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(de) Bernier
de Pierrevert

Famille du Piémont venue lors des guerres
d’Italie à Marseille (vers 1530), où elle acquiert une rapide
fortune dans le négoce. Portée au consulat (1610), bien alliée,
elle achète une charge anoblissante de trésorier (1621) puis la
seigneurie de Pierrevert près de Manosque (1622), et est maintenue
dans sa noblesse (1668).
L’origine des Bernier (Bernerio) se situe près de Turin :
Pierre Bernier, naturalisé français en 1560, est dit natif
d’Estellon (Villastellone). Par ailleurs, les preuves de Malte
d’un de ses descendants rapportent un acte d’hommage rendu au duc
de Savoie par Aymon Bernier d’une moitié de grange dite Castizon à
Vigone (29 octobre 1505). De fait, cet Aymon a été regardé par
certains comme ancêtre de la famille, mais sans preuve.
Sous Louis XIV, la famille de Bernier quitte la finance pour le
service militaire du roi et fait sa résidence au château de
Pierrevert qu’elle avait rebâti. Elle fournira au XVIIIe siècle
plusieurs officiers de mérite: Louis-Nicolas de Bernier de
Pierrevert (1726-1792) page du duc d’Orléans, officier aux gardes
françaises, fit les campagnes d’Allemagne et reçut la croix de
Saint-Louis, retraité avec le grade de maréchal de camp (1788)
après 47 ans de service, Paul-Auguste marquis de Pierrevert
(1712-1786) son frère aîné, servit plusieurs années, fut
lieutenant des maréchaux à Forcalquier, consul d’Aix et syndic de
la noblesse (1772).
Marié à la sœur du bailli de Suffren, Paul-Auguste de Bernier eut
plusieurs fils : Charles-Eugène dit l’Abbé de Pierrevert (1751-1800)
chanoine de Forcalquier, vicaire général d’Aix et prieur de la
Sorbonne à Paris (1776), et trois officiers de marine qui
servirent sous les ordres de leur oncle Suffren : Antoine-Melchior
(1754-1782) dit le Chevalier de Pierrevert, chevalier de
Malte, lieutenant de vaisseau (1780), chevalier de Saint-Louis
(1781), tué près de Ceylan ; Ferdinand (1761-1786) chevalier de
Malte, lieutenant de vaisseau (1786), mort au cours de
l’expédition de La Pérouse en Alaska ; et enfin l’aîné, Louis de
Bernier dit le Marquis de Pierrevert (1750-1800),
lieutenant puis major de vaisseau (1786), chevalier de Saint-Louis
et de Cincinnatus, émigra en Espagne où il fut emporté par la
fièvre jaune ainsi que sa mère, son frère et son fils. Seule sa
fille Eudoxie de Pierrevert (1788-1824) lui survécut, et fit
passer l’héritage des Bernier dans la famille de Montaigu
d’Entraigues, à Avignon.
Armes : d’azur à trois pals d’argent, à l’écusson en comble
de gueules chargé d’un lion rampant aussi d’argent, armé et
lampassé de gueules (« barbé, barboté et langué de
gueules », selon une version erronée d’Artefeuil), ces
armes ne figurent pas à l’Armorial de Provence mais à l’Armorial
du Forez, déposées par leurs homonymes Bernier de Manivieu.
I – Henri BERNIER (Bernerio)
né en 1470 en Piémont, installé à Marseille vers 1530, épouse
Marguerite BARDASSAN. D’où :
II - Pierre BERNIER marchand de Marseille,
natif de la ville d’Estellon, diocèse de Turin en Piémont,
installé depuis plus de trente ans à Marseille lorsqu’il est
naturalisé (lettres de naturalité données à Fontainebleau en
août 1560), bourgeois, épouse par contrat du 6 mars 1545 à
Marseille (Verdillon not.) (« natif de la ville de Turin
»), Barthélémieue REY fille de Paulon, licencié en droits, et de
Louise ARNAUD. D’où :
- Louise
BERNIER épouse par contrat du 23 août 1563 à
Marseille, François GRATIAN notaire royal de Marseille, fils
de Pantelin, marchand, et de Jehanne MOUREN.
- Magdeleine
BERNIER épouse par contrat du 7 janvier 1569 à
Marseille, François de LASCOURS notaire royal, fils de
Raymond, marchand, et de Louise ARMAN.
