Anciennes familles de Provence
     

 

(d') Aymar
de Châteaurenard, Puimichel, Pierrerue


 


Importante famille de la noblesse de robe aixoise, d’origine néophyte, divisée en plusieurs branches.

Bertrand Aymar, son auteur, marchand juif d’Hyères marié vers 1470 à Marseille, converti avec ses enfants, fut père d’Anthoine Aymar, notaire à Pertuis, qui testa en 1539 en faveur de ses deux fils, Jehan et Guilhaume. Ces derniers firent les deux branches principales de la famille.

La première prit les noms de Pierrerue, Puimichel et Beauvezet. Jehan Aymar, marchand, viguier (1562) et capitaine de Pertuis (1588), fut père d’Etienne Aymar, qui lui succéda dans ces fonctions après avoir été garde des sceaux de la sénéchaussée d’Aix, et d’Anthoine Aymar, qui fut pourvu d'un office de conseiller en la cour des Comptes (1580). Le fils de ce dernier, Jean-Bernard d’Aymar, lui succéda dans sa charge (1614) et acheta la seigneurie de Pierrerue (1645). Louis d’Aymar de Pierrerue (1666), son fils, lui succéda, puis Jean-Antoine d’Aymar de Pierrerue (1680), son petit-fils, lequel n’eut pas d’enfant de son mariage avec Suzanne de Séguiran.

Gaspard d’Aymar, fils puiné d’Anthoine, fut capitaine d’infanterie et lieutenant de galère, co-seigneur de Puimichel par son mariage (1633). Il quitta le service pour un office de trésorier général (1647), qu’il exerça quarante ans. A sa mort, son fils aîné, Jean-François d’Aymar (1685) reprit la charge mais mourut prématurément, celle-ci revint à son neveu François d’Aymar de Puimichel (1713). Ce dernier épousa en 1714 Catherine d’Arnaud, fille d’un secrétaire du roi, qui lui donna quinze enfants. Seuls trois fils atteignirent l’âge adulte : l’aîné, Alexandre Jean-Baptiste d’Aymar de Puimichel (1725-1748), enseigne de vaisseau, mourut dans un combat naval, le deuxième, César-Auguste, disparut probablement à la guerre, tandis que le plus jeune, Louis-Esprit d’Aymar de Pierrerue, dit le Chevalier d’Aymar, brillant officier de marine, combattit en Amérique où il perdit un bras, et termina sa carrière avec le grade de contre-amiral (1792) et la croix de commandeur de Saint-Louis. Tous étaient restés célibataires.

La seconde branche, de Montsallier et Châteaurenard, eut plus d'éclat. Elle est issue de Guillaume Aymar, sieur de Vaugines, conseiller au parlement d’Aix (1554), père de cinq fils : l’aîné, Joseph d’Aymar, fut procureur général au parlement (1588), puis président à mortier (1604), conseiller d’Etat et sieur de Montlaur par son mariage (1605), il n’eut que des filles. Jean-André d’Aymar, le cadet, succéda à son père dans la charge de conseiller au parlement (1588), il resta célibataire et légua une partie de sa fortune pour fonder le couvent des Chartreux à Aix (1623). Honoré d’Aymar, troisième fils, sieur de Montsallier, lieutenant particulier au siège d’Aix (1588), procureur général à Béziers (1595), conseiller au parlement de Toulouse (1595), revint à Aix exercer la charge de président à mortier de son frère (1610) ; marié sur le tard, il mourut avant la naissance de sa fille unique, Gabrielle, laquelle, à 14 ans, sera enlevée en plein jour sur le port de Toulon par le Chevalier de La Valette qui l’épouse aussitôt en Sardaigne, s'exile à Venise et n'obtiendra le pardon de son crime et son retour en France que grâce aux efforts de son épouse auprès du roi. Silve d’Aymar, quatrième fils, fut gentilhomme du roi et maître d’hôtel de la reine d’Angleterre. François d’Aymar, cinquième fils, continua la famille.

