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Anciennes familles de Provence | |||
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branche de la Garcinière
IV
- Anthoine ARMAND (fils de Nicolas)
bourgeois qualifié écuyer, propriétaire du domaine du Rodier à
Marseille, second consul de Marseille (1553), teste le 1er
janvier 1586, épouse par contrat du 29 décembre 1523 à
Marseille, Barthélémie SICANESE fille de François, marchand
(lequel serait fils d’un podestat de Bonifacio en Corse,
originaire de Gênes), et de Catherine BOËT ; et sœur de
Jaumette Sicanese épouse du notaire Bernard Bègue en 1520.
D’où :
V
- François ARMAND écuyer, seigneur de la
Garcinière, capitaine d’artillerie, sert sur les galères du
roi dans les guerres d’Italie, et pendant les guerres de
Provence, est récompensé de ses services et ceux de son frère
par plusieurs faveurs, notamment l’autorisation de racheter la
place et seigneurie de son choix qui serait aliénée du domaine
(lettres patentes du 23 avril 1575), achète de Mgr de
Ragueneau évêque de Marseille, la terre et seigneurie de la
Garcinière à Cogolin, avec juridiction haute moyenne et basse,
mère mixte et impère, droits de tasque, lods, treizains,
herbages et autres, le 18 juillet 1577 (François de Lascours
dit Thibaud, not. Marseille), député par la ville de Marseille
auprès du roi (10 avril 1578), acquiert du roi les terres,
seigneuries et droits seigneuriaux de Quinson et de la
Bastidonne au prix de 600 livres, et en reçoit l’inféodation
du roi avec bail perpétuel moyennant 30 livres par an (lettres
patentes du 16 juillet 1578), reçoit la jouissance d’un jardin
situé proche de l’abbaye Saint-Victor de Marseille, ainsi
qu’un brevet de gentilhomme ordinaire de la chambre du roi
(lettres patentes du 22 août 1578), conseiller de ville
(1585), teste à Marseille le 1er janvier 1586 (Geoffroy, not.)
puis le 6 avril 1591 en faveur de son fils aîné Jean-Baptiste,
est nommé maître de l’hôtel des Monnaies de Marseille (9 mars
1591), résigne ses fonctions vers la fin de 1592, meurt
assassiné par les partisans de Cazaux dans sa maison de
campagne du Rodier près de Marseille en 1594 ; a été baptisé
le 24 décembre 1541 à Marseille ; épouse par contrat du 2
février 1580 à Aix (Abel Hugoleny, not.), Louise d’ALBY
fille de feu André, seigneur de Brès et des Crottes,
conseiller du roi en la cour des Comptes, Aides et Finances de
Provence, et de Magdeleine de LA RIVIERE. D’où :
VI
- Pierre d’ARMAND écuyer, seigneur de la
Garcinière, assiste aux assemblées de la noblesse de 1631 et
1636, présent à l’arrière-ban convoqué par le Maréchal de
Vitry contre les Espagnols s’apprêtant à attaquer Cannes,
teste le 13 août 1640 à Marseille (Bérard, not.) et institue
héritier universel son fils Joseph, épouse le 23 octobre 1616
en l’église Notre-Dame des Accoules, suivant contrat du même
jour (Féris, not.), Anne de BORRELY fille de feu Louis, écuyer
(des Borel de Ponsonnas en Dauphiné), et de Jeanne MEYNARD, de
Toulouse, l’épouse assistée de son frère Jean-Baptiste
Borrely. D’où :
VII
- Joseph d’ARMAND de LA GARCINIERE écuyer,
seigneur de Garcinière, appelé à l’arrière-ban convoqué par le
gouverneur de Provence pour chasser les Espagnols des côtes,
se trouve à la prise des îles Sainte-Marguerite (1637), teste
le 9 février 1661 (Jean Sossin, not. Marseille) ; baptisé le 4
décembre 1619 en l’église Notre-Dame des Accoules (parrain
Paul Borelly, marraine Janette Meynard) ; épouse le 22 avril
1646 en l’église Notre-Dame des Accoules, suivant contrat du 5
