Anciennes familles de Provence
     

 

(de) La Boulie


 

 

Venue du Bas-Quercy en Provence vers 1670, la famille de La Boulie a fourni un secrétaire du roi en grande chancellerie en 1685, puis successivement trois conseillers au parlement de 1709 à 1790, et plusieurs magistrats et hommes politiques distingués au XIXe siècle. Alliée en 1858 à la famille Giraud, de la Cadière, qui fut autorisée en 1882 à relever son nom (sans descendance toutefois), elle s’est éteinte par la mort de Joséphine de La Boulie, comtesse Albert de Roux, en 1914.

Bien que possédant fief depuis toujours et ayant rempli les conditions de l’anoblissement par charge à plus d'un titre, les La Boulie n’ont fait l’objet d’aucune maintenue ni confirmation de noblesse. L’auteur de la famille, Libéral de la Boulie, protestant, vivant en 1590 au comté de Négrepelisse près de Montauban, n’en était probablement pas originaire. Le berceau de la famille passe pour être la terre de la Boulie, située à Ussac dans la vicomté de Turenne, au nord de Brive (Corrèze).

Plusieurs notices restées succinctes ont été produites sur cette famille, dont celle du principal intéressé, le publiciste Hippolyte Giraud de la Boulie (Notices sur la famille Giraud (de la Cadière du Var) et sur les familles de la Boulie, Portalis et Gairoard, 1907, en ligne). Des données plus complètes ont été indexées par M. Robert Lefebvre sur Généanet, que nous complétons.

Armes : d’azur à deux chevrons d’or accompagnés de trois étoiles d’argent, deux en chef et une en pointe. Supports : deux lions contournés.

 

I – Libéral de LA BOULIE vit en 1590 dans sa terre du Faÿ au comté de Négrepelisse, embrasse la Réforme, épouse Catherine de LA BOULIE. D’où :

II – Libéral de LA BOULIE seigneur de la Rivalière, intendant de la vicomté de Turenne en Quercy, habitant de Négrepelisse ; épouse en 1621 à Montauban, Raymonde de SEGUR. D’où :

  1. Libéral qui suit,
  2. Gédéon de LA BOULIE écuyer, seigneur de la Rivalière et du Faÿ, capitaine commandant au régiment de Plessis-Bellière, bourgeois de Négrepelisse, épouse en 1657, Armoise d’ASTUGUE prob. fille d’Alexandre, seigneur de Corné, et d’Esther de BRENGUIER dame d’Arvieu, sa première épouse ; elle teste le 25 novembre 1670, décédée le 27 février 1702, inhumée le lendemain dans le cimetière paroissiale de Négrepelisse. D’où :

    1. Libéral de LA BOULIE seigneur de la Rivalière, capitaine, décédé en 1740 ; épouse le 28 novembre 1702 en l’église paroissiale Saint-Pierre de Négrepelisse, Marthe d’AMALVY auparavant protestante réfugiée avec ses frères et soeurs à la Révocation de l’Edit de Nantes à Groningue aux Pays-Bas, âgée de 26 ans, née le 19 mai 1676 à Puylaurens, dernière fille de feu David, pasteur à Réalville puis Puylaurens en pays castrais, décédé en 1678, et de Marthe MONTEILS, en présence de Pierre Hugon, bourgeois. Elle est soeur de David d’Amalvy (1675-1743) second pasteur à Ypres en Flandres.
    2. Alexandre de LA BOULIE
    3. Jeanne de LA BOULIE = ? décédée le 21 janvier 1691 à Négrepelisse, inhumée le lendemain dans le cimetière paroissial, âgée d’environ 18 ans.