Seigneur de Sainte-Catherine et de Montsallier, ce dernier fut lieutenant particulier au siège d’Aix, conseiller en la cour des Comptes (1614), président (1624), baron de Châteaurenard (1630) ; il épousa Anne d’Alby de Brès dont il eut trois fils. Le plus jeune, François Félix d’Aymar, engagé dans les gardes du roi (1645), capitaine au régiment Royal (1656), fit une brillante carrière militaire sous le titre de Marquis de Châteaurenard, et se retira du service avec le grade de lieutenant-colonel (1690).

Jean-François d’Aymar d’Alby, fils aîné, fut conseiller au parlement (1637), et institué héritier de sa mère à charge de relever le nom de sa famille. Il est l’aïeul de Joseph d’Aymar d’Alby, marquis de Châteaurenard, premier consul d’Aix (1709, 1740), syndic de la noblesse, qui n’eut qu’une fille, Sexte-Gabrielle, mariée en 1726 au marquis de Thomassin Saint-Paul. Ayant survécu à sa fille, Joseph d’Aymar légua la terre de Châteaurenard à son petit-fils Joseph-Etienne de Thomassin. Il avait deux frères, Pierre et André d’Aymar d’Alby de Châteaurenard, tous deux officiers de marine et chevaliers de Saint-Louis.

Joseph d’Aymar, deuxième fils de François et d’Anne d’Alby, conseiller en la cour des Comptes (1650), fit une dernière branche qui prit le nom de Montsallier puis celui de Châteaurenard, et quitta la Provence pour l’Agenais où elle donna plusieurs brillants officiers militaires au XVIIIe siècle, et sera la dernière du nom (+1988).

La famille Aymar fit probablement souche d’autres rameaux, dont le rattachement demeure incertain : l’un à Hyères, qui donna trois générations de médecins et disparaît à la fin du XVIIe siècle, un autre à Salon, plus douteux quant à son lien d’origine, maintenu noble en 1667 sur le fondement de titres falsifiés.

Plusieurs homonymes prétendirent se rattacher à la souche des Aymar de Châteaurenard et adoptèrent des armes similaires. Ils désistèrent leur noblesse ou furent condamnés comme faux-nobles lors des réformations. C’est le cas, à Lambesc, d’Etienne d’Aymar qui renonça de lui-même à ses prétentions (9 juillet 1667), et de Jean et Louis-Abel d’Aymar, condamnés à 50 livres d’amende chacun (5 janvier 1669).
 
Armes : de gueules à la colombe essorant d'argent, tenant dans son bec un rameau d’olivier d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois étoiles d'or.

Elles figurent ainsi à l’Armorial général pour plusieurs membres de la famille : Joseph d’Aymar de Châteaurenard, écuyer, Thérèse d’Aymar veuve du conseiller d’Albert, Catherine d’Aymar veuve de Jean de Glandevès de Puimichel, Honoré d’Aymar, sieur de Pierrerue, et Pierre d’Aymar de Nevière, écuyer. Jean-Antoine d’Aymar, conseiller aux Comptes, fit quant à lui varier les émaux de l’écu, le champ étant de gueules et le chef d’or aux trois étoiles de gueules.

On remarquera la similitude de ces armes avec celles des d’Anjou (colombe essorant, rameau d’olivier, trois étoiles en chef), autre famille importante de néophytes pertuisiens.

Une famille Aymar d’Istres, représentée par Vincent Aymar, bourgeois, François Aymar, fermier, et Pierre Aymar, hoste, fit enregistrer des armes similaires, de même que Louis Abel Aymar, notaire royal de Lambesc.


I - Bertrand AYMAR néophyte originaire d’Hyères, marchand à Marseille, décédé avant 1509 épouse Jehanone GAUTIER, de Marseille. D’où :

  1. Anthoine qui suit,
  2. Peut-être Honoré auteur de la branche d’Hyères.

II – Anthoine AYMAR originaire d’Hyères, notaire royal de Pertuis où il fait un testament, étant malade, le 4 mai 1533 (Danjou, not.) par lequel il nomme son fils Jehan, à qui il lègue ses écritures, et son fils Guillaume, ses filles Gabrielle et Marguerite, teste à nouveau le 29 novembre suivant, puis le 16 décembre 1539 (Leauthaud, not. Pertuis), nommant sa femme Marguerite de Millan et ses deux fils Jehan et Guillaume, héritiers universels ; épouse 1) Magdeleine ROMANY. 2) par contrat du 29 septembre 1505 à Pertuis, Marguerite de MILAN dotée de 300 florins, fille et héritière universelle de Philippe, marchand de Pertuis, et de Louise de CUCURON, elle est nièce de Jehanette de Cucuron épouse de François Sauvecane. D’où, du second mariage :

  1. Jehan qui suit,
  2. Guillaume auteur de la branche de Châteaurenard.
  3. Gabrielle AYMAR épouse par contrat du 19 juillet 1534 à Pertuis (Danjou, not.), François SAUVECANE marchand d’Aix, ancien néophyte, fils de Jehan, marchand de la Tour d'Aigues, néophyte, et d’Honorade, l’épouse assistée de sa mère et de ses aïeux Philippe de Milan et Louise de Cucuron. Il teste le 18 avril 1580.
  4. Marguerite AYMAR nommée en 1533.

III - Jehan AYMAR marchand de Pertuis, achète l’office de viguier de Pertuis en 1562, aussi capitaine pour le roi à Pertuis (lettres de provisions enregistrées en la chambre des Comptes en 1588), teste le 12 septembre 1590 en sa maison de Pertuis en temps de guerre et peste, puis le 19 décembre 1597 et le 10 juin 1609, est qualifié « écuyer » dans ces deux derniers actes ; inhumé le 21 octobre 1612 à Pertuis ; épouse par contrat du 28 janvier 1545 à Aix, Anne ESTIENNE fille de Jacques, marchand d’Aix, et de Jehanne ARNAUD. D’où :

  1. Estienne AYMAR qualifié écuyer de Pertuis, praticien, garde des sceaux de la sénéchaussée et des soumissions du siège d’Aix, puis viguier et capitaine pour le roi de la ville de Pertuis, à la suite de son père (entre 1597 et 1609), inhumé le 18 janvier 1624 à Pertuis ; épouse par contrat du 8 mars 1573 à Aix, Marguerite ESTIENNE née en 1553 à Aix, fille de Monet, marchand, et de Jaumette FRESQUIERE. D’où :

    1. Anne AYMAR baptisée le 1er juin 1574 en l’église de Pertuis (parrain vénérable Guillaume Aimar conseiller du roi, marraine Anne Estienne), épouse le 17 février 1613 en l’église de Pertuis, Anthoine de GOA fils de Claude, de l’Isle de Martigues, en présence de Fouque du Cros et Gilles Gassier.
    2. Jehan Anthoine d’AYMAR écuyer de Pertuis, vend une bastide à son cousin Jean-Bernard d’Aymar, conseiller aux Comptes, le 13 juillet 1637 (Moutte, not. Pertuis), est inhumé le 4 août 1646 à Pertuis, épouse par contrat du 17 octobre 1604, Lucrèce REYNAUD fille de Vincens, bourgeois de Reillane, et de Françoise ISOARD. Elle teste à Pertuis le 15 février 1620, puis le 10 juillet suivant, alors enceinte, en faveur de son fils Jean, et nomme ses filles Marguerite, Anne et Magdeleine, à marier. D’où :

      1. Jean d’AYMAR écuyer de Pertuis, désiste volontairement sa qualité de noble par déclaration du 13 juillet 1667.
      2. Marguerite d’AYMAR épouse le 1er mai 1627 en ladite église, Honoré LOURD fils de feu Joseph, et de feue Marguerite d’ARNAUD. Son petit-fils prit le nom de Lourd-Aymar, Lourdaymar transformé ensuite en Lordemar et de Lortemar. Elle teste le 16 mars 1656 à Pertuis (François Gilly, not.) en faveur de ses filles Claire et Marguerite Lourd.
      3. Anne d’AYMAR
      4. Marguerite d’AYMAR baptisée le 6 août 1618 en l’église de Pertuis (parrain Anthoine N., marraine Marguerite N.).
      5. Magdeleine d’AYMAR