- Pierre
qui suit,
III - Pierre BERNIER riche bourgeois
de Marseille, juge du commerce, second consul de Marseille
(1610, 1611), achète du président Guillaume du Vair la bastide
appelée La Floride à Marseille (1616), puis d’Anne de Lévis duc
de Ventadour, lieutenant général de Languedoc, la terre et
seigneurie de Pierrevert au prix de 42.000 livres, le 24
septembre 1622 (Claude Piquet, not. Marseille), dont il est
exempté des droits de lods (lettres patentes données devant
Montpellier le 5 septembre 1622), en est investi et fait
l’hommage au roi le 4 octobre 1622, fait construire le château
de Pierrevert et prend le qualificatif d’écuyer, teste le 26
septembre 1626 (Antoine Giraudon, not. Marseille), acte par
lequel il veut être inhumé au tombeau de ses ancêtres au couvent
des Augustins, nomme héritier son fils Henri à qui il lègue sa
seigneurie de Pierrevert et autres biens (deux métairies, l’une
est la Fleurie ou Floride, l’autre la Mariguette, sa maison
d’habitation à Marseille et une autre la joignant au sud, une
autre au quartier de Saint-Pierre), laisse à son fils Pierre
d’autres propriétés et rentes (à Saint-Suffrin, la Condamine, Saint-Tronc, la
Blanquerie), et déshérite son fils André marié contre son gré à
une femme « impudique », il meurt le 22 janvier 1627 à
Marseille, inhumé aux Augustins ; épouse par contrat du 25
octobre 1577 à Marseille (Antoine Paris, not.), Nicolane ROUX,
fille de Jehan Bernard, marchand bourgeois, et de Jehanne
JAUFFRET alias GEOFFREE, l’épouse reçoit de son père une maison
rue de la Coutellerie, plus 500 livres et deux coffres en noyer
garnis selon sa qualité. Elle meurt avant 1613. D’où :
- Henri
qui suit,
- Pierre de BERNIER bourgeois de
Marseille, seigneur de Pierrevert, partage la succession de
son père avec son frère Henri (23 mai 1628), consul de
Marseille (1643), baptisé le 27 décembre 1587 en l’église
Saint-Martin de Marseille (parrain Pierre Emeric, marraine
Anne de Materon), meurt en 1655 ; épouse le 31 juillet 1618 en
l’église Notre-Dame des Accoules, Claire de BRICARD, fille de
Christophle, seigneur de Cabriès, et de feue Blanche de FORBIN
sa première épouse, présents Nicolas de Bausset lieutenant
principal au siège de Marseille, et Nicolas de Vento,
lieutenant particulier. D’où :
- Pierre de BERNIER baptisé le 12
mai 1622 en l’église Saint-Martin de Marseille (parrain
Pierre Bernier, marraine Blanche de la Cépède).
- Anne de BERNIER baptisée le 17
juillet 1638 en l’église Saint-Martin de Marseille (parrain
Jacques Abilhe, marraine Anne Chabettière); épouse 1) le 30
mars 1655 en l’église Saint-Martin de Marseille, suivant
contrat du 9 mars (Sossin, not.), Thomas RIQUETI seigneur de
Négréaux, fils d’Anthoine, seigneur de Négréaux et Beaumont,
premier consul de Marseille, et d’Anne PERRIN. Décédé le 24
mars 1685 à Marseille, enseveli le lendemain au couvent des
Observantins. Anne de Bernier, sa veuve, entre alors en
procès avec Jeanne de Riquetti dame de Châteauneuf, sa
belle-sœur, de 1685 à 1697 (Arrêts notables de
Bézieux, Livre 3, ch.4, 1750). 2) le 30 avril 1686 en
l’église Notre-Dame des Accoules, Charles de GRATIAN écuyer,
seigneur de Consonove, procureur du roi au bureau des
finances, son cousin issu-de-germain, fils de feu Balthasar,
trésorier général de France, procureur du roi, et de Diane
de GLANDEVES.
- Pierre de BERNIER baptisé le 9
janvier 1641 en l’église Saint-Martin de Marseille (parrain
Blaise de Bricard, son oncle maternel, marraine Marguerite
de Villemus).
- Renée de BERNIER épouse
par contrat du 2 octobre 1613 à Marseille (Antoine Barnier,
not.), Jean-Baptiste GARNIER
de MONTFURON écuyer, seigneur de Montfuron, conseiller du
roi en la chambre des Comptes de Provence (1606), veuf de
Françoise de PUGET SAINT-MARC, fils de Marc-Antoine,
seigneur de Montfuron, conseiller aux Comptes, et de Claire
d’EMENJAUD de BARRAS, l’épouse est dotée de 30.000 livres.
Baptisé le 24 avril 1582 à Aix, il meurt le 16 janvier 1654
à Aix.
- Philippe BERNIER baptisé le 2 juin
1599 en l’église Saint-Martin de Marseille (parrain Philippe
Gasparo, marraine Claire Napollon).
- François BERNIER religieux de
l’abbaye bénédictine de Saint-Victor de Marseille, prieur de
Saint-Ferréol de Villemur et de Montfuron, décédé le 18
octobre 1656 à Pierrevert, enseveli dans la chapelle de
l’église.
- André BERNIER s’étant marié à une
« femme impudique », est déshérité par son père qui ne lui
laisse que 300 livres, à la mort de ce dernier il se pourvoit
en justice contre son testament, transige avec ses frères qui
s’obligent à lui verser une pension de 400 livres par an (15
avril 1627), teste en 1651 à Marseille ; épouse avant 1626,
Catherine SIGAUD. D’où :
- Claire de BERNIER baptisée le 12
juin 1632 en l’église Saint-Martin de Marseille (parrain
Henri de Bernier sieur de Pierrevert, conseiller du roi
trésorier général de France, marraine Catherine de Bernier).