  3. Hélène de LA BOULIE épouse Jacques HUGON, notaire de Negrepelisse.
  4. Catherine de LA BOULIE épouse N. BEZIO (notaire ?).
  5. Marie de LA BOULIE

III - Libéral de LA BOULIE écuyer, conseiller et procureur du roi, receveur des tailles en l’élection de Gap et des montagnes, protestant, abjure par acte du 6 octobre 1685 remis entre les mains de l’évêque de Grenoble, c’est-à-dire quelques jours avant la révocation de l’Edit de Nantes, nommé la même année conseiller secrétaire du roi, maison et couronne de France et de ses finances en la grande Chancellerie, teste le 8 août 1701 ; né à Négrepelisse en Guienne, épouse par contrat du 18 décembre 1675 (Vallon, notaire à Gap), Marie-Anne de SOUCHON d’ESPRAUX dame de la Tour de Laye en Gapençais, née en 1661, fille de Claude, seigneur d’Espraux et de la Lauzière, receveur des tailles en l’élection des montagnes du Dauphiné, et de Thérèse de RIQUETY (fille de Jean, conseiller référendaire en la chancellerie de Provence, et de Laurence de Mazargues, d’Aix). Elle teste le 19 mars 1717 et meurt après 1721. D’où :

  1. Raymonde de LA BOULIE baptisée en la religion réformée le 5 janvier 1679 à Gap (parrain Henri Bonabel bourgeois, marraine Anne Bonabel sa fille), épouse par contrat du 22 septembre 1698 à Gap (Armand, notaire), Etienne d’AUDIFFRED de BEAUCHAMPS, écuyer de Manosque, seigneur de Beauchamps, gouverneur pour le roi de la ville de Manosque, fils de Pierre, conseiller secrétaire du roi en la grande chancellerie, seigneur de Beauchamps, et de Marie-Thérèse de RIANS.
  2. Thérèse de LA BOULIE baptisée le 31 octobre 1680 en la religion réformée à Gap (parrain Gédéon de la Boulie, de Négrepelisse, capitaine au régiment de Plessis-Bellière, marraine Jeanne Blocard).
  3. Marie-Anne de LA BOULIE baptisée le 28 novembre 1681 en l’église réformée de Gap (parrain François de Flotte de Montauban, seigneur de Villar, marraine Françoise de Philibert-Venterol son épouse).
  4. Françoise (Henriette) de LA BOULIE religieuse à Aix ou Sisteron, baptisée le 14 mai 1683 en l’église réformée de Gap (parrain Pierre de Bardel, seigneur de Montrond et en partie de Méreuil, marraine Françon de la Tour épouse de François de Pontis, seigneur d’Urtis et de Curbans).
  5. Jean Libéral François qui suit,
  6. Etienne de LA BOULIE dit La Tour de la Boulie, chevalier, seigneur de la Tour de Laye en Gapençais dont il prend le nom, lieutenant-colonel au régiment de Tallard infanterie, brigadier des armées du roi, nommé en 1743 au commandement de la ville de Calais, chevalier de l’ordre de Saint-Louis, né à Gap vers 1685, décédé le 28 mars 1772 à Calais ; épouse à Calais, le 23 avril 1743, Marguerite (Claudine Hélène) du WICQUET de SAINT-MARTIN âgée de 27 ans, née le 10 juillet 1715 à Calais, fille d’Antoine, écuyer, seigneur de Landrethun-les-Ardres, Rodelinghem, Croisille, Yeuse, Frelinghen, lieutenant du roi commandant de la citadelle de Calais, chevalier de l’ordre de Saint-Louis, et de Louise-Marie-Françoise LE ROY du QUESNEL. Elle meurt le 26 décembre 1798 à Calais, âgée de 83 ans. D’où :

    1. Henri Louis Libéral Antoine Gaspard de LA BOULIE de LA TOUR écuyer, seigneur en partie de Landrethun-les-Ardres, capitaine de dragons, chevalier de l’ordre de Saint-Louis, présent aux assemblées de la noblesse de Picardie en 1789 ; né le 12 mars 1744 à Calais, ondoyé le même jour, baptisé le 11 mai suivant en l’église Notre-Dame (parrain Gaspard Mollien négociant de Calais, au nom de Henry Saint-John baron de Saint-John, vicomte de Baterfex, comte de Bolingbroke, ministre et secrétaire de la cour de Londres, marraine Marie Françoise du Quesnel épouse de Mr de Saint-Martin, chevalier de Saint-Louis, commandant pour le roi de la citadelle de Calais).
    2. Antoine Marie Etienne de LA BOULIE de LA TOUR né le 17 octobre 1746, baptisé le lendemain en l’église Notre-Dame de Calais (parrain Antoine du Wicquet d’Ardre, chevalier de Saint-Louis, lieutenant du roi à la citadelle de Calais, marraine Marie Antoinette Cécile du Wicquet de Saint-Martin).

