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(de) Magallon
d'Argens

Les Magallon firent fortune au tournant du XVIIe
et XVIIIe siècle dans le négoce avec les échelles du Levant.
D’après une notice généalogique de 1736, ils furent donnés comme
descendants d’une famille homonyme originaire d’Embrun, où elle
exerça le consulat et dont les membres s’étaient « distingués
par leurs services dans l'épée » : les Magallon de La
Morlière. De cette famille est issu le Comte de La Morlière,
lieutenant général des armées et grand-croix de Saint-Louis sous
Louis XIV. Selon cette thèse ne reposant que sur leur homonymie
l’un deux, Louis Magallon, époux d’Antoinette Raymond, aurait
quitté l’Embrunois pour s’installer à Marseille au début du XVIIe
siècle où son fils Jean épouse le 16 avril 1611 aux Accoules Alix
Corail. Les deux familles entretinrent des liens et une
correspondance tout au long du XVIIIe siècle sur la base de cette
croyance.
Cette origine a été infirmée notamment grâce aux travaux de Maguy
Cavalié. Le dépouillement de registres notariaux de Marseille
(notamment l’exceptionnel travail de François Barby) ont permis de
lever définitivement le voile sur leurs racines. Les Magallon sont
en réalité originaires de la ville de Guillaumes et s’installent
au début du XVIe siècle au quartier Saint Marcel, comme
laboureurs. Ils y forment de très nombreuses branches qui restent
dans la condition de ménagers.
Ils doivent être également distingués, même si la souche commune
est probable, des Magalon issus d’André Magalon, marinier
originaire de Daluis (Alpes-Maritimes) et installé à Marseille à
la fin du XVIe siècle dont descend André Magalon époux en 1676 de
Thérèse Abeille, dont le fils Aimar-André, marchand-magasinier,
épouse en 1704 Marie-Anne Bonnet, d’où Etienne-André qui épouse en
1753 Marie de Greling. C’est à cette famille qu’appartient Charles
Magalon, consul général de France au Caire lors de l’expédition
d’Egypte, dont le père commerçait avec Constantinople et l’oncle
Joseph Magalon était consul de France à Rosette puis Alexandrie.
La famille Magallon, objet de cette étude, a pris son envol avec
Jean et André Magallon, frères, riches négociants marseillais qui
firent construire peu avant la grande peste de 1720 la ravissante
bastide La Magallone (Nerte Fustier-Dautier) d’après des
plans de Pierre Puget, initialement préparés pour la famille
Sabran sur une propriété achetée en 1713 à leur sœur, épouse de
César Patac. Cependant, André Magallon décède en 1717 et Jean de
Magallon, intendant de la santé et capitaine de quartier de
Cavaillon est emporté par l’épidémie. Les deux fils de ce dernier,
André-Balthazar et Raphaël, héritiers de leur père et de leur
oncle, vendent peu après la propriété à la famille Paul. Raphaël
de Magallon, fils d’André-Balthazar, est élevé sous la tutelle de
son oncle maternel Thomas-Albin de Saurin, baron de Murat. Il est
reçu avocat général au parlement de Provence et acquiert la
seigneurie du Val d'Ardenne près de Toulon. Il épouse la fille
unique de Jean-Baptiste de Boyer marquis d’Argens, dont il
recueille l’héritage.
Paul-Jean-Louis-de-Dieu de Magallon, petit-fils du marquis
d’Argens, qui était chambellan et ami intime de Frédéric de
Prusse, est parrainé par ce dernier et admis à l’école des cadets
de Prusse, devient page du roi de Prusse puis lieutenant au
régiment d’infanterie du prince Louis-Ferdinand de Prusse. Il
rentre en France où, devenu aide de camp du général-comte Dumas il
s’illustre à Wagram et participe aux campagnes d’Allemagne,
d’Espagne, de Pologne et de Russie. Il se range cependant du côté
des Bourbons à la Restauration et est chargé par le baron de Damas
de lever à Aix un détachement de volontaires auquel participent de
nombreux jeunes aristocrates aixois, pour empêcher le retour de
Napoléon débarquant au golf de Juan. Il est à cette occasion
blessé à la bataille de la Saulce (7 mars 1815). Il reçoit, en
récompense, un brevet capitaine au régiment Royal-Louis (1815).
Appelé par sa vocation religieuse, il se retire du service pour
étudier au collège de Forcalquier et aux Oblats de Sainte-Marie
auprès de Mgr de Mazenod et entre en religion dans la congrégation
des frères de Saint-Jean de Dieu (1819), dont il devient le grand
artisan de la réimplantation en France. Il est à l’origine de la
fondation de nombreux hôpitaux pour handicapés. Après avoir été
nommé assistant général de son ordre et envoyé à Rome, il décède
le 15 juillet 1859 à Lyon en odeur de sainteté.
Jules de Magallon, membre de la société des aquafortistes
français, élève de Granet, collaborateur de la Revue de
Provence, est reçu membre titulaire de l’Académie des Arts
et Belles-Lettres d’Aix (1885), dont il sera l’archiviste adjoint
puis le président (1895-1897).
Armes : d'azur au château à deux tours crénelées d'argent
maçonnées de sable sur une terrasse de sinople. Jean
Magallon fit déposer à l’Armorial de la généralité de Marseille en
1696 des armes écartelées Magallon et Brun (qui sont : d’azur
à deux lions affrontés d’or lampassés de gueules, ayant leurs
pattes de derrière sur une montagne d’argent et soutenant de
leurs pattes de devant un cœur de gueules surmonté d’une étoile
cométée d’or, accostée de deux nuages d’argent mouvants des deux
flancs de l’écu, le tout accompagné en chef d’un croissant
tourné d’argent, accosté de deux étoiles d’or).
