Anciennes familles de Provence
     

 

(de) Léon


 

 

Famille commerçant à Marseille au milieu du XVIe siècle, revêtue du chaperon de premier consul en 1582 et 1637, maintenue noble en 1699, éteinte en 1775.

Bien que reconnue noble, pour la branche cadette, la famille de Léon avait dû renoncer à son qualificatif d'écuyer lors des premières réformations (1667), et fut même condamnée à l’amende l’année suivante, puis de nouveau en 1697 et 1699. Cette situation reflétait l’absence de principe noble et de charge conférant la noblesse, et une activité de commerce exercée à Marseille pendant un siècle.

Le cas de la famille de Léon paraît cependant plus complexe. L’auteur de la famille, Jacques de Léon, est en effet qualifié gentilhomme et échanson du duc d’Orléans, dans un ouvrage sur l’art de la fauconnerie que son arrière-petit-fils Gaspard de Léon fera publier à Aix en 1643, donc antérieurement aux réformations. Mais ce personnage n'apparaît pas dans l'ordonnance de maintenue. Selon une note manuscrite d’un exemplaire conservé jadis par la famille de Clapiers, intitulée Mémoire de nos ancêtres, Jacques de Léon serait issu d’un Rolin de Léon vivant en 1442, et d’Henry de Léon « vivant noblement » à Paris en 1342 (Montgrand, Arm. Marseille, p.202). Si la noblesse des Léon reste problématique, une zone d’ombre persiste également sur leur provenance et sur la qualité de Jacques de Léon.

La famille de Léon était alliée aux premières familles du négoce marseillais. Elle a fait deux branches : l’aînée, issue de Jean de Léon, capitaine, premier consul de Marseille, dont le fils fut également premier consul et chevalier des ordres du roi, père de Mathieu de Léon qui hérita des seigneuries de Treilles et Feuillants en Languedoc, et dont la postérité s’éteint en 1772.

La seconde branche est issue d’Antoine de Léon, écuyer de Marseille, père de Cornélio de Léon, père de Louis de Léon consul de France à Gigeri en Barbarie (1664) et d’Antoine de Léon. Ce dernier fut le père de François de Léon seul bénéficiaire de la maintenue (1699), qui n’eut qu’un fils, Joseph-Louis de Léon, écuyer de Marseille. Ce dernier mourut en 1775 célibataire, laissant ses biens à son cousin maternel François Michel, qui prit le nom de Michel de Léon et acheta dans la foulée une charge de trésorier de France.

Armes : d’azur à une tête de léopard arrachée d’or, lampassée de gueules. Elles figurent à l’Armorial général de 1696 pour François de Léon écuyer. Noble Mathieu de Léon, son cousin, portait ses armes dans un écartelé : au I de Léon, au II…. au IV parti de sinople et de gueules à la couronne antique d'or posée en cœur (La Cépède) et sur le tout d’or au lion de sable.

Françoise de Léon veuve de Jean-François d’Armand de la Garcinière, eut des armes fantaisistes imposées d’office. Enfin, notons que les armes des Léon sont également inscrites à l’Armorial par deux homonymes, les sieurs Léon aîné et cadet, notaires à Entrevaux.



Page de titre de l'ouvrage
de Jacques de Léon, 1643.


I - Jacques de LEON écuyer, échanson du duc d’Orléans, concierge de la maison du roi à Marseille, capitaine des galères en 1512, veneur, auteur d’un ouvrage sur la fauconnerie resté manuscrit que son arrière-petit-fils Gaspard de Léon publiera à Aix sous le titre La Fauconnerie de messire Jacques de Léon dédiée au roy (1643), épouse vers 1505, Jehanne BLANCARD fille de Rostan, et de Marguerite NOUVEL. Elle teste le 30 juin 1546. D’où :

  1. Gaspard qui suit,
  2. Marguerite LEON épouse Gaspard de BURES capitaine.

II – Gaspard de LEON marchand, bourgeois de Marseille, qualifié écuyer, inhumé le 9 novembre 1564 en l’église Saint-Martin, épouse par contrat du 12 décembre 1539 à Marseille, Marguerite HUC fille de Jehan, riche marchand drapier mercier, et de Catherine GUYON ; elle teste le 12 septembre 1594 à Allauch. D’où :

