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branche de Châteaurenard
III - Guillaume AYMAR (fils d'Anthoine)
seigneur de Vaugines, né à Pertuis, licencié en droit, pourvu
d’un office nouvellement créé de conseiller du roi au parlement
de Provence (lettres de provisions du 21 mars 1554, lettres de
dispense de parenté du 10 juillet 1554 – étant cousin au 3e
degré du conseiller Antoine de Saint-Marc, dont la mère est
cousine germaine de feu Antoine Aymar son père, selon de
Haitze - reçu en charge le 5 octobre 1554), sert pour le roi
durant les guerres de religion et est fait prisonnier des
Ligueurs, résigne sa charge en faveur de son fils Jean-André
(1588), devient doyen de sa compagnie (1597), teste le 25 mai
1603 (Brun, not.), rend hommage au roi pour sa terre et
seigneurie de Vaugines (18 mai 1604) qu’il a acquis de
Chrétienne d’Aguerre comtesse de Sault, meurt le 1er avril 1607
à Aix, est inhumé en la chapelle de sa famille au couvent des
Observantins ; épouse par contrat du 17 décembre 1552 à Pertuis,
Anthonette alias Anthorone d’ESTIENNE née en 1536 à Aix, fille
de Jehan, marchand, notaire et greffier, secrétaire de
l’archevêché d’Aix, et d’Anthorone d’UBAYE ; sa dot est de 1200
écus. D’où :
- Joseph
d’AYMAR écuyer, seigneur de Montlaur puis de
Vaugines, pourvu d’un office de procureur général au
parlement d’Aix (provisions du 31 décembre 1587, réception
le 24 juillet 1588), puis de président à mortier (lettres du
15 mars 1602, réception le 28 juin 1604), conseiller du roi
en ses conseils d’Etat ; né à Aix et baptisé le 25 mai 1556
en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Jehan Estienne,
marraine Anne Rascas), décédé à Aix et inhumé le 28 mai 1610
en sa chapelle au couvent des Observantins; épouse par
contrat du 17 juillet 1605 à Barbentane (Bijaudy, not.),
Marguerite de MISTRAL de MONTDRAGON dame de Montlaur, fille
de Paul, écuyer, seigneur de Montdragon, Crozes et
Barbentane en partie, gentilhomme ordinaire de la chambre du
roi, et de Sylvie de BRANCAS. Elle fait une donation à sa
fille Marie le 14 février 1657. D’où :
- Anne
d’AYMAR dame de Vaugines, épouse par contrat
du 25 novembre 1619 (Fresquière, not.), Joseph d’ESTIENNE
de SAINT-JEAN écuyer, seigneur de Saint-Jean, viguier et
capitaine pour le roi de la ville d’Aix (1618), né en
1589, décédé en 1648, fils de François, seigneur de
Saint-Jean de la Salle et Montfuron, président à mortier
au parlement de Provence, et d’Honorade de PONTEVES du
BUOUX.
- Gabrielle
d’AYMAR née en 1608, épouse par contrat du 26
février 1621 à Aix, Henri de BENAUD de LUBIERES, écuyer de
Tarascon, seigneur de Lubières et de Brueils, fils d’Anne,
écuyer, et de Marie de LIEUTAUD.
- Marie
d’AYMAR née vers 1610, inhumée le 31 mars 1675
à Bargemon, épouse le 8 août 1624, François de VILLENEUVE
de VAUCLAUSE, seigneur de Vauclause, Bargemon et autres
places, député de Provence aux Etats-Généraux, né le 24
septembre 1602, fils de Jean, baron de Vauclause, seigneur
de Bargemon, et de François de LA BAUME-SUZE. Il teste le
25 décembre 1673 et meurt le 7 février 1675 à Bargemon.
- Magdeleine
d’AYMAR inhumée le 4 janvier 1609 aux
Observantins dans le chœur, « devant les chaires des
présidens ».
