Anciennes familles de Provence
     

 

Piscatoris

et Piscatory de Vaufreland


 

 

Grande famille de négociants et banquiers marseillais au XVIIIe siècle, venue de Barjols, installée vers 1758 à Paris dans le milieu de la finance, anoblie sous l’Empire (baron Piscatory en 1818, chevalier en 1808, vicomte en 1815), et qui gardera une position éminente tout au long du XIXe siècle.

Anciennement connus à Barjols, les Piscatoris doivent leur essor à Hugues Piscatoris, chanoine de l’église collégiale de Barjols dans le premier quart du XVe siècle, sacristain en 1428, proche parent (sans doute oncle) de Jehan Piscatoris, pourvu d’un canonicat au même chapitre jusqu’en 1500. Contrairement à toute attente et à ce qu’il sera prétendu par la suite, les Piscatoris ne sont pas d’origine piémontaise, mais picarde : Hugues est en effet clerc d’Amiens, et Gautier, frère de Jean, est dit natif de Pont-Rémy près d’Abbeville.

Installés notablement à Barjols et Saint-Maximin, ils y sont marchands apothicaires, consuls, et surtout rentiers des biens ecclésiastiques, ce qui leur permet de faire rapidement fortune. Louise Piscatoris, petite-fille du marchand Guillaume Pescadour, épouse en 1583 Claude-Antoine de Bausset, écuyer de Marseille, seigneur de Roquefort.

Cousin de Louise Piscatoris, Pierre Piscatoris est apothicaire à Saint-Maximin à la fin du XVIe siècle, avant de s’installer à Aix où son beau-frère, Jacques Fontaine, médecin réputé, est professeur et régent de la faculté. Pierre Piscatoris a plusieurs fils, dont l’un, resté à Aix, a un fils avocat au bureau des finances (1659) et une petite-fille mariée en 1688 au sieur d’Andréa de Nibles. L’aîné, Honoré Piscatoris, se fixe à Marseille, sans doute comme marchand.

Il est l’aïeul d’Honoré Piscatory, notaire royal et apostolique, premier consul de Marseille en 1694 et 1710, et de Jean-Pierre Piscatory, négociant, propriétaire d’une fabrique de tuiles dans la rue Neuve, à qui il laisse son nom (rue Piscatoris, renommée en 1937 rue Armand-Bédarride). Jean-Pierre Piscatory est également changeur de la Monnaie du roi, c’est-à-dire banquier, ainsi que son fils Louis Piscatory. Dès la fin du XVIIe siècle, la Maison Piscatory et Rangoni, de Marseille, commerce avec Salonique, Constantinople et Smyrne ; elle fera faillite en 1783.

Le destin de la famille prend un tournant décisif à la fin du XVIIIe siècle. Installé dans les affaires à Paris, le marseillais Pierre-Joseph Piscatory épouse en 1758 une sœur du financier Rouillé de l’Estang, trésorier général de la Police. De ce mariage sont issus trois enfants : une fille, Adélaïde, mariée au comte Emmanuel de Pastoret, brillant magistrat, futur ministre d’Etat et chancelier de France (1829), un fils aîné, Antonin Piscatory (1760-1851), administrateur des finances, créé baron par Louis XVIII, père de Théobald Piscatory (1799-1870), ministre plénipotentiaire en Grèce, fondateur de l’Ecole d’Athènes, et un fils cadet, Achille Piscatory (1764-1832), général de brigade, créé vicomte de Vaufreland, père et grand-père de deux magistrats au Conseil d’Etat. 

La dernière représentante de cette famille, Bernadette Piscatory de Vaufreland, épouse Karsten, s’est éteinte en 2003.

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Le nom des Piscatoris a connu plusieurs formes : Piscatoris dans sa version savante, devenue Piscatory, mais aussi Pescadour, Pescador, provençal Pescayre, relatinisé en Pescairis, Piscairis, Pesqueiris etc. Il s’agit du nom du pêcheur (piscator).

Armes : d'or, à la bande d'azur chargée d'un poisson d'argent. Honoré Piscatory, bourgeois, ancien juge consul de Marseille, fit inscrire à l’Armorial : d'azur, à une main dextre de carnation mouvante du bas du flanc sénestre d'une nuée d'argent, et tenant une ligne d'or, à l'hameçon de laquelle est suspendu en pal un poisson d'argent au-dessus d'une rivière de même, au chef cousu de gueules chargé de trois molettes d'or.

Armes des barons Picatory : de sable à trois hameçons d’or.

Armes des Piscatory de Vaufreland : tiercé en bande, au 1 d'argent à cinq mouchetures d'hermine de gueules, au 2 d'azur à un poisson d'or, au 3 d'or à une tête de cheval au naturel posée de trois-quarts traversée en bande d'un sabre de sable la pointe en haut. Les mouchetures d’hermines sont remplacées, dans une autre version, par des croix de Lorraine. Devise : à confiance, bonne chance.

 


I - N. PISCATOR qui est proche parent (frère ?) d’Hugues PISCATOR, lequel est clerc d’Amiens, notaire et chanoine de l’église collégiale de Barjols, sacristain et prévôt du chapitre (provisions du 11 mars 1428), et teste en faveur de Gautier et Jehan Piscatoris. D’où :
  1. Gautier qui suit,
  2. Jehan PISCATORIS chanoine et préchantre de l’église collégiale de Barjols, teste le 17 août 15.., fait des legs : à Tréfane sa filleule, fille de Clément de Gantès, de Salernes, à messire Anthoine Guiramand, évêque de Digne et prévôt de Barjols (3 setiers et 3 mesures de blé), à Gautier Piscatoris son frère, nomme pour héritiers universels Jehan Davie serrurier, et Catherine Piscatoris, sa nièce, mariés ; son canonicat est conféré en juin 1500 à Prégent d’Ayon, chanoine de Digne.
II – Gautier PISCATORIS cardeur à laine alias chaussetier à Barjols, natif de Pont-Rémy en Picardie, héritier d’Hugues Piscatoris et à ce titre, assigné par le chapitre à payer les frais restants pour son ensevelissement ; épouse par contrat du 9 mai 1454 à Barjols, Aygline d’AUBAGNE (de Albanea) veuve de Pierre JEHAN (d’où Guillaume et Anthoine Jehan), fille de feu Monet et de Catherine d’AUBAGNE; elle est assistée de Guilhem d’Aubagne, chanoine, son frère. Elle teste en faveur de ses fils Guillaume et Anthoine Jehan, Catherine Piscatoris, ainsi que Pierre, Honoré et Monet Piscatoris, ses fils, qu’elle nomme héritiers universels. D’où :
  1. Pierre PISCATORIS peut-être le même que Pierre Piscatoris marié par contrat du 4 mai 1487 à Barjols (Boniface Malet, not.) à Anthonette BENOIT, veuve de Benoit GUILHEM, fille de N. et de noble Philippa MATARON.
  2. Honoré PISCATORIS peut-être le même qu’Honoré Piscatoris qui fut notaire d’Aix, marié à Bertrane DEDON fille d’Olivier, travailleur, et de Jaumone AYCARD ; elle teste à Aix le 17 janvier 1534 (Manuel Raynaud, not.). D’où :

    1. Honorade PISCATORIS teste à Aix le 25 avril 1553 ; épouse par contrat du 11 septembre 1509, Elzéar BENEDICTI ou Benoist, notaire royal d’Aix, fils de Hierosme, et de Sille SILVI sa première épouse.

