chev. LH (1901), né le 5 décembre 1844 à Ecques (Pas-de-Calais), décédé le 16 avril 1908 à Aix, fils de Gabriel (que l'on dit avoir été le fils naturel de Mirabeau) et d'Élisabeth Charlotte de LA FERTE-MEUN ; les époux héritent de la Villa Désirée à Aix, propriété acquise par Jean-Paul de Tressemanes pour son épouse Désirée de Magallon. Gabriel de Lucas de Montigny la lèguera à sa nièce Pauline de Fabry.
  5. Andréa de TRESSEMANES BRUNET de SIMIANE née le 29 mai 1852 à Aix, y décédée le 11 mars 1938 ; épouse le 2 juin 1884 à Aix, Paulin de LAIDET capitaine adjudant-major du 29e régiment d’infanterie, chev. LH, né le 9 octobre 1833 à Sisteron, décédé le 22 janvier 1904 à Sisteron, fils de Jean-Joseph-Mitre, capitaine, et de Cécile BERAGE.
  6. Marthe de TRESSEMANES BRUNET de SIMIANE née le 8 août 1853 à Aix, y décédée le 19 janvier 1942 ; épouse le 16 juillet 1904 à Aix, Alphonse-Paul-Joseph GUIRAN avoué, né le 19 juin 1859 à Aix, fils de Ferdinand, avocat, avoué près la cour d’Aix (rameau des Guiran de Cadenet fixé à Alleins), et de Marie Vitalie Hermance PERRET. Il avait été marié à Marie DECANIS, mariage dissous le 14 mars 1904. Sans postérité.
  7. Aimé de TRESSEMANES-BRUNET de SIMIANE maréchal des logis au 7° régiment de chasseurs (1878) puis maréchal des logis chef au 4° régiment (1885), employé ; né le 16 juillet 1855 à Aix, décédé le 20 décembre 1905 à Marseille ; épouse le 17 octobre 1889 à Marseille, Marie ODE née le 13 novembre 1863 à Aix, décédée le 21 décembre 1948 à Marseille, fille de Charles, chapelier, originaire de Corrèze, et de Virginie CROUZET. D’où :

    1. Edouard de TRESSEMANES-BRUNET de SIMIANE employé, mobilisé en 1914, blessé et cité à l’armée ; né le 24 mars 1890 à Marseille, y décédé le 20 juin 1959 ; épouse le 15 septembre 1914 à Marseille, Adrienne SALLES née le 3 mai 1890 à Saïgon (Vietnam), décédée le 14 mai 1974 à Marseille, fille de Jules, natif de Saint-Julien du Gard, et Mathilde-Antoinette VEROT, native du Caire, Égypte. D’où descendance.

  8. Raymond de TRESSEMANES BRUNET de SIMIANE né le 18 décembre 1856 à Aix, y décédé le 30 août 1857.
  9. Louis de TRESSEMANES BRUNET de SIMIANE gérant de la Compagnie algérienne, célibataire, né le 14 juin 1859 à Aix, décédé le 4 août 1899 à Gastu (Algérie).

XV – Adrien de TRESSEMANES-BRUNET de SIMIANE marquis de Brunet et de Simiane, lieutenant d’Etat Major, propriétaire ; né 15 mai 1849 à Aix, décédé le 5 juin 1936 au château de Simiane ; épouse le 7 avril 1872 à Marseille, Migueline de GAUDIN de LANCIER née le 29 septembre 1849 à Gemenos, décédée le 1er décembre 1941 au château de Simiane, fille d'Édouard, propriétaire, et d'Amélie de COURNAND. D’où :

  1. N. de TRESSEMANES-BRUNET de SIMIANE né et décédé le 11 septembre 1873 à Aix.
  2. Jehan-François qui suit,
  3. André de TRESSEMANES-BRUNET de SIMIANE né le 26 juillet 1878 à Aix, mauvais sujet, condamné par la justice à de nombreuses reprises pour escroqueries et faux, notamment à six ans de réclusion (1922), décédé après 1928.

XVI – Jehan-François de TRESSEMANES-BRUNET de SIMIANE marquis de Brunet et de Simiane, maréchal des logis au 16° chasseurs (1900), chev. LH, croix de guerre 1914-18, médaille coloniale, propriétaire ; né le 19 décembre 1874 à Marseille, décédé le 30 décembre 1967 au château de Challain-la-Potherie (Maine-et-Loire) ; épouse le 9 février 1911 à Challain, Marie-Josèphe FEUTREN-COURTèS née le 11 septembre 1886 à Châteaulin (Finistère), fille d’Ollivier FEUTREN, chauffeur, et de Marie Catherine GADAL. Elle est adoptée le 29 juillet 1913 par Albert Courtès, dit le Marquis Courtès, général d'artillerie, cdr LH, gd-croix du mérite militaire espagnol, gd off. Cambodge, cdr Isabelle la Catholique et des Sts Maurice et Lazare, de la Couronne de Roumanie etc., maire de Challain, et par Gabrielle Tronquier, son épouse. Elle meurt au château de Simiane le 14 mars 1944. D’où :

  1. Claude qui suit,

XVII – Claude de TRESSEMANES-BRUNET de SIMIANE marquis de Brunet et de Simiane, propriétaire ; né le 30 avril 1913 à Simiane-les-Aix, décédé le 28 janvier 1988 à Châteaubriant (Loire-Atlantique) ; épouse le 27 mai 1939 à Bilbao (Espagne), Renée-Marie TEILLAGORY fille de Pierre, propriétaire agricole, et de Jeanne JEAUREGUIBERY.

D’où postérité toujours représentée.



 
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