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(d') Armand
de Mison, de la Garcinière

Ancienne famille de la bourgeoisie marchande de Marseille, dont
deux branches, des seigneurs de Mison et de la Garcinière,
accédèrent à la noblesse et furent maintenues nobles en 1667 et
1700, malgré des irrégularités et falsifications de titres.
Eteinte début XIXe siècle.
Les généalogies données par l’historien Louvet (1680), et après
lui par Robert de Briançon, Moréri, Artefeuil et La Chesnaye, ne
font en effet que reproduire une version fournie par la famille
et qui fut entièrement fabriquée en vue d’obtenir la maintenue
de noblesse. La nécessité des Armand d’accréditer leur
ascendance noble se transforma avec le temps en persuasion, dont
les effets se prolongèrent au XVIIIe siècle : une Histoire
généalogique de la très-noble, très-ancienne et illustre
maison d’Armand, fut rédigée en 1777, et on les voit
qualifiés à la même époque du nom d’Armand des vicomtes de
Polignac (Waroquier, Etat de la noblesse,
1783).
Grâce aux relevés d’actes notariés marseillais, l’origine des
Armand peut être aujourd’hui rétablie avec plus de fiabilité.
Nous reprenons ici les relevés d’actes de généanautes (Marianne
de Bernardi, François Barby, Guillaume Rouvier notamment), que
nous remercions vivement et dont les travaux sont essentiels à
notre connaissance des anciennes familles marseillaises.
Le premier ancêtre connu est Jacques Armand, qui vivait au
milieu du XVe siècle. Il fut père d’Honoré Armand, travailleur,
qui testa en 1507, et ayeul de Nicolas Armand, bourgeois. Ce
dernier eut trois fils, Hugues et Antoine, dont sont issues les
deux branches principales, et Michel, auteur d’un rameau qui ne
dura que quelques générations.
Hugues Armand, fils aîné, marchand de Marseille, fut père
d’Antoine, docteur en droits et en médecine, qui adhéra au
calvinisme et épousa à Genève en 1564 Françoise Laurencin, de
Lyon, ex-religieuse ayant quitté le voile pour la Réforme.
François Armand, leur fils, marchand de Marseille, ajouta à son
nom celui de sa mère. Ayant bien mené ses affaires, il fit
l’acquisition de la seigneurie du Castellar (1620), qu’il ne
paraît pas cependant avoir conservée, et eut plusieurs fils :
Henry, Scipion, député de la chambre de commerce de Marseille,
et Louis, chanoine de la Major.
Henry d’Armand de Laurencin fut trésorier général à Marseille de
1637 à 1681. Cet office rémunérateur lui permit d'acheter
l’antique fief et château de Mison près de Sisteron. Il fut père
de Charles d’Armand de Laurencin, secrétaire du roi (1681),
premier consul d’Aix (1694), qui fit ériger cette terre en
marquisat. Les Armand de Mison sont alors à leur apogée, et
alliés aux plus grandes familles de Marseille. François d’Armand
Laurencin (1680-1734), 2e marquis de Mison, entra dans les pages
du roi (1697) et fit une brillante carrière au service du roi.
Promu maréchal de camp et chevalier de Saint-Louis, il fut tué
au siège de Parme de 1734, à 54 ans. Il laissait deux filles :
Marguerite, qui hérita d’une partie des biens de la famille de
Valbelle et épousa son oncle germain, Léon d’Armand dit le Comte
de Mison, capitaine aux gardes françaises et commandeur
de Saint-Louis ; et Geneviève d’Armand, née d'un second mariage,
qui fut mariée à un négociant marseillais, Joseph Pastoret. Le
marquisat de Mison passa ensuite à leurs cousins Milan Forbin,
et de là aux d’Arbaud de Jouques.
La seconde branche de la Garcinière (ou de Garcinière, des
Garcinières, l’orthographe fluctuant) fut essentiellement
militaire. Elle est issue d’Antoine Armand, bourgeois, dont les
deux fils, François et Nicolas, servirent avec distinction dans
l’artillerie et la marine. Récompensé pour ses actions, François
Armand acquit la terre de la Garcinière, à Cogolin (1577), ainsi
que celles de Quinson et de la Bastidonne, et fut nommé
gentilhomme ordinaire de la maison du roi. Il mourut assassiné
sur ordre de Cazaux en 1594. Son petit-fils, Joseph d’Armand de
la Garcinière, participa à la libération des îles
Sainte-Marguerite (1637), et le fils de celui-ci, Scipion
d’Armand, dit le Chevalier de Garcinières, fut
capitaine au régiment d'infanterie de la Reine. Cette branche
s’éteint avec Scipion d’Armand de Garcinières, qui vend la terre
de Garcinières aux frères Féraporte, de Cogolin, en 1773, et
mourut alliance. Il avait un oncle, Jean-Baptiste d’Armand, dit
le Chevalier d’Armand, qui fit une brillante carrière
dans le régiment de la Marine, d’où il fut détaché à
Saint-Domingue (1750) et s’y maria, avant de revenir à
Marseille, et être nommé lieutenant des maréchaux de France
(1773). Il laissa trois filles, la première fut religieuse à
Aix, et la seconde épousa en 1796 le capitaine Joseph-Antoine de
La Baulme.