  7. Lucrèce de LA BOULIE religieuse à Aix ou Sisteron.
  8. Magdeleine de LA BOULIE sans alliance.

IV – Jean-Libéral de LA BOULIE écuyer, seigneur des Aigalades près Marseille, avocat au parlement, obtient le 8 janvier 1709 des lettres de dispense d’âge et le 13 janvier des lettres de provision de l’office de conseiller du roi au parlement de Provence précédemment exercé par Pierre d’Estienne du Bourguet, et dans lequel il est reçu le 16 mai 1709 ; né et ondoyé le 3 août 1684, baptisé le 13 en l’église réformée de Gap (parrain Jean de Viviens, de Montauban en Guyenne, marraine Diane de Caritat de Condorcet, épouse du sieur Tholozan, ministre protestant), décédé à Aix, inhumé au couvent des Grands Carmes le 23 octobre 1735, âgé de 51 ans ; épouse le 11 juin 1713 en l’église Sainte-Madeleine, Hippolyte de PISANY de SAINT-LAURENT fille de Jean-François Henry, seigneur de Saint-Laurent et du Puget, chevalier, conseiller trésorier général de France en la généralité de Provence, et d’Anne d’ARAZY, tous présents et consentants, les témoins sont Pierre Joseph de Laurens, chevalier, marquis de Saint-Martin, conseiller du roi en ses conseils, président à mortier au parlement de Provence, Guillaume de Gaufridy, d’Aix, Jean Martin et Joseph Cauvin.

  1. Jean-François Henry Libéral de LA BOULIE né et ondoyé le 3 juin 1715 à Aix, baptisé le 24 du même mois en l’église Sainte-Madeleine (parrain noble Jean François Henry de Pizany sieur de Saint-Laurent, conseiller du roi trésorier général de France des finances de ce pays, marraine Marie Anne de Souchon de La Boulie).
  2. Pierre Libéral qui suit,
  3. Marie de LA BOULIE née le 22 décembre 1723 à Aix, baptisée le lendemain en l’église de la Madeleine (parrain Pierre d’Espraux, conseiller du parlement, marraine Marie de Pizany de la Salle de Saint-Laurent), décédée le 22 nopvembre 1779 à Salon ; épouse le 22 mai 1753 en l’église du Saint-Esprit à Aix, César BERNARD avocat en la cour, de Salon, fils de feu Etienne, et de feue Claire AILLAUD, les témoins sont Jean-Etienne Christophe d’Audiffret seigneur de Beauchamps, Joseph Berne de Bourthomienne, chevalier, président trésorier de France, Joseph Hyacinthe Barnoin, écuyer d’Aix, et Jean-Louis Grisolle.

V – Pierre-Libéral de LA BOULIE écuyer, seigneur des Aigalades, succède à son père en la charge de conseiller au parlement de Provence dans laquelle il est reçu le 8 octobre 1740 (lettres de dispense d’âge et de provision d’office datées du 14 juin et 6 juillet 1740), puis conseiller de l’impératrice Marie-Thérèse ; né le 4 septembre 1716, décédé à l’âge de 53 ans à Milan, où il est inhumé le 16 octobre 1769 ; épouse 1) le 4 janvier 1735 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix, Marie-Anne de PERRIN dame des Estangs à Pelissanne, fille de Nicolas, officier de marine, présent, et de feue Claire de BERTRAND, en présence des parents de l’époux, du père de l’épouse et des témoins Jean-Baptiste Valansan, Joseph Benoît, Jean Joseph Honnoré. 2) la baronne Marie de STEGNERN, d’une «ancienne et noble famille du Brabant au service de la maison d’Autriche ». D’où, du premier mariage :

  1. Hypolite Marie de LA BOULIE née le 13 mars 1736 à Aix, baptisée le 16 mars suivant en l’église Sainte-Madeleine (parrain Nicolas de Perrin, écuyer, son ayeul, marraine Hypolite de Pizany de la Boulie, son ayeule paternelle).
  2. Pierre Joseph Libéral qui suit,
  3. Marie Gabrielle de LA BOULIE célibataire, née le 12 septembre 1739 à Aix, baptisée le lendemain en l’église Sainte-Madeleine (parrain Joseph Gaspard de Boisson, conseiller du roi, marraine Gabrielle de Perrin), décédée le 19 juillet 1782 à Aix, âgée de 42 ans, inhumée le lendemain.