  1. Jehan qui suit,
  2. Nicolas LEON baptisé le 16 mai 1543 en l’église Notre-Dame des Accoules (parrain noble Nicolas d’Arène viguier de Marseille, marraine Anne Huc).
  3. Magdeleine LEON baptisée le 19 mars 1549 en l’église Notre-Dame des Accoules (parrain Anthoine Huc représenté par Mathieu Thusier dit d’Aigues-Mortes, marraine Magdeleine Doria), épouse par contrat du 14 février 1572 à Marseille, François de BOUQUIER écuyer, premier consul de Marseille (1568, 1581), veuf de Barthélémie CLARET, fils d’Adam, notaire royal, premier consul de Marseille, et de Jeanne DUBOIS.
  4. Cosme LEON baptisé le 27 novembre 1553 en l’église Notre-Dame des Accoules (parrain sire Cosme de Montelhis, marraine Anne Canet alias de Paul).
  5. Anthoine LEON écuyer de Marseille, épouse par contrat du 23 janvier 1585 à Aix (Hugoleny, not.), Marguerite de MARGAILLET fille de Jean, avocat au parlement de Provence, et d’Anne BERNUS sa première épouse. D’où :

    1. Jehan-Anthoine de LEON baptisé le 5 février 1588 en l’église Notre-Dame la Major (parrain Jehan Margalhet avocat au parlement d’Aix, marraine Marguerite Blanchon).
    2. Cornélio de LEON écuyer de Marseille, désiste volontairement ses qualités et prétentions de noble (déclaration du 12 juillet 1667), teste le 24 janvier 1633 (Carlon, not. Marseille), en faveur de sa mère, et fait des legs à ses fils Antoine et Louis, signe Cornelio de Léon (1668) ; baptisé le 30 octobre 1590 en l’église Notre-Dame la Major (parrain noble Corneli de Remezan, consul de Marseille, marraine Françoise de Valbelle), décédé après 1666 ; épouse Anne de PAUL. D’où :

      1. Anthoine de LEON écuyer de Marseille, désiste sa noblesse en même temps que son père (12 juillet 1667) ; né vers 1622, épouse le 11 avril 1655 en l’église Saint-Martin, suivant contrat du même jour (Sossin, not. Marseille), Thérèse de MONIER fille de Jean, écuyer, et de Marguerite de CORNIER. D’où :

        1. Catherine de LEON baptisée le 20 mars 1656 en l’église Saint-Martin (parrain Cornely de Léon, marraine Catherine d’Ambroisin), enterrée le 28 novembre 1728 en l’église des Accoules, épouse le 23 avril 1673 en l’église Saint-Martin, André de MOULAT alias Moulart, âgé de 30 ans, veuf de Françoise de REBOLY, fils de feu Honoré, et d’Anne de VIGUIER.
        2. Marguerite de LEON baptisée le 10 avril 1658 en l’église Saint-Martin (parrain Jean de Monier écuyer, marraine Louise de Bonadona).
        3. Anne de LEON baptisée le 17 novembre 1659 en l’église Saint-Martin (parrain François de Molat, marraine Anne d’Anthoine).
        4. Anne de LEON baptisée le 9 janvier 1661 en l’église Saint-Martin (parrain Louis de Léon, marraine Anne d’Ollière veuve du sieur de Gréasque).
        5. Joseph de LEON baptisé le 26 février 1662 en l’église Saint-Martin (parrain Louis de Léon, marraine Anne d’Anthoine).
        6. François de LEON écuyer de Marseille, maintenu noble (jugement du 25 juillet 1699), baptisé le 12 mars 1664 en l’église Saint-Martin (parrain François de Léon, marraine Catherine Gache), décédé le 17 juillet 1726, inhumé le lendemain à Saint-Martin ; épouse le 19 avril 1693 en l’église Saint-Martin, suivant contrat de la ville (Piscatory, not.), Thérèse MICHEL fille de François, et de feue Marguerite MICHEL. D’où :

          1. Joseph Louis de LEON écuyer de Marseille, né le 5 août 1699 à Marseille, baptisé le même jour en l’église Saint-Ferréol (parrain Jean Joseph Michel, marraine Marguerite de Moulart tenant place pour Louise de Léon religieuse au monastère des augustines d’Aubagne), décédé le 27 décembre 1775 à Marseille, inhumé le lendemain en l’église Saint-Martin ; teste en faveur de son cousin François Michel, qui prend le nom de Michel de Léon par acte du 11 janvier 1776 (Olivier, not.), et devient trésorier de France (1777). D’où postérité.