    3. André AYMAR écuyer, viguier et capitaine pour le roi de la ville de Pertuis, légataire de sa tante Marguerite Aymar (31 octobre 1611); baptisé le 22 juin 1578 en l’église de Pertuis (parrain André Estienne d’Aix, marraine Marie Gautier ?); épouse Marguerite de MARTIN fille d’Antoine marchand de Marseille.
    4. Henri AYMAR baptisé le 16 août 1580 en l’église de Pertuis (parrain illustre Henri d’Angoulême prieur de Gaulle et recteur de Provence, marraine Marguerite de Pontevès dame de Janson).
    5. Françoise AYMAR épouse le 7 février 1610 en l’église de Pertuis, suivant contrat signé le lendemain, Jean MARTELLY bourgeois de Pertuis, âgé de 38 ans, fils de Fouquet Michel dit Martelly, bourgeois, et de Jehanne VINCENS ; l’époux est assisté de Clémens Martelly, son oncle, l’épouse de Jehan Aymar, viguier, son grand-père.
    6. Pierre AYMAR baptisé le 5 avril 1589 en l’église de Pertuis (parrain Pierre Légier, marraine Isabeau de Saint-Martin).
    7. Jacques AYMAR baptisé le 21 juillet 1591 en l’église de Pertuis (parrain Jacques de Bigarre, marraine Claire d’Autran).
    8. Honorade AYMAR épouse le 28 février 1615 en l’église de Pertuis, suivant contrat du même jour, Antoine PEZET, marchand et bourgeois de Pertuis, fils de Michel, et de Christole GARDUEL.
    9. Auguste AYMAR écuyer, viguier et capitaine pour le roi de la ville de Pertuis, épouse Marguerite de SOLLIER fille d’Antoine. Elle est inhumée le 17 août 1678. D’où :

      1. Jean-Pierre AYMAR baptisé le 28 février 1628 en l’église de Pertuis (parrain Pierre Aymar religieux de l’ordre de Saint-Benoît, marraine Jeanne de Sollier).
      2. François AYMAR baptisé le 9 février 1630 en l’église de Pertuis (parrain Antoine Sollier son ayeul, marraine Françoise Aymar).
      3. Jean d’AYMAR écuyer de Pertuis, baptisé le 2 mai 1631 en l’église de Pertuis (parrain Jean Sollier sieur de Fonvielle, marraine Marie Sollier), épouse le 29 mai 1683 en ladite église, Marguerite de BARBEYRAC fille de feu Bernardin et Hélène de BOULIERS.
      4. Jeanne AYMAR baptisée en 1633 en l’église de Pertuis (parrain Jean Aymar religieux, marraine Françoise Sollier).
      5. Estienne AYMAR inhumé le 10 janvier 1635 à Pertuis.
      6. Françoise d’AYMAR décédée le 2 septembre 1695 et inhumée en l’église Saint-Nicolas de Pertuis, épouse le 11 mai 1653, Claude de MONIER fils de Pierre et de Louise HUGOLENY. D’où :
      7. Estienne-Charles AYMAR baptisé le 8 octobre 1642 en l’église de Pertuis (parrain Jean Fallot, marraine Honorade d’Archimbaud).
      8. Joseph AYMAR baptisé le 19 juin 1648 en l’église de Pertuis (parrain Jean Aymar, marraine Jeanne de Sollier).
      9. Dominique AYMAR baptisé le 15 août 1651 en l’église de Pertuis (parrain Jean Aymar, marraine Gabrielle d’Aymar).