  3. Monet PISCATORIS
  4. Catherine PISCATORIS épouse Jean DAVIE serrurier.
Peut-être le fils de Gautier :
III – Pierre PISCATORIS alias Pescadour ; peut-être l’époux d’Yolande RIGORD et en d’autres noces d’Honorade BLANC. D’où :
  1. Honorade PISCATORIS alias Pescairis épouse N. GONTARD. D’où : Antoine Gontard dit Reboul, qui donne quittance à ses oncles Marquet et Guillaume Pescadour, marchands, habitant à Barjols, de 243 florins en acompte de la dot de sa mère.
  2. Catherine PISCATORIS épouse Antoine MARIE, de Pontevès.
  3. Anthoine qui suit,
  4. Marquet PISCATORIS marchand de Barjols, rentier de la vicairie de Rians avec son frère. Peut-être marié à Marseille en 1545 à Catherine MONIER.
  5. Guillaume PISCATORIS alias Pescadour, Pescayris, dit le Majeur ou l’Aîné, marchand boutiquier (apothicaire), bourgeois, consul de Barjols, rentier d’importants biens ecclésiastiques dans les vicairies de Draguignan et de Rians, prieuré d’Ollières, archidiaconé d’Aix, décédé après 1583 ; épouse vers 1535, Louise ANDRE ou Andrieu, fille d’Anthoine ; elle a une sœur mariée à Jean Brunel, marchand de Roquebrune. Elle teste le 11 septembre 1585 à Barjols (Anthoine Montaignac not.) d’où :

    1. Jacques PISCATORIS bourgeois de Barjols, décédé avant 1583 ; épouse vers 1560, Honorade BOYER d’où :

      1. Louise PISCATORIS teste le 15 novembre 1624 à Marseille (Pouchon, not.) ; épouse par contrat du 8 mai 1583 à Saint-Maximin, Claude-Antoine de BAUSSET écuyer de Marseille, seigneur de Roquefort près d’Aubagne, gouverneur du château d’If en survivance de son père (1581), fils de Nicolas, valet de chambre du roi, capitaine de galères, gouverneur du château d’If et des îles de Marseille, et de Françoise VERDILHON sa première épouse ; l’épouse est assistée de son aïeul Guillaume Piscatoris et dotée de 3333 livres en écus d’or sol ; l’époux est beau-frère de Louis du Chaine, président au parlement d’Aix en 1585.

  6. Guilhem PISCATORIS le Jeune ou le Cadet, marchand apothicaire à Barjols, épouse 1) Marie CARNEILH. 2) par contrat du 21 janvier 1562 à Brignoles, Jehanne THANERON ou Tanaron. D’où :

    1. Du premier lit : P-ê. Jehanne PISCATORIS baptisée le 10 mai 1538 en l’église de Barjols (parrain Barthélémy Masse, marraine Catherine Lochon).
    2. Honorade PISCATORIS baptisée le 31 janvier 1544 en l’église de Barjols (parrain Boniface Séguiran, marraine noble Honorade d’Esparron).
    3. Isabeau PISCATORIS baptisée le 4 octobre 1546 en l’église de Barjols (parrain Gaspard G., marraine Marchionne Mallet) ; teste le 14 août 1611 à Barjols (Pierre Graffeau, not.), en faveur de ses enfants Pierre et Honorade Issautier, auxquels elle substitue Jehan, Jehan-Baptiste, Honoré, Jacques, Anne et Magdeleine Pescairis ses frères et sœurs, veut être inhumée en l’église de Barjols, nomme exécuteurs Jehan Arnaud, sergent royal son beau-frère, et Pierre Graffeau notaire; épouse par contrat du 5 avril 1567 à Barjols (Marcel Graffeau not.), Jacques EYSSAUTIER alias Jaume, mercier de Barjols, décédé avant 1611 ; quittance de 20 florins le 2 juin 1567.
    4. Olivier PISCATORIS baptisé le 28 juin 1548 en l’église de Barjols (parrain Olivier Pequi, de Saint-Maximin, marraine Melchionne Guisse).
    5. Jehan PISCATORIS (Pesqueris, Pescador) épouse Magdeleine ROUGIER d’où :

      1. Balthasar PISCATORIS légataire de son oncle Jacques en 1607.
      2. Catherine PISCATORIS baptisée le 13 novembre 1596 en l’église de Barjols (parrain Gaspard Taneron de Brignoles, marraine Catherine Baignol).
      3. Catherine PISCATORIS baptisée en 1605 en l’église de Barjols (parrain capitaine Guilhem Fouquet, de Saint-Maximin, marraine Diane de Clapiers dame d’Amirat).
      4. Jehan PISCATORIS baptisé le 23 août 1608 à Trets (parrain Louis Terras, marraine Catherine Granet).
      5. Louis PISCATORIS baptisé le 1er juillet 1611 à Trets (parrain Rollet Terras, marraine Isabelle Rougier épouse de Marc-Antoine Bouchard).

    6. Jehan-Baptiste PISCATORIS maître tailleur d’habits à Barjols, nommé en 1607 héritier de son frère Jacques.

    7. Du second lit : Honoré PISCATORIS baptisé le 14 novembre 1574 en l’église de Barjols (parrain maître Guillaume Piscatoris, marraine Catherine Martin).
    8. Jacques PISCATORIS maître cordonnier à Barjols, teste le 27 avril 1607 à Barjols (Pierre Graffeau, not.), veut être inhumé au tombeau de ses prédécesseurs en l’église de Barjols, veut que son héritier rembourse à Pierre Piscatoris, apothicaire à Aix, son cousin, une somme de 54 livres qu’il lui avait prêtée, lègue 6 livres à la chapelle des Pénitents noirs, lègue 300 livres à sa sœur Magdeleine Pescairis, lègue 75 livres à Balthasar Piscatoris son neveu, fils de Jehan, lorsqu’il sera en âge, fait héritier universel Jean-Baptiste Piscatoris maître tailleur, son frère ; épouse le 20 mai 1609 en l’église Notre-Dame des Accoules à Marseille, Dauphine RIGORD fille de feu Anthoine, et de Marguerite GANDULFE. D'où :

      1. Jacques PISCATORY baptisé le 23 septembre 1610 en l’église Notre-Dame des Accoules (parrain Jacques Rigord, marraine Janette Lautier).
      2. Magdeleine PISCATORY baptisée le 19 septembre 1617 en l’église Notre-Dame des Accoules à Marseille (parrain Anthoine La Forest, marraine Magdeleine Fournier).
      3. André PISCATORY baptisé le 31 octobre 1619 en l’église Notre-Dame des Accoules à Marseille (parrain André Ferrat, marraine Françoise Consolin).
      4. Balthasar PISCATORY baptisé le 8 mai 1625 en l’église Notre-Dame des Accoules (parrain Balthasar Coutton, marraine Bergide Arnaud).
      5. Jeanne PISCATORY baptisée le 20 juin 1627 en l’église Notre-Dame des Accoules (parrain Eyriey Charlan, marraine Jeanne Boniface).
      6. Jehan Louis PISCATORY baptisé le 13 mai 1630 en l’église Notre-Dame des Accoules à Marseille (parrain Jehan Louis Tourreau, marraine Marquise Chauvet).