I - Jehan MAGALLON laboureur et
nourriguier de Guillaumes, s’installe avec son frère Anthoine au
quartier Saint-Marcel près de Marseille où des membres de sa
famille sont déjà présents ; y fonde une chapelle sous le titre
de Saint-Sauveur au centre du nouveau hameau (27 juin 1521),
teste en 1527 ; épouse 1) vers 1480, Augière REYNAUD. 2) suivant
contrat du 8 juin 1496 Jehanne DESPLANS des Pennes, fille de feu
Bernard, nourriguier, et de Romière AYMAR. 3) le 21 avril 1524
Jehanne THOMAS fille de Jehan et de Charlotte PHILIPPE. Il
décède avant le 22 août 1541. D’où :
- Du
premier lit : Baptistine MAGALLON épouse
par contrat du 25 avril 1499 à Marseille, Honoré CAILLOL,
nourriguier fils d’André et de Marguerite DEDON.
- Du
second lit : Catherine MAGALLON épouse 1)
Hugon CAILLOL fils de Claude et de Guilhelme CAMOIN. 2) le 1er
janvier 1540, Pierre BILHOART agriculteur de Saint Marcel.
- P.-ê.
Jeanne MAGALLON épouse Pierre CAILLOL fils de
Claude et Guilhelme CAMOIN.
- Jehan
MAGALLON cité dans une quittance de dot pour sa
sœur Catherine le 22 août 1541.
- Du
troisième lit : André qui suit,
II - André MAGALLON laboureur puis
ménager à Marseille, natif de Guillaumes, épouse par contrat du
11 janvier 1547 à Marseille, Nicolane de LA GARDE fille de feu
Bernard, lainier, et de Peyronne BREMOND. Elle teste, veuve, à
Allauch le 25 avril 1586. D’où :
- Christol
MAGALLON ménager, décédé avant 1581, épouse par
contrat du 12 mai 1564 à Marseille, Jeanne TOACHE ou Touche,
fille de Claude, de la ville de Guillaumes, et de Barthélémie
PONTIER. D’où :
- Pierra
MAGALLON teste en 1586, épouse par contrat du 13
octobre 1581 à Allauch, Guilhaume CAILHOL fils de Barthélémy
et d’Honorade DAVID.
- Louis
qui suit,
- Anthoine
MAGALLON ménager, fait un testament le 15 avril
1586 à Allauch (Niel, not.), décédé avant 1612, épouse suivant
contrat du 12 juin 1583 à Marseille, Alayone (Alione, Ellione)
CAMOIN fille de feu Jehan et de Jaumette ROMAN. D’où :
- Louis
MAGALLON
- Catherine
MAGALLON épouse par contrat du 7 mai 1611 à
Aubagne (Antoine Jay, not.), Pierre AYGLIER, de
Saint-Marcel, fils de feu Jehan, et d’Honorade MAGALLON.
- Françoise
MAGALLON épouse le 25 juin 1617 en l’église
Saint-Marcel, selon contrat du 16 avril 1616 à Aubagne
(Antoine Jay, not.), Pierre GRANIER ménager de Saint-Marcel,
fils de Philippe, et de Catherine CARBONEL, témoins Antoine
Michel et Estienne Ayglié.
III - Louis MAGALLON ménager de
Saint-Marcel lès Marseille, épouse suivant contrat du 30
novembre 1582, Anthonette RAYMOND fille de Jehan, laboureur,
ménager, et de Mathieue VINCENS. D’où :
- Marguerite
MAGALLON baptisée le 16 août 1584 en l’église
Saint Marcel de Marseille (parrain Claudon Magallon, marraine
Marguerite Magallon).
- Jehan
le Majeur, qui suit,
- Jaumette
MAGALLON épouse 1) le 8 décembre 1602 en l’église
Saint-Marcel, Honorat SEBOULIN fils de feu Jehan et de
Catherine MAGALLON. 2) le 15 octobre 1617 en ladite église
Saint Marcel, Claude FERAUD fils d’Anthoine et de Marie
MAGNAN.
- Marguerite
MAGALLON baptisée le 21 février 1588 en l’église
Saint Marcel de Marseille (parrain Domergue Reimond, marraine
Jehanne Paule); épouse le 1er juin 1614 en ladite église,
Rostan NEGRE.
- Dominique
(Domergue) MAGALLON baptisé le 21 avril 1591 en
l’église Saint Marcel de Marseille (parrain Domergue Raimond,
marraine Françoise Magallon).
- André
MAGALLON teste en 1637 ; baptisé le 29 août 1593
en l’église Notre-Dame de la Major à Marseille (parrain
Anthoine Magallon, marraine Bergide Formollade) ; épouse le 10
juin 1617 en l’église Notre-Dame des Accoules à Marseille,
Marguerite CORAIL fille d’Estienne et de Bernardine ROMAN.
- Dominique
(Domergue) MAGALLON baptisé le 15 mars 1596 en
l’église Saint-Marcel de Marseille (parrain Domergue Magallon,
marraine Allione Camoin).
- Jehan
MAGALLON le Mineur, baptisé le 7 mars 1599
en l’église de la Major (parrain Jean Sole, marraine
Anthonette Salamite), épouse le 3 juin 1624 en l’église
Saint-Marcel, Jehanne SIELLE fille de Sébastien et de Jehanne
MAGY. D’où descendance.