- Anne de BERNIER épouse le 18
juillet 1670 en l’église Saint-Martin de Marseille, René de
BOST, de Saint-André en Forez, fils de feu Claude, et d’Anne
CHATELUS, en présence d’Alexandre Bernier, son frère, et des
témoins Jean-François Gueidon et Guillaume Longis prêtres,
Gaspard Grégoire et François Rouman.
- Alexandre BERNIER teste en 1671,
épouse le 20 juillet 1670 en l’église de la Major à
Marseille, Claire PATY, veuve de Pierre OLIVARY, fille de
Louis, et de Marguerite de LORGUES.
IV - Henri de BERNIER écuyer de
Marseille, seigneur de Pierrevert, achète l’un des cinq offices
de conseiller du roi trésorier général de France en la
généralité d’Aix créés par édit d’octobre 1621 (lettres patentes
du 5 octobre 1625, réception le 15 novembre suivant), est
déchargé du paiement du droit de franc-fief (23 août 1634),
transige sur le différend qui existait entre sa seigneurie et le
fief de Sainte-Marguerite (19 septembre 1634); né à Marseille et
baptisé le 28 octobre en l’église Saint-Martin (parrain Pierre
Bernier son grand-père, marraine Janette Jauffrée), décédé dans
l’exercice de sa charge à Aix, dans la maison du sieur
Beauvoisin son beau-fils le 27 mars 1635, transporté le même
jour à Marseille et inhumé en l’église des Pères Augustins,
ayant testé l’avant-veille (Beaufort, not. Aix) en faveur de son
fils Pierre, et avoir légué à son fils Henry et à sa fille
Louise 45.000 livres à chacun; épouse le 14 novembre 1608 en
l’église Notre-Dame des Accoules à Marseille, Blanche de LA
CEPEDE baptisée le 7 juin 1593 à Marseille, fille de Nicolas,
écuyer, et de Marguerite de PUGET THORAME. D’où :
- Louise
de BERNIER baptisée le 3 septembre 1617 en
l’église Saint-Martin de Marseille (parrain Pierre Bernier,
marraine Louise de La Cépède), ensevelie le 30 octobre 1684 en
l’église des Grands Carmes d’Aix, épouse par contrat du 10
décembre 1634 à Marseille (Poncy, not.), Honoré de PIOLENC de
BEAUVOISIN écuyer, seigneur de Cornillon et Beauvoisin,
conseiller du roi en la cour des Comptes de Provence (1657),
puis président à mortier, né le 2 mai 1609 à Aix, fils de
Reynaud, seigneur de Cornillon, et de Marguerite de CORIOLIS
LA BASTIDE. Il meurt à Aix et est enseveli au couvent des
Grands Carmes le 4 octobre 1680.
- Pierre
qui suit,
- Henry
de BERNIER coseigneur de Pierrevert, religieux de
l’abbaye bénédictine de Saint-Victor, prieur de Saint-Ferréol
et de Montfuron après son oncle, né vers 1622, décédé à l’âge
d’environ 65 ans, inhumé le 9 juillet 1687 en la cathédrale
Saint-Sauveur d’Aix.
- Claire
de BERNIER baptisée le 3 avril 1623 en l’église
Saint-Martin de Marseille (parrain Jean-Baptiste Garnier,
sieur de Montfuron, conseiller du roi en la cour des comptes,
marraine Claire de Bricard).
V - Pierre de BERNIER écuyer de
Marseille, seigneur de Pierrevert, succède à son père dans
l’office de conseiller du roi trésorier général de France en la
généralité de Provence (provisions données à Paris le 12 mai
1635, réception le 21 juin suivant), vend cet office à Henri
d’Armand (1637), sert dans les armées du roi, est déchargé du
paiement des droits de francs-fiefs (arrêt du 5 déc. 1656, et
jugement de l’intendant Rouillé du 20 juillet 1657), maintenu
noble (11 février 1668), fait un dénombrement de sa seigneurie
de Pierrevert, avec justice haute, moyenne et basse, une pension
féodale de 72 livres pour deffens, four et fouage, et les droits
des trois arrière-fiefs de Sainte-Marguerite, Valgast et
Châteauneuf de Roüe (16 juin 1668), rend hommage au roi pour ces
biens nobles (16 mars 1675); baptisé le 3 décembre 1618 en
l’église Saint-Martin de Marseille (Pierre Bernier écuyer,
marraine Jeanne de la Cépède), épouse 1) par contrat du 2 mars
1636 à Marseille (Jaubert, not.), Magdeleine d’AGOULT de
SEILLONS baptisée le 21 septembre 1620 à Marseille, fille de
Balthasar écuyer, seigneur de Seillons et Roquefeuil, et d’Anne
de FOURNIER. 2) le 28 janvier 1649 en l’église Notre-Dame des
Accoules, à Marseille, suivant contrat de la veille,
Françoise-Marseille de MURET dite Françon, baptisée le 25 mars
1631 à Marseille (année de consulat de son aïeul paternel),
fille de feu Benoît, bourgeois de Marseille, et de Marguerite