    9. Anne PISCATORIS
    10. Magdeleine PISCATORIS légataire de son frère en 1607.
    11. Une fille PISCATORIS épouse Jehan ARNAUD sergent royal.
IV - Anthoine PISCATORIS alias Pescadour, marchand, bourgeois de Barjols, épouse en 1542 à Saint-Maximin, Delphine VERIGNON d’où :
  1. Pierre qui suit.
  2. Anthoine PESCADOUR cardeur à laine de Saint-Maximin, donne quittance, par acte passé à Auriol le 30 janvier 1587, tant en son nom que celui de ses frères Louis et Pierre Pescatoris (procuration reçue Philippe Arbaud, notaire de Saint-Maximin le 28 janvier 1587) de 60 écus reçus de Louise Pescatoris, felezene et héritière de feu Guillaume Pescatoris et feue Louise Andrinesse, et épouse de noble Claude Antoine de Bausset écuyer de Marseille. = ? Antoine Pescador teste le 6 janvier 1601, épouse en 1567 à Saint-Maximin, Marguerite RAME fille de Jehan. D’où :

    1. Catherine PESCADOUR épouse par contrat du 1er février 1587 à Saint-Maximin, Anthoine COQUILLAT, de Rians.
    2. Anne PESCADOUR épouse par contrat du 3 janvier 1599, Jacques SENES.
    3. André PESCADOUR épouse par contrat du 25 novembre 1618 à Saint-Maximin, Magdeleine de FABRICIS fille de Jauffret et d’Anne POURRIERE.

  3. Catherine PESCADOUR
  4. Louis PESCADOUR épouse Jaumette REBUFFAT, d’où :

    1. Louise PISCATORIS épouse par contrat du 26 janvier 1614 à Marseille, Claude FOUQUIER, marchand, veuf de Lucrèce ROUX, fils d’André et de feue Jeanette CAPUS.
    2. Jehan PESCADOUR
V - Pierre PISCATORIS alias Peyron Pescadour, marchand apothicaire à Saint-Maximin puis à Aix, reçu maître en pharmacie en la faculté d’Aix (26 mai 1588), fait un premier testament, étant malade, en la maison des héritiers de Marquet Gilloux à Tourves, le 28 juin 1579 (Jehan Bonifacy not.), par lequel il veut être inhumé à Saint-Maximin, lègue à Delphine Vérignon sa mère la moitié de l’usufruit de ses biens, à Anthoine et Catherine Pescadour son frère et sa sœur 200 écus d’or sol à chacun, à Jehan Piscadour son neveu, fils de Louis, une vigne de huit hommées à Saint-Maximin, lieu-dit A la Teissonnière, confrontant la vigne d’Anthoine Piscadour et celle du capitaine Aurivillier, nomme pour héritier universel son frère Louis, signe Peiron Pescadour ; il révoque son testament le 23 septembre 1585, est nommé dans le testament de Jacques Piscatoris, son cousin, le 27 avril 1607 ; obtient une jurisprudence en faveur des apothicaires, qui pourront être payés de leurs médicaments le temps de l’ordonnance, à moins de faire arrêter leurs comptes (arrêt du parlement d’Aix du 31 avril 1615) ; natif de Saint-Maximin, il épouse par contrat en 1581 à Saint-Maximin, Françoise FONTAINE fille de Jehan, et d’Honorade GARNIER ; elle est sœur de Jacques Fontaine, né à Saint-Maximin en 1551, décédé en 1621, docteur en médecine, agrégé à l’université d’Aix en 1591, professeur puis régent de la faculté de médecine d’Aix, auteur de plusieurs ouvrages (Traité de la thériaque, 1601, Discours des marques des sorciers, 1611), dont le fils Gabriel Fontaine est également docteur et professeur de médecine à Aix. D’où :
  1. Claude PISCATORIS alias Claudette, épouse par contrat du 21 novembre 1598 à Aix, Louis de LAUS, marchand drapier, bourgeois d'Aix, fils d’Antoine, et de Marguerite NARBOTIN. D’où une fille mariée au chirurgien Balthasar Jorna.
  2. Honoré qui suit,
  3. Anne PISCATORIS baptisée le 22 juillet 1588 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain François de Pontevès procureur en la cour du parlement, marraine Anne Reynaud femme de feu Pierre Puget procureur audit parlement).
  4. Jacques PISCATORIS baptisé le 22 juillet 1590 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Jacques Fontaine, médecin, marraine Louise de Pontevès).
  5. Jacques PISCATORIS bourgeois d’Aix, maître en pharmacopée (apothicaire) de l’université d’Aix (20 août 1617), baptisé le 10 septembre 1592 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Jacques Pigne, marraine Anne Monnier, de Saint-Maximin), décédé avant 1642, épouse vers 1615, Louise THIBAUD vivante en 1669 ; d’où :

    1. Jeanne PISCATORIS baptisée le 6 février 1621 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Pierre Piscatoris, marraine Jeanne Tibaud), épouse le 3 septembre 1642 en ladite cathédrale Saint-Sauveur, David VIAN, d’Antibes, résidant à Aix, fils de Jean et de Marguerite MALET.
    2. Antoine PISCATORIS nommé conseiller du roi et son avocat au bureau des trésoriers généraux de France en la généralité d’Aix, reçu le 23 janvier 1659 ; baptisé le 27 décembre 1622 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Anthoine Piscatoris, marraine Marguerite de Laus), décédé à Aix et enseveli le 15 janvier 1679 au couvent des Frères Dominicains ; épouse Marie-Thérèse de PIOLLE fille de Joseph, seigneur de Fontienne, avocat au parlement, conseiller et premier enregistreur au siège de Forcalquier, et d’Angélique de FEAUTRIER. D’où :

      1. Jeanne de PISCATORIS baptisée le 29 octobre 1666 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Joseph Pioule, marraine Louise Tibaud), épouse le 10 mai 1688 en ladite cathédrale, Jean-Baptiste d’ANDREA de CHATEAUDOUBLE, écuyer, seigneur de Châteaudouble et Espérel, fils d’Arnaud, seigneur desdits lieux, et d’Isabeau de CORIOLIS.
      2. Marc-Antoine PISCATORIS baptisé le 8 avril 1668 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Marc-Antoine de Durant d’Escalis de Saint-Antonin, marraine Victoire de Porcelet).
      3. Catherine PISCATORIS née le 31 octobre 1669 à Aix, baptisée le lendemain 1er novembre en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Antoine de Tabaret sieur de la Baume, marraine Louise Thibaud).
      4. Joseph PISCATORIS avocat, présent au mariage de sa sœur en 1688, baptisé le 18 septembre 1672 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Joseph Templeri conseiller auditeur en la cour des Comptes, marraine Elisabeth de Laurans), décédé après 1713.
      5. Pierre PISCATORIS baptisé le 27 avril 1674 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Pierre Tournon seigneur de Sainte-Croix, marraine Lucrèce d’Espagnet).
      6. Françoise de PISCATORIS dite Françon, habite Cadenet, baptisée le 22 septembre 1676 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Honoré Guiran docteur en droit, marraine Françoise Coculat), décédée le 27 avril 1699, inhumée à Cadenet.
      7. Charles PISCATORIS baptisé le 9 mars 1679 en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Joseph de Piolle prêtre, docteur en théologie, prieur de Notre-Dame de Liesse, marraine Jeanne de Piscatoris, qui signe Janne de Piscatoris).