- Honorat
MAGALLON baptisé le 2 juillet 1604 en l’église
Saint Marcel de Marseille (parrain Honorat Seboulin, marraine
Anne Masse).
IV - Jehan MAGALLON ménager à
Marseille, teste en 1626, baptisé le 26 décembre 1585 en
l’église Saint Marcel de Marseille (parrain Gaspard Reymond,
marraine Catherine Reymond), épouse le 17 avril 1611 en l’église
Notre-Dame des Accoules, Alix CORAIL fille d’Estienne et de
Bernardine ROMAN. D’où :
- Anne
MAGALLON épouse le 15 Juillet 1636 en l’église de
la Major, François PARANQUE fils de François, ménager, et de
Claire SARDOU.
- Venture
MAGALLON épouse le 20 août 1641 en l’église de la
Major, suivant contrat du 14 juillet, Honoré PARANQUE ménager,
fils de François, ménager, et Claire SARDOU.
- Jérôme
qui suit.
- Antoine
MAGALLON baptisé le 25 septembre 1617 en l’église
Notre-Dame des Accoules (parrain Anthoine de Clari, marraine
Claudette Escolle), épouse le 25 novembre 1659 en l’église de
la Major, Magdeleine FORT fille de Jean et de Jeanne REDON.
Elle décède et est ensevelie à Saint-Laurent le 8 avril 1716.
D’où :
- Lucrèce
MAGALLON née en 1668, décédée le 13 septembre
1736, inhumée le lendemain ; épouse le 19 avril 1688 en
l’église des Accoules, Gilles BERARD canonnier, d’Arles,
fils de feu Jean et de Marthe AUGIER.
- César
MAGALLON marin et maître calfat, prudhomme de sa
profession, né vers 1680, décédé le 21 janvier 1740, inhumé
le lendemain ; épouse 1) le 16 septembre 1717 en l’église
Saint-Laurent de Marseille, Marguerite MAJASTRE fille
d’André et de Jeanne BATAILLE, en présence de Joseph Toache,
Joseph Marc Barrême, Honoré Tricon, et Jean Barret. 2) le 28
juin 1721 en l’église Saint-Laurent, suivant contrat du 25
juin, Marie LAURENS fille de Jean, marin, et de Thérèse PIN.
D’où, du second lit :
- (Thérèse)
Rose MAGALON baptisée le 30 juillet 1722 en
l’église Saint-Laurent de Marseille (parrain Sauveur
Gasquet, marraine Thérèse Lion), épouse le 1er octobre
1743 en ladite église, Joseph MOURET, âgé de 30 ans,
naviguant, fils de feu Christophle, sous-argousin des
galères du roi, et de feue Marguerite CAUVIN.
- Joseph
MAGALON né vers 1733, décédé le 14 février
1737, enseveli le lendemain en la paroisse Saint-Laurent.
- (Jean)
Jacques MAGALON maçon, né le 3 mars 1736 à
Marseille, baptisé le même jour en l’église Saint-Laurent
(parrain Jean Jacques Arnaud, marraine Catherine Peiron) ;
épouse le 9 mai 1756 en l’église Saint-Laurent de
Marseille, Elisabeth FOUSSUT âgée de 18 ans, fille de feu
Michel, matelot, et d’Elisabeth RASIGALOUX.
- Magdeleine
MAGALLON née vers 1681-85, décédée le 20 mai
1711, ensevelie en l’église des Accoules, épouse le 17
octobre 1705 en l’église Notre-Dame des Accoules, Honoré
TRICON marin, âgé de 26 ans, fils de Jean-Antoine et de
Marguerite ROUX, en présence de Jean Magalon, marchand
banquier, Gilet Bérard, canonnier.
- Honoré
MAGALLON épouse le 21 décembre 1661 en l’église
Saint-Martin de Marseille, Claudette MAURAN fille d’Antoine et
de Marguerite BLANDIN, en présence de Constant Caire, et
Antoine Blandin. D’où :
- André
MAGALLON cuiratier à Marseille, signe André
Magalon, né en 1663, épouse le 9 février 1696 en
l’église de La Major, Louise BERGE fille de Marc et de
Magdeleine FOURNILLIER. D’où :
- Simon
MAGALON né le 8 juillet 1700 à Marseille,
baptisé le lendemain en l’église de la Major (parrain
Simon Fabre, marraine Anne Gros).
- André
MAGALON né le 17 septembre 1703 à Marseille,
baptisé le même jour en l’église de la Major (parrain
André Magalon, marraine Marthe Gouiran), y décédé le 20
janvier 1711, inhumé le lendemain.
- Jean
MAGALON né le 11 avril 1706 à Marseille,
baptisé le 16 en l’église de la Major (parrain Jean
Magalon marchand, marraine Françoise Roussin), inhumé le
23 février 1712.
- Anne
MAGALON née le 6 mars 1708 à Marseille,
baptisée le surlendemain en l’église de la Major (parrain
Antoine Bermond ecclésiastique, Anne Durbec).
- Joseph
MAGALON né le 26 juin 1711 à Marseille,
baptisé le lendemain en l’église de la Major (parrain
Joseph Theus, marraine Catherine Durbec).
- Pierre
MAGALON tanneur, illettré, né le 13 septembre
1713 à Marseille, baptisé le lendemain en l’église de la
Major (parrain Pierre Fouque, maître tanneur, marraine
Anne Vassal), y décédé le 7 janvier 1756 à l’Hôtel-Dieu,
inhumé le lendemain au cimetière ; épouse le 31 janvier
1737 en l’église de la Major, Elisabeth RICHARD fille de
feu Estienne, et de feue Elisabeth CHABAUD. D’où :
- Louise
MAGALON née le 31 janvier 1738 à Marseille,
baptisée le même jour en l’église de la Major (parrain
Claude Le Bois, marraine Louise Berge), décédée le 22
février suivant inhumée le lendemain.