MORLAN, l’époux est assisté de son frère Henry de Bernier,
prieur de Saint-Ferréol, qui lui confirme la donation qu’il lui
a déjà faite, et de sa sœur Louise, épouse du conseiller de
Piolenc, l’épouse assistée de sa mère et de son aïeul Simon
Muret, elle se constitue en dot tous ses biens et 18.000 livres
laissés par sa mère pour ses biens paternels, dont 1.000 en
argent comptant, 9.500 livres payables en quatre ans, et 6.000
livres pour prix d’une bastide dit la Cougourdane et d’une
maison servant d’hôtellerie au quartier Saint-Marcel, lesquelles
seront laissées à la jouissance de son aïeul, et 1.500 livres
pour habits, coffres et vêtements nuptiaux. D’où, du second
mariage :
- Marguerite
de BERNIER baptisée le 6 février 1650 à
Pierrevert, décédée le 6 juillet 1721 au château de
Sainte-Marguerite ; épouse le 31 octobre 1671, suivant contrat
reçu la veille (Melve, not. Manosque), Jean de TRIBUTIIS
écuyer, seigneur de Sainte-Marguerite, né le 22 avril 1624,
fils de Joseph, seigneur de Sainte-Marguerite, et de
Marguerite de LINCEL ; l’épouse
reçoit 8.000 livres de dot, l’époux est assisté de
Jean-Baptiste de Chenerilles, son cousin germain.
- François
de BERNIER décédé le 18 octobre 1651 à Pierrevert
et enseveli dans la chapelle paroissiale.
- Jean-Baptiste
de BERNIER né et ondoyé le 15 septembre 1654 en
l’église de Pierrevert, supplément de baptême le 2 août 1656
en l’église Saint-Martin de Marseille (parrain Henry de
Bernier prieur, marraine Claire de Bricard).
- Thérèse
de BERNIER religieuse au couvent des ursulines de
Pertuis, baptisée le 11 novembre 1656 en l’église Saint-Martin
de Marseille (parrain Blaise de Bricard, marraine Anne de
Barnouier).
- Joseph
qui suit,
- Marie
de BERNIER religieuse au couvent des ursulines de
Pertuis, baptisée le 25 novembre 1660 en l’église de
Pierrevert (parrain François de Bernier, religieux de
Saint-Benoît jadis prieur de Saint-Ferréol, marraine
Marguerite de Bernier sa sœur).
VI - Joseph de BERNIER de PIERREVERT écuyer,
seigneur de Pierrevert, Valgast, Carbonellenc, Beauchamp,
Sainte-Marguerite, Châteauneuf, rend hommage de Pierrevert le 14
mars 1681, qu'il renouvèle le 27 septembre 1719 à l’avènement de
Louis XV, fait son testament le 21 avril 1743 (Blanchard, not.
Sainte-Tulle) par lequel il veut être inhumé au tombeau de ses
ancêtres en la chapelle familiale à Pierrevert, nomme héritier
son fils Paul Auguste et lègue 2000 livres à chacun de ses
autres enfants ; baptisé le 22 juin 1659 en l’église de
Pierrevert (parrain Jean Nicolas, marraine Josephe Maisse fille
de Melchior, tous de Pierrevert), y décédé le 23 avril 1743 et
enseveli dans la tombe de ses ancêtres ; épouse 1) le 28
septembre 1688 en l’église de Pierrevert, suivant contrat signé
la veille (Ant. Maurel et Lardeyreti, not. Pierrevert et
Manosque), Gabrielle du BOUSQUET dame de Sigonce et du Buisson,
veuve de Palamède de VALAVOIRE, comte de Montlaux, colonel d’un
régiment de chevau-légers, fille et héritière de Lambert,
seigneur de Sigonce, le Buisson, Montlaux, gentilhomme ordinaire
de la chambre du roi, capitaine de 50 hommes de ses ordonnances,
et de Françoise de CATANEO, baronne de Chazay et Thisy, romaine,
sa seconde épouse ; l’épouse se constitue en dot la somme de
25.000 livres outre ses habits et bijoux ; l’époux reçoit de sa
mère les biens hérités de son mari, et les siens à la réserve
d’une somme de 16.000 livres. 2) le 5 juin 1709 en l’église de
Dauphin, suivant contrat du même jour (Antoine Maurel, not.
Pierrevert), Anne-Thérèse de SILVY,
âgée de 18 ans, née à Aix en 1690, fille de Jean, avocat au
parlement, et de Suzanne de BEC ;
l’épouse est dotée par son père de 7.000 livres dont 1.000 en
robes et habits. Elle meurt à l’âge de 75 ans, et est inhumée le
16 mars 1766 en l’église Saint-Mary de Forcalquier. D’où, du
second mariage :
- Marguerite
Françoise de BERNIER de PIERREVERT née le 23 mars
1710 au château de Pierrevert, baptisée le surlendemain en
l’église paroissiale (parrain Joseph Coutarel, prêtre et
docteur en théologie et missionnaire, marraine Marguerite de
Bernier épouse de Jean de Tributiis seigneur de
Sainte-Marguerite).