  6. Antoine PISCATORIS baptisé le 12 juillet 1594 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Antoine de Saint-Marc, marraine Lucrèce Combe), = ? Antoine Piscatoris, bourgeois de Marseille, décédé le 18 janvier 1665 ; épouse le 28 juin 1641 à Marseille, en l’église Notre-Dame des Accoules, Magdeleine SIGNIER, fille de feu Charles, et d’Espérite VIDAL. D’où :

    1. Louise PISCATORIS baptisé le 14 juin 1644 en l’église Notre-Dame des Accoules (parrain David Vian, marraine Louise Cibaud).
    2. Jean PISCATORIS né en 1646, épouse le 28 mars 1677 à Marseille, en l’église des Accoules, Magdeleine OLLIVIER, âgée de 36 ans, fille de feu Jean et d’Isabeau LOMBARD.
VI - Honoré PISCATORIS décédé avant 1645, épouse 1) en 1606 à Marseille, Claudie MENSE. 2) en 1620 à Marseille, Isabeau GILLE vivante en 1645. D’où :
  1. Du premier mariage : Guillerme PISCATORIS baptisé le 15 août 1607 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Pierre Piscatoris, marraine Anne Mense).

  2. Du second mariage : Vincent, qui suit,
  3. Magdeleine PISCATORIS épouse le 23 février 1645 en l’église Notre-Dame des Accoules, Antoine BOUTIN, marchand, fils de Jacques et de Magdelene MAINIER, en présence de Jean Picquet, notaire royal de Marseille, Michel Guilheaume marchand, François Allibert diacre et Jean-Baptiste Blanchier prêtre.
  4. Gabriel PISCATORIS baptisé le 22 septembre 1630 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Gabriel Fontaine docteur en médecine, marraine Ne Roux).
VII - Vincent PISCATORIS installé à Marseille en 1635, né à Aix et baptisé le 23 février 1622 en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Vincent Gilly, marraine Catherine Garron), décédé avant 1682, épouse le 10 avril 1647 à Marseille, en l’église Notre-Dame des Accoules, Jeanne COURT de Marseille, fille de Pierre et de Catherine CARTIER. D'où :
  1. Pierre PISCATORIS baptisé le 3 avril 1648 en l’église Notre-Dame des Accoules (parrain Pierre Court, marraine Isabeau Gille).
  2. Jehan PISCATORY baptisé à la maison à cause de la contagion le 3 décembre 1649, reçoit le saint chrême en l’église Notre-Dame des Accoules le 1er février 1650 (parrain Jehan Court, marraine Catherine Cartier).
  3. Honoré PISCATORY bourgeois, notaire royal et apostolique de Marseille de 1678 à 1693, expert judiciaire auprès du sénéchal, premier juge consul de Marseille en 1694 et 1710, recteur de l’œuvre du Refuge en 1696, fait enregistrer ses armes à l’Armorial général, teste en 1692 et meurt le 19 décembre 1719 en la paroisse des Accoules ; épouse le 13 janvier 1675 à Marseille, en l’église de la Major, Magdeleine DELUEIL fille de François et de Catherine YVERT, en présence de messire Delueil prêtre. D’où :

    1. François PISCATORY baptisé le 27 janvier 1677 en l’église Notre-Dame la major (parrain François Delueil, marraine Jeanne Court).
    2. Catherine PISCATORY née le 2 septembre 1679 à Marseille, baptisée le lendemain en l’église Notre-Dame des Accoules (parrain Joseph Yvert, marraine Catherine Yvert), épouse le 30 novembre 1698 en l’église Notre-Dame des Accoules, Jean LAURENS, marchand, âgé de 29 ans, fils de François et de feue Blanche SALY.
    3. Magdeleine PISCATORY née le 24 septembre 1681 à Marseille, baptisée le lendemain en l’église des Accoules (parrain Jean Pierre Piscatory, marraine Pierre Delueil), épouse 1) le 24 mars 1705 en l’église Notre-Dame des Accoules, Donat BOUTIER, âgé de 45 ans, veuf de Magdeleine DUPONT, fils de Vincent, et d’Hélène BEAU, en présence de Jean-Pierre Piscatory, oncle paternel, Jean Laurens, beau-frère, Joseph Ivert, son grand-oncle, Melchion Portalis, beau-frère de l’époux. 2) le 7 mars 1722 aux Accoules, François FABRISSY, habitant de Marseille, natif de Toulon, veuf de Claire VOLAIRE, fils de feu Pierre et de feue Magdeleine GARCIN, en présence des trois frères de l’épouse.
    4. Anne PISCATORY née le 30 janvier 1683 à Marseille, baptisée le même jour en l’église des Accoules (parrain Jean Delueilh, marraine Anne Savine).
    5. César-Antoine PISCATORY bourgeois de Marseille, né le 13 juin 1687 à Marseille, baptisé le lendemain en l’église Notre-Dame des Accoules (parrain César Delueil, marraine Anne Teyssere), épouse le 21 novembre 1747 en l’église de la Major à Marseille, âgé de 60 ans, Anne DOMINI âgée de 32 ans, fille de feu Jean, et de feue Marthe BAROU, du lieu du Vars en Dauphiné diocèse d’Embrun. D’où :

      1. Marie-Anne Julie PISCATORIS née le 15 décembre 1755 au Val, baptisée le même jour en l’église paroissiale (parrain Balthasar Joseph Sermet, avocat en la cour, maire et consul du Val, marraine Marie-Magdeleine de Sermet fille de feu Balthasar).

    6. Jeanne PISCATORY née le 2 septembre 1688 à Marseille, baptisée le même jour en l’église des Accoules (parrain Jean Bain, marraine Jeanne Court).
    7. Anne PISCATORY née le 24 juillet 1691 à Marseille, baptisée le lendemain en l’église des Accoules (parrain Joseph Yver, marraine Anne Savine).
    8. Thérèse PISCATORY née le 20 mars 1693 à Marseille, baptisée le même jour en l’église des Accoules (parrain Joseph Yver, marraine Magdeleine Teissere).
    9. Joseph PISCATORY né le 14 décembre 1694 à Marseille, baptisé le même jour en l’église des Accoules (parrain Jean-Pierre Piscatory, marraine Catherine Piscatory).
    10. Elisabeth PISCATORY épouse le 10 août 1723 en l’église Saint-Martin, suivant contrat signé la veille, Toussaint CAUDIER, négociant, fils de Joseph, et de feue Louise ICARD.
    11. Honoré PISCATORY écrivain des galères du roi, bourgeois de Marseille, né en 1701, épouse le 29 juin 1739 en l’église Notre-Dame des Accoules, Catherine LE PARMENTIER de CAUMONT âgée de 31 ans, fille de noble Antoine, décédé, et de feue Marguerite de LA FOSSE, en présence de la mère de l’époux, de Jean-Baptiste Lafont courtier royal, Honoré Boutier bourgeois, Toussaint Barlatier et Jean Lect prêtres.