Armes : d’azur à la fasce haussée d’or, accompagnée en
chef d’une couronne ducale de même et en pointe d’un chevron
aussi d’or. La fasce est parfois une trangle alias
une fasce en divise ou simplement divise.
Elles figurent à l’Armorial de 1696 pour Charles d’Armand
marquis de Mison et étaient visibles dans l’église Saint-Martin
de Marseille, sur la clef de voûte de la chapelle de la Vierge.
Les Mison, comme les Garcinière, modifièrent ensuite leurs
armes. Les Garcinières en adoptant purement et simplement les
armes des Armand de Blacons, en Dauphiné, dont ils se croyaient
parents : fascé d’argent et de gueules.
Jean-François d’Armand seigneur de Garcinière, les fit
enregistrer à l’Armorial d’Hozier, en écartelé avec celles de sa
mère, Mantillery (aux 2e et 3e, d'or, à l’aigle impériale
de sable becquée et membrée de gueules, ayant sur le tout
d'argent à un arbre arraché de sinople de trois branches
disposées en croix, au chef d'azur chargé de trois étoiles (à
huit rais) d'or). L’historien Louvet donne une version
différente des armes portées par Jean-François d'Armand, plus
conforme à l’ambition qu'il avait de son ascendance : écartelé au
1 de Pontevès, parti de gueules au griffon d’or (Vivaud),
au 2 de gueules à un lion couronné d’or (Pierrefeu), au
3 d’or à un lion de pourpre armé, lampassé et vilainé de
gueules (Sicaves), au 4 d’argent à une croix canelée
de gueules, cantonnée de quatre têtes de bœufs de sable
muselées d’azur (Borely), et sur le tout fascé de
six pièces d’argent et de gueules pour Armand.
Les Mison adoptèrent quant à eux un tiercé en pal, au I
fascé d'argent et de gueules, au II d'azur à un chevron d'or
surmonté d'une divise du même comportant une couronne fleurée
d'or, au III d'or au lion de gueules. Le fascé de
six pièces des Armand n’est, en réalité, qu’une réplique
des armes des vicomtes de Polignac, dont le prénom traditionnel
était Armand. Notons enfin que le blason de la commune de Mison
est composé à partir des armes Armand de Mison.
I
- Jacques ARMAND père de :
II – Honoré ARMAND travailleur de Marseille,
teste le 29 octobre 1507 à Marseille, épouse par contrat du 27
juin 1463 à Marseille, Catherine VENEL, de Marignane, fille de
Pierre et d’Allemane. D’où :
- Nicolas
qui suit,
- Dominique
ARMAN épouse par contrat du 29 décembre 1500 à
Marseille, Sibille JAUFFRET fille de Fantin pêcheur, et de
Batrone BROSSET. D’où peut-être :
- Anthoine
ARMAND épouse par contrat du 7 septembre 1520
à Marseille, Marguerite AGARIN, de Cavaillon, fille de
Guilhaume, et d’Eyssalène.
- Marguerite
ARMAND
III
– Nicolas ARMAND bourgeois de Marseille, épouse 1)
par contrat du 23 mai 1484 à Marseille, Jehanne VACHON fille
de Bertrand, et de Françoise BONTOUX. 2) Reynière. D’où :
- Du
premier mariage : Hugues qui suit,
- Anthoine
tige de la branche
de la Garcinière.
- Michel
ARMAND bourgeois de Marseille, inhumé le 10
février 1560 aux Accoules, épouse par contrat du 3 décembre
1515 à Marseille, Hugone ROUX dite Arnoux fille de feu
Bernard, et de Jehanne DALEST. D’où :
- Marie
ARMAND épouse par contrat du 26 mars 1531 à
Marseille, Anthoine CLARET bourgeois, fils de Jehan, et de
Françoise BLANC.
- Constance
ARMAND épouse 1) par contrat du 22 juin 1541 à
Marseille, Gaspard PRINCE fils de Jacques, et de
Bertrande. 2) par contrat du 29 avril 1550 à Marseille,
Jehan VERNET marchand, veuf de Peyrone REYNAUD, fils
d’Anthoine, et de feue Brigitte, de Selonnet. 3) par
contrat du 19 août 1570 à Marseille, Peyron de BAPTISTA
dit Corse, marchand de Marseille, natif de Morsiglia en
Corse, veuf de Marguerite de LASCOURS, fils de Pierre et
de Catherine BAPTISTE.
- Louis ARMAND
- Louise ARMAND épouse Raymond
de LASCOURS dit Thibaud, marchand de Marseille, fils de
Giraud, et de Marguerite BOYER.
- Pierre
ARMAND (bourgeois) de Marseille, baptisé le 28
mai 1529 en l’église Saint-Martin (parrain Mathieu Boyer,
notaire, marraine Alayone Clare), épouse par contrat du 13
septembre 1558 à Marseille, Delphine FAUSSON baptisée le
26 janvier 1540 à Marseille, fille de Guillerme, et de
Catherine CARTIER. D’où :
- Gasparde
ARMAND baptisée le 3 novembre 1564 en
l’église Notre-Dame des Accoules (parrain Jacques
Cartier, marraine Milhete Cartier).
- Françoise
ARMAND baptisée le 10 février 1572 en
l’église Notre-Dame des Accoules (parrain Guilherme
Cabre, marraine Françoise de Baptiste).
- Honoré
ARMAND marchand de Marseille, décédé avant
1591, épouse 1) par contrat du 5 janvier 1559 à Marseille,
Marguerite de LA SOUSSE fille d’Octavien, marchand,
originaire de Corse, et d’Aurite GOUJON. 2) par contrat du
8 septembre 1566 à Marseille, Anthonette de NANTES fille
de Jacques, et de Catherine AUDIBERT ; remariée le 2
octobre 1582 à François FERRENC. D’où, du second mariage :
- François
ARMAND écuyer de Marseille, épouse par
contrat du 18 juin 1591 à Marseille, Virgine de CARADET
fille de Jacques, et de Marquise de VENTO. D’où :
- Anne
ARMAND baptisée 25 octobre 1592 en
l’église de la Major (parrain Charles de Cazaux
premier consul, marraine Marguerite d’Altovitis).
- Louis
ARMAND baptisé le 13 février 1594 en
l’église de la Major (parrain Louis Daix viguier de
Marseille, marraine Louise d’Arène).
- François
ARMAND baptisé le 21 février 1595 en
l’église Notre-Dame des Accoules (parrain François
Armand, marraine Marguerite Puget).
- Virginie
ARMAND baptisée le 2 octobre 1597 en
l’église de la Major (parrain noble Louis de Libertat,
marraine Peyronne de Caradet).
- Valentine
ARMAND baptisée le 14 novembre 1598 en
l’église de la Major (parrain noble Barthélémy de
Libertat, marraine Valentine Durand).
- Jacques
ARMAND baptisé le 19 août 1600 en l’église
de la Major (parrain Jacques Péri gentilhomme
florentin, marraine Antonette de Nate).
- Antonette
ARMAND baptisée le 14 septembre 1601 en
l’église de la Major (parrain N. de Caradet, marraine
Isabeau de Thibaud).
- Marquise
ARMAND baptisée le 14 septembre 1603 en
l’église de la Major (parrain Nicolas de Caradet
écuyer, marraine Hélène Thibaud Tizati).
- Honoré
ARMAND baptisé le 15 janvier 1605 en
l’église de la Major (parrain François Antelme,
marraine Anne de Paul).
- Isabeau
ARMAND baptisée le 12 juillet 1607 en
l’église de la Major (parrain Françoise d’Ollivier,
marraine Isabeau Thibaud).
- Charles
ARMAND baptisé le 12 mars 1609 en l’église
de la Major (parrain capitaine François Blanc,
marraine demoiselle Pierre de Caradet).
- Honorade
ARMAND baptisée le 29 janvier 1540 en l’église
Notre-Dame des Accoules (parrain André Roux, marraine
Honorade Malmesse).
- Du
second mariage : Douce ARMAND épouse par
contrat du 30 juin 1521 à Marseille, François BERARD notaire
royal de Marseille.
IV
- Hugues alias Hugon ARMAND marchand, bourgeois de
Marseille, teste le 24 mai 1546 à Marseille, inhumé en
l’église Saint-Martin de Marseille ; épouse Catherine REBIER.
D’où :
- François
ARMAND marchand de Marseille, épouse par contrat
du 21 juin 1539 à Marseille, Jaumette GRAS fille de
Trophème, marchand, et de Catherine DARNETY. Remariée le 7
mars 1547 à Gaspard AMPHOUX. D’où :
- Marguerite ARMAND
- Claude
ARMAND marchand, bourgeois de Marseille, baptisé
le 15 juillet 1528 en l’église Saint-Martin (parrain Claude
Blanc, marraine Louise Virelle), épouse 1) vers 1555,
Magdeleine CORDIER. 2) par contrat du 8 juillet 1574 à
Marseille, Violande SAXE veuve de Jehan ARNAUD, fille de
Barthélémy, patron, originaire de Vintimille, et d’Elisabeth
FERRIER. D’où, du premier mariage :
- Benoît
ARMAND marchand, bourgeois de Marseille,
qualifié écuyer, décédé le 18 mars 1595 à Marseille, deux
jours après avoir fait un codicille, inventaire de ses
biens le 29 mars ; épouse 1) le 2 juillet 1585 en l’église
de la Major, Magdeleine CARENTENE fille de Guigou, et de
Batrone GUILHET. 2) le 23 octobre 1588 en l’église
Notre-Dame des Accoules, suivant contrat du 25 octobre,
Françoise TOUZEL fille de Jourdan, greffier de l’Amirauté,
et de Catherine CABRE. D’où, du premier mariage :
- Hélène ARMAND
- Jean-Baptiste
ARMAND baptisé le 4 mars 1590 en l’église
Saint-Martin (parrain Claude Armand, marraine Catherine
Cabre).
- Pierre
ARMAND baptisé le 27 mars 1591 en l’église
Saint-Martin (parrain Pierre Ollivier, marraine Blanche
Teuillere…).
- Magdeleine
ARMAND baptisée le 15 octobre 1592 en
l’église Saint-Martin (parrain noble François Armand,
marraine Jeanne Vincens ?).
- Marguerite
ARMAND baptisée le 5 mars 1594 en l’église
Saint-Martin (parrain Claude Armand, marraine Marquise
d’Armand).
- Jean-Jacques
d’ARMAND chanoine de l’église cathédrale de
la Major à Marseille, prieur prébendé de Cassis et de
Roquefort; baptisé posthume le 14 avril 1595 en l’église
Saint-Martin (parrain Jean Jacques de Ca…, marraine
Espérance d’Armand).
- Marquise
ARMAND épouse le 26 février 1576 en l’église
Saint-Martin de Marseille, suivant contrat du 9 novembre
1575, Pierre RAMPAL son cousin, fils de Jehan, bourgeois,
et de Catherine BERARD (fille de Douce Armand).
- Marguerite
ARMAND épouse par contrat du 19 décembre 1587
à Marseille, Gaspard BRUNET notaire royal de Marseille,
fils de Pierre, bourgeois, et de Magdeleine DAVID.
- Espérance
ARMAND épouse par contrat du 22 août 1592 à
Marseille, Jean ZEDE, d’Aubagne, fils de Guillaume,
bourgeois d’Aubagne, et d’Honorade MARIN.
- Catherine
ARMAND baptisée le 29 octobre 1530 en l’église
Saint-Martin (parrain Seris d’Escalis, marraine Catherine
Belle).
- Antoine
qui suit,
V
- Antoine ARMAND docteur en droits et en médecine,
habite Genève lors de son mariage, épouse en l’église réformée
de Genève, et suivant contrat du 3 juin 1564 (François du
Pont, not. juré Genève), Françoise LAURENCIN ex-religieuse au
couvent de Salles en Beaujolais, ayant quitté l’habit et suivi
la réforme, fille de Claude, baron de Riverie, seigneur de
Chastelus, Luissé et Fontanès en Forez, receveur des tailles
en Lyonnais, bourgeois de Lyon, et de Marie BUATIER, l’épouse
se constitue en dot tous ses biens, le contrat est passé en la
maison de Bernardin de Candolle, bourgeois de Genève, en
présence de Jean de Montouz citoyen (à la demande de son
petit-fils, l’acte sera enregistré à Genève le 24 août 1666 et
à la cour des Comptes d’Aix le 30 mai 1671). Veuve, elle
épouse en secondes noces, par contrat du 2 mars 1581 (Antoine
Bernard, not. Lyon), Pierre BURGAUD bourgeois de Lyon. D’où :
VI - François ARMAND LAURENCIN marchand de
Marseille, qualifié écuyer, achète une partie de la terre et
seigneurie du Castellar de François Reynaud sieur de la
Bastide d’Esclapon le 15 juillet 1620 (Gaspard Carlon, not.
Marseille), teste le 6 octobre 1629 (id.), puis le 20 novembre
1633 (id.), épouse le 8 février 1593 à Marseille, suivant
contrat du 4 février (Guillaume Giraudon, not.), Douce du BOIS
fille d’Annet, écuyer, et de Magdeleine MARQUEZY sa première
épouse. D’où:
- Louis
ARMAND LAURENCIN baptisé le 6 mars 1595 en
l’église Saint-Martin (parrain Louis Daix écuyer et viguier,
marraine Françoise du Bois), mort jeune.
- Henry
qui suit,
- Joseph
ARMAND LAURENCIN baptisé le 2 février 1599 en
l’église Saint-Martin de Marseille (parrain Joseph Cassin
sieur de Peypin, marraine Françoise d’Hostager dame de
Cuges).
- Alexandre
ARMAND LAURENCIN baptisé le 14 février 1602 en
l’église Saint-Martin de Marseille (parrain Annes Dubois,
marraine Magdeleine de Candolle).
- Scipion
d’ARMAND LAURENCIN écuyer, député de la chambre
de commerce de Marseille, maintenu noble par jugement de la
commission chargée des vérifications du 27 juillet 1667 ;
baptisé le 24 mai 1603 en l’église Saint-Martin (parrain
Anthoine de Foresta sieur de Collongue, marraine Françoise
de Vento), épouse le 24 juillet 1661 en la cathédrale de
Saint-Sauveur d’Aix, Anne de COLLIN
veuve de François PORCHIER, fille de Jean, écuyer de
Lambesc, capitaine, et d’Anne d’ARQUIER.