- Jean
Joseph de BERNIER de PIERREVERT né le 10 avril
1711 au château de Pierrevert, baptisé le même jour en
l’église paroissiale (parrain Jean Silvy avocat au parlement,
marraine Marguerite de Bernier de Tribucy - sic).
- Paul
Auguste qui suit,
- Paul
de BERNIER de PIERREVERT né le 27 juillet 1714 au
château de Pierrevert, baptisé le lendemain en l’église
paroissiale (parrain Paul d’Isoard sieur de Chenerilles écuyer
d’Aix, marraine Thérèse de Tribucy de Chenerilles), y décédé
le 2 septembre 1730, inhumé le même jour.
- (Marguerite)
Thérèse de BERNIER de PIERREVERT célibataire, née
le 13 mai 1717 au château de Pierrevert, baptisée le même jour
en l’église paroissiale (parrain Marc-Antoine de Silvy
chanoine de la concathédrale de Forcalquier, marraine
Marguerite de Silvy), y décédée le 21 avril 1781.
- Marc-Antoine
Raymond de BERNIER de PIERREVERT né le 23 juin
1718 au château de Pierrevert, baptisé le lendemain en
l’église paroissiale (parrain Marc-Antoine de Silvy chanoine
de la concathédrale de Forcalquier, marraine Thérèse de
Silvy), y décédé le 28 août 1730, inhumé le lendemain.
- Honoré
Henri de BERNIER de PIERREVERT clerc tonsuré,
prieur de Notre-Dame de Bon-Secours, né le 20 avril 1721 au
château de Pierrevert, baptisé le surlendemain en l’église
paroissiale (parrain Honoré Henri de Piolenc conseiller du roi
et président au mortier en la cour du parlement, marraine
Françoise de Piolenc), y décédé le 31 août 1749.
- Louis
Nicolas (Balthasar) de BERNIER de PIERREVERT chevalier,
fut successivement enseigne à drapeau (1737), page du duc de
Chartres (5 mai 1741), fait les campagnes de Flandre, à
Dettingen (1743), sièges de Menin, Ypres, Furnes, Fribourg,
nommé gentilhomme ordinaire du duc d’Orléans (1746), et son
aide de camp à la bataille de Raucoux, promu second enseigne
dans les gardes françaises (29 janvier 1747), premier
enseigne (3 mars 1748), présent à Lawfeld (1747) et Maastricht
(1748), sous-lieutenant (3 juillet 1753), fait la campagne
d’Allemagne sous le maréchal de Broglie à Corbach,
Sachsenhausen, Cassel, promu lieutenant (22 février 1761),
chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (10
mars 1761), combat à Villingshausen, Meppen, Giessen etc.,
aide-major (1er janvier 1764), colonel (1er mai 1768),
lieutenant du roi en la ville et citadelle de Honfleur (8
septembre 1769), pensionné sur le Trésor de 6.000 livres pour
ses 23 ans de service (6 mai 1769), brigadier d’infanterie (5
déc. 1781), maréchal de camp (9 mars 1788), réformé le 1er
avril 1788 avec 47 ans de service ; né le 8 janvier 1726 au
château de Pierrevert, baptisé le même jour en l’église
paroissiale (parrain Paul de Bernier, marraine Thérèse de
Bernier), décédé en 1792.
- Françoise
Suzanne de BERNIER de PIERREVERT né le 4 janvier
1729 au château de Pierrevert, décédée le 2 avril 1772 à
Forcalquier, inhumée le lendemain, épouse le 18 février 1770
en l’église de Pierrevert, Jean-Benoît de BONIFACE
de FOMBETON chevalier, seigneur de Fombeton, major des troupes
de Russie, fils de Joseph, seigneur de Fombeton, lieutenant
général au baillage de Forcalquier, et de Thérèse Gabrielle de
BERNARDY. Il se remarie à Anne-Marie d’EYMINI et meurt le 13
juin 1781 à Forcalquier.
- Anne
Blanche de BERNIER de PIERREVERT née le 28 mars
1730 au château de Pierrevert, baptisée le même jour en
l’église paroissiale (parrain Jean Joseph de Bernier, marraine
Thérèse Marguerite de Bernier).