  4. Jean-Pierre qui suit,
VIII - Jean-Pierre PISCATORY changeur en la Monnaie du roi, bourgeois de Marseille, propriétaire d’une fabrique de tuiles ayant façade sur la Neuve, qu’il lègue à sa femme (terrain sur lequel s‘ouvrira la rue Piscatoris), fait enregistrer ses armes à l’Armorial de 1696 ; baptisé le 17 octobre 1651 en l’église Notre-Dame des Accoules (parrain Pierre Carpan, marraine Claire Bain), épouse le 22 novembre 1682 en l’église Notre-Dame des Accoules à Marseille, Anne SAVINE fille de Maurice, et de Claire BAYN, les mariés de la paroisse des Accoules, en présence de Jean Delueil marchand de soie, Jacques Mercier, Joseph Deladefores changeur du roi et Jean Juert bourgeois. Décédée après 1716. D’où :
  1. Honoré PISCATORY marchand bourgeois de Marseille, failli, né le 14 avril 1685 à Marseille, baptisé le lendemain en l’église Notre-Dame des Accoules (parrain Honoré Piscatory, marraine Claire Bayn) ; épouse le 27 décembre 1708 à Marseille, en l’église Saint-Julien, Anne CAILLOL fille de Louis, et de Catherine CARRIERE. D’où :

    1. Jean-Baptiste PISCATORY inhumé le 1er juillet 1709 à Saint-Ferréol âgé d’un jour.

  2. Marguerite PISCATORY née le 24 avril 1687 à Marseille, baptisée le même jour en l’église Notre-Dame des Accoules (parrain Jean Bayn, marraine Marguerite Savine), épouse le 30 mars 1704 en ladite église, Joseph CAILLOL bourgeois, âgé de 26 ans, fils de Jean, et de feue Catherine BEZAUDUN.
  3. Maurice PISCATORY né le 5 mars 1689 à Marseille, baptisé le lendemain en l’église Notre-Dame des Accoules (parrain Maurice Savine son grand-père, marraine Magdeleine Delueil).
  4. Joseph PISCATORY né le 23 octobre 1690 à Marseille, baptisé le même jour en l’église des Accoules (parrain Joseph Ladefores, marraine Thérèse de Ladefores), = ? Joseph Piscatory, décédé avant 1767, épouse Ursule LACOSTE née en 1710, décédée en son domicile à Saint-Pierre et inhumée le 16 octobre 1767 au cimetière paroissiale. D’où :

    1. ? Joseph Jean-Baptiste PISCATORY négociant à la Martinique, capitaine d’artillerie de milice au fort Saint-Pierre, marguillier de la paroisse, né en 1721 à Saint-Pierre, y décédé le 1er janvier 1793.
    2. ? Angélique Elisabeth PISCATORY née en 1727 au fort Saint-Pierre, y décédée le 22 mars 1802.

  5. Louis qui suit,
  6. Pierre PISCATORY épouse le 7 avril 1722 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix, Marguerite Benoite CARNAUD née à Aix le 18 décembre 1692, fille de Joseph, avocat au parlement, consul et procureur du pays de Provence, et de Catherine de CABASSOL, en présence d’Antoine Bourgarel ecclésiastique, Henry Frégier greffier en la cour des Comptes, Jean-François Cabassol et Esprit Brueys.
  7. François PISCATORY né le 16 octobre 1694 à Marseille, baptisé le même jour en l’église Notre-Dame des Accoules (parrain Honoré Piscatory, marraine Elisabeth Taron), épouse le 12 novembre 1719 à Saint-Laurent de Marseille, Claire LAURIER fille de feu Claude, et de Claire FABRON. D'où :

    1. Claire Marie PISCATORY née le 7 septembre 1726 à Marseille, baptisée le même jour en l’église de la Major (parrain Gilles Besson, marraine Claire Fabron), inhumée le 15 septembre suivant.

  8. Marie-Anne PISCATORY née le 7 septembre 1698 à Marseille, baptisée le même jour à la maison, cérémonies le même jour en l’église des Accoules (parrain François Ravel, marraine Marguerite Piscatori).
  9. Anne PISCATORY née le 13 août 1702 à Marseille, baptisée le même jour en l’église des Accoules (parrain Honoré Piscatory, marraine Marguerite Piscatory), épouse le 21 février 1719 aux Accoules, Jean-Baptiste GUICHARD âgé de 29 ans, fils de feu Jacques, et d’Anne MAZER.
  10. Marie PISCATORY née le 23 août 1704 à Marseille, baptisée le même jour en l’église des Accoules (parrain Joseph Cailhol, marraine Marguerite Piscatory), décédée le 16 juillet 1705.
IX – Louis PISCATORY changeur de la Monnaie du roi, négociant, bourgeois de Marseille, né le 28 décembre 1692 à Marseille, baptisé le lendemain en l’église Notre-Dame des Accoules (parrain Louis de La Vigne, marraine Catherine Piscatory), épouse le 17 septembre 1715 en ladite église, Magdeleine GRACY âgée de 18 ans, fille de Lazare et d’Anne SIEUVE, en présence de Gaspard Sieuve oncle maternel de l’épouse, Louis Delavigne, François Piscatory frère de l’époux, François Jaumar prêtre et Pierre Ricoux. Décédée le 18 janvier 1780 à Marseille. D’où :
  1. Marguerite PISCATORY née le 4 avril 1719 à Marseille, baptisée le même jour en l’église Saint-Ferréol (parrain Joseph Durand, marraine Marguerite Piscatory), décédée après 1770 ; épouse le 23 mai 1747 en l’église Saint-Martin de Marseille, Gaspard BOURGUIGNON, négociant, baptisé le 7 novembre 1712, fils de Jean-Baptiste, négociant, et de Marquise LIEUTAUD.
  2. Jean-Pierre PISCATORY négociant bourgeois de Marseille, notaire royal de Marseille de 1764 à 1772, est l’un des fondateurs de la Maison des Enfants abandonnés, né le 2 octobre 1723 à Marseille, baptisé le lendemain en l’église Saint-Ferréol (parrain Honoé Piscatory, marraine Catin Lionci), épouse le 9 juin 1750 en l’église des Accoules à Marseille (i64), avec dispense de parenté, Catherine GRACY sa cousine germaine, âgée de 26 ans, fille de Gaspard Lazare, négociant, décédé, et de Madeleine BRIGNOL, en présence de Jean-Baptiste Gracy son oncle, Honoré Piscatory bourgeois, oncle paternel, des mères des époux, de Gaspard Bourguignon négociant beau-frère de l’époux, de Jean Lect prêtre et de Jacques Gabriel Michel ecclésiastique, l’épouse signe Catherine Gracy. D’où :