VI – Pierre-Joseph de LA BOULIE écuyer, avocat au parlement, reçu le 6 octobre 1759 en la charge de conseiller du roi au parlement de Provence précédemment exercée par Jean-François d’Allard de Néoules (lettres patentes de dispense d’âge et de provisions d’office signées à Versailles le 8 septembre 1759) ; né le 3 avril 1738 à Aix, baptisé le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Pierre de Souchon, conseiller au parlement de Provence, marraine Thérèse de Perrin de Gastaud), décédé à Pélissanne le 16 août 1794 (29 thermidor an II), âgé de 56 ans ; épouse le 14 mars 1769 à Aix, en l’église de la Madeleine, Marie-Françoise de JULIEN fille de Jean-Joseph, conseiller honoraire en la cour des comptes, ancien assesseur d’Aix et procureur du pays de Provence, anobli en 1748, et d’Henriette Gabrielle Elisabeth MEIFFREN. Elle meurt après 1816. D’où :

  1. Joseph Louis Auguste de LA BOULIE né le 25 août 1770 à Aix, baptisé le 27 en l’église Sainte-Madeleine (parrain Jean Joseph de Julien, ayeul maternel, marraine Marie-Anne de Perrin, ayeule paternelle), décédé à l’âge de 6 ans et demi le 15 juin 1777, inhumé le lendemain dans le cimetière de la paroisse Sainte-Madeleine.
  2. Hilarion de LA BOULIE avocat en la cour impériale à Marseille, nommé vice-président du tribunal civil de Marseille de 1816 à 1830 ; né le 2 novembre 1772 à Aix, baptisé le surlendemain en l’église Sainte-Madeleine (parrain Pierre Bernard Giraud, ancien officier de cavalerie, marraine Gabrielle Rose de Julien, sa tante), décédé en 1848 ; épouse 1) Anne Louise Lucie MIRAILLIECT née à Marseille, fille de Joseph, négociant, et de Marie-Louise Félicité MILLOT. Elle meurt à l’âge de 24 ans le 5 août 1799 en son domicile rue Libertat n°24 à Marseille. 2) le 12 août 1807 à la mairie de Marseille, Flore d’ANJOU âgée de 30 ans, née le 23 octobre 1776 à Marseille, fille de Charles-Melchior, lieutenant de vaisseau, chevalier de Saint-Louis, et d’Angélique-Renée MARTIN. Sans postérité.
  3. Gabriel Paulin de LA BOULIE né le 14 juillet 1774 à Aix, baptisé le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Gabriel Sextius Julien, écuyer, marraine Marie Gabrielle de La Boulie).
  4. Marie-Thérèse Françoise Henriette de LA BOULIE décédée le 1er avril 1783, inhumée le lendemain dans le cimetière paroissial de la Madeleine, âgée d’environ 6 ans.
  5. Balthasar de LA BOULIE docteur en droit, nommé procureur du roi près le tribunal d’Aix le 8 décembre 1815, reçu le 22 du même mois, nommé second avocat général près la cour royale d’Aix le 17 juillet 1816, premier avocat général le 30 juin 1819, procureur général le 25 juin 1821, chevalier de la Légion d’Honneur le 30 avril 1821, né le 25 mai 1779 à Aix, baptisé le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain l’abbé Balthasar Julien, ecclésiastique, marraine Marie-Gabrielle de La Boulie), décédé le 24 septembre 1856 en son domicile à Aix 33 rue Longue Saint-Jean, âgé de 77 ans ; épouse 1) le 16 septembre 1796 à Aix, Baptistine d’ABEL de la DURANE née le 6 décembre 1774 à Beaumont-de-Pertuis, fille de Joseph Pierre, et de Thérèse Félicité de DURANTI de la CALADE. Elle meurt à Aix le 30 janvier 1809. 2) le 19 février 1816 à la mairie d’Aix, Eugénie de GRAVIER SAINT-ANTONIN, âgée de 46 ans, née à la Valette du Var le 26 juillet 1769, fille unique et héritière de feu Pierre-Toussaint, capitaine des vaisseaux du roi, chevalier de Saint-Louis, décédé à Toulon en décembre 1793, et de Magdeleine Rose Victoire de GARNIER de SAINT-ANTONIN, décédée à Rians le 16 pluviôse an V. D’où, du premier mariage :

    1. Françoise dite Fanny de LA BOULIE née le 8 juillet 1797 à Aix, décédée le 26 février 1838, âgée de 40 ans, épouse le 12 février 1816 à la mairie d’Aix, Hippolyte de LA BOULIE employé à l’octroi, son oncle.
    2. Hilarie de LA BOULIE née le 24 octobre 1798 à Pelissanne, décédée le 13 juin 1836 à Aix, âgée de 37 ans, épouse à l’âge de 18 ans, domicilié à Aix avec son père, sur le cours n°28, le 27 décembre 1816 à la mairie d’Aix, Alphonse BERNARD de LA CROIX, propriétaire, âgé de 26 ans, né à Apt le 28 décembre 1790, fils d’Antoine, propriétaire, et de Marie Pauline Gertrude BELLIARD, les témoins sont le baron François Baffier premier président de la cour royale, officier de la Légion d’Honneur, Jean-Baptiste Arnaud de Puimoisson, procureur général, Anicet Poitevin, conseiller en ladite cour, et François Elzéar Fage avocat et notaire royal à Apt.
    3. Gustave de LA BOULIE avocat, jurisconsulte et orateur de talent, se consacra notamment à la défense des journaux légitimistes, procureur du roi près de tribunal de Draguignan, nommé avocat général à la cour royale de Riom le 10 juin 1829, démissionnaire en 1830, élu à Marseille député des Bouches-du-Rhône de 1834 à 1837 puis réélu de 1848 à 1852, puis inscrit au barreau de Paris, propriétaire châtelain de Saint-Antonin sur Bayon ; né le 25 septembre 1800 à Aix, décédé le 4 septembre 1867 à Baden en Suisse (canton d’Argovie), âgé de 66 ans, épouse le 4 août 1828 à Paris, Anne dite Anna DIDELOT, née le 9 mai 1805 à Paris, fille de Charles (1769-1850), baron Didelot, préfet, ministre plénipotentiaire, chambellan de l’Empereur, commandeur de la Légion d’honneur, et d’Alexandrine Sophie GERARD de RAYNEVAL (1780-1823). Elle est soeur du vice-amiral baron Octave Didelot (1812-1886). Elle meurt le 17 janvier 1869 à Paris.
    4. Thérésie de LA BOULIE née 12 juin 1803 à Aix, décédée le 8 septembre 1820 à Aix, âgée de 17 ans.
    5. N. de LA BOULIE né et décédé le 12 janvier 1809 à Aix.

  6. Marie Eugénie de LA BOULIE née le 31 juillet 1781 à Aix, baptisée le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Pierre-Gabriel-Hilarion de la Boulis, son frère, marraine Marie-Gabrielle de La Boulie sa tante), décédée le 30 septembre 1781, âgée de 2 mois, inhumée le lendemain au cimetière de la paroisse Saint-Sauveur.
  7. Hippolyte qui suit,

VII - Hippolyte de LA BOULIE employé puis inspecteur des octrois de Marseille, conservateur de l’entrepôt général de l’octroi de Marseille, propriétaire à Pélissanne, né le 4 janvier 1785 à Aix, baptisé le même jour en l’église Sainte-Madeleine (parrain Dominique Thibaut, domestique, marraine Marie-Anne Marguerit veuve d’Arbaud) ; épouse le 12 février 1816 en la mairie d’Aix, avec dispense de parenté, Fanny de LA BOULIE, sa nièce, née à Aix le 8 juillet 1797, fille de Balthasar, procureur du roi près le tribunal d’Aix, et de feue Baptistine d’ABEL de la DURANE, sa première épouse, les témoins sont Jean-Baptiste Arnaud, procureur général à Aix, officier de la Légion d’Honneur, Boniface Martin Joseph Alexandre marquis d’Arlatan de Lauris, conseiller en la cour d’Aix, Joseph Amédée Xavier Boisson de la Salle, ancien conseiller au parlement, et Claude Arnulphy, avocat, chevalier de la Légion d’Honneur, l’épouse signe Fanny de Laboulie. Elle meurt à Aix le 26 février 1838. D’où :