  2. Philibert AYMAR habitant de Pertuis, baptisé le 18 décembre 1552 en l’église de Pertuis (parrain Philibert Estienne, d’Aix, marraine Anne Bolegon).
  3. Anthoine qui suit,
  4. Pierre AYMAR prêtre, religieux bénédictin de l'abbaye de Montmajour près Arles, prieur du prieuré de Notre-Dame des Viernes; baptisé le 16 mars 1564 en l’église de Pertuis (parrain noble Pierre Chabert, marraine Bitrone Martin).
  5. André AYMAR fermier moderne des droits de censive (18 octobre 1597).
  6. Marguerite AYMAR baptisée en 1567 en l’église de Pertuis (parrain Estienne Estienne d’Aix, marraine Silvestre Papassaudi), épouse à Pertuis, Bernardin ARNAUD, capitaine, veuf de Françoise MAGNAN, fils de François et d’Anthorone PECQUE.
  7. P-ê. Esprit AYMAR épouse Douce ESTIENNE. D’où :

    1. Jehan AYMAR de Pertuis, épouse le 29 juillet 1602 en l’église de Pertuis, suivant contrat du 21 juillet, Jehanne GAUTHIER fille de feu André, et de Ne BERGIER, de Forcalquier.

IV - Anthoine AYMAR écuyer, pourvu d’un office de conseiller du roi en la cour des Comptes, Aides et Finances de Provence (lettres patentes de provisions du 20 octobre 1580, arrêt de réception le 14 juin 1583), résigne sa charge en faveur de son fils Jean-Bernard le 18 octobre 1614 ; épouse par contrat du 21 décembre 1587 (Valentin Jehan, not. Aix), Bernardine de DURANTI fille de Jehan, docteur ès droits, conseiller en la chambre des Comptes de Provence, et de Marguerite de LOPIS. D’où:

  1. Marguerite AYMAR baptisée le 8 janvier 1589 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Etienne Estienne seigneur de Villemus conseiller du roi, marraine Marguerite de Lopis).
  2. Marie AYMAR baptisée le 3 août 1590 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Jean Durand conseiller du roi en la chambre des Comptes, marraine Marie Foissard veuve d’Antoine Régis), épouse le 6 août 1608 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix, Louis BORRILLI écuyer d’Aix, fils de Joseph, notaire royal, et de Françoise de REY sa première épouse.
  3. Jean-Bernard qui suit,
  4. Marc-Antoine d’AYMAR de PIERRERUE docteur en théologie, protonotaire et chanoine de l’église cathédrale de Toulon, baptisé le 28 septembre 1597 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain Fouquet Arnaud, chanoine, marraine Anne de Simiane ?).
  5. Gaspard auteur de la branche de Puimichel.
  6. (Jean) François AYMAR docteur en droits de l’université d’Aix (9 mai 1622), baptisé le 15 août 1602 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain François Aymar lieutenant particulier, marraine Diane d’Athenoux).
  7. Henri d’AYMAR écuyer d’Aix, conseiller du roi contrôleur général ancien des finances de Provence, baptisé le 5 juin 1605 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain Gilbert Badier, conseiller du roi trésorier général de France, marraine Claire de Barras), inhumé le 19 février 1689 au couvent des Cordeliers d’Aix, épouse le 12 mai 1646 en la cathédrale d’Aix, Jeanne BRUN fille de feu Mathieu et d’Anne de LAGET. D’où :

    1. Thérèse d’AYMAR née vers 1653, décédée le 27 octobre 1700 à Aix, épouse 1) le 27 novembre 1670 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix, Melchior d’ESTIENNE de SAINT-JEAN écuyer, seigneur de Saint-Jean de la Salle et de Brégançon, né en 1653, décédé en 1671, fils de Charles seigneur desdits lieux, conseiller en la cour des Comptes de Provence, et de Françoise de VILLENEUVE. 2) le 22 décembre 1674 en la cathédrale d’Aix, suivant contrat du même jour (Trouilhas, not.), Jean d’ALBERT, écuyer d’Aix, conseiller en la cour des Comptes (1674), fils d’Antoine, avocat, conseiller du roi auditeur en ladite cour, et d’Eléonore d’ESTIENNE.
    2. Marguerite d’AYMAR baptisée le 15 janvier 1655 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Barthélémy Laget, marraine Magdeleine Baume).