    1. Magdeleine Baptistine PISCATORY née le 16 avril 1746, décédée à l’âge de deux jours.

  3. Jean-Louis PISCATORY commis à Constantinople, rejoint ensuite à la Martinique son parent Joseph Piscatory, s’installe à la paroisse du Prêcheur, né le 15 décembre 1727 à Marseille, baptisé le lendemain en l’église Saint-Ferréol (parrain Jean Raynaud, marraine Catherine Bouteille), décédé le 10 novembre 1806 au Prêcheur, épouse le 22 août 1796 en la paroisse du Fort Saint-Pierre de la Martinique, Rose César COUSINERY fille de feu Vincent Marie, et de Catherine Françoise GONZALES, de Marseille.
  4. Magdeleine PISCATORY née le 25 octobre 1726 à Marseille, baptisée le lendemain en l’église Saint-Ferréol (parrain Jean-Baptiste Guichard, marraine Magdeleine de Luis).
  5. Pierre Joseph (Félix) qui suit,
  6. Claire PISCATORY née vers janvier 1732, décédée le 29 novembre 1733 en ladite paroisse.
X – Pierre-Joseph PISCATORY négociant et agent de change, bourgeois de Marseille, installé à Paris, né le 17 juillet 1729 à Marseille, baptisé le lendemain en l’église Saint-Ferréol (parrain Pierre Sicard, marraine Marie-Anne Charlois), décédé en l’an VII (1799-1800) ; épouse le 7 février 1758 en l’église Saint-Eustache à Paris, Marie-Adélaïde ROUILLE de L’ESTANG dite aussi de Meslay, née le 25 septembre 1734 à Paris, baptisée le lendemain à Saint-Germain l’Auxerrois, décédée le 15 octobre 1796 à Paris (Ier), fille de Jean, marchand bourgeois de Paris, et de Marguerite PERRINET de LONGUEFIN dame de Vaufreland et de l’Estang en Berry; elle est sœur de David-Etienne Rouillé de l’Etang (1731-1811), secrétaire du roi, trésorier général de la Police de Paris, baron de l’Empire, et tante de Mme Hyde de Neuville. Son portrait a été exécuté par Quentin de La Tour. D’où :
  1. Antonin (Pierre Victor) PISCATORY baron Piscatory (titre accordé par Louis XVIII le 18 janvier 1818), négociant à Marseille, employé par son oncle Rouillé de l’Etang, il lui succède comme trésorier des dépenses diverses, charge qui est bientôt supprimée, passe au Trésor royal comme chef de bureau des dépenses diverses (1788), chef à la caisse extraordinaire (1790), payeur général de la guerre (1792), payeur principal puis général (1793-1800), caissier des dépenses journalières (1800), chev. LH (1814), propriétaire à Saint-Brice (Seine-et-Oise), il achète en 1828 le château de Chérigny à Chenu (Sarthe) d’Emmanuel-Pierre Armand de la Rue de Can ; né le 24 octobre 1760 à Paris, baptisé en l’église Saint-Eustache (parrain Pierre Dagoret des Robinières, intéressé dans les affaires du roi, cousin maternel, marraine Anne Marguerite Perrinet veuve de Jean Rouillé, négociant, grand-mère maternelle, représentée par Anne Françoise Varry fille majeure), décédé le 4 avril 1851 au château de Chérigny ; épouse le 17 novembre 1824 à Paris, suivant contrat signé la veille (Marchoux, not.), Thérèse DESHAYES veuve de Hyacinthe ARCAMBAL, chef de bureau au ministère de la Guerre, née le 26 janvier 1760 à Rambouillet, fille de Pierre François, concierge du duc de Penthièvre, et d’Anne-Donat LE BRASSEUR. D’où :

    1. Théobald ARCAMBAL PISCATORY dit le baron Piscatory, propriétaire châtelain de Chérigny à Chenu (Sarthe), maire de Château-la-Vallière (1830-1835, 1840-1843), député de l’Indre-et-Loire (1834-1843, 1849-1852), conseiller général (1837), ministre plénipotentiaire et ambassadeur de France en Grèce, fondateur et directeur de l’Ecole française d’Athènes (1846), comd. LH (1846) ; né le 30 septembre 1799 à Paris, adopté le 6 avril 1800 par Antonin Piscatory (qui passe pour être son père naturel), décédé le 18 novembre 1870 à Paris, ayant pris froid lors d’une garde sur les remparts de Paris, alors assiégé par les Prussiens, qu’il fit en qualité de volontaire malgré ses 71 ans ; épouse le 7 mars 1834 à Paris, Blanche FOY née le 6 mars 1814 à Paris, décédée le 4 juillet 1891 au chât. de Chérigny, fille de Maximilien, comte Foy, général de division, député de l’Aisne, grand off. LH, et d’Elisabeth DANIELS. D’où :

      1. De sa liaison avec la duchesse de Dino (Dorothée de COURLANDE, alors compagne de Talleyrand) : Antonine ARCAMBAL PISCATORY née le 10 septembre 1827 à Bordeaux, déclarée et reconnue le surlendemain par son père, décédée le 21 janvier 1908 à la Flèche (Sarthe), épouse le 5 avril 1845 à Chenu (Sarthe), Octave AUVITY receveur particulier des finances à Yssingeaux (Haute-Loire), né le 10 juillet 1817 à Paris, fils de Pierre Jean, médecin de la famille royale, chev. LH, et de l’o. de Léopold de Belgique, et de Marie Catherine MARTIN. D’où un fils, le colonel Auvity, mort sans postérité.

      2. De son mariage : Rachel PISCATORY née le 6 juillet 1835 à Paris, décédée le 14 septembre 1914 à Chenu ; épouse le 31 mars 1859 à Chenu (Sarthe), Gustave TRUBERT conseiller référendaire à la cour des Comptes, administrateur de sociétés, veuf de Rosalie Félicité Géraldine Sylvie Laurence Gabrielle DUMON, né le 4  novembre 1817 à Paris, décédé le 26 mai 1891 à Paris (8e), fils d’Alexandre, propriétaire, et de Louise BASTERRECHE.
      3. Isabelle PISCATORY née le 15 juillet 1838 au château de Chérigny, y décédée le 11 octobre 1901, ép. le 11 juin 1864 à Chenu, le vicomte Maximilien Sébastien Frédéric FOY, général de brigade, cdf LH (1867), né le 12 mars 1822 à Paris, décédé le 10 novembre 1877 à Tours, fils de Maximilien, chef d’escadron, et d’Elisabeth DANIELS.
      4. Blanche PISCATORY née le 16 décembre 1843 au château de Chérigny, y décédée le 6 septembre 1852.

  2. Achille (Victor Fortuné) qui suit,
  3. Adélaïde (Anna Louise) PISCATORY née le 9 mars 1765 à Paris, baptisée en l’église Saint-Eustache, élevée au château de Châteaurouge en Berry, propriété de sa famille maternelle, arrivée à Paris en 1787, femme d’esprit, vice-présidente de la Société maternelle (1811), décédée le 26 septembre 1843 au château de Fleury-sous-Meudon (Voir sa notice dans les Etudes et Souvenirs d’Alfred de Falloux en 1885), son portrait exécuté par David en 1791 est resté inachevé ; ép. le 14 juillet 1789 en l’église Saint-Germain-l’Auxerrois à Paris, suivant contrat du 20 juin (Thomas Gibert, not. Châtelet), signé par la famille royale, Emmanuel de PASTORET, chevalier, comte puis marquis de Pastoret, conseiller du roi en tous ses conseils, maître des requêtes de son hôtel (1788), et auparavant conseiller à la cour des Aides de Paris (1781), procureur général du département de Paris (1791), député de Paris à l’Assemblée législative et président (1791), député du Var (1795), président du conseil des Cinq-Cents (1796), chev. de l’Empire (1808), sénateur (1809), comte de l’Empire (1810), pair de France (1814), marquis pair héréditaire (1817), grand-croix LH (1823), chev. o. du Saint-Esprit (1825), président de la Chambre des Pairs (1824), ministre d’Etat et membre du Conseil Privé (1826-1829), chancelier de France (1829-1830), tuteur des enfants du duc de Berry (1834), également historiographe du droit et homme de lettres, professeur de droit au collège de France (1804-1821), professeur de philosophie (1809), membre de l’Académie de Marseille, de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (1784), de l’Institut (1800), de l’Académie française (1820), de l’Académie des Beaux-Arts, de l’Académie des sciences morales et politiques (1832), etc., né le 24 décembre 1755 à Marseille, décédé le 28 septembre 1840 à Paris, fils de Jean-Baptiste, lieutenant général de l’amirauté de Marseille, et de Marguerite Thérèse GRAILLE. Divorcés par jugement du 7 septembre 1794, et remariés le 24 décembre 1795 et contrat du 22 décembre (Morin, notaire à Paris).
XI – Achille PISCATORY de VAUFRELAND appelé dans sa jeunesse M. de Préfont, puis le général Vaufreland, fut d’abord peintre et élève de David, se tourne vers les armes, nommé sous-lieutenant de hussards au régiment de Berchiny (29 mars 1790), aide de camp (15 septembre 1791), capitaine (1er août 1792), adjudant-général chef de bataillon (5 septembre 1792), adjudant-général chef de brigade (24 brumaire III), général de brigade (25 prairial III), il sert notamment aux armées du Nord, du Rhin, des Alpes et d’Italie ; commandeur de Granville dans le Calvados (18 vendémiaire XII), commandant de la Légion d’honneur (25 prairial XII), chevalier de Saint-Louis (19 juillet 1814), retraité définitivement le 9 août 1826 avec le grade de lieutenant-général (1er novembre 1826), chevalier Piscatory et de l’Empire (lettres patentes du 10 septembre 1808), autorisé à ajouter à son nom celui de Vaufreland (ordonnance du 24 janvier 1815), vicomte héréditaire (lettres patentes du 3 février 1815) ; né le 30 juin 1764 à Paris, baptisé à Saint-Germain-l’Auxerrois (parrain Etienne-Jacques Rouillé de Marigny, son oncle), décédé le 30 avril 1832 à Paris, atteint du choléra, inh. Père Lachaise ; épouse le 23 juillet 1795 à la maison communale d’Embrun, Pauline de CRESSY née le 29 octobre 1778 à Embrun, baptisée le même jour en l’église métropole, décédée le 9 novembre 1861 à Paris, fille de Jean-Louis François, écuyer, conseiller du roi lieutenant-général au siège d’Embrun, commissaire des guerres, et de Marie-Magdeleine Hélène Eléonore COLAUD de LA SALCETTE. D’où :
  1. Ludovic qui suit,
  2. Georges PISCATORY de VAUFRELAND baron de Vaufreland, capitaine de cuirassiers de la garde, lieutenant de cavalerie, pensionné après 23 ans de services (1839), né le 10 juillet 1798 à Embrun, décédé le 23 décembre 1858 à Paris, épouse le 23 mai 1834 à Paris (Ier), Louise SMITH d’ERGNY née en 1814, décédée le 12 août 1861 à Paris, fille de Georges, et d’Adèle VERON du VERGER. D’où :