- Pierre
MAGALON né le 4 août 1739 à Marseille,
baptisé le même jour en l’église de la Major (parrain
Pierre Giraud, marraine Claire Olive).
- Magdeleine
MAGALON née en 1747, décédée le 14 septembre
1752, inhumée le lendemain au cimetière de la Major.
- François
MAGALON né le 31 mars 1751 à Marseille,
baptisé le même jour en l’église de la Major (parrain
François Périer, fabricant d’amidon, marraine Rose
Reynaud).
- Joseph
MAGALON né le 28 janvier 1719 à Marseille,
baptisé le même jour en l’église de la Major (parrain
Joseph Gabriel, marraine Catherine Olivier).
- Virgine
MAGALLON née vers 1665, teste en 1688, épouse le
4 décembre 1687 en l’église Notre-Dame de la Major, Thomas
COIPLET fils de Nicolas et de Marie CHABROL, de
Villeneuve-lès-Avignon, en présence de Philibert Larcenac,
marchand quincaillier sur le port, André Magallon, frère de
l’épouse, François Blanc et Bernard Gilles.
V - Jérôme (Hierosme) MAGALON marchand
de Marseille, décédé avant 1679; épouse le 25 novembre 1655 en
l’église Notre-Dame des Accoules, Catherine SOLLY fille de
Jacques et de Marquise LAURENS. Veuve, elle teste le 6 septembre
1727 (Brès, not. Marseille), au profit de ses enfants André́ et
Anne, femme Langlois. Elle décède le 28 janvier 1728. D’où :
- Marquise
MAGALON née vers 1658, teste en 1695, inhumée le
18 juin 1728 en la paroisse Saint-Martin, épouse le 7 février
1679 en l’église Notre-Dame des Accoules, César PATAC
marchand, fils d’Antoine, marin, et d’Élisabeth CHABERT, en
présence de Jean Chieusse, marchand mercier, Honoré Giraud,
Jacques Mercier et Honoré Lopez, clerc (César Patac est le
frère d’Antoine Patac, second échevin de Marseille).
- Léone
MAGALON épouse le 17 septembre 1680 en l’église
des Accoules, François LAMBERT, bourgeois, échevin de
Marseille, fils d’Antoine et d’Anne GARCIN, en présence de
François Fabre, changeur, Joseph Patac, bourgeois, César
Patac, beau-frère de l’épouse, Pierre Guillet, marchand.
François Lambert est nommé second échevin de Marseille en
1709.
- Marguerite
MAGALON baptisée le 26 novembre 1661 en l’église
des Accoules (parrain Jean-Baptiste Blanc, marraine Marguerite
Amaudric).
- André
MAGALON bourgeois de Marseille, nommé second
échevin de Marseille en 1717, né en 1665, décédé le 14 mars
1751 en sa campagne de Sainte-Marguerite, inhumé le lendemain
au cimetière des Accoules ; épouse le 14 juillet 1693 en
l’église de la Major, Catherine ROUX fille de Pierre et de
Denise OLLIVIER, en présence de Paul Baille et Louis Comte,
maîtres savetiers ; acte signé Fabron, Acassy et Pierre
Roux. D’où :
- Marie
Catherine MAGALLON née le 26 mars 1700 à
Marseille, baptisée le même jour en l’église Saint-Martin
(parrain François Lambert, marraine Catherine Solly).
- Marquise
MAGALLON née le 2 décembre 1702 à Marseille,
baptisée le lendemain en l’église Saint-Martin (parrain
Philippe Solly, marraine Marquise Magalon).
- Raphaël
MAGALLON né le 5 mai 1705 à Marseille, baptisé
le même jour en l’église Notre-Dame des Accoules (parrain
Raphaël Brun, marraine Léone Magalon).
- Anne
MAGALON née vers 1670 à Marseille, y inhumée le 20
mai 1730, épouse le 27 avril 1694 en l’église Notre-Dame des
Accoules, Jean LANGLOIS lieutenant de galères, de Bar-le-Duc,
fils de noble Toussaint et d’Anne GUICHARD.
VI - Jean MAGALON marchand
bourgeois de Marseille, acquiert en 1713 à Mazargues et
Sainte-Marguerite une vaste propriété de sa sœur Marguerite
Magallon épouse de César Patac, habite au quartier du cipres de
ville devant l’église Saint-Jaume, teste le 6 juillet 1715
(Bezaudin, not. Marseille) ; né vers 1661, décédé le 29 juillet
1727 à Marseille, inhumé le même jour, inventaire de ses biens
le 30 septembre, ouverture de son testament à la requête de ses
fils ; il élit sépulture au cimetière de l’hôpital du
Saint-Esprit, fait don de 15.000 livres à chacun de ses fils et
10.000 livres à chacune de ses filles, nomme sa femme son
héritière universelle et tutrice de ses enfants avec défense à
chacun d’entre eux de contracter mariage sans son consentement ;
né en 1663, décédé le 29 juillet 1727, enseveli le même jour en
l’église des Accoules ; épouse le 29 août 1693 en l’église de la
Major, Catherine BRUN fille de Raphaël et d’Élisabeth MICHEL, en
présence de Paul Baille et Louis Comte, maîtres savetiers. Née
vers 1661, décédée le 30 juillet 1746 à Marseille, inhumée le
lendemain eu couvent des religieux Trinitaires. D’où :
- Raphaël
MAGALON négociant à Marseille, teste en faveur de
ses neveux Raphaël et Louis-Victor Magalon, né vers 1694,
décédé le 24 octobre 1775 à Marseille, inhumé le surlendemain
en la paroisse Saint-Ferréol, partage de ses biens le 14
décembre ; épouse le 29 septembre 1750 en l’église
Saint-Martin, (Marguerite) Thérèse MAILLARD née le 30 janvier
1707 à Marseille, fille de Cosme et de Marguerite MARIN, en
présence d’André Raoul, commissaire aux classes, beau-frère de
l’époux, Jean Guérin, bourgeois, Paul Barbarie et Antoine
Silvestre, prêtres.
- Anne
MAGALON née le 23 octobre 1699 à Marseille,
baptisée le même jour en l’église Saint-Martin (parrain César
Patac, marraine Anne Magallon), épouse le 11 janvier 1733 en
l’église Notre-Dame des Accoules, Pierre-Raymond BOVIGNAN
marchand bourgeois, veuf de Françoise BOVIGNAN, fils de feu
Jacques et de feue Anne GIRAUD, en présence de Toussaint
Barlatier, prêtre, Nicolas Petrot, recteur du collège,
Cosme-Joseph Bouquier, Jean-Pierre Doudon, religieux de Saint
Victor.
- Marguerite
MAGALON née le 19 juillet 1701 à Marseille,
baptisée le même jour en l’église Saint-Martin (parrain
Philippe Solly, marraine Marguerite Brun).
- André
Balthasar qui suit,
- Philippe
Michel MAGALON né le 20 août 1703 à Marseille,
baptisé le même jour en l’église Saint-Martin (parrain
Philippe Michel, marraine Magdeleine Brun), décédé le 31 mars
1707, enseveli en l’église des Accoules.
- Catherine
MAGALLON née le 20 décembre 1705 à Marseille,
baptisée le même jour en l’église Notre-Dame des Accoules
(parrain Jean Philippe Solly, marraine Catherine Roux).
- Jean
MAGALON décédé entre 1715 et 1727.
- Louis
(François) MAGALON né le 21 janvier 1708 à
Marseille, baptisé le même jour en l’église Notre-Dame des
Accoules (parrain Louis Expilly, marraine Marguerite Pomier),
décédé entre 1715 et 1727.
- Marie
Magdeleine MAGALON née le 15 février 1711 à
Marseille, baptisée le même jour en l’église Notre-Dame des
Accoules (parrain Barthélémy Lioncy, marraine Magdeleine
Lambert), décédée le 29 juillet 1728 à Marseille, inhumée le
lendemain en l’église des Accoules.
- Claire
MAGALON née le 2 août 1712 à Marseille, baptisée
le même jour en l’église des Accoules (parrain Antoine Patré,
marraine Claire Hou), épouse le 16 septembre 1749 en ladite
église, André RAOUL commissaire de la marine, fils de feu
André, ancien commissaire de la marine, et d’Elisabeth MAGNY,
en présence de Jean-Baptiste-Elzéar de Sinety,
commissaire-contrôleur de la marine, chevalier de Saint-Louis,
Vincens de Lusignan, commissaire de la marine, chevalier de
Saint-Lazare, Jean-Victor de Castellane d’Adhémar, ancien
major des galères, chevalier de Saint-Louis, et François de
Bellonet Pontevès, ancien officier d’infanterie.
- Elisabeth
alias Isabeau MAGALON née le 17 octobre 1714 à
Marseille, baptisée le lendemain en l’église des Accoules
(parrain Antoine Lambert, marraine Anne Magallon sa sœur),
décédée avant 1727.
VII – André Balthasar MAGALON bourgeois,
négociant à Marseille, rue de Paradis, élevé au collège de
l’Oratoire ; né en 1703, décédé le 19 février 1759 après avoir
testé (Ollivier, not. Marseille), enseveli le lendemain en
l’église des Accoules, inventaire après décès le 6 avril 1759,
signe AB Magalon ; épouse le 31 août 1751 en l’église
Saint-Ferréol, Thérèse PAILLEZ née vers 1730, fille de Jean,
négociant, et de Marie-Anne VAREZE, en présence de André Raoul,
commissaire aux classes, beau-frère de l’époux, Jean Guérin,
bourgeois, Victor Paillez, négociant, Pierre-Raymond Bovignan,
bourgeois, et Thomas-Albin de Saurin de Murat. Décédée le 16
octobre 1757 à Marseille, inhumée le lendemain en l’église des
Carmes déchaussés. D’où :
- Raphaël
qui suit,
- Marie-Anne
MAGALON née le 28 février 1754 à Marseille,
baptisée le même jour en l’église Saint-Ferréol (parrain Jean
Paillez, marraine Anne Magalon Bovignan), décédée le 3 mars
suivant, inhumée le 4 mars.
- Louis-Victor
MAGALON bourgeois de Marseille, puis écuyer et
garde du corps du roi, né le 6 mars 1756 à Marseille, baptisé
le même jour en l’église Saint-Ferréol (parrain Victor
Paillez, marraine Louise Paillez), décédé le 13 mai 1778 à
Marseille, enseveli au cimetière, inventaire après décès le 21
mai ; épouse le 30 novembre 1773 en l’église Saint-Ferréol,
Pauline ROUBAUD fille de Jean-Baptiste, président trésorier
général de France, et de Catherine Magdeleine MONTAGNIER, en
présence de Raphaël Magallon, oncle et curateur de l’époux,
Jean-Mathieu Salve, fils, négociant, François de Garin,
chevalier de Saint-Louis, lieutenant-colonel d’infanterie,
Jean-Baptiste Rey, écuyer, Joseph-Honoré Magnol, avocat.