- Jean-André
d’AYMAR surnommé L’Hermite à cause de
son tempérament retiré et solitaire, docteur ès droits,
succède à son père en l’office de conseiller du roi au
parlement de Provence (provisions données à Paris le 21 mars
1588, réception le 18 juin suivant), mais ne paraît pas
l’exercer, est reçu en un office de conseiller-lai au
parlement de Toulouse (26 avril 1593), revient au parlement
de Provence en survivance de son père (1598) ; lègue une
somme de 40.000 écus pour la fondation de la Chartreuse
Sainte-Marthe à Aix (1625) ; baptisé le 15 août 1561 en la
cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain André Estienne,
chanoine de Saint-Sauveur, marraine Claire de Faucon),
inhumé le 9 février 1624 au couvent des Observantins d’Aix ;
sans alliance.
- Marguerite
d’AYMAR baptisée le 15 janvier 1559 en la
cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain le sieur Préposit,
d’Aix, marraine Marguerite de Pontevès dame de Cabanes),
épouse par contrat du 23 mars 1580 à Aix, Charles de RAOUX
docteur ès droits, juge de la ville de Tarascon, fils de
Simon, juge de Tarascon, et de Catherine LIEUTAUD.
- Honoré
d’AYMAR seigneur de Montsallier, d’abord
lieutenant particulier de la sénéchaussée de Provence (10
janvier 1588, reçu le 15 mars), puis procureur général du
roi au parlement de Toulouse siégeant à Béziers (reçu le 15
juillet 1595), conseiller du roi audit parlement (reçu le 9
décembre 1595), maître des requêtes de 1607 à 1610, succède
à son frère aîné dans la charge de président à mortier au
parlement de Provence (provisions du 14 juin 1610, reçu le 5
octobre) et de conseiller du roi en ses Conseils ; baptisé
le 19 juin 1564 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix
(parrain Honoré Laugier conseiller du roi, marraine
Catherine Estienne), mort en charge à Aix et inhumé le 16
juin 1615 au couvent des Observantins ; épouse le 3 mars
1615 en l’église de Solliès, suivant contrat signé la veille
(Philippe Albert, not.), Eléonore de FORBIN SOLLIES fille de
Gaspard, écuyer, seigneur de Solliès, Saint-Cannat et
Saint-Rémy, marquis de Pont-à-Mousson, gouverneur de la
ville de Toulon, maréchal de camp des armées du roi
commandant en Provence, et de Clarice de PONTEVES CARCES ;
l’épouse est assistée de ses père et mère, et d’Auguste de
Forbin, prévôt de Pignans, sa dot est de 24.000 livres. Sont
témoins au mariage Nicolas de Peyruis, Louis Reynaud,
Jean-Louis Valleron, et Jean Gensolen. D’où une fille :
- Gabrielle
d’AYMAR de MONTSALLIER née posthume en
décembre 1615, baptisée le 1er mars 1616 en la cathédrale
Saint-Sauveur d’Aix (parrain François de Foresta sieur de
Rougier, conseiller en la cour du parlement, marraine
Honora de Pontevès dame de Saint-Jean), élevée à Toulon
chez son aïeul maternel, elle est victime d’un enlèvement
le 18 janvier 1630, alors qu’elle se rendait à un baptême
où elle devait être la marraine « en presence de son
grand père et de tous ses plus proches parents et de
toute la ville de Toullon, qui en est demeurée
grandement scandalisée et affrontée », de la part
de Jean-Louis de NOGARET de LA VALETTE dit le Chevalier
de La Valette, gouverneur commandant de la ville et
du château de Bergerac (1623), fils bâtard de Jean-Louis
de Nogaret de La Valette, duc d’Epernon (et d’Anne de
MONIER, mariés secrètement le 24 février 1596 à Pignans).