  1. Joseph Balthasar Ernest de LA BOULIE né le 17 septembre 1819 à Pelissanne.
  2. Emmanuel Marie Joseph de LA BOULIE né le 13 janvier 1822 à Marseille, décédé le 22 juillet suivant à Pélissanne âgé de 6 mois.
  3. Camille qui suit,
  4. Eudoxie de LA BOULIE née le 5 janvier 1827 à Pelissanne, épouse le 15 décembre 1845 en la mairie d’Aix, Marius OLIVIER lieutenant de vaisseau de la marine royale à Toulon, né le 25 juin 1813 à Saint-Tropez, fils de feu Jean-François Marie, vérificateur des douanes, propriétaire, décédé à Saint-Tropez le 1er mars 1816, et de Marie-Thérèse Rossoline ARNOUX.
  5. Anne Marie Mathilde de LA BOULIE née le 27 novembre 1829 à la bastide Sainte-Hypolite quartier de l’Estang à Pelissanne.
  6. Félicie de LA BOULIE née le 7 décembre 1831 à Pelissanne, épouse le 29 avril 1858 à la mairie de Pelissanne, et suivant contrat passé la veille (Ollivier, notaire), Melchior GIRAUD premier substitut du procureur général de Marseille (1858), né le 31 août 1814 à la Vernette près de Saint-Nazaire du Var, décédé le 24 juin 1885 à Marseille, fils de Joseph Denis Pascal (1791-1834), propriétaire à la Cadière, et de Marie Thérèse Sophie Adélaïde PORTALIS (1797-1846), les témoins sont Joseph Marie comte Portalis, sénateur, grand croix de la Légion d’Honneur, premier président honoraire en la cour de cassation, membre de l’institut de France, Etienne vicomte Portalis, avocat à Paris, Emile Ricard, chef de division à la préfecture des Bouches-du-Rhône, et Norbert Bonafous, professeur à la faculté de Lettres d’Aix. Nommé juge d’instruction à Marseille en 1859, vice-président du tribunal en 1872, appelé dès lors le président Giraud de la Boulie, chevalier de la Légion d’Honneur, commandeur de Nitcham-Iftikar, il meurt à Marseille le 24 juin 1885, âgé de 70 ans.

    1. D’où un fils unique : Hippolyte GIRAUD de LA BOULIE publiciste, propriétaire, chevalier du Saint-Sépulchre (1892), membre du conseil héraldique de France et de plusieurs autres sociétés héraldiques, de l’Académie de Vaucluse etc., domicilié à Montfavet près d’Avignon, autorisé à ajouter à son nom patronymique celui de la Boulie par décret du 21 janvier 1882 ; né le 7 mai 1860 à Marseille, décédé en 1915, âgé de 55 ans ; épouse le 18 juin 1889 aux Arsures (Jura), Léopoldine de BOUTECHOUX de CHAVANES née le 7 décembre 1870 à Salins, décédée en 1959 à Versailles, âgée de 89 ans, fille d’Edmond, et de Marie de Monspey. Remariée en 1916 à Gonzague de DORMY.

  7. Marie Joseph Alix de LA BOULIE née le 24 mai 1833 à Pélissanne, décédée le 13 décembre 1834 âgée de 18 mois.
  8. Marie Henriette Albine de LA BOULIE née le 10 octobre 1834 à Pélissanne, y décédée le 27 décembre 1836, âgée de 2 ans.
  9. Auguste de LA BOULIE lieutenant d’infanterie au 55e de ligne, fait la campagne d’Italie et meurt lors d’un congé, chez lui à Pélissanne, le 24 mars 1863 à l’âge de 27 ans, emporté par une maladie contagieuse ; était né le 25 décembre 1835 à la bastide Sainte-Hyppolite quartier de l’Estang à Pelissanne.