VIII - Raphaël de MAGALON seigneur
de Val d’Ardène, avocat au parlement de Provence, puis avocat
général (reçu le 4 mai 1776 en la charge de Jean-François-André
Leblanc de Castillon), acquiert la seigneurie du Val
d’Ardenne près Toulon qu’il acquiert de Jean-Baptiste de Thomas
de Pierrefeu (26 juillet 1781), hérite la bastide La
Magallone de son frère Louis-Victor, qu’il vend à
Guillaume de Paul pour éponger le passif de la succession de son
frère (24 octobre 1781), teste le 5 mai 1785 (Rogat, not. Aix) ;
né le 17 septembre 1752 à Marseille, baptisé le même jour en
l’église Saint-Ferréol (parrain Raphaël Magalon, marraine
Marie-Anne Vareze), décédé le 21 mai 1785 à la poste du
Port-Royal près Mallemort, d’une maladie grave attrapée au cours
d'un voyage, enseveli le lendemain à Mallemort ; épouse le 1er
février 1774 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix, Barbe de BOYER
d’ARGENS née le 15 avril 1754 à Berlin, fille de Jean-Baptiste,
marquis d’Argens, chambellan du roi de Prusse, et de Barbe
COCHOIS, comédienne, l’époux signe Raphaël Magalon ainé.
Veuve à 31 ans, elle émigre avec ses enfants en 1793 à Nice,
Gênes, et enfin à la cour de Prusse, rentre à Aix le 25 mars
1802. D’où :
- Thomas
Albin Jean-Baptiste de MAGALLON né le 26 novembre
1774 à Aix, baptisé le lendemain en l’église Sainte-Madeleine
(parrain Thomas Albin de Saurin baron de Murat, ancien maître
des Comptes, marraine Barbe Cochois veuve du marquis
d’Argens), décédé le 16 mai 1776.
- Louise
(Catherine Barbe) de MAGALLON d'ARGENS dame
d’honneur de la reine de Prusse, baptisée à en l’église
Sainte-Madeleine d’Aix le 13 mars 1776 (parrain Alexandre
Jean-Baptiste de Boyer d’Eguilles, ancien président à mortier
du parlement, marraine Louise Paillez Saurin de Murat),
décédée à Aix en son domicile sur le Cours n°24, le 30 juin
1854, épouse le 6 mars 1810 à la mairie d’Aix, Charles de PERIER dit le Marquis de
Périer, chevalier de l’ordre de Saint-Louis,
propriétaire, fils de Boniface, marquis de Flayosc, seigneur
de Clumanc et Douroules, conseiller au parlement de Provence,
et de feue Sophie de FAURIS
SAINT-VINCENT, sa première épouse, les témoins des mariés sont
Pierre-Jean de Boyer d’Eguilles, ancien magistrat, oncle de
l’épouse, Alexandre de Périer, frère de l’époux, Charles
François de Saqui Sannes, et André Joseph Bertet juge de la
cour de justice des Bouches-du-Rhône, l’époux signe Charles
De Périer et l’épouse Louise de Magallon.
- Louis
Victor Jean-Baptiste de MAGALLON baptisé en
l’église Sainte-Madeleine d’Aix le 7 juin 1777 (parrain
Louis-Victor de Magallon, garde du corps du roi, marraine
Anne-Angélique de Boyer de La Canorgue), y décédé le 11 avril
1779 et enterré à Saint Jean du faubourg.
- (Jean)
Frédéric (Guillaume) qui suit,
- Jean-Baptiste
(Alexandre Luc) de MAGALLON d'ARGENS dit
Baptistin, aspirant officier au service de Prusse, pensionné
(1er avril 1828), né le 24 juin 1781 à Aix, baptisé le
surlendemain en l’église Sainte-Madeleine (parrain Luc de
Boyer d’Argens d’Eguilles, chevalier grand-croix de Malte,
représenté par Alexandre-Luc de Boyer d’Eguilles, chevalier de
Malte, marraine Marguerite de Montvallon de Charleval).
- (Louise)
Émilie de MAGALLON d'ARGENS baptisée en l’église
Sainte-Madeleine d’Aix le 1er août 1782 (parrain Alexandre
Jean-Vincent de Boyer d’Eguilles, marraine Louise Barbe
Catherine de Magallon), décédée le 20 septembre 1833 à
Montpellier ; épouse le 2 février 1818 en la mairie d’Aix,
Alexandre de PERIER dit le Comte
de Périer, propriétaire à Aix, chev. LH., fils de
Boniface, marquis de Flayosc, seigneur de Clumanc et
Douroules, conseiller au parlement de Provence, et de Sophie
de FAURIS
SAINT VINCENT.