Emmenée sur l’île Saint-Pierre près des côtes de
Sardaigne, où elle se résigne à recevoir la bénédiction
nuptiale le 11 février 1630, conduite à Venise, elle y
reste plusieurs années et, une fois sa majorité atteinte,
un contrat de mariage est établi le 24 juillet 1635. Le
chevalier de La Valette, auteur du rapt, fut condamné avec
ses complices par arrêt du parlement de Provence prononcé
par contumace à Salon le 28 février 1630 ; il devint
lieutenant général de la marine des Vénitiens (1645) et
multiplia ensuite, avec l’aide du Doge, les démarches en
vue d’obtenir le pardon du roi mais en vain, Louis XIII
étant doublement irrité par la nature du crime mais aussi
parce qu’on avait utilisé ses vaisseaux et la bannière de
France pour le commettre. Son épouse revint alors en
France pour plaider sa cause et obtint sa grâce. Devenu
marquis de la Valette, Jean-Louis de Nogaret devint
lieutenant-général des armées du roi, participa à la
Fronde, et mourut à la reprise du château de
l’Isle-Saint-Georges (Gironde) par l’armée royale en août
1650, son corps fut enseveli le 30 août 1650 au mausolée
de la famille d’Epernon, en la collégiale Saint-Blaise de
Cadillac ; il avait hérité de sa belle-mère, au plan
d’Aillane près d’Aix, une bastide connue sous le nom de
château de la Valette. Sur le détail de ce rapt, voir
Peiresc (lettre du 21 janvier 1630), Tamizey de Larroque
(Documents relatifs à l’enlèvement de Mademoiselle d’Aymar
in Revue Sextienne, 15 avril 1884),
Roux-Alpheran, O. Teissier (Les Rues de Toulon,
1872, p.326 ss. d’ap. les mémoires du président Jacques de
Gaufridi).
- Louise
AYMAR baptisée le 1er juin 1568 en la cathédrale
Saint-Sauveur d’Aix (parrain Jean-Louis Nicolas de Bouliers
seigneur de Cental, marraine Louise d’Ancezune dame de
Verdière).
- Silve
ou Silvy d’AYMAR (Silvius) gentilhomme
ordinaire de la chambre du roi et maître d’hôtel de la reine
d’Angleterre (Madame sœur du roi) à son mariage, écuyer de
la reine Anne, chevalier de l’ordre de Saint-Michel ;
baptisé le 17 février 1572 en la cathédrale Saint-Sauveur
d’Aix (parrain Silvy de Sainte-Croix, archidiacre d’Arles et
vicaire général de l’archevêché, marraine Anne de Meynier),
teste le 10 avril 1639 et institue pour héritière
universelle sa fille Blanche d’Aymar ; épouse par contrat
signé en l’hôtel de Mme de Lagoy à Arles le 9 décembre 1625
(Jean Gilles, not.), Jeanne de FORBIN LA BARBEN dame de
Gardanne, veuve de Jean de BADET,
co-seigneur de Gardanne, fille de Gaspard, seigneur de la
Barben et d’Eguilles, viguier de Marseille, gouverneur
d’Antibes, et de Marguerite de SADE, dame de Lagoy ;
l’épouse est assistée d’Honorade de Boche, son aïeule
maternelle, épouse de Michel de Sade, baron de Lagoy,
lieutenant particulier au siège d’Arles, procureur fondé de
son père, et est dotée de 10.000 écus valant 30.000 livres,
dont 18.000 constituaient la dot de son premier mariage.
D’où :
- Blanche
d’AYMAR décédée après 1651, épouse le 4
novembre 1641 en l’église Saint-Georges d’Arles (paroisse
Notre-Dame la Major), Claude d’AUBE de ROQUEMARTINE,
écuyer, seigneur de Roquemartine, le Thoret, fils d’André,
seigneur de Roquemartine, le Thoret, Saint-Ange,
Aigalières, Vaulogne, et de Marie (Marguerite) de TINELLIS
; mariage célébré en présence des parents de l’époux, de
la mère de l’épouse, de Jean de Forbin seigneur de Lagoy,
oncle maternel, et des témoins Jean Bernard prêtre de
l’Oratoire, Jean Marentier, Honoré Bruny et Etienne
Chauvet.
- François
qui suit,
- Guillaume
AYMAR baptisé le 12 avril 1578 en la cathédrale
Saint-Sauveur d’Aix (parrain Jehan Aymar, marraine
Marguerite de Pontevès).
IV
- François AYMAR écuyer, seigneur de
Sainte-Catherine puis de Montsallier (après son frère Honoré),
baron de Châteaurenard, seigneur de Rognonas et autres terres,
reçu docteur en droit de l’université d’Aix (15 septembre 1596),
lieutenant particulier de la sénéchaussée d’Aix, conseiller du
roi en la cour des Comptes, Aides et Finances de Provence sur
résignation de François d’Alby son beau-père (réception le 4
mars 1614), puis président en ladite cour (reçu le 29 novembre
1624), conseiller du roi en ses Conseils, achète d’Antoine de
Villeneuve-Trans la baronnie de Châteaurenard avec les terres de
Rognonas, l’Isle de Braban, Bolme, Dempal et la Mostelle avec
leurs droits et dépendances le 14 novembre 1630 au prix de
171.000 écus, teste le 1er janvier 1631 en faveur de ses fils à
qui il laisse, à Jean-François, l’aîné, la terre et baronnie de
Châteaurenard, à Joseph, le cadet, la terre de Sainte-Catherine
et la moitié de Montsallier, à François-Félix une bastide et les
terres qu’il possède à Pertuis, et enfin à ses filles Françoise
et Gabrielle ; baptisé le 8 novembre 1574 en la cathédrale
Saint-Sauveur d’Aix (parrain François Estienne, conseiller,
marraine Marguerite d’Arcussia), meurt le 18 janvier 1631,
inhumé le même jour au couvent de l’Observance à Aix ; épouse
par contrat du 29 novembre 1612 à Aix, Anne d’ALBY
dame de Brès, âgée de 16 ans, fille de feu François, écuyer,
seigneur de Brès, conseiller du roi en la cour des Comptes, et
de Françoise de VILLENEUVE BARGEMON. A la mort de son mari, elle
rend l’hommage au roi pour la baronnie de Châteaurenard, au nom
de ses enfants (1er avril 1631), elle teste le 17 octobre 1644,
acte par lequel elle institue pour héritier son fils
Jean-François, à charge de relever le nom d’Alby, et lègue
40.000 livres à Joseph, et 30.000 livres à François-Félix. D’où
:
- Jean-François
qui suit,
- Françoise
d’AYMAR épouse le 11 mai 1638 en la cathédrale
Saint-Sauveur d’Aix, suivant contrat du même jour, Jacques
de GRILLET de BRISSAC seigneur d’Aubres et Saint-Andiol,
puis baron de Brissac, seigneur de Cazillac, gentilhomme de
la ville d’Avignon, fils de feu Gabriel, baron de Brissac,
et de feue Jeanne de PORCELETS, d’Avignon.
- Honoré
d’AYMAR baptisé le 6 novembre 1618 en l’église
Sainte-Madeleine d’Aix (parrain Honoré d’Albi, marraine Anne
de Villeneuve).
- Joseph
auteur de la branche
cadette de Châteaurenard.
- François-Félix
d’AYMAR de CHATEAURENARD dit le Marquis de
Châteaurenard, engagé dans les garde du roi (1645),
lieutenant au Régiment Royal (1656), puis capitaine (brevet
accordé en 1660 lors du séjour du roi chez son frère à Aix,
avec le titre de courtoisie de marquis), sert avec honneur
dans de nombreuses campagnes, dont celles des Flandres en
1667 (sièges de Charleroi, Tournai, Douai), de Hollande en
1672 et 1673, aux sièges de Valenciennes, Cambrai et
Saint-Omer où il est blessé à plusieurs reprises, s’illustre
à la bataille du Mont-Cassel, se consacre durant les
périodes de paix aux belles-lettres, membre de l’Académie
d’Aix, de l’Académie des Emulateurs d’Avignon (1658), puis
de celle d’Arles (1667), qui le missionne auprès du roi
Louis XIV et de l’Académie française pour obtenir son
affiliation (1670), se retire du service avec le brevet de
lieutenant-colonel (1690), teste en faveur de son neveu
Henri d’Aymar de Montsallier ; baptisé le 10 mars 1627 en la
cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Jean François
d’Aymar, marraine Marguerite d’Audibert) (i22), décédé en
juin 1695 à Avignon, sans alliance.
- Gabrielle
d’AYMAR baptisée le 26 décembre 1629 en l’église
Sainte-Marie de Toulon (parrain Bernard de Forbin gouverneur
pour le roi de la ville de Toulon, marraine Gabrielle
d’Aymar), légataire de son père en 1631.
V
- Jean-François d’AYMAR d’ALBY écuyer, baron de
Châteaurenard et de Sault, seigneur de Brès, conseiller du roi
au parlement de Provence (provisions données à Paris le 22
février 1637, réception le 19 juin suivant en une charge
nouvellement créée), fait restaurer le château de Châteaurenard,
et reconstruire en 1651 par l’architecte Jean Daret l’hôtel de
Châteaurenard à Aix (19 rue Gaston de Saporta), où il a
l’honneur de recevoir et d’y loger plusieurs jours le jeune
Louis XIV lors de son voyage en Provence en 1660 (l’escalier
peint en trompe-l’œil fut considéré comme l’un « des
ouvrages des plus beaux et des plus accomplis qui se puissent
; qui a fait l’admiration de tous les curieux et même du Roi »,
selon De Haitze) ; baptisé le 8 août 1614 en la cathédrale
Saint-Sauveur d’Aix (parrain François d’Alby, seigneur de Brès,
conseiller du roi, marraine Anthorone Estienne), décédé à Aix et
inhumé le 14 mars 1663 dans la chapelle de sa famille au couvent
des Observantins ; épouse le 17 février 1647 à Taulignan
(Drôme), Françoise de GROLEE de VIRVILLE décédée à Aix en
novembre 1665, fille de François, comte de Virville, et de
Jeanne ALLEMAN de MONTEYNARD. D’où :
- François
(Félix) qui suit,
- Anne
d’AYMAR d’ALBY dite Nanon, née et baptisée en
1648 à Aix, cérémonies le 14 octobre 1654 en l’église de
Châteaurenard (parrain Charles de Grôlée comte de Virville,
son oncle, marraine Françoise d’Aymar dame d’Aubres, sa
tante).
- Sauveur
d’AYMAR d’ALBY écuyer d’Aix, parrain de son
neveu en 1677.
- Françoise
d’AYMAR d’ALBY inhumée le 16 décembre 1648 au
couvent des Observantins.
- Françoise
d’AYMAR d’ALBY baptisée le 13 octobre 1649 à
Châteaurenard, cérémonies du baptême le 14 octobre 1654 en
l’église paroissiale (parrain Charles de Simiane, marquis de
Trucheau, marraine Catherine de La Tivolière, épouse du
comte de Valvelle).
- Jean-François
d’AYMAR d’ALBY inhumé le 17 octobre 1652 aux
Observantins d’Aix.
- Marie
d’AYMAR d’ALBY inhumée le 12 décembre 1653 dans
la chapelle de sa famille aux Observantins d’Aix.
- Marie
d’AYMAR d’ALBY inhumée le 17 janvier 1654 aux
Observantins d’Aix.
- Jeanne
d’AYMAR d’ALBY dite Jeanneton, célibataire, née
vers 1653, décédée à Châteaurenard et inhumée le 1er janvier
1723 en la chapelle du Saint-Esprit de l’église paroissiale.
- Joseph
d’AYMAR d’ALBY de BRES dit le Marquis de
Châteaurenard, écuyer, seigneur de Brès, second
consul d’Aix en 1700, auteur de Remarques historiques
et chronologiques sur la baronnie de Châteaurenard;
né et ondoyé à la maison le 26 octobre 1654 à Aix, baptisé à
l’âge de 6 ans en la cathédrale Saint-Sauveur le 1er
décembre 1660 (parrain Joseph d’Aymar seigneur de
Montsallier, marraine Françoise de la Tour de La Charce
Gouvernet), décédé le 18 mars 1738 à Aix, inhumé le
lendemain au cimetière de l’hôpital Saint-Jacques, suivant
ses intentions.
- Gabrielle
d’AYMAR d’ALBY inhumée le 14 mars 1673 aux
Observantins d’Aix.
- Jean-François
d’AYMAR d’ALBY baptisé le 19 septembre 1660 en
la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Charles de
Saint-Jean, marraine Honorade de Coriolis).