        7. Louise de LEON religieuse au couvent des Augustines d’Aubagne, baptisée le 8 mai 1665 en l’église Saint-Martin (parrain Honoré Cornier écuyer, marraine Louise d’Arzonne).
        8. Anne de LEON baptisée le 30 octobre 1667 en l’église Saint-Martin (parrain Nicolas Bertet, marraine Anne Mouraille).
        9. Jérôme de LEON baptisé le 9 novembre 1669 en l’église Saint-Martin (parrain Jérôme Cornier, marraine Anne de Bonadona).
        10. Joseph de LEON baptisé le 19 janvier 1670 en l’église Saint-Martin (parrain François de Paul, marraine Magdeleine Laserre).
        11. Claire de LEON baptisée le 31 décembre 1672 en l’église Saint-Martin (parrain Pierre de Monier, marraine Claire de George d’Ollières dame de Gréasque).

      2. Louis de LEON écuyer de Marseille, consul de France à Gigeri (lettres patentes du 31 août 1664), condamné comme faux-noble à 50 livres d’amende (jugement du 15 novembre 1668), décédé avant 1696, épouse le 2 août 1665 en l’église Saint-Laurent de Marseille, Françoise GAILLARDET fille de feu Augustin, marchand de Marseille, et de feue Magdeleine AYCARDENC. D’où :

        1. Antoine de LEON baptisé le 12 août 1669 en l’église Saint-Martin de Marseille (parrain Anthoine de Léon, marraine Claire Gaillardet).
        2. Catherine de LEON baptisée le 29 octobre 1670 en l’église Saint-Martin (parrain François de Paule, marraine Catherine de Léon).
        3. François de LEON écuyer, enseigne de marine au port de Marseille, baptisé le 15 mai 1672 en l’église Saint-Martin (parrain François de Léon, marraine Magdeleine Gaillardet), décédé le 28 janvier 1738 à Marseille, enterré le lendemain en la paroisse Saint-Martin.
        4. Magdeleine de LEON née le 25 octobre 1673 à Marseille, baptisée le lendemain en l’église Saint-Martin (parrain Eymard Reymondin, marraine Claire Gaillardet).
        5. Marguerite de LEON née le 27 octobre 1675, baptisée le lendemain en l’église Saint-Martin de Marseille (parrain André de Moulat, marraine Marguerite de Carré), décédée le 7 juillet 1756 à Marseille, inhumée le lendemain aux Dominicains, épouse le 26 avril 1696 en l’église Saint-Martin de Marseille, Jean-Baptiste REMUZAT veuf de Marie de REYNIER, fils de feu Pierre, et de feue Marguerite CORBEL.

      3. François de LEON écuyer de Marseille, épouse le 16 mai 1668 en l’église Notre-Dame des Accoules, Marguerite CARRE fille de feu César, et d’Alexandre TAUPIN, témoins Pierre Arnaud avocat, Anthoine Davin bourgeois, Joseph Rancurel serviteur de l’église, Hiérosme Magalon marchand.

III - Jehan de LEON écuyer, capitaine, premier consul de Marseille (1582), épouse le 28 janvier 1580 en l’église Notre-Dame des Accoules, suivant contrat du 20 janvier, Louise de VILLAGES baptisée le 17 juin 1563 à Marseille, fille de Michel, écuyer, viguier et premier consul de Marseille, et de Catherine de SERIAZO dite de LA SALLE. D’où :

  1. Marguerite de LEON baptisée le 29 juillet 1582 en l’église Notre-Dame des Accoules (parrain Michel de Villages, marraine Marguerite d’Huc), épouse le 24 décembre 1613 en l’église Notre-Dame des Accoules, suivant contrat du 20 décembre, Sampiere CATACHOLLY écuyer de Marseille, fils de feu Jehan Augustin, marchand de Marseille originaire de Bonifacio en Corse, et de Jeanne SERMET, témoins noble Daniel de Vègue et Barthélémy Séguier fils.
  2. N. LEON enterré le 21 juin 1584 en l’église Saint-Martin.
  3. Lucrèce de LEON baptisée le 6 août 1587 en l’église de Cabriès (parrain Mr le président de Blancard, marraine dame Pierre de Guiart femme du sieur Monier avocat général au parlement de Provence).
  4. Gaspard qui suit,
  5. Mathieu de LEON écuyer de Marseille, témoin au mariage de son frère en 1621, meurt peu avant le 4 décembre 1640 (IAD 7 déc.) ; épouse en 1623 Françoise de BEDARRIDES, laquelle teste en 1641.
  6. Isabelle de LEON épouse le 4 juillet 1614 en l’église des Accoules, Ambrosin MOUSTIER marchand, bourgeois de Marseille, veuf de Marguerite de MEDICIS, né en 1583, fils de feu Jehan, marchand bourgeois, et d’Anne MARTIN.
  7. Jehan de LEON baptisé le 24 août 1605 en l’église Notre-Dame des Accoules (parrain Martin de Cauvet baron de Sainte-Olive, marraine Jehanne de Bouquier).