  8. Anthoine AYMAR baptisé le 1er janvier 1607 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain Anthoine Durand, marraine Marguerite de Lopis) = ? Antoine d’AYMAR écuyer d’Aix, épouse Alix de RAMBAUD d’où :

    1. Thérèse d’AYMAR baptisée le 20 décembre 1638 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Antoine de Villeneuve marquis de Trans, marraine Marquise de Villages).
    2. Sybille d’AYMAR donataire de Catherine Rambaud, sa tante, baptisée le 29 février 1640 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Jean du Puy, marraine Sybille de Rians), décédée le 16 juin 1726 à Aix, inhumée le lendemain au cimetière de l’hôpital Saint-Jacques ; épouse le 3 novembre 1680 en la cathédrale d’Aix, Pierre d’ANDRE écuyer d’Aix, veuf de Louise de MATTY, fils de Jacques, lieutenant de la prévôté et maréchaussée de Provence, et de Marguerite d’ESTIENNE.
    3. Gaspard d’AYMAR écuyer d’Aix, né vers 1639, décédé le 28 avril 1695 à Aix, inhumé le lendemain dans une tombe de l’église Saint-Sauveur.
    4. Claude d’AYMAR présent au mariage de sa sœur en 1680 ; baptisé le 19 octobre 1642 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Claude de Fabry baron de Rians, conseiller au parlement, marraine Marquise de Diodé).
    5. Antoine d’AYMAR baptisé le 23 décembre 1643 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Honoré d’Estienne, trésorier de France, marraine Françoise de Bourgogne).

  9. César AYMAR baptisé le 9 février 1609 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain César Spinola, marraine Claire Mazargues).

V – Jean-Bernard d’AYMAR écuyer, seigneur de Pierrerue, succède à son père dans la charge de conseiller du roi en la cour des Comptes, Aides et Finances de Provence (lettres de provisions données à Paris le 14 novembre 1614, réception le 23 mai 1615), achète la terre et seigneurie de Pierrerue d’Anne de Bouliers de Matheaud de Joye, du consentement du sieur de Castellane Adhémar de Grignan, son fils, au prix de 93.000 livres le 14 octobre 1645 (Darbès, not. Aix), pour laquelle il rend hommage le 23 octobre suivant, élu doyen de sa compagnie, fait un testament le 3 août 1668 (Claude Alpheran, not.); épouse le 22 décembre 1616 en l’église de la Bastide des Jourdans, suivant contrat signé le 11 décembre (Jean Fasel, not. Bastide-des-Jourdans, et Filhol, not. Aix), Honorade de CORIOLIS fille de Jean-Louis, seigneur de la Bastide-des-Jourdans et Limaye, et de Jeanne des MARTINS de PUYLOUBIER. D’où :

  1. Louis qui suit,
  2. Gaspard d’AYMAR de PIERRERUE maintenu noble avec ses frères le 23 novembre 1668; baptisé le 11 juin 1624 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain Gaspard d’Aymar, marraine Marguerite de Coriolis).
  3. Pierre d’AYMAR de NEVIERE maintenu noble avec ses frères le 23 novembre 1668, inscrit à l’Armorial général et décédé avant 1723; baptisé le 15 juin 1633 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain Louis Aymar, marraine Claire André).
  4. François d’AYMAR de PIERRERUE chanoine d'Apt, prieur du prieuré de Viens.
  5. Honoré d’AYMAR de PIERRERUE écuyer, maintenu noble avec ses frères le 23 novembre 1668, épouse par contrat du 18 mai 1699, Chrestienne de GALLIFFET fille de Jacques, seigneur du Tholonet, président aux enquêtes du parlement de Provence, et de Marguerite d’AUGUSTINE. D’où :

    1. Pierre d’AYMAR de PIERRERUE écuyer, second consul d’Aix et procureur du pays de Provence, né et ondoyé à la maison le 2 août 1701, suppléments le même jour en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain Pierre d’Aymar, écuyer, marraine Marguerite d’Augustine), décédé à Aix le 8 avril 1769, inhumé le lendemain en la paroisse de la Madeleine, sans alliance.