VII – Paul-Auguste de BERNIER de PIERREVERT dit
le Marquis de Pierrevert, chevalier, seigneur de
Pierrevert, Valgast, Carbonellenc, Beauchamp, Sainte-Marguerite,
Châteauneuf, et partie de Vachères, engage un procès contre
Paul-François d’Isoard Chenerilles qui avait rendu l’hommage de
son fief de Sainte-Marguerite directement au roi (1751), est
débouté de ses prétentions (arrêt du Conseil du roi du 7 juin
1757), officier, sert plusieurs années dans les armées du roi,
lieutenant des maréchaux de France au département de Forcalquier
de 1764 à 1771, syndic d’épée du corps de la noblesse de
Provence (1772), consul d’Aix et procureur du pays de Provence,
teste le 4 janvier 1775 à Manosque (Eyriès, not. Pierrevert), en
faveur de son fils aîné, léguant 8.000 livres aux trois cadets;
né le 26 septembre 1712 au château de Pierrevert, baptisé le
même jour en l’église paroissiale (parrain Joseph d’Allier de
Châteauneuf, marraine Thérèse de Silvy), y décédé le 21 avril
1786, inhumé le lendemain ; épouse le 8 février 1748 en l’église
de la Tour d’Aigues, suivant contrat du même jour (Martin
Bernard, not. la Tour d’Aigues), (Magdeleine) Euphrosine de
SUFFREN de SAINT-TROPEZ née le 3 août 1722 à Aix, sœur du
marquis de Suffren, de l’évêque de Sisteron et du célèbre Bailli
de Suffren, lieutenant général des armées navales, fille de
Paul, marquis de Saint-Cannat, baron de la Môle, seigneur de
Saint-Tropez, Richebois et autres lieux, procureur général du
pays de Provence, et de (Marie) Jéronime de BRUNY de LA TOUR
d’AIGUES, l’épouse signe Madeleine Eufrozine de Suffren. Emigrée
avec ses fils en Espagne, elle y meurt de la fièvre jaune le 20
août 1800, en même temps que ses deux fils et son petit-fils, au
Port-Sainte-Marie près Cadix. D’où :
- Louis
(Jérôme Charles François) qui suit,
- Charles Eugène de BERNIER de PIERREVERT dit
l’Abbé de Pierrevert, chevalier de l’ordre de
Saint-Jean de Jérusalem dit de Malte, bachelier puis docteur
en Sorbonne, sous-diacre, chanoine de l’église concathédrale
de Forcalquier, prieur décimateur de Vachères, député du
clergé à l’Assemblée générale (1775), prieur de la maison de
Sorbonne (1776), vicaire général du diocèse d’Aix et de
Sisteron, abbé commendataire de l’abbaye royale de Mazan en
Vivarais (1784), agent général du clergé de Paris, émigre avec
sa famille mais obtient un certificat de non-inscription sur
la liste des émigrés (11 juillet 1800) ; né le 23 juillet 1751
au château de Pierrevert, baptisé le même jour en l’église
paroissiale (parrain Louis Nicolas Balthasar de Bernier,
chevalier, gentilhomme de Mgr le duc de Chartres, enseigne des
grenadiers au régiment des gardes françaises, représenté par
Joseph Boisson bourgeois, lieutenant de juge de Pierrevert,
marraine Polixène de Castellane d’Esparron, veuve de Charles
de Lafont comte de Savine, chevalier de Saint-Louis, mestre de
camp d’un régiment de dragons, représentée par Elisabeth
Dorothée de Suffren de Saint-Tropez), décédé de la fièvre
jaune quelques heures avant sa mère le 20 août 1800 au
Port-Sainte-Marie près Cadix (Espagne).
- (Thérèse) Sophie (Fortunée) de BERNIER de
PIERREVERT demoiselle de Saint-Cyr, preuves le 21
juillet 1763, sortie le 7 décembre 1772, dot le 13 mars 1773,
née le 5 décembre 1752 au château de Pierrevert, ondoyée le
lendemain, baptisée le 5 juin 1753 en l’église paroissiale
(parrain François de Bruny chevalier, baron de la Tour
d’Aigues et sa vallée, seigneur de Lourmarin, marraine
Marguerite Thérèse de Bernier de Pierrevert sa tante), décédée
le 2 juillet 1823 à la Buzine près Marseille, épouse le 25
août 1773 en l’église de Lurs, Elzéar-Antoine de FLOTTE
ROQUEVAIRE dit le Chevalier de Flotte, puis le vicomte
de Flotte, ancien officier des vaisseaux du roi, né le
12 avril 1731 au château de Saint-Etienne, décédé le 24
décembre 1795 à Turin, fils de feu Jean-Baptiste, capitaine
d’infanterie, et de feue Claire de VIRELLE LA MILLIERE. Veuve,
elle rachète le château de la Buzine à Marseille (1815), qui
avait été saisi à la Révolution et vendu. D’où postérité.
- Antoine-Melchior (Gaspard Balthasar) de
BERNIER de PIERREVERT dit le Chevalier de
Pierrevert, entre dans la marine à Toulon comme
garde-marine (1er oct. 1768), chevalier de l’ordre de
Saint-Jean de Jérusalem dit de Malte (preuves le 21 octobre
1773), fut successivement garde du pavillon (1er nov. 1773),
enseigne de vaisseau (4 avril 1776), lieutenant de compagnie
(1er juillet 1777), participe à tous les combats du comte
d’Estaing et notamment à la prise de Grenade (juillet 1779),
chevalier de Cincinnatus, lieutenant des vaisseaux du roi (4
avril 1780), embarque de Brest avec l’escadre du bailli de
Suffren, son oncle (22 mars 1781), se signale à la Praya près
du Cap-Vert (avril 1781), capitaine de compagnie (1er nov.