- Isabeau
ARMAND LAURENCIN baptisée le 12 avril 1605 en
l’église Saint-Martin (parrain Jehan-Baptiste de Cauvet
baron de Trets et de Bormes, marraine Violande de
Pinchinat).
- Anne
d’ARMAND LAURENCIN baptisée le 17 octobre 1607
en l’église Saint-Martin (parrain André Balon, marraine Anne
de Bionneau), est sans doute la même qu'Anne d’Armand, qui
épouse 1) vers 1625, Louis AYCARD avocat au parlement de
Provence et lieutenant de juge de Martigues. 2) le 6
septembre 1640 en l’église de l’Isle de Martigues, suivant
contrat du 11 mai 1641, Nicolas MACé de GASTINES protestant,
seigneur de Gastines, avocat au présidial d’Alençon, fils de
feu Guillaume, conseiller et secrétaire du roi, contrôleur
extraordinaire des guerres, capitaine du château d’Alençon
en Normandie, et d’Anne du PONT.
- Marguerite
d’ARMAND LAURENCIN baptisée le 2 juin 1611 en
l’église Saint-Martin (parrain Gaspard Signier écuyer,
marraine Françoise de Risse), épouse par contrat du 13
janvier 1635 (Jean-Esprit Jaubert, not. Marseille), Pierre
de FELIX écuyer,
conseiller du roi contrôleur général de la marine du Levant,
mortes payes réparations et fortifications de Provence, fils
de feu Antoine, seigneur de la Grande-Bastide et la
Reynarde, et de Louise de HUC.
- Louis
d’ARMAND LAURENCIN prêtre, chanoine de l’église
cathédrale de la Major, baptisé le 16 novembre 1612 en
l’église Saint-Martin (parrain Pierre Armand sieur de la
Garcinière, marraine Catherine Gedes), décédé en 1655.
- Marie
ARMAND LAURENCIN baptisée le 29 mai 1614 en
l’église Saint-Martin de Marseille (parrain Pierre Ruffi
écuyer, marraine Marguerite Jourdan).
- Claire
d’ARMAND LAURENCIN baptisée le 14 juin 1616 en
l’église Saint-Martin de Marseille (parrain Raymond de
Viguier, marraine Anne de Somati).
VII
- Henry d’ARMAND de LAURENCIN écuyer de Marseille,
seigneur et baron de Mison, la Maure, Fontmichel et autres
lieux, conseiller du roi et second président trésorier général
de France au bureau des finances de Provence (provisions du 5
juin 1637), résigne en mai 1681, mais est autorisé à conserver
la jouissance de sa qualité et des exemptions liées à sa
charge (lettres patentes données à Versailles le 7 juin 1681),
nommé conseiller du roi en ses Conseils, achète du financier
Marc-Antoine Perrachon de Sénozan la terre et baronnie de
Mison, viguerie de Sisteron, pour laquelle il rend hommage au
roi (8 mars 1672), teste en faveur de son fils Charles
le 29 février 1680 (Jean-Baptiste Audimar, not.); baptisé le
15 novembre 1596 en l’église Saint-Martin (parrain Pierre
Hostagier, marraine Claire d’Olivier), épouse 1) le 4
septembre 1623 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix, suivant
contrat du même jour, Anne de LAIDET SIGOYER fille de
Jean-Louis, conseiller du roi, avocat au parlement de
Provence, et de Jehanne de CHATEAUNEUF. Elle meurt après la
naissance de son fils en 1628. 2) par contrat du 18 octobre
1631 à Marseille (Gaspard Carlon not.), Marquise de BAUSSET
fille de Nicolas conseiller du roi et lieutenant principal
civil et criminel en la sénéchaussée de Provence au siège de
Marseille, et de Isabeau de FELIX.
D’où :
- Du
premier mariage : Charles qui suit,
- Du
second mariage : François d’ARMAND de LAURENCIN baptisé
le 29 janvier 1633 en l’église Saint-Martin (parrain
François d’Armand, marraine Isabeau de Félix).
- Joseph
d’ARMAND baptisé le 8 janvier 1639 en l’église
Notre-Dame des Accoules (parrain Pierre Montdragon, marraine
Anne Montdragon, frère et sœur).
- Anne
d’ARMAND de LAURENCIN baptisée le 5 juillet 1640
en l’église Notre-Dame des Accoules (parrain Scipion
d’Armand, marraine Louise de Huc dame de la Reynarde),
épouse le 3 février 1658 en l’église Notre-Dame des Accoules
à Marseille, Jean-Baptiste de GERENTE
d’ANDREA écuyer, seigneur de Venelles, Carry, le Rouet,
syndic de la noblesse de Provence, fils d’André, écuyer,
seigneur de Carry-le-Rouet et Venelles, et de Sibille de
DAMIANS du VERNEGUES. Remarié le 4 septembre 1660 à Thérèse
de THOMAS de LA GARDE.