    1. Fortuné PISCATORY de VAUFRELAND baron de Vaufreland, maître des requêtes du Conseil d’Etat, chev. LH (1869), administrateur de sociétés (Mutuelle de Paris, Hauts-Fourneaux du Tarn), propriétaire du château des Roches à Morsang-sur-Seine près Corbeil (Essonne), né le 8 octobre 1836 à Paris, décédé le 20 mars 1917 à Paris, épouse le 23 mai 1867 à Paris (9e), Marguerite CLARY née le 30 mai 1847 à Paris, décédée le 24 mars 1931, fille de François-Jean, comte Clary, sénateur de l’Empire, off. LH, propriétaire châtelain de Lagrange à Savigny-le-Temple, et de Sidonie TALABOT. D’où :

      1. Louise PISCATORY de VAUFRELAND née le 11 mars 1868 à Paris (8e), y décédée le 9 décembre 1966 ; épouse le 17 juin 1889 à Paris (8e), et rel. le 22 juin, Pierre BAUDE baron Baude, sous-lieutenant au 105e de ligne, capitaine, né le 9 novembre 1862 à Paris, décédé en 1911 au chât. des Roches, fils de Pierre Jacques Elphège, baron Baude, propriétaire, et d’Anne Adèle Louise BERGON.
      2. Jeanne PISCATORY de VAUFRELAND née le 30 mars 1872 à Paris (8e), y décédée le 14 août 1955 ; épouse le 25 septembre 1895 à Paris (8e), et le 26 en l’égl. St-Philippe-du-Roule, André PELLENC capitaine d’Etat-major, chef de bataillon au 1er régiment de zouaves (1906), puis général de brigade, cdr LH (1922), chev. Couronne de Roumanie, et de St-Stanislas de Russie, croix de guerre, né le 16 juin 1863 à Bagneux, décédé le 16 février 1931 à Neuilly-sur-Seine, fils de Charles Jean, baron Pellenc, sous-préfet honoraire, chev. LH, et d’Anne Antoinette HUILLIER.
      3. Georges PISCATORY de VAUFRELAND baron de Vaufreland, administrateur de sociétés, propriétaire du château des Roches à Morsang-sur-Seine, croix de guerre, né le 9 août 1873 à Paris (8e), y décédé le 29 juillet 1951 ; épouse le 22 mai 1905 à Paris (16e) Carmen KENENS née le 10 février 1882 à Bruxelles, décédée le 2 septembre 1920 à Paris, inh. Père-Lachaise, fille de Frédéric, officier de cavalerie, né à Namur, et de Conception de ERRAZU y RUBIO de TEJADA, sœur du collectionneur Ramon de Errazu. 2) le 10 décembre 1921 à Paris (16e), Carmen de CAZOTTE née le 20 septembre 1877 à Paris, décédée en 1974, fille de feu Louis, conseiller honoraire à la légation de Chili en France, et de Charlotte d’ANDRE. D’où, du premier mariage :

        1. Louis PISCATORY de VAUFRELAND baron de Vaufreland, propriétaire, croix de guerre, mobilisé en 1939, né le 5 février 1912 à Paris (16e), décédé le 7 février 1977 à Neuilly-sur-Seine, épouse le 20 février 1933 à Paris (8e), et le 21 égl. St-Phil. du Roule, Daisy BARTHOLONI, née le 4 septembre 1911 à Paris (16e), décédée le 28 décembre 1986 à Neuilly-sur-Seine, fille de Jean, administrateur de sociétés, compositeur de musique, et de Madeleine GASTALDI sa seconde épouse (petite-fille du comte Félix Gastaldi, maire de Monaco) ; mariage célébré par Mgr Clément, évêque de Monaco, en présence du prince Pierre de Monaco, témoin de la mariée ; ils divorcent après dix-huit mois de mariage (jugement du 22 juin 1938). Elle se remarie en 1973 à Paul ELION industriel.
        2. Marguerite PISCATORY de VAUFRELAND née le 5 juillet 1917 à Saint-Germain-en-Laye, décédée le 27 mars 2008, épouse en 1943, Jacques de GARIDEL-THORON né le 8 janvier 1914 à Paris (16e), décédé le 3 janvier 2000, fils de François, et de Thérèse du LAU d’ALLEMANS.
        3. N. PISCATORY de VAUFRELAND enfant mort-né en 1920.

      4. Malcy PISCATORY de VAUFRELAND née le 17 mars 1875 à Paris (8e), décédée le 16 septembre 1941 en son domicile à Paris (8e), inh. Père Lachaise, ép. le 13 février 1905 à Paris (8e), et le lendemain en l’église Saint-Philippe du Roule, François de MOLLERAT du JEU, vicomte du Jeu, lieutenant puis capitaine de chasseurs à cheval, chev. LH, croix de guerre, veuf de Louise de PIOLENC, né le 27 juin 1866 à la Comelle (Saône-et-Loire), décédé en 1962, fils de feu Philibert Raoul, châtelain du Jeu à Comelle, et de Marie Eugénie Amélie Lucie de BRAY.
      5. Françoise PISCATORY de VAUFRELAND religieuse, née le 29 novembre 1876 à Morsang-sur-Seine, décédée en 1955.