1781), chevalier de Saint-Louis (1781), nommé au commandement
de la frégate La Bellone (14 juillet 1782), à la tête de
laquelle il est tué le 11 août 1782 près de Ceylan, la tête
emportée par un boulet de canon, au début du combat que
remportera son oncle Suffren contre l’amiral Hughes ; était né
le 6 janvier 1754 au château de Pierrevert, baptisé le
lendemain en l’église paroissiale (parrain Antoine Amoreux
prêtre sécularisé de l’abbaye Saint-Victor de Marseille,
marraine Suzanne Françoise de Bernier de Pierrevert, sa
tante).
- Marie Julie de BERNIER de PIERREVERT née
le 8 mars 1755 au château de Pierrevert, baptisée le 12 mars
en l’église paroissiale (parrain Raymond de Bruny de Cabrières
ancien capitaine d’infanterie, son grand-oncle maternel,
marraine Marie de Fortia de Toulon, marquise de Sainte-Tulle,
baronne de Limaye), décédée le 2 octobre de la même année et
inhumée le lendemain.
- Dorothée Polixène Aimée de BERNIER de
PIERREVERT née le 5 décembre 1756 au château de
Pierrevert, ondoyée aussitôt, supplément de cérémonie le 29
décembre suivant en l’église paroissiale (parrain Joseph
Jean-Baptiste de Suffren marquis de Saint-Cannat, baron de la
Molle, seigneur de Saint-Tropez, Richebois et autres places,
mestre de camp de cavalerie, chevalier de Saint-Louis,
commandant pour le roi en la ville et citadelle de
Saint-Tropez, son oncle maternel, représenté par Louis Gerôme
Charles François de Bernier son frère, marraine Elisabeth
Dorothée de Suffren de Saint-Tropez, sa tante).
- (Marie-Thérèse Julie) Jéronime de BERNIER de
PIERREVERT née le 27 août 1759 et ondoyée au
château de Pierrevert, baptisée le 9 juin 1760 en l’église
paroissiale (parrain Paul Auguste d’Arnaud, chevalier, baron
de Vitrolles, conseiller du roi au parlement de Provence, son
cousin, marraine Thérèse de Blacas dame de Villemus, veuve de
messire d’Estienne chevalier, seigneur de Villemus, colonel
d’un régiment d’infanterie de son nom), décédée en 1825,
épouse le 29 mars 1780 en l’église de Lurs, Jean-Baptiste de
MONIER du CASTELLET chevalier, marquis du Castellet, seigneur
du Val d’Ardenne et du Revest, capitaine de vaisseau du roi,
chef d’escadre, commandeur de Saint-Louis, membre de
Cincinnatus, né le 9 décembre 1732 à Pignans, fils de Joseph
François, seigneur du Castellet, lieutenant de vaisseau, et de
Blanche de MONIER de CHATEAUVIEUX. Acquéreur du château du Val
d’Ardennes près Toulon (1784), admis aux Etats de Provence
(1787), directeur puis commandant en chef du port de Toulon
(1792), il émigre avec sa femme à Nice puis à Barcelone,
rentre en 1808, meurt le 11 mai 1811 à Aix.
- Pierre Frédéric Henri de BERNIER de
PIERREVERT né et ondoyé le 12 octobre 1760 à
Manosque, cérémonies le 18 octobre suivant en l’église
Saint-Sauveur (parrain Pierre de Suffren de Saint-Tropez,
chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, lieutenant de vaisseaux
du roi, son oncle, Thérèse Sophie de Bernier, sa tante),
décédé à l’âge de huit mois en nourrice le 7 juillet 1761 à
Saint-Michel l’Observatoire, inhumé le lendemain en la tombe
de Notre-Dame en la chapelle Saint-Pierre de l’église
paroissiale.
- Ferdinand (Marc-Antoine) de BERNIER de
PIERREVERT dit le Chevalier Ferdinand de
Pierrevert, chevalier de l’ordre de Saint-Jean de
Jérusalem dit de Malte (1774), page du grand-maître (19
septembre 1774), entré dans la marine à Toulon, fut
successivement garde-marine (17 février 1778 pour prendre rang
au 23 mai), participe avec son frère Antoine et sous les
ordres de leur oncle Suffren à la guerre d’indépendance
d’Amérique, enseigne de vaisseau (16 février 1780), lieutenant
de compagnie (1er juin 1780), sous-brigadier des gardes-marine
(21 juillet 1782), brigadier (26 octobre 1783), lieutenant de
vaisseau (1er mai 1786), embarque sur la Boussole (11
juillet 1785) dans l’expédition de la Pérouse, se noie le 13
juillet 1786 avec vingt autres marins dans le naufrage de deux
canots à l’entrée de la baie des Français (baie Lituya,
Alaska) (« Ce jeune homme avait des qualités très
brillantes, méritait d’estre distingué; bon, honnête,
sensible et reconnaissance, d’une valeur aussi froide que
distinguée, estimable à tous égards », lettre du
bailli de Suffren, 1er mai 1787); était né et ondoyé le 22
décembre 1761 en la maison familiale de Manosque, supplément
de baptême le 4 mai 1763 en l’église de Pierrevert (parrain
Marc-Antoine de Silvy, chanoine sacristain de l’église
concathédrale de Forcalquier, son grand-oncle, marraine Anne
Thérèse de Silvy dame de Pierrevert, sa grand-mère).