- Louise
d’ARMAND de LAURENCIN baptisée le 5 mars 1644 en
l’église Notre-Dame des Accoules (parrain Antoine de Bausset
conseiller du roi et lieutenant général au siège de
Marseille, marraine Louise de Bausset femme de M. de
Saint-Giron), épouse le 30 janvier 1661 en l’église
Notre-Dame des Accoules, suivant contrat du même jour
(Sossin, not.), Louis-Nicolas de VENTO des PENNES écuyer,
marquis des Pennes, baron de Peyruis, seigneur de Pieusin,
Augès et en partie de Montfort, fils de Marc-Antoine,
écuyer, seigneur des Pennes et de la Beaume, baron de
Peyruis, chef d’escadre, premier consul de Marseille, et de
Renée de FORBIN JANSON.
- Isabeau
d’ARMAND baptisée le 28 novembre 1645 en
l’église Notre-Dame des Accoules (parrain Pierre de Bausset
prévôt de la Major, marraine Isabeau de Bausset femme de Mr
de Gasparo).
- Jean-Baptiste
d’ARMAND baptisé le 11 décembre 1648 en l’église
Notre-Dame des Accoules (parrain Jean-Jacques d’Armand
chanoine de l’église Majeure, prieur de Cassis et Roquefort,
marraine Marquise de Félix dame de Châteauneuf).
- Charles
d’ARMAND baptisé le 5 novembre 1650 en l’église
Notre-Dame des Accoules (parrain Philippe de Bausset
chanoine de la Major, marraine Marguerite d’Armand).
- Magdeleine
d’ARMAND MISON de LAURENCIN décédée à Aix et
inhumée le 16 septembre 1721 au cimetière des Observantins,
épouse le 10 juin 1673 en l’église des Accoules, suivant
contrat du même jour (Pierre Sossin, not.), Scipion-Antoine
de FORESTA de VENEL chevalier, baron de Moissac, seigneur en
partie de Venel, conseiller au parlement de Provence, né le
25 octobre 1650 à Aix, fils de François, baron de Moissac,
seigneur de Collongue et Venel en partie, conseiller du roi
au parlement de Provence (1650), et de Marquise de GAILLARD
dame de Moissac. Nommé président en la cour des Comptes,
Aides et Finances de Provence (1697), il meurt le 4 décembre
1722 à Aix et est inhumé le lendemain en l’église de
l’Observance, au tombeau de ses ancêtres.
VIII
- Charles d’ARMAND de LAURENCIN de MISON dit le Marquis
de Mison, chevalier, seigneur baron puis premier
marquis de Mison, seigneur de la Maure, Fontmichel,
Châteauneuf-de-Chabre et autres lieux, paie l’amende pour
fausse noblesse lors des premières réformations (1667),
conseiller secrétaire du roi, maison et couronne de France en
la grande chancellerie de Provence (provisions du 13 juin
1681), achète la seigneurie de Châteauneuf-de-Chabre (1682),
obtient l’érection de son fief de Mison en marquisat (lettres
patentes données à Versailles en février 1694), et en fait
l’hommage au roi le 4 juin 1694 et dénombrement, premier
consul d’Aix et procureur du pays de Provence (1694), teste en
mai 1700, nommé vétéran des secrétaires du roi (lettres du 28
août 1701) ; né le 20 février 1628 à Marseille, ondoyé à la
maison, cérémonies le 15 mai en l’église Saint-Martin (parrain
François d’Armand Laurencin son ayeul, marraine Jeanne de
Châteauneuf femme de Mr de Sigoyer conseiller en la cour, son
ayeule maternelle), décédé le 20 juillet 1702 ; épouse le 26
janvier 1675 en l’église Saint-Martin de Marseille, suivant
contrat du même jour, Marguerite de VALBELLE de MONTFURON
fille de Léon, chevalier, seigneur de Montfuron et autres
places, lieutenant-général de l’amirauté de Marseille, et de
Marie de PONTEVES de BUOUX sa première épouse. Elle transige
avec son frère Cosme-Alphonse de Valbelle concernant
l’héritage de leur père en 1699. D’où :
- Françoise
d’ARMAND de LAURENCIN de MISON née le 24 janvier
1677 à Marseille, baptisée le même jour en l’église
Notre-Dame des Accoules (parrain Henry d’Armand de Laurencin
seigneur et baron de Mison, chevalier, conseiller du roi
président trésorier général de France, marraine Françoise de
Félix veuve d’Anthoine de Valbelle seigneur de Montfuron),
décédée le 8 juin 1744 à Aix, ensevelie le lendemain en
l’église des Grands Carmes, dans la chapelle de Notre-Dame
du Mont Carmel ; épouse le 8 février 1699 en l’église des
Augustines de Marseille, suivant contrat signé la veille en
la maison du marquis de Mison à Marseille (Guyon, not. Aix),
Mathias de MILAN FORBIN de LA ROQUE chevalier, marquis de la
Roque d’Anthéron, baron de Gontard, seigneur de Cornillon,
Confoux et Maillane, grand sénéchal de Provence au siège
d’Aix, conseiller du roi en ses conseils, né le 2 août 1679
à Aix, fils de Melchior, chevalier, marquis de la Roque,
baron de Gontard, conseiller du roi en tous ses conseils,
président à mortier au parlement de Provence, et de
Gabrielle de FORBIN marquise de la Roque, baronne de
Gontard, la bénédiction est donnée par Mgr de Foresta
Collongue évêque et prince d’Apt, l’époux assisté de son
curateur Philippe Bonfillon avocat, la dot de l’épouse est
de 54.000 livres.