avril (Sossin, not. Marseille), Valentine de MANTILLERY fille
de Jean-François, écuyer, et de Magdeleine MONGIN. D’où :
VIII
- Jean-François d’ARMAND de GARCINIERE écuyer,
seigneur de la Garcinière, teste le 22 mai 1694, maintenu dans
sa noblesse post mortem, avec ses quatre fils mineurs Joseph,
Alexandre, Scipion et Jean-François d’Armand (ordonnance du 10
juillet 1700) ; né et ondoyé le 15 janvier 1650, reçoit les
cérémonies complémentaires du baptême le 25 juin 1654 en
l’église Notre-Dame des Accoules (parrain François de
Mantillery, marraine Claire de Mantillery), décédé peu avant
1700, épouse le 31 mai 1691 en la chapelle de la maison
épiscopale de Marseille, Françoise de LEON
de LA CEPEDE âgée de 27 ans, fille de Mathieu, seigneur de
Treilles et de Feuillants en Languedoc, et de feue Claire de
BOSC, union bénie par Mgr de Vintimille du Luc évêque de
Marseille. Veuve, inscrite à l’Armorial général mais avec des
armes factices (1696), elle se remarie le 25 avril 1701 à
Charles de MARLE seigneur de Mongardé et Saint-Clair,
lieutenant de galère du roi, capitaine de grenadiers, âgé de
56 ans, et meurt en décembre 1708. D’où :
IX
- Scipion d’ARMAND de GARCINIERE chevalier,
seigneur de la Garcinière, né vers 1692, enseveli le 27 mai
1768 en l’église Saint-Loup, signe Darmand de Garcinière
(1745), épouse 1) le 25 août 1714 en l’église
Saint-Martin de Marseille, suivant contrat de la veille,
Thérèse Marquise de CIPIERES
décédée le 28 novembre 1715 inhumée le lendemain aux
Dominicains, fille de Joseph, écuyer, capitaine d’infanterie,
et de Catherine d’HOSTAGIER. 2) le 25 novembre 1717 en
l’église Saint-Martin, suivant contrat du 23 novembre,
(Françoise) Thérèse LE MAITRE de BEAUMONT fille feu Pierre,
seigneur de Beaumont et de Brosses, et de feue Catherine
PORRATA de PORRADE. 3) le 9 février 1723 en l’église
Saint-Ferréol, Marie Gabrielle de BASTIN
fille de Jean-Baptiste écuyer, et de Gabrielle de BIONNEAU. 4)
le 3 février 1745 en l’église de Trets, Magdeleine Charlotte
DUHAMEL veuve de Pierre REYNAUD, née vers 1693 à Paris, fille
de feu Nicolas, et de Geneviève ROYER. Elle décède le 9
novembre 1768 à Marseille, et est ensevelie le lendemain en la
paroisse Saint-Loup. D’où :
X
- Jean-François d’ARMAND de GARCINIERE chevalier,
seigneur de Garcinières, officier de marine, fut
successivement garde de l’étendard à Marseille (31 mars 1734),
sous-brigadier (1er novembre 1741), enseigne de galère (1er
février 1743), retiré du service avec pension (1er janvier
1749), né le 28 février 1720, baptisé le même jour en l’église
Saint-Martin (parrain Jean-François Le Maistre, marraine
Françoise Thérèse de Menc de Campagne), épouse le 18 juin 1748
en l’église Saint-Martin, Thérèse de GANTEL GUITTON de
MAZARGUES née le 14 juin 1727 à Marseille, fille de Nicolas,
écuyer, seigneur de Mazargues, et de Magdeleine DUMON,
l’épouse signe Therese de Mazargues. D’où :
XI - Scipion d’ARMAND de GARCINIERE chevalier, seigneur de Garcinières, propriétaire de la bastide du Rodier, vend la terre et fief des Garcinières aux frères Louis et Thomas Féraporte, bourgeois de Cogolin, le 27 avril 1773 (Ollivier, not. Marseille) ; né le 17 mai 1749 à Marseille, baptisé le même jour en l’église Saint-Martin (parrain Scipion d’Armand chevalier, seigneur de la Garcinière, son grand-père, marraine Anne Elisabeth de Gantel Guitton de Mazargues épouse de Jean-François Le Maitre de Beaumond sa tante).
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