Anciennes familles de Provence

   

 

(de) Bernier
de Pierrevert


 

 

Famille du Piémont venue lors des guerres d’Italie à Marseille (vers 1530), où elle acquiert une rapide fortune dans le négoce. Portée au consulat (1610), bien alliée, elle achète une charge anoblissante de trésorier (1621) puis la seigneurie de Pierrevert près de Manosque (1622), et est maintenue dans sa noblesse (1668).

L’origine des Bernier (Bernerio) se situe près de Turin : Pierre Bernier, naturalisé français en 1560, est dit natif d’Estellon (Villastellone). Par ailleurs, les preuves de Malte d’un de ses descendants rapportent un acte d’hommage rendu au duc de Savoie par Aymon Bernier d’une moitié de grange dite Castizon à Vigone (29 octobre 1505). De fait, cet Aymon a été regardé par certains comme ancêtre de la famille, mais sans preuve.

Sous Louis XIV, la famille de Bernier quitte la finance pour le service militaire du roi et fait sa résidence au château de Pierrevert qu’elle avait rebâti. Elle fournira au XVIIIe siècle plusieurs officiers de mérite: Louis-Nicolas de Bernier de Pierrevert (1726-1792) page du duc d’Orléans, officier aux gardes françaises, fit les campagnes d’Allemagne et reçut la croix de Saint-Louis, retraité avec le grade de maréchal de camp (1788) après 47 ans de service, Paul-Auguste marquis de Pierrevert (1712-1786) son frère aîné, servit plusieurs années, fut lieutenant des maréchaux à Forcalquier, consul d’Aix et syndic de la noblesse (1772).

Marié à la sœur du bailli de Suffren, Paul-Auguste de Bernier eut plusieurs fils : Charles-Eugène dit l’Abbé de Pierrevert (1751-1800) chanoine de Forcalquier, vicaire général d’Aix et prieur de la Sorbonne à Paris (1776), et trois officiers de marine qui servirent sous les ordres de leur oncle Suffren : Antoine-Melchior (1754-1782) dit le Chevalier de Pierrevert, chevalier de Malte, lieutenant de vaisseau (1780), chevalier de Saint-Louis (1781), tué près de Ceylan ; Ferdinand (1761-1786) chevalier de Malte, lieutenant de vaisseau (1786), mort au cours de l’expédition de La Pérouse en Alaska ; et enfin l’aîné, Louis de Bernier dit le Marquis de Pierrevert (1750-1800), lieutenant puis major de vaisseau (1786), chevalier de Saint-Louis et de Cincinnatus, émigra en Espagne où il fut emporté par la fièvre jaune ainsi que sa mère, son frère et son fils. Seule sa fille Eudoxie de Pierrevert (1788-1824) lui survécut, et fit passer l’héritage des Bernier dans la famille de Montaigu d’Entraigues, à Avignon.

Armes : d’azur à trois pals d’argent, à l’écusson en comble de gueules chargé d’un lion rampant aussi d’argent, armé et lampassé de gueules barbé, barboté et langué de gueules », selon une version erronée d’Artefeuil), ces armes ne figurent pas à l’Armorial de Provence mais à l’Armorial du Forez, déposées par leurs homonymes Bernier de Manivieu.

 

I – Henri BERNIER (Bernerio) né en 1470 en Piémont, installé à Marseille vers 1530, épouse Marguerite BARDASSAN. D’où :

II - Pierre BERNIER marchand de Marseille, natif de la ville d’Estellon, diocèse de Turin en Piémont, installé depuis plus de trente ans à Marseille lorsqu’il est naturalisé (lettres de naturalité données à Fontainebleau en août 1560), bourgeois, épouse par contrat du 6 mars 1545 à Marseille (Verdillon not.) (« natif de la ville de Turin »), Barthélémieue REY fille de Paulon, licencié en droits, et de Louise ARNAUD. D’où :

  1. Louise BERNIER épouse par contrat du 23 août 1563 à Marseille, François GRATIAN notaire royal de Marseille, fils de Pantelin, marchand, et de Jehanne MOUREN.
  2. Magdeleine BERNIER épouse par contrat du 7 janvier 1569 à Marseille, François de LASCOURS notaire royal, fils de Raymond, marchand, et de Louise ARMAN.
  3. Pierre qui suit,