- Paul
(Pierre Raphaël) de MAGALLON d'ARGENS dit le Chevalier
de Magallon puis le Père de Magallon, alias
Frère Jean-de-Dieu de Magallon, émigré à Berlin,
admis à l’école des cadets pages de la princesse Ferdinand de
Prusse (9 septembre 1798), porte-enseigne puis sous-lieutenant
du régiment d’infanterie du prince Louis-Ferdinand de Prusse,
démissionne (9 novembre 1807) et rentre en France, lieutenant
au régiment de La Tour d’Auvergne (25 février 1809), aide de
camp du général comte Dumas (15 mars 1809) puis capitaine,
après s’être illustré à Wagram, dans la légion de la Vistule,
fait les campagnes d’Allemagne (1809), Espagne (1811), Pologne
et Russie (1812-1813), revient au service des Bourbons à la
Restauration, chev. LH (17 janvier 1815), est chargé en mars
1815 par le baron de Damas de lever un détachement de
volontaires aixois pour barrer la route de Napoléon débarqué
au golf Juan, nommé capitaine de la compagnie franche des
Bouches-du-Rhône, blessé à la bataille de la Saulce (7 avril
1815), est récompensé par sa promotion au grade de capitaine
au régiment des voltigeurs royaux (brevet du 27 juin 1815)
puis au régiment Royal-Louis (brevet du 1er septembre 1815),
se retire du service pour suivre sa vocation religieuse,
étudie au collège de Forcalquier et auprès des Oblats de
Sainte-Marie et de Mgr de Mazenod, entre dans la congrégation
des frères de Saint-Jean de Dieu (1819), dont il devient
l’artisan principal de la réimplantation en France, fonde les
maisons de son ordre à Lyon (1824) pour les personnes
atteintes de troubles mentaux, et des cliniques pour les
jeunes handicapés, acquiert à Marseille la bastide
Saint-Barthélémy qu’il transforme en asile pour vieillards
pauvres, nommé assistant général de son ordre et envoyé à Rome
; né le 1er décembre 1784 à Aix, baptisé le lendemain en
l’église Sainte-Madeleine (parrain Paul Luc de Boyer
d’Eguilles, enseigne de vaisseau, représenté par Pierre-Jean
de Boyer d’Eguilles président en la cour des Comptes, marraine
Barbe Cochois d’Argens aïeule maternelle), décédé le 15
juillet 1859 à Lyon en odeur de sainteté (Plusieurs
biographies, par le Père Pralon en 1893, JC. Cousson en 1959,
Paul Dreyfus en 1993).
IX - Frédéric de MAGALLON d'ARGENS contrôleur
de l’administration des tabacs, admis parmi les cadets de
Prusse, lieutenant du roi et commandant de la citadelle
Saint-Nicolas à Marseille, chef de bataillon, chevalier de
Saint-Louis et du Phénix de Hohenlohe, chargé par le baron de
Damas de lever un détachement de volontaires marseillais (tandis
que son frère en est chargé à Aix) pour barrer la route de
Napoléon (mars 1815) ; baptisé le 19 juin 1778 en l’église
Sainte-Madeleine d’Aix (parrain Pierre-Jean de Boyer d’Eguilles,
marraine Madeleine de Méry du Roure de la Canorgue), décédé le
17 février 1844 à Marseille, épouse le 22 janvier 1814 à
Marseille, Marguerite Désirée Césarine NOUVEL née le 23 octobre
1787 à Marseille, fille de Xavier, négociant, et de Marguerite
FERRIOL. Décédée le 27 août 1865 à Marseille. D’où :
- (Barbe
Marguerite Joséphine Albine) dite Louise de MAGALLON
née le 15 novembre 1814 à Marseille, y décédée le 8 octobre
1903, épouse 1) 19 juillet 1838 à Marseille, Joseph Emile
MATHIEU propriétaire, né le 18 mai 1798, décédé le 17 mai 1852
à Villers (Indre), fils de Jean-Baptiste, notaire honoraire,
premier adjoint au maire de Bordeaux, off. LH, administrateur
des hospices de Bordeaux, et de feue Marie-Antoinette
Elisabeth HELIèS. 2) le 1er août 1860 à Châteauroux (Indre),
Gabriel GAUTIER-BUTARD greffier au tribunal de Châteauroux,
veuf d’Adélaïde ARCHAMBAULT, né le 19 août 1809 à Chanceaux
(Indre-et-Loire), fils de feu Gabriel et de feue Marie BUTARD.
Il meurt le 11 janvier 1877 à Châteauroux.
- Alexandrine
Désirée Marguerite Césarine de MAGALLON née à
Marseille le 19 février 1816, décédée deux jours plus tard.
- Émilie
(Honorine Constance) de MAGALLON née à Marseille
le 7 mars 1819, elle épouse le 13 octobre 1847 à Marseille,
Louis Joseph Adolphe CHAUDON docteur en droit, fils de
Pierre-Auguste avocat, chev. LH, ancien secrétaire général de
la mairie de Marseille, et de Marie-Claire-Emilie DEGAYE.
- Adrien
(Pierre Laurent Frédéric) de MAGALLON capitaine
puis chef d’escadron d’artillerie, chevalier LH (1854) puis
off. (1868), né le 14 avril 1820 à Marseille, y décédé le 19
février 1907, sans alliance.
- (Alexandrine)
Désirée (Césarine Pauline) de MAGALLON née le 30
mars 1822 à Marseille, décédée le 30 mai 1879 ; épouse le 22
octobre 1844 à Aix, Jean-Paul de TRESSEMANES
BRUNET de SIMIANE marquis de Brunet et de Simiane (par
héritage de ses tantes Pauline de Simiane et Anne-Émilie de
Félix veuve du dernier marquis de Simiane), né à Grasse le 13
octobre 1812, décédé le 21 août 1900 à Aix, veuf de Laure de
GROLéE VIRVILLE, fils de feu Raymond, dit le Marquis de
Brunet, chevalier de Malte, maire de Grasse, et de feue
Pauline Françoise d'AlNESY de MONTPEZAT.