- Scipion
d’ARMAND de LAURENCIN baptisé le 10 janvier 1679
en l’église Notre-Dame des Accoules (parrain Scipion
d’Armand de Laurencin écuyer, marraine Marie de Pontevès de
Buous), mort jeune.
- François
qui suit,
- Léon
d’ARMAND LAURENCIN de MISON dit le Chevalier
de Mison puis le Comte de Mison et enfin
le Marquis de Mison, 3e marquis de Mison à la mort
de son frère, seigneur de Châteauneuf, comte de Ribier et
bailli des quatre montagnes du Dauphiné (titre et charge
honorifique hérités par sa femme des Valbelle), fut d’abord
page de la Grande Ecurie du roi (1697), sorti en avril 1700,
chevalier non-profès de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem
dit de Malte (1697), enseigne au régiment des Gardes
françaises (charge achetée par son père le 15 avril 1701 au
prix de 12.000 livres), sous-lieutenant (achat du 26 juillet
1702 pour 23.000 livres), puis capitaine au même régiment
(21 octobre 1723), commandeur de l’ordre royal et militaire
de Saint-Louis (23 octobre 1733), retiré du service en
novembre 1735 ; né le 15 juillet 1681 à Marseille, baptisé
le lendemain en l’église Notre-Dame des Accoules (parrain
Léon de Valbelle chevalier, seigneur de Montfuron, premier
consul d’Aix et procureur du pays de Provence, marraine
Louise d’Armand femme de Nicolas de Vento seigneur des
Pennes et de Peyruis), décédé en son hôtel à Paris le 14
août 1744, obsèques le même jour à Saint-Sulpice, épouse le
1er mai 1732 en l’église Saint-Ferréol de Marseille, suivant
contrat du 28 avril, Marguerite d’ARMAND de LAURENCIN
comtesse de Ribier, sa nièce, fille de François, chevalier,
marquis de Mison, brigadier des armées du roi, colonel du
régiment de Flandres infanterie, et de feue Marie Magdeleine
de MISTRAL de MONTMIRAIL. Elle meurt le 29 novembre 1751 à
Paris en son hôtel rue Cassette, obsèques le lendemain à
Saint-Sulpice. D’où :
- Marie-Thérèse
Marguerite d’ARMAND de MISON née le 18 août
1735 à Paris, paroisse Saint-Roch, morte jeune.
- Marie-Thérèse
d’ARMAND de LAURENCIN de MISON née le 15
septembre 1682, baptisée le lendemain en l’église de Mison
(parrain Pierre de Félix de la Reynarde, chevalier de
Saint-Jean de Jérusalem, marraine Françoise de Félix veuve
du seigneur de Valbelle), décédée le 13 décembre 1754 à
Versailles ; épouse le 18 mars 1700 en l’église Notre-Dame
des Accoules à Marseille, Jean-Baptiste de FELIX
de LA REYNARDE dit le Comte du Muy, marquis du
Muy, comte de la Reynarde et de Grignan, seigneur de la
Roquette, Marsan etc., conseiller du roi au parlement de
Provence, fils de jean-Baptiste, marquis du Muy, seigneur de
la Reynarde, ancien capitaine de galère, et de Françoise de
VALBELLE.
- Bruno
d’ARMAND de LAURENCIN de MISON dit le Comte
de Mison, destiné d’abord à l’Eglise, clerc tonsuré
(23 septembre 1700), prieur du prieuré Saint-Jean-Baptiste
de Mison (provisions du 4 juin 1709, prise de possession le
17 octobre suivant), sa possession étant contestée par
l’abbaye Saint-Victor de Marseille et, après un procès de
plusieurs années, il est condamné aux dépens et
remboursement des revenus perçus (arrêt du Grand Conseil du
roi du 26 septembre 1711) ; né le 7 janvier 1684 à
Marseille, baptisé le même jour en l’église Notre-Dame des
Accoules (parrain Bruno de Valbelle chevalier de Montfuron,
chevalier de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, capitaine
d’une des galères du roi, marraine Anne de Collin), décédé à
Mison et inhumé le 6 décembre 1746 en la tombe de ses aïeux;
épouse le 10 mai 1716 en l’église de Mison, Suzanne de
BARDEL née vers 1684, fille de feu Georges, seigneur de la
Plaine, et de Suzanne de CALVIERE de SAINT-COSME, sa seconde
épouse, en présence de Charles de Bardel frère de l’épouse,
et malgré l’opposition de la mère de l’époux, l’épouse signe
Suson de Bardel. Elle meurt en mars 1735.