    2. Marguerite PISCATORY de VAUFRELAND née le 28 juillet 1838 à Paris, baptisée le 15 septembre suivant en l’église de la Madeleine, décédée le 29 avril 1916 à Paris (8e) ; épouse le 31 juillet 1858 à Paris (Ier), Palamède de FORBIN des ISSARTS dit le marquis de Forbin, secrétaire d’Etat-Major, propriétaire, fils de Gabriel Palamède, et de Joséphine de JOANNIS de VERCLOS, né le 8 janvier 1833 à Avignon, décédé le 6 avril 1916 à Paris (8e).

  3. Joseph Antoine Ernest PISCATORY de VAUFRELAND né en 1800 à Grenoble, décédé le 3 mai 1808 à Garancières (Yvelines).
XII – Ludovic PISCATORY de VAUFRELAND vicomte de Vaufreland, chev. LH (1829), avocat général à la cour de Paris (1830), maître des requêtes, conseiller d’Etat, directeur au ministère de la Justice, membre du Conseil de famille des Enfants de France, rachète en 1844 le château de Vaufreland à Vinon (Cher) de ses cousins Hyde de Neuville ; né le 8 octobre 1796 à Embrun, décédé le 27 juin 1875 à Paris (8e), inh. Père Lachaise, épouse le 29 août 1825 à Paris (IIe), Athénaïs SANEGON née le 27 juin 1806 à Paris, décédée le 19 décembre 1883 à Paris, fille de Toussaint Marie Nicolas, et d’Anne Marie Rose COINDRE. D’où :
  1. Pauline PISCATORY de VAUFRELAND née le 18 janvier 1827 à Paris, décédée le 8 février 1872 à Paris, épouse le 23 février 1854 à Paris, Louis de SUZANNET, comte de Suzannet, pair de France, châtelain d’Autroche, né le 27 janvier 1814 à Orléans, décédé le 23 février 1862 à Paris, fils de Constant, propriétaire, et de Charlotte de LOYNES d’AUTROCHES.
  2. Louise PISCATORY de VAUFRELAND née le 23 août 1828 à Issy, décédée le 14 août 1886 à Paris (8e), inh. Père Lachaise, épouse le 6 janvier 1872 à Paris (8e), Michel de BELLOMAYRE conseiller d’Etat, chev. LH, propriétaire, né le 24 juin 1837 à Saint-Jean des Pierres (Haute-Garonne), décédé en 1923, fils de François Michel Gabriel, magistrat, et de Louise Eléonore de CHASTENET de PUYSEGUR. Remarié en 1887 à Clothilde LE BOUCHER d’HEROUVILLE.
  3. Ernest PISCATORY de VAUFRELAND baron de Vaufreland, capitaine de cavalerie, propriétaire châtelain de Vaufreland, né le 2 août 1831 à Paris (IIe), décédé le 9 avril 1894 à Paris, inh. Père Lachaise ; épouse le 30 juin 1863 à Paris (1er), Marie TAIGNY, née le 29 mai 1841 à Paris (Ier), décédée le 3 mai 1874 à Paris (8e), fille d’Auguste, négociant, et de Emilie MAYSTRE sa seconde épouse, artiste-peintre et élève d’Isabey; elle est sœur du collectionneur Edmond Taigny, père du ministre Olivier Taigny. D’où :

    1. Pauline PISCATORY de VAUFRELAND héritière de Vaufreland qu’elle cède en 1894 à son oncle Auguste Piscatory, née le 25 avril 1864 à Paris (8e), décédée le 29 juin 1934 à Paris (8e), épouse le 4 juin 1884 à Paris (16e), et rel. le lendemain, Alfred de LA ROCHEFOUCAULD 12e duc de la Rochefoucauld, duc d’Anville et prince de Marcillac, propriétaire à Montmirail, né le 27 sept. 1854 à Paris, décédé le 28 juillet 1926 à Paris (8e), fils de feu François, duc de la Rochefoucauld et de Liancourt, prince de Marcillac, officier de cavalerie, et de Radegonde BOUVERY.
    2. Ludovic PISCATORY de VAUFRELAND né le 1er septembre 1865 à Vaufreland à Vinon, décédé le 19 juillet 1866 à Vinon (Cher).

  4. Auguste qui suit,
XIII – Auguste PISCATORY de VAUFRELAND vicomte de Vaufreland, avocat, préfet de l’Orne (1871), de la Marne (1874), des Basses-Pyrénées (1875), administrateur des Chemins de fer de l’Ouest, médaille militaire (1870), membre de la Société des bibliophiles (1892), et de la Société des Amis du Louvre, propriétaire châtelain de Vaufreland, né le 4 septembre 1837 à Paris, décédé le 19 septembre 1920 lors d’un séjour à Cabourg, épouse le 18 mars 1873 à Paris (8e), Lucie MARTELL née le 5 mars 1855 à Paris, décédée de maladie le 27 août 1897 au château de Vaufreland, fille d’Ernest, propriétaire manufacturier (cognac), et de Marie REBOUL. D’où :
  1. Henry qui suit,
  2. Madeleine PISCATORY de VAUFRELAND née le 20 avril 1883 à Paris (8e), décédée en 1964, épouse le 23 juillet 1903 à Paris (8e), et en l’église St-Philippe du Roule, Louis LASALLE-SERBAT propriétaire, né le 20 septembre 1875 à Saint-Saulve (Nord), décédé en 1953, fils d’Emile, et de Marie GARÇON.
XIV – Henry PISCATORY de VAUFRELAND vicomte de Vaufreland, élève de Saint-Cyr (1892), lieutenant (1896), capitaine de chasseurs de réserve (1913), croix de guerre (1915), chev. LH (1916), propriétaire du château de Vaufreland, auteur d’un album de dessins Autour du cheval à Pau à la Belle époque (1906) et de carnets publiés sous le titre Chroniques de la vie mondaine des Basses-Pyrénées (1996) ; né le 21 janvier 1874 à Paris (8e), décédé le 10 septembre 1957 à Vinon (Cher) ; épouse le 17 août 1912 à Brucourt (Calvados), Marguerite FORSTER-BARHAM née le 28 février 1878 à Pau, décédée le 15 janvier 1917 à Paris, fille d’Alkman Henryson, vice-consul du Royaume-Uni à Pau, et de Nannie-Olivia ELLIS. 2) le 15 mai 1918 à Paris (8e), Blanche d’ADHEMAR de LANTAGNAC veuve avec trois enfants du baron Georges HAINGUERLOT, née le 16 octobre 1874 à Paris, décédée en 1954, fille d’Alexandre comte d’Adhémar de Lantagnac, lieutenant de vaisseau, chev. LH, et de Madeleine MARIANI. D’où, du premier mariage :
  1. Bernadette PISCATORY de VAUFRELAND née le 27 juillet 1913 à Paris (16e), décédée le 5 décembre 2003 à Pau, inh. à Vinon (Cher), épouse 1) le 29 mai 1939 en la chapelle du château de Vaufreland, Sigurd SNERDING, capitaine lieutenant de la garde des sauveteurs danois (Life Gard), gentilhomme de la chambre du roi Christian X, né le 20 décembre 1909 à Viborg, mort au combat à sa caserne des sauveteurs le 29 août 1943, fils du colonel Vilhelm Christian, et de Harriet Christine PHILIPSEN. 2) Anton KARSTEN.
  2. Charlotte PISCATORY de VAUFRELAND née le 27 août 1915 à Paris (16e), décédée le 6 octobre 1918 à Paris.




Baron Théobald Piscatory
(1799-1870)
député et ministre
plénipotentiaire en Grèce




 
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