IV - Gaspard de LEON écuyer, chevalier des ordres du roi, premier consul de Marseille (1637), est chargé avec Balthasar de Vias de faire les hommages de la ville à la reine Christine de Suède de passage à Marseille (29 juillet 1656), recteur de la confrérie de la Miséricorde, teste en 1651, baptisé le 16 mars 1589 en l’église Notre-Dame des Accoules (parrain Gaspard d’Albertas sieur de Villecrose, consul, marraine Marguerite de Michaelis), épouse 1) par contrat du 29 août 1621 signé au logis de la Coupe d’Or à Orgon (Pierre Féris, not. Marseille), Cassandre de FARET veuve de Jean de LA CEPEDE, fille de feu Accurse, de la ville d’Avignon, et de Françoise de VENTO, l’épouse se constitue en dot tous ses biens et droits, hormis les biens hérités de son premier mari qui seront remis à la personne que choisira Gaspard de Léon. Héritière de son frère Melchion de Faret, elle avait testé le 16 juin 1621 puis fait donation de ses biens le 4 août 1621 en faveur de son mari Gaspard de Léon, à la réserve de l’usufruit et d’une somme de 2000 écus, de trois livres pièce (Pierre Mantillery, not. Avignon). 2) par contrat du 15 octobre 1634 à Marseille (Antoine Parat, not.) Catherine de LENOIR veuve de Désiré BEAULAN, avocat en la cour, fille de Denis, marchand établi à Marseille, originaire de Narbonne, seigneur de Treilhes et Feuillans, et d’Hélène BONIN, l’époux est assisté de sa mère et de Mathieu de Léon écuyer, son frère, l’épouse dotée par son père de 20.000 livres, dont 3662 livres en argent comptant, outre les coffres, bagues et joyaux qui seront estimés, les témoins sont Pierre d’Albertas sieur de Ners, et Louis de Monier sieur d’Aiglun. D’où, du second mariage :

  1. Mathieu qui suit,

V - Mathieu de LEON de TREILLES écuyer, seigneur de Treilles et Feuillants en Languedoc, condamné à 300 livres d’amende comme faux-noble lors des premières enquêtes de noblesse (22 décembre 1667), il continue néanmoins de porter les qualificatifs de la noblesse (noble messire Mathieu de Léon de Faret de la Cépède, chevalier seigneur de Treilles et Fueillans en Languedoc en 1707), est de nouveau condamné avec ses fils à 2.000 livres d’amende (ordonnances des 17 mai 1697, 29 janvier et 16 mars 1699), inscrit à l’Armorial général (1696), signe De Leon ; baptisé le 20 janvier 1638, cérémonies et saint-chrême le 11 février en l’église Notre-Dame des Accoules (parrain Mathieu de Léon, marraine Hélène de Bonin), épouse 1) le 14 juin 1662 en l’église Notre-Dame des Accoules, Claire de BOSC fille de Bertrand, écuyer, et de Lucrèce de RAVELY. 2) le 2 juillet 1686 en l’église Sainte-Magdeleine d’Aix, Anne Thérèse de PAULE née le 13 octobre 1669 à Aix, fille de feu Jérôme Bruno, écuyer, conseiller en la cour des Comptes de Provence, et de Marguerite de DURANTI. D’où :

  1. Du premier lit : Françoise de LEON de LA CEPEDE baptisée le 18 novembre 1663 en l’église Notre-Dame des Accoules (parrain Bertrand Bosc écuyer, marraine Catherine de Lenoir), épouse 1) le 31 mai 1691 en la chapelle de l’évêché de Marseille, Jean-François d’ARMAND de GARCINIERE écuyer, seigneur de la Garcinière, fils de Joseph, écuyer, seigneur de la Garcinière, et de Valentine de MANTILLERY. 2) le 25 avril 1701 en l’église Saint-Martin, Charles de MARLE écuyer, seigneur de Mongardé et Saint-Clair, lieutenant de galères du roi et capitaine de grenadiers, fils de feu Philippe, et de Marie de PRATS, témoins Emmanuel Suffret, prêtre, Charles Martial de Pigache lieutenant d’une des galères du roi, Noël de Beauvais commissaire des galères, et Jean-Baptiste Giraudon.
  2. Thomas de LEON baptisé le 15 octobre 1664 en l’église Notre-Dame des Accoules (parrain Thomas de Villages, chevalier et receveur de Saint-Jean de Jérusalem et commandeur de Caridelec, marraine Lucrèce de Ravelly).
  3. Joseph Gaspard de LEON baptisé le 12 septembre 1665 en l’église Notre-Dame des Accoules (parrain Gaspard Raveli, marraine Anne Trabuque).
  4. Léon qui suit,
  5. Lucrèce de LEON née le 6 juin 1670 à Marseille, baptisée le même jour en l’église Notre-Dame des Accoules (parrain François Coudouneau, marraine Lucrèce de Félix).
  6. Ange de LEON écuyer de Marseille, condamné comme faux-noble (1699), né le 16 décembre 1672 à Marseille, baptisé en l’église Notre-Dame des Accoules (parrain Lange Bonin, marraine Françoise de Lenoir), inhumé le 7 mai 1740 au cimetière de Carry.