VI
- François d’AYMAR d’ALBY de CHATEAURENARD dit le Marquis
de Châteaurenard, chevalier, baron de Châteaurenard et de
Rognonas, seigneur de Brès, rend hommage au roi pour la baronnie
de Châteaurenard le 17 novembre 1672 ; né le 7 novembre 1647,
teste le 18 novembre 1684 et meurt le lendemain à Châteaurenard,
inhumé le 20 en l’église dudit lieu, épouse 1) le 20 octobre
1668 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix, Anne de MILAN de
CORNILLON, décédée des suites de ses couches le 28 novembre 1673
à Aix, inhumée le lendemain au couvent des Observantins, fille
de feu César, conseiller au parlement, et de Marguerite de
PIOLENC. 2) le 8 mars 1676 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix,
suivant contrat du même jour, (Gabrielle) Thérèse de MAUREL de
PONTEVES fille de feu Pierre, conseiller du roi, et de Diane de
PONTEVES. Elle teste le 17 juin 1701 et est inhumée le 24
février 1714 au couvent des Observantins d’Aix. D’où:
- Du
premier lit : Joseph d’AYMAR d’ALBY de
CHATEAURENARD inhumé le 20 juin 1671 aux
Observantins.
- (Françoise)
Gabrielle d’AYMAR d’ALBY de CHATEAURENARD née le
13 mars 1673 à Aix, baptisée le lendemain en la cathédrale
Saint-Sauveur (parrain Claude de Milan, sieur de Cornillon,
marraine Gabrielle de Forbin fille de Melchior de Forbin,
grand président au parlement de Provence), inhumée le 14
mars 1673 aux Observantins.
- Jeanne-Marie
d’AYMAR d’ALBY de CHATEAURENARD née le 20
novembre 1673 à Aix, baptisée le même jour en la cathédrale
Saint-Sauveur (parrain Joseph d’Aymar sieur de Brès, son
oncle, marraine Isabeau de Savournin femme de François Pile
avocat en la cour), décédée et inhumée le lendemain aux
Observantins.
- Du
second lit : Joseph qui suit,
- Jeanne
(Françoise) d’AYMAR d’ALBY de CHATEAURENARD née
le 1er mars 1679 à Aix, baptisée le même jour en la
cathédrale Saint-Sauveur (parrain François de Boyer Foresta,
seigneur de Bandol, Saint-Julien et des Pennes, conseiller
en la cour des comptes, marraine Jeanne d’Aymar
Châteaurenard, épouse le 5 octobre 1702 en l’église de
Châteaurenard, suivant contrat du même jour, Charles de
MILLET écuyer, seigneur de Villargète, âgé de 47 ans, né à
Noves, fils de Charles écuyer, seigneur de Villargète, et
d’Anne Louise de LA FONT, témoins Joseph de Grillet marquis
de Brissac et de Saint-Andiol, Jean-Baptiste de Bionneau
seigneur d’Eyragues, Jean-Louis d’Hoste conseiller du roi
intendant d’Arles, et Florent Berge, conseiller du roi.
- Catherine
d’AYMAR d’ALBY de CHATEAURENARD née le 23
février 1681 à Aix, baptisée le même jour en la cathédrale
Saint-Sauveur (parrain Joseph d’Aymar d’Alby, marraine
Catherine de Maurel dame de Bandol).
- Pierre
(François) d’AYMAR d’ALBY de CHATEAURENARD dit
le Comte de Châteaurenard, officier de marine,
d’abord garde marine à Toulon (15 janvier 1701),
sous-brigadier des gardes-marine (1er juin 1707), enseigne
de vaisseau (25 novembre 1712), aide major (1er février
1728), chevalier de l’ordre royal et militaire de
Saint-Louis (25 juin 1731), lieutenant de vaisseau (2
octobre 1732), lieutenant des garde-marine (16 mars 1734),
capitaine de vaisseau (1er mai 1741), retraité en 1762, il
donne procuration le 9 décembre 1754 à son frère Joseph
d’Aymar (Amiot, not. Toulon), pour faire donation de ses
biens ; baptisé le 29 juin 1683 en la cathédrale
Saint-Sauveur d’Aix (parrain François de Pontevès chevalier
de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, marraine Anne Louise
de Velleron de Cambis), décédé le 10 avril 1763, sans
alliance.