- (Albine)
Ernestine (Louise) de MAGALLON née le 8 août 1823
à Marseille, y décédée le 15 mars 1916, elle épouse le 14
juillet 1845 à Marseille, Joseph Auguste Antoine DOLLIEULE
notaire de Solliès-Pont, où il est né le 29 décembre 1808 et
décédé le 12 novembre 1851, fils de Félix notaire, et de
Marie-Élisabeth JAUFFRET. Leur fils Frédéric Dollieule,
magistrat à Marseille et historien, membre de l’Académie du
Var et de l’Académie d’Aix, adopte Fernande Viès épouse de
Paul de Saboulin Bollena.
- (Baptistine
Marie) Thérèse de MAGALLON religieuse carmélite à
Marseille, née le 20 juin 1825 à Marseille, décédée le 12
novembre 1906 à Bourg-en-Bresse.
- (Charles)
Jules (Laurent) qui suit,
- (Auguste)
Henry (Lazare) de MAGALLON commis de marine, né le
31 août 1830 à Marseille, décédé le 9 août 1854 au Beausset ;
épouse le 15 juin 1854 à Toulon, Félicité dit Félicie de VENEL
née le 20 décembre 1828 au Beausset, fille de Toussaint Jules,
vicomte de Venel, ancien écuyer de la duchesse de Berry et
garde du corps du roi, et de Louise de ROUX. Elle décède à
Paris le 8 août 1883.
X – Jules de MAGALLON d'ARGENS employé
des douanes, caissier de la Caisse d’épargne de Marseille,
aquafortiste, élève de Granet et de Gautier, membre de la
Société des aquafortistes français, collaborateur de la Revue de
Provence, membre de l’Académie des Arts et Belles Lettres d’Aix
(1885), puis archiviste adjoint et président (1895-1897),
chevalier de Saint-Louis de Parme et l’ordre de Pie IX, cdr de
Saint-Sylvestre (1866) ; né le 12 juin 1828 à Marseille, décédé
en 1903, épouse le 24 avril 1860 à Marseille, Agathe RICHARD née
le 18 avril 1836 à Marseille, fille de Xavier Jean-Baptiste,
fabricant de savon, chev. LH, adjoint au maire de Marseille, et
d’Aglaé Joséphine JOURDAN. Elle meurt le 6 juin 1925 à Aix. D’où
:
- Marie
de MAGALLON née le 5 février 1861 à Marseille,
épouse le 4 février 1885 à Aix, Charles FREYNET, receveur puis
directeur de l’enregistrement et des domaines de l’Isère,
administrateur de la Caisse d’Epargne, membre de l’Académie
Delphinale, chev. LH (1925), propriétaire du château de
Valbonnais, né le 10 juillet 1860 à La Mure (Isère), décédé le
15 juillet 1942 à Grenoble, fils d’Anselme Auguste,
propriétaire, ancien conseiller général de l’Isère, et
d’Alexandrine CHUZIN.
- Xavier
qui suit,
XI - Xavier de MAGALLON d'ARGENS dit
le Marquis d’Argens, avocat, journaliste, homme
politique, écrivain nationaliste et poète; fut avocat à la cour
d’appel de Paris, conseiller général des Hautes-Alpes (30 août
1896), engagé volontaire dans la première guerre mondiale, à
48 ans (1914), croix de guerre, député de l’Hérault (1919-1924), membre de l’Action
française, proche de Déroulède, Maurras et Léon Daudet, il
participe à la fondation de la nouvelle Pléiade avec
Joachim Gasquet, accusé de collaborationnisme, incarcéré à
Fresnes à la Libération avant d’être relâché en raison de son
âge ; né le 2 avril 1866 à Marseille, y décédé le 6 novembre
1956, dernier de sa famille ; épouse le 16 juin 1892 à la mairie
de Marseille, et le 18 en l’église Saint-Vincent de Paul,
Marguerite GIRAUDY née le 22 mars 1872 à Marseille, y décédée le
7 décembre 1926, fille de Hippolyte, notaire, président de la
chambre des notaires, et de Marie Mathilde OLIVE. D’où :
- Mathilde de MAGALLON d'ARGENS née
le 14 juillet 1893 à Marseille, aimée du poète Joseph
d’Arbaud, ? épouse le comte di COENZO.
- Paul,
qui suit,
XII - Paul de MAGALLON d'ARGENS aviateur,
mobilisé le 7 septembre 1914, affecté au 15e puis au 17e
régiment de hussards, sous-lieutenant de réserve (19 juin 1916),
passe dans l'aéronautique militaire comme observateur (5 août
1916), deux citations (juin 1916 et sept. 1917), promu
lieutenant (19 juin 1918), est tué au cours d'un accident aérien
à bord d'un Breguet XIV A2, sur le terrain de Sommereux (Oise),
le 29 août 1918, chev. LH avec citation à titre posthume (1er
oct. 1918), ainsi conçue : « Observateur d'élite, d'un
allant et d'une énergie magnifique. A exécuté avec le plus bel
entrain plus de 70 reconnaissances à longue portée avec un
plein succès, se distinguant particulièrement pendant la
période des opérations de mai à août 1918 où, malgré
l'activité ennemie et le mauvais temps, il est toujours revenu
avec les documents photographiques demandés. Le 13 août 1918,
a complétement terminé sa reconnaissance malgré une lutte
contre cinq avions loin dans les lignes, revenant avec un
appareil criblé de balles. Le 29 août 1918, au cours d'une
mission, est tombé glorieusement au champ d'honneur » ;
était né le 28 septembre 1894 à Marseille.

Xavier de Magallon (1866-1956)
homme politique et poète
- A gauche : Frédéric de Magallon (1778-1844) en habit
d'officier prussien, portrait présumé - ©Forum
Passionmilitaria.com.
A droite : Paul de Magallon
(1784-1859), en religion Frère Jean de Dieu.
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