- (Louis)
Nicolas d’ARMAND de LAURENCIN dit le Chevalier
de Mison, chevalier de l’ordre de Saint-Jean de
Jérusalem dit de Malte (1697).
- Jean-Baptiste
d’ARMAND de LAURENCIN né le 13 mars 1687 à
Marseille, baptisé le lendemain en l’église Notre-Dame des
Accoules (parrain Jean-Baptiste de Jarente d’Andréa seigneur
de Venelles, Carry et autres places, marraine Lucrèce de
Valbelle dame de Bonneval).
- Jeanne
Victoire d’ARMAND de LAURENCIN baptisée le 29
mai 1688 en l’église Notre-Dame des Accoules (parrain
Scipion de Félix, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem,
marraine Jeanne de Riquetty de Mirebeau dame du Puget).
- Marie-Magdeleine
d’ARMAND de LAURENCIN née le 17 août 1692 à
Marseille, baptisée le surlendemain en l’église Notre-Dame
des Accoules (parrain Henri de Vento marquis des Pennes,
marraine Magdeleine d’Armand de Foresta).
IX
- François d’ARMAND de LAURENCIN de MISON dit le Marquis
de Mison, chevalier, 2e marquis de Mison, seigneur de
Châteauneuf, page de la grande Ecurie du roi (1697), sorti en
avril 1700, capitaine d’infanterie au régiment de Tarente,
colonel du régiment d’infanterie de Flandres (commission du 6
décembre 1705, charge achetée la veille du marquis de Guerchy
au prix de 51.000 livres, qu’il quittera à sa promotion de
maréchal de camp), sert au siège de Girone (1711), promu
brigadier (1er février 1719), mestre de camp, inspecteur
général d’infanterie (4 avril 1733), participe au siège de
Milan (janvier 1734), nommé maréchal de camp (20 février
1734), chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis
; né le 28 mai 1680 à Marseille, baptisé le lendemain en
l’église Notre-Dame des Accoules (parrain François de
Valbelle, infirmier de l’abbaye de Saint-Victor, marraine
Marquise de Bausset), tué à la bataille de Parme (29 juin
1734) ; épouse 1) le 2 mars 1709 en l’église Saint-Louis de
Grenoble, Marie-Magdeleine de MISTRAL de MONTMIRAIL baptisée
le 22 juillet 1689 à Grenoble, fille de Joachim chevalier,
baron de Montmirail, seigneur de Crépol, la Savasse, le
Chastellard, conseiller du roi au parlement de Dauphiné, et de
feue Anne de BAZEMONT sa première épouse. 2) Marie-Magdeleine
LEROUX. Elle meurt le 21 janvier 1730. D’où :
- Du
premier mariage : Marguerite d’ARMAND de MISON comtesse
de Ribiers, née et ondoyée le 5 décembre 1709 à Marseille,
cérémonies de baptême le 4 janvier 1710 en l’église
Saint-Ferréol (parrain Joachim de Mistral seigneur de
Montmirail, conseiller du roi au parlement de Provence,
marraine Marguerite de Valbelle marquise de Mison de
Mistral), épouse le 1er mai 1732 en l’église Saint-Ferréol
de Marseille, suivant contrat du 28 avril, Léon d’ARMAND de
MISON, son oncle. Héritière du comté de Ribiers, après le
décès de son grand-oncle Cosme-Alphonse de Valbelle, elle
teste le 10 octobre 1751 à Paris, codicille le 14 octobre ;
par ces deux actes, elle laisse le comté de Ribiers à sa
tante Marie-Thérèse de Mison comtesse du Muy, et oblige ses
héritiers à payer chaque année, pendant 60 ans, une pension
de 2000 livres annuelles pour deux sœurs grises ou autre au
choix de l’évêque de Sisteron, chargées de soigner les
malades et faire le catéchisme sur ses terres de Mison,
Châteauneuf et Ribiers. Elle décède le 1er décembre 1751
(IAD le 10 décembre 1751, Quinquet not. Paris).
- Jeanne
Françoise Gabrielle d’ARMAND de MISON née et
ondoyée le 11 janvier 1712 à Marseille, supplément de
cérémonies le 22 février en l’église Saint-Ferréol (parrain
Jean-François de Bassemont conseiller du roi en tous ses
conseils, président au mortier au parlement de Dauphiné,
marraine Françoise d’Armand marquise de la Roque), décédée
le 14 mai 1718, ensevelie le même jour en l’église
Saint-Martin.
- Du
second mariage : Marie-Geneviève d’ARMAND de MISON
née le 4 juillet 1728 à Marseille, baptisée le même
jour en l’église Saint-Martin (parrain Jean Subé, marraine
Marie Geneviève Chastanier), décédée avant 1803, épouse le 5
mai 1750 en l’église Saint-Martin de Marseille, Joseph
PASTORET négociant, bourgeois, puis avocat, assesseur de
Marseille, fils de Joseph, et de Marguerite BREMOND. Il
meurt le 8 février 1815 à Marseille. D’où postérité
(familles Collin, Vessiot).
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