VIII – Camille de LA BOULIE dit le comte de La Boulie, avocat près la cour d’appel d’Aix, sous-préfet à Guelma le 19 avril 1853, puis à Médéah en Algérie, conseiller de préfecture des Bouches-du-Rhône (26 novembre 1853), chevalier de l’ordre de la Légion d’Honneur, poète, auteur d’un volume de fables publié en 1852, de travaux sur la commune de La Fare et d’un ouvrage sur la Régénération de l’agriculture (1863) ; né le 24 septembre 1823 à Pelissanne, décédé à Rome le 20 août 1867, âgé de 43 ans ; épouse le 27 septembre 1849 à la mairie de La Fare, Pauline BONFILHON âgée de 21 ans, née à Marseille le 14 juin 1828, fille d’Hilarion (1782-1867), propriétaire, et de Jeanne Marie Catherine CABARDEL-RICARD (1785-1832), les témoins sont Antoine Alexandre Pierre Bonfilhon, propriétaire à Lançon, Amédée Roure, propriétaire à la Fare, tous deux cousins au 3e degré de l’épouse, Henri Joseph Louis Etienne Binde de Pérussis, major commandant le dépôt du 8e de ligne à Salon, chevalier de la Légion d’Honneur, et Gustave de La Boulie avocat, membre de l’Assemblée législative, oncle germain de l’époux. Elle meurt le 12 mai 1873 à Marseille. D’où six filles :

  1. Marie de LA BOULIE née le 2 novembre 1850 à la Fare, épouse le 11 novembre 1872 à la mairie de Marseille, Henri MONGE marchand droguiste et propriétaire à Marseille, âgé de 34 ans, né à Marseille le 16 juillet 1838, fils de feu Joseph, commis, et de feue Rose BAUDOUIN.
  2. Gabrielle de LA BOULIE née le 12 janvier 1852 à la Fare, y décédée le 30 avril 1869, âgée de 17 ans.
  3. Joséphine de LA BOULIE née le 30 janvier 1854 à la Fare, y décédée le 6 septembre 1914, âgée de 60 ans ; épouse le 8 octobre 1873 à la mairie de Marseille, le comte Albert de ROUX propriétaire, né à Lorgues le 21 mai 1841, fils de Benoît Adolphe, propriétaire, et de Marie Aspasie Lambesc de BOSSE de BONRECUEIL, les témoins sont Edouard de Roux, Henri Olivier, notaire à Pélissanne, Emile Ricard, chef de division à la préfecture de Marseille, et Melchior Giraud vice-président du tribunal civil, chevalier de la Légion d’honneur.
  4. Emilie de LA BOULIE née le 1er janvier 1855 à la Fare, épouse le 9 juin 1879 à la mairie de la Fare, Auguste BOURGEY lieutenant au 2e régiment d’infanterie de marine, né à Digne le 14 juillet 1847, fils de feu Joseph (1807-1875), maréchal des logis chef, chevalier de la légion d’honneur, et de Eugénie DERVIEUX, présente, et petit-fils d’un cordonnier de la Bâtie-Montgascon ; les témoins sont Albert de Roux, Henri Monges, beaux-frères de l’épouse, Emile Ricard et Michel Agard. Promu capitaine en 1880, chef de bataillon (1888), lieutenant-colonel (1893) et enfin retraité avec le grade de colonel (1897), chevalier de la Légion d’honneur (1889) puis officier (1899), il fit sa carrière dans la coloniale, meurt le 9 octobre 1910 en son domicile 89 rue Dragon à Marseille, âgé de 63 ans.
  5. Fanny de LA BOULIE née le 3 décembre 1856 à Marseille, décédée le 1er septembre 1868 à la Fare, âgée de 11 ans.
  6. Julie de LA BOULIE née le 22 janvier 1858 à Marseille, décédée en 1906, âgée de 48 ans, épouse le 27 novembre 1879 à la mairie de Marseille, Stanislas GIRAUD avocat, vice-consul de France à Quélimane au Mozambique, chevalier de l’ordre royal du Christ de Portugal, né à Marseille le 28 décembre 1855, fils de Joseph, avocat, et de Marie Françoise Adélaïde GOURDEZ, présente ; il est frère de Frédéric Giraud, conseiller à la cour d’appel de Paris, juge au tribunal mixte du Caire, et de l’abbé Firmin Giraud.

 


Gustave de La Boulie
(1800-1867)
député, caricaturé par Daumier en 1849.




 
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