  7. Du second lit : Emmanuel Simon Pons de LEON né le 7 mai 1701 à Marseille, baptisé « en cas de nécessité » le même jour en l’église Saint-Julien (parrain Jean Pierre de Moustiers, marraine Marguerite de Léon).
  8. Françoise Delphine de LEON née vers 1701, décédée le 2 janvier 1776, inhumée le lendemain en l’église Notre-Dame du Mont, épouse le 16 mars 1752 en l’église Saint-Martin, Louis NATTE bourgeois, âgé de 48 ans, fils de feu Louis et de feue Jeanne MOUREN.
  9. Joseph (François Gaspard Pons) de LEON écuyer de Marseille, né vers 1702-1707, décédé en sa bastide le 14 septembre 1766, enseveli le lendemain au cimetière l’église Saint-Barnabé, épouse le 26 septembre 1747 en l’église Saint-Martin, Anne REYNAUD âgée de 34 ans, fille de Guillaume, et de feue Hélène CHALET. D’où :

    1. Anne-Marie de LEON née le 27 janvier 1751 à Marseille, baptisée le même jour en l’église Saint-Julien (parrain Sauveur Liautard, marraine Françoise Girard), ensevelie le 15 mai 1772 aux Dominicains.
    2. Hélène-Thérèse de LEON décédée le 28 juin 1772 en la bastide de son père, obsèques le lendemain et sépulture le 30 juin aux Dominicains.

  10. Marie-Thérèse de LEON née et aussitôt baptisée par nécessité le 18 juin 1706 en l’église Saint-Martin de Marseille (parrain Jean-Pierre Moustier, marraine Marie-Elisabeth de Léon).
  11. Claire Françoise de LEON née le 23 mai 1707 à Marseille, baptisée le lendemain en l’église Saint-Martin (parrain Sextius d’Arcussia seigneur du Revest, commandeur de Lugan en Languedoc, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, marraine Françoise de Léon).
  12. Pascale Ponce de LEON née le 8 avril 1708 à Marseille, baptisée le lendemain en l’église Julien (parrain Jean-Pierre de Moustiers, marraine Anne Magdeleine Victoire Ponce de Léon).

VI - Léon de LEON écuyer de Marseille, condamné pour fausse-noblesse (1699), baptisé le 16 décembre 1666 en l’église Notre-Dame des Accoules (parrain Léon de Valbelle seigneur de Meyrargues, Rians et Caderache, conseiller du roi au parlement de Provence, marraine Lucrèce de Valbelle), décédé le 6 janvier 1736 et inhumé à Aubagne, épouse le 25 mai 1700 en l’église Saint-Martin de Marseille, Anne d’ALBERT, d’Aubagne, fille de feu Louis, et de feue Marguerite de BOURGUIGNON de LA MURE. D’où :

  1. Mathieu de LEON né en 1701, enseveli le 18 juillet 1720 aux Jacobins.
  2. Jeanne de LEON née le 22 octobre 1702 à Aubagne, baptisée le même jour en l’église paroissiale (parrain François d’Albert, écuyer, marraine Jeanne d’Antonelle de Montmeillan), y inhumée le 23 juin 1703.
  3. François de LEON né le 31 mai 1704, baptisé le même jour en l’église d’Aubagne (parrain François d’Albert, écuyer, marraine Marthe de Grasse), y enseveli le 10 septembre 1705.
  4. Geneviève de LEON baptisée le 6 avril 1707 en l’église d’Aubagne (parrain Hugues Fesac ? Jacques sieur de Dormancey, marraine Geneviève de La Mothe Lamanon), y inhumée le 6 juillet 1709.
  5. Louis Léandre de LEON né le 26 août 1709, baptisé le même jour en l’église d’Aubagne (parrain Louis de Martel capitaine dans le régiment Royal, marraine Anne de Martel).




 

 
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