- André
d’AYMAR d’ALBY de CHATEAURENARD dit le Chevalier
de Châteaurenard, officier de marine, fut d’abord
garde marine à Toulon (1er février 1703) sous-brigadier des
gardes du pavillon (27 janvier 1710), puis brigadier (20
janvier 1713), et maréchal des logis (1er janvier 1725),
enseigne de vaisseau (1er novembre 1727), retiré du service
le 3 octobre 1729, chevalier de Saint-Louis ; né le 3
décembre 1684 à Aix, baptisé le même jour en la cathédrale
Saint-Sauveur d’Aix (parrain André de Maurel du Chaffaut,
conseiller au parlement, marraine Catherine de Maurel de
Bandol), décédé le 23 avril 1733 à Aix, inhumé le lendemain
en la chapelle du Crucifix aux Observantins, sans alliance.
VII
– Joseph d’AYMAR d’ALBY de CHATEAURENARD dit le Marquis
de Châteaurenard, chevalier, baron de Châteaurenard,
seigneur de Brès, premier consul d’Aix et procureur du pays en
1709 et 1740, syndic de la noblesse, député à ce titre en 1716
pour porter ses soumissions au roi et au Régent, fait donation
le 20 décembre 1754 à son petit-fils Joseph-Etienne de Thomassin
Saint-Paul de la terre de Châteaurenard, à condition d’en
relever le nom ; baptisé le 14 mars 1677 en la cathédrale
Saint-Sauveur d’Aix (parrain Sauveur d’Aymar, marraine Diane de
Pontevès), décédé des suites d’une longue infirmité le 30
décembre 1760 à Châteaurenard, inhumé le lendemain en la
chapelle du Saint-Esprit de l’église paroissiale. Epouse le 19
juillet 1699 en l’église Saint-Agricol d’Avignon, suivant
contrat du 20 juillet, Marie Françoise de TONDUTI de MALIJAC
fille de Pierre-François, écuyer, baron de Malijac, seigneur de
Saint-Léger, Montserein et Beauregard en principauté d’Orange,
premier consul et viguier d’Avignon, et de Jeanne de
BARONCELLI-JAVON. D’où :
- Sexte-Gabrielle
d’AYMAR d’ALBY de CHATEAURENARD née le 5
décembre 1700 à Aix, baptisée le même jour en la cathédrale
Saint-Sauveur (parrains les procureurs du pays et consuls
d’Aix, Joseph d’Aymar sieur de Brès et Châteaurenard,
Nicolas d’Hermitte, Laurent Lordonnet, marraine Jeanne de
Baroncelli), décédée le 11 avril 1752 à Aix, ensevelie le
lendemain en l’église des R.P. de Saint-Pierre ; épouse le 8
octobre 1726 à Châteaurenard, Jean-Louis de THOMASSIN de
CABRE de SAINT-PAUL dit le Chevalier de Rognac,
puis marquis de Saint-Paul, vicomte de Reillane, baron de
Rognac, seigneur du Revest, du Bourguet, Aynac, et en partie
de Fuveau, conseiller du roi en ses conseils, président à
mortier au parlement de Provence, fils de Jean-Etienne,
marquis de Saint-Paul, vicomte de Reillane, etc. président à
mortier au parlement de Provence, et d'Anne Louise du RIEUX
sa seconde épouse.
En 1859, la famille de Valori, propriétaire de la terre de
Châteaurenard et descendante en ligne féminine de cette
alliance, voulut empêcher les représentants du rameau cadet,
fixé en Agenais, qui avait repris depuis longtemps le nom de
Châteaurenard et n’était plus connu que sous lui seul, de
continuer à le porter. L'affaire, née davantage d’une
querelle de personnes que d’un dol véritable, fut portée
devant le tribunal civil de Lyon qui, par jugement du 13
juillet 1859, débouta les Valori de leurs prétentions.
Portrait de Marie-Françoise de Tonduti de Malijac
épouse de Joseph d'Aymar d'Alby de Châteaurenard
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