VIII – Louis de BERNIER de PIERREVERT dit
le Marquis de Pierrevert, chevalier, seigneur de
Pierrevert, Châteauneuf-de-Roüe, Sainte-Marguerite, Valgast,
Carbonnellenc, Vachères et autres lieux, entre dans la marine à
Toulon en 1764 sous les ordres de son oncle Suffren, est
successivement garde de la marine (1769), sous-brigadier au
régiment de Marseille (1er mai 1772), enseigne de vaisseau à
Brest (1er oct. 1773), embarque le 20 mars 1776 pour
l’Île-de-France (Maurice) pour servir d’aide de camp au
Chevalier de la Brillane (30 juin 1776), revient à Lorient (31
janvier 1778), lieutenant de compagnie (28 mars 1778),
lieutenant de vaisseau (1er avril 1778), fait la campagne
d’Amérique, à Newport (août 1778), Sainte-Lucie, Grenade
(juillet 1779), capitaine de fusiliers (1er juin 1780),
chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (8 déc.
1781), chevalier de Cincinnatus, major de vaisseau à la 6e
escadre 3e division (1er mai 1786), passe au service de
l’Espagne avec le grade de capitaine de vaisseau (17 janvier
1790), retraité après 25 ans de service avec 400 livres de
pension (mai 1789), syndic d’épée de la noblesse de Provence à
la mort de son père (1786), assiste à ce titre aux Etats
généraux de Provence (1787) ; né et ondoyé le 11 février 1750 au
château de Pierrevert, supplément de cérémonies administrées le
14 février en l’église paroissiale par son oncle Louis-Jérôme de
Suffren (parrain Louis Nicolas Balthasar de Bernier, chevalier,
gentilhomme du duc de Chartres, officier de grenadiers aux
gardes françaises, représenté par Charles François de Marmet de
Valcroissant, chevalier, seigneur de Vaumale, marraine Marie
Jéronime de Bruny marquise de Saint-Cannat, baronne de la Molle,
dame de Saint-Tropez, Richebois, sa grand-mère), décédé en
émigration de la fièvre jaune, en même temps que sa mère et son
frère, le 29 août 1800 au Port-Sainte-Marie (Andalousie), après
avoir testé le 27 août (Vicente Alvarez, not.), son portrait est
conservé au château de Lagoy; épouse le 4 octobre 1786 en
l’église de Moriès, suivant contrat de la veille (Rolland, not.
Saint-André), (Marie) Magdeleine (Cécile Françoise Marguerite)
de CHAILAN de MORIèS née le 9 juin 1768 au château de Moriez,
fille de Pierre, seigneur comte de Moriès, le Castellet la
Robine, chef d’escadre des armées navales, chev. Saint-Louis et
Cincinnatus, et de Cécile de GLANDEVES-CASTELLET, les époux
obtiennent dispense du 4e degré de consanguinité, union bénie en
présence de Mgr de Castellane Adhémar, évêque de Senez. Elle
meurt le 15 février 1802 à Manosque. D’où :
- (Alexandre)
Pierre André de BERNIER de PIERREVERT né et ondoyé
le 15 août 1787 au château de Pierrevert, baptisé le 11
septembre suivant en l’église paroissiale, décédé le 11
septembre 1789 à la Buzine près Marseille.
- (Louise
Cécile) Eudoxie de BERNIER de PIERREVERT née et
ondoyée le 29 décembre 1788 au château de Pierrevert, décédée
le 5 juin 1824 à Aix, dernière du nom, épouse le 27 juillet
1808 à la mairie de Marseille, Augustin (Anne Surléon Ignace)
de MONTAIGU, comte puis marquis de Montaigu, capitaine de
dragons, chef d’escadron, chevalier de Saint-Louis, né le 31
juillet 1769 à Avignon, fils de Joseph Anne, marquis
d’Entraigues, seigneur de Trévouze, Châteauneuf-le-Rouge et
Rousset, chevalier de Saint-Louis, aide-major de dragons, et
de Marguerite de GAUTIER de GIRENTON. Il meurt en son château
de Châteauneuf-le-Rouge le 4 août 1833. D’où postérité.
- (Amédée)
Charles Eugène Gustave de BERNIER de PIERREVERT né
le 24 février 1791 à Entrevaux, décédé de l’épidémie de fièvre
jaune le 25 septembre 1800 au Port-Sainte-Marie (Andalousie).
- Emmanuel
Charles Reinier de BERNIER de PIERREVERT né à Pise
le 25 décembre 1794, décédé à Ripoli (Toscane) le 5 mars 1796.
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