  6. Françoise d’AYMAR de PIERRERUE baptisée le 3 septembre 1638 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain Hierosme de Durand conseiller en la cour des Comptes, marraine François des Martins) (i38), teste à Marseille en 1686 puis le 12 septembre 1712 et codicille le 10 juillet 1721 (Graffeau, not.) puis le 2 septembre 1723, élisant sépulture aux Pères Prêcheurs d’Aix, dans la tombe des dames du Tiers-Ordre dont elle est la supérieure, fait héritier universel son petit-fils Sextius de Montaud ; épouse le 18 février 1659 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix, Sextius d’ARLES de MONTAUD écuyer, seigneur de Montaud, conseiller en la cour des Comptes (1655) puis au parlement de Provence (1669), né le 3 octobre 1632 à Aix, inhumé le 11 mai 1710, fils de Jean, seigneur de Montaud près Salon, avocat au parlement de Provence, et de feue Anne de SALVE.

VI – Louis d’AYMAR de PIERRERUE écuyer, seigneur de Pierrerue, succède à son père dans l’office de conseiller en la cour des Comptes (provisions du 1er avril 1666, réception le 12 décembre 1665), est l’un des commissaires désignés pour la recherche des faux-nobles, est maintenu avec ses frères le 23 novembre 1668, né et baptisé la maison, cérémonies de baptême le 20 octobre 1618 en l’église Sainte-Madeleine (parrain Jean-Louis de Coriolis sieur de la Bastide, marraine Bernardine Durant), décédé à Aix le 26 avril 1684 ; épouse par contrat du 14 juin 1648 à Marseille (Pierre Desavy not.), et le 20 juin en l’église Notre-Dame des Accoules, Catherine d’AUDIFFRET, de Marseille, fille de feu Louis, écuyer de Marseille, et d’Anne de CORNIER. D’où :

  1. Jean Antoine qui suit,
  2. Catherine d’AYMAR de PIERRERUE baptisée le 19 juin 1651 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain Estienne Audiffret, marraine Honorade de Coriolis), épouse 1) le 20 août 1680 en l’église de Puimichel, Jean de GLANDEVES écuyer, co-seigneur de Puymichel, âgé de 50 ans, fils de feu André, et d’Honorade de MATHERON. 2) le 4 février 1704 en l’église de Puimichel, Louis de TRIMOND, écuyer, seigneur de Tartonne, Puymichel, Trémoux, Hauteval, né vers 1676 aux Mées, fils d’Emeric, seigneur de Tartonne, Clumans et Lambruisse, et de Marguerite de BERAUD. Il se remarie en 1717 à Anne de THOMASSIN MAZAUGUES, et meurt le 25 décembre 1758.
  3. Gaspard d’AYMAR de PIERRERUE baptisé le 10 mai 1653 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain Gaspard d’Aymar de Pierrerue, marraine Jeanne d’Audiffret).

VII – Jean-Antoine d’AYMAR de PIERRERUE écuyer, seigneur de Pierrerue et Châteauredon, succède à son père dans l’office de conseiller en la cour des comptes (réception le 29 janvier 1680), rend hommage pour Pierrerue le 23 juin 1699; né vers 1650, teste le 9 septembre 1711, laissant ses biens à l’hôpital Saint-Jacques d’Aix ; épouse le 21 mars 1683 en l’église de la Madeleine, suivant contrat du 29 mars, Suzanne de SEGUIRAN de BOUC, née en 1664, décédée en 1750, fille de feu Raynaud écuyer, seigneur de Bouc, premier président en la cour des Comptes de Provence, et de feue Sylvie de GIANIS de LA ROCHE.




 

 
contact