III - Pierre BERNIER riche bourgeois de Marseille, juge du commerce, second consul de Marseille (1610, 1611), achète du président Guillaume du Vair la bastide appelée La Floride à Marseille (1616), puis d’Anne de Lévis duc de Ventadour, lieutenant général de Languedoc, la terre et seigneurie de Pierrevert au prix de 42.000 livres, le 24 septembre 1622 (Claude Piquet, not. Marseille), dont il est exempté des droits de lods (lettres patentes données devant Montpellier le 5 septembre 1622), en est investi et fait l’hommage au roi le 4 octobre 1622, fait construire le château de Pierrevert et prend le qualificatif d’écuyer, teste le 26 septembre 1626 (Antoine Giraudon, not. Marseille), acte par lequel il veut être inhumé au tombeau de ses ancêtres au couvent des Augustins, nomme héritier son fils Henri à qui il lègue sa seigneurie de Pierrevert et autres biens (deux métairies, l’une est la Fleurie ou Floride, l’autre la Mariguette, sa maison d’habitation à Marseille et une autre la joignant au sud, une autre au quartier de Saint-Pierre), laisse à son fils Pierre d’autres propriétés et rentes (à Saint-Suffrin, la Condamine, Saint-Tronc, la Blanquerie), et déshérite son fils André marié contre son gré à une femme « impudique », il meurt le 22 janvier 1627 à Marseille, inhumé aux Augustins ; épouse par contrat du 25 octobre 1577 à Marseille (Antoine Paris, not.), Nicolane ROUX, fille de Jehan Bernard, marchand bourgeois, et de Jehanne JAUFFRET alias GEOFFREE, l’épouse reçoit de son père une maison rue de la Coutellerie, plus 500 livres et deux coffres en noyer garnis selon sa qualité. Elle meurt avant 1613. D’où :

  1. Henri qui suit,
  2. Pierre de BERNIER bourgeois de Marseille, seigneur de Pierrevert, partage la succession de son père avec son frère Henri (23 mai 1628), consul de Marseille (1643), baptisé le 27 décembre 1587 en l’église Saint-Martin de Marseille (parrain Pierre Emeric, marraine Anne de Materon), meurt en 1655 ; épouse le 31 juillet 1618 en l’église Notre-Dame des Accoules, Claire de BRICARD, fille de Christophle, seigneur de Cabriès, et de feue Blanche de FORBIN sa première épouse, présents Nicolas de Bausset lieutenant principal au siège de Marseille, et Nicolas de Vento, lieutenant particulier. D’où :

    1. Pierre de BERNIER baptisé le 12 mai 1622 en l’église Saint-Martin de Marseille (parrain Pierre Bernier, marraine Blanche de la Cépède).
    2. Anne de BERNIER baptisée le 17 juillet 1638 en l’église Saint-Martin de Marseille (parrain Jacques Abilhe, marraine Anne Chabettière); épouse 1) le 30 mars 1655 en l’église Saint-Martin de Marseille, suivant contrat du 9 mars (Sossin, not.), Thomas RIQUETI seigneur de Négréaux, fils d’Anthoine, seigneur de Négréaux et Beaumont, premier consul de Marseille, et d’Anne PERRIN. Décédé le 24 mars 1685 à Marseille, enseveli le lendemain au couvent des Observantins. Anne de Bernier, sa veuve, entre alors en procès avec Jeanne de Riquetti dame de Châteauneuf, sa belle-sœur, de 1685 à 1697 (Arrêts notables de Bézieux, Livre 3, ch.4, 1750). 2) le 30 avril 1686 en l’église Notre-Dame des Accoules, Charles de GRATIAN écuyer, seigneur de Consonove, procureur du roi au bureau des finances, son cousin issu-de-germain, fils de feu Balthasar, trésorier général de France, procureur du roi, et de Diane de GLANDEVES.
    3. Pierre de BERNIER baptisé le 9 janvier 1641 en l’église Saint-Martin de Marseille (parrain Blaise de Bricard, son oncle maternel, marraine Marguerite de Villemus).

  3. Renée de BERNIER épouse par contrat du 2 octobre 1613 à Marseille (Antoine Barnier, not.), Jean-Baptiste GARNIER de MONTFURON écuyer, seigneur de Montfuron, conseiller du roi en la chambre des Comptes de Provence (1606), veuf de Françoise de PUGET SAINT-MARC, fils de Marc-Antoine, seigneur de Montfuron, conseiller aux Comptes, et de Claire d’EMENJAUD de BARRAS, l’épouse est dotée de 30.000 livres. Baptisé le 24 avril 1582 à Aix, il meurt le 16 janvier 1654 à Aix.
  4. Philippe BERNIER baptisé le 2 juin 1599 en l’église Saint-Martin de Marseille (parrain Philippe Gasparo, marraine Claire Napollon).
  5. François BERNIER religieux de l’abbaye bénédictine de Saint-Victor de Marseille, prieur de Saint-Ferréol de Villemur et de Montfuron, décédé le 18 octobre 1656 à Pierrevert, enseveli dans la chapelle de l’église.
  6. André BERNIER s’étant marié à une « femme impudique », est déshérité par son père qui ne lui laisse que 300 livres, à la mort de ce dernier il se pourvoit en justice contre son testament, transige avec ses frères qui s’obligent à lui verser une pension de 400 livres par an (15 avril 1627), teste en 1651 à Marseille ; épouse avant 1626, Catherine SIGAUD. D’où :

    1. Claire de BERNIER baptisée le 12 juin 1632 en l’église Saint-Martin de Marseille (parrain Henri de Bernier sieur de Pierrevert, conseiller du roi trésorier général de France, marraine Catherine de Bernier).
    2. Anne de BERNIER épouse le 18 juillet 1670 en l’église Saint-Martin de Marseille, René de BOST, de Saint-André en Forez, fils de feu Claude, et d’Anne CHATELUS, en présence d’Alexandre Bernier, son frère, et des témoins Jean-François Gueidon et Guillaume Longis prêtres, Gaspard Grégoire et François Rouman.
    3. Alexandre BERNIER teste en 1671, épouse le 20 juillet 1670 en l’église de la Major à Marseille, Claire PATY, veuve de Pierre OLIVARY, fille de Louis, et de Marguerite de LORGUES.

IV - Henri de BERNIER écuyer de Marseille, seigneur de Pierrevert, achète l’un des cinq offices de conseiller du roi trésorier général de France en la généralité d’Aix créés par édit d’octobre 1621 (lettres patentes du 5 octobre 1625, réception le 15 novembre suivant), est déchargé du paiement du droit de franc-fief (23 août 1634), transige sur le différend qui existait entre sa seigneurie et le fief de Sainte-Marguerite (19 septembre 1634); né à Marseille et baptisé le 28 octobre en l’église Saint-Martin (parrain Pierre Bernier son grand-père, marraine Janette Jauffrée), décédé dans l’exercice de sa charge à Aix, dans la maison du sieur Beauvoisin son beau-fils le 27 mars 1635, transporté le même jour à Marseille et inhumé en l’église des Pères Augustins, ayant testé l’avant-veille (Beaufort, not. Aix) en faveur de son fils Pierre, et avoir légué à son fils Henry et à sa fille Louise 45.000 livres à chacun; épouse le 14 novembre 1608 en l’église Notre-Dame des Accoules à Marseille, Blanche de LA CEPEDE baptisée le 7 juin 1593 à Marseille, fille de Nicolas, écuyer, et de Marguerite de PUGET THORAME. D’où :

  1. Louise de BERNIER baptisée le 3 septembre 1617 en l’église Saint-Martin de Marseille (parrain Pierre Bernier, marraine Louise de La Cépède), ensevelie le 30 octobre 1684 en l’église des Grands Carmes d’Aix, épouse par contrat du 10 décembre 1634 à Marseille (Poncy, not.), Honoré de PIOLENC de BEAUVOISIN écuyer, seigneur de Cornillon et Beauvoisin, conseiller du roi en la cour des Comptes de Provence (1657), puis président à mortier, né le 2 mai 1609 à Aix, fils de Reynaud, seigneur de Cornillon, et de Marguerite de CORIOLIS LA BASTIDE. Il meurt à Aix et est enseveli au couvent des Grands Carmes le 4 octobre 1680.
  2. Pierre qui suit,
  3. Henry de BERNIER coseigneur de Pierrevert, religieux de l’abbaye bénédictine de Saint-Victor, prieur de Saint-Ferréol et de Montfuron après son oncle, né vers 1622, décédé à l’âge d’environ 65 ans, inhumé le 9 juillet 1687 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix.
  4. Claire de BERNIER baptisée le 3 avril 1623 en l’église Saint-Martin de Marseille (parrain Jean-Baptiste Garnier, sieur de Montfuron, conseiller du roi en la cour des comptes, marraine Claire de Bricard).

V - Pierre de BERNIER écuyer de Marseille, seigneur de Pierrevert, succède à son père dans l’office de conseiller du roi trésorier général de France en la généralité de Provence (provisions données à Paris le 12 mai 1635, réception le 21 juin suivant), vend cet office à Henri d’Armand (1637), sert dans les armées du roi, est déchargé du paiement des droits de francs-fiefs (arrêt du 5 déc. 1656, et jugement de l’intendant Rouillé du 20 juillet 1657), maintenu noble (11 février 1668), fait un dénombrement de sa seigneurie de Pierrevert, avec justice haute, moyenne et basse, une pension féodale de 72 livres pour deffens, four et fouage, et les droits des trois arrière-fiefs de Sainte-Marguerite, Valgast et Châteauneuf de Roüe (16 juin 1668), rend hommage au roi pour ces biens nobles (16 mars 1675); baptisé le 3 décembre 1618 en l’église Saint-Martin de Marseille (Pierre Bernier écuyer, marraine Jeanne de la Cépède), épouse 1) par contrat du 2 mars 1636 à Marseille (Jaubert, not.), Magdeleine d’AGOULT de SEILLONS baptisée le 21 septembre 1620 à Marseille, fille de Balthasar écuyer, seigneur de Seillons et Roquefeuil, et d’Anne de FOURNIER. 2) le 28 janvier 1649 en l’église Notre-Dame des Accoules, à Marseille, suivant contrat de la veille, Françoise-Marseille de MURET dite Françon, baptisée le 25 mars 1631 à Marseille (année de consulat de son aïeul paternel), fille de feu Benoît, bourgeois de Marseille, et de Marguerite MORLAN, l’époux est assisté de son frère Henry de Bernier, prieur de Saint-Ferréol, qui lui confirme la donation qu’il lui a déjà faite, et de sa sœur Louise, épouse du conseiller de Piolenc, l’épouse assistée de sa mère et de son aïeul Simon Muret, elle se constitue en dot tous ses biens et 18.000 livres laissés par sa mère pour ses biens paternels, dont 1.000 en argent comptant, 9.500 livres payables en quatre ans, et 6.000 livres pour prix d’une bastide dit la Cougourdane et d’une maison servant d’hôtellerie au quartier Saint-Marcel, lesquelles seront laissées à la jouissance de son aïeul, et 1.500 livres pour habits, coffres et vêtements nuptiaux. D’où, du second mariage :

  1. Marguerite de BERNIER baptisée le 6 février 1650 à Pierrevert, décédée le 6 juillet 1721 au château de Sainte-Marguerite ; épouse le 31 octobre 1671, suivant contrat reçu la veille (Melve, not. Manosque), Jean de TRIBUTIIS écuyer, seigneur de Sainte-Marguerite, né le 22 avril 1624, fils de Joseph, seigneur de Sainte-Marguerite, et de Marguerite de LINCEL ; l’épouse reçoit 8.000 livres de dot, l’époux est assisté de Jean-Baptiste de Chenerilles, son cousin germain.
  2. François de BERNIER décédé le 18 octobre 1651 à Pierrevert et enseveli dans la chapelle paroissiale.
  3. Jean-Baptiste de BERNIER né et ondoyé le 15 septembre 1654 en l’église de Pierrevert, supplément de baptême le 2 août 1656 en l’église Saint-Martin de Marseille (parrain Henry de Bernier prieur, marraine Claire de Bricard).
  4. Thérèse de BERNIER religieuse au couvent des ursulines de Pertuis, baptisée le 11 novembre 1656 en l’église Saint-Martin de Marseille (parrain Blaise de Bricard, marraine Anne de Barnouier).
  5. Joseph qui suit,
  6. Marie de BERNIER religieuse au couvent des ursulines de Pertuis, baptisée le 25 novembre 1660 en l’église de Pierrevert (parrain François de Bernier, religieux de Saint-Benoît jadis prieur de Saint-Ferréol, marraine Marguerite de Bernier sa sœur).

VI - Joseph de BERNIER de PIERREVERT écuyer, seigneur de Pierrevert, Valgast, Carbonellenc, Beauchamp, Sainte-Marguerite, Châteauneuf, rend hommage de Pierrevert le 14 mars 1681, qu'il renouvèle le 27 septembre 1719 à l’avènement de Louis XV, fait son testament le 21 avril 1743 (Blanchard, not. Sainte-Tulle) par lequel il veut être inhumé au tombeau de ses ancêtres en la chapelle familiale à Pierrevert, nomme héritier son fils Paul Auguste et lègue 2000 livres à chacun de ses autres enfants ; baptisé le 22 juin 1659 en l’église de Pierrevert (parrain Jean Nicolas, marraine Josephe Maisse fille de Melchior, tous de Pierrevert), y décédé le 23 avril 1743 et enseveli dans la tombe de ses ancêtres ; épouse 1) le 28 septembre 1688 en l’église de Pierrevert, suivant contrat signé la veille (Ant. Maurel et Lardeyreti, not. Pierrevert et Manosque), Gabrielle du BOUSQUET dame de Sigonce et du Buisson, veuve de Palamède de VALAVOIRE, comte de Montlaux, colonel d’un régiment de chevau-légers, fille et héritière de Lambert, seigneur de Sigonce, le Buisson, Montlaux, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, capitaine de 50 hommes de ses ordonnances, et de Françoise de CATANEO, baronne de Chazay et Thisy, romaine, sa seconde épouse ; l’épouse se constitue en dot la somme de 25.000 livres outre ses habits et bijoux ; l’époux reçoit de sa mère les biens hérités de son mari, et les siens à la réserve d’une somme de 16.000 livres. 2) le 5 juin 1709 en l’église de Dauphin, suivant contrat du même jour (Antoine Maurel, not. Pierrevert), Anne-Thérèse de SILVY, âgée de 18 ans, née à Aix en 1690, fille de Jean, avocat au parlement, et de Suzanne de BEC ; l’épouse est dotée par son père de 7.000 livres dont 1.000 en robes et habits. Elle meurt à l’âge de 75 ans, et est inhumée le 16 mars 1766 en l’église Saint-Mary de Forcalquier. D’où, du second mariage :

  1. Marguerite Françoise de BERNIER de PIERREVERT née le 23 mars 1710 au château de Pierrevert, baptisée le surlendemain en l’église paroissiale (parrain Joseph Coutarel, prêtre et docteur en théologie et missionnaire, marraine Marguerite de Bernier épouse de Jean de Tributiis seigneur de Sainte-Marguerite).
  2. Jean Joseph de BERNIER de PIERREVERT né le 10 avril 1711 au château de Pierrevert, baptisé le même jour en l’église paroissiale (parrain Jean Silvy avocat au parlement, marraine Marguerite de Bernier de Tribucy - sic).
  3. Paul Auguste qui suit,
  4. Paul de BERNIER de PIERREVERT né le 27 juillet 1714 au château de Pierrevert, baptisé le lendemain en l’église paroissiale (parrain Paul d’Isoard sieur de Chenerilles écuyer d’Aix, marraine Thérèse de Tribucy de Chenerilles), y décédé le 2 septembre 1730, inhumé le même jour.
  5. (Marguerite) Thérèse de BERNIER de PIERREVERT célibataire, née le 13 mai 1717 au château de Pierrevert, baptisée le même jour en l’église paroissiale (parrain Marc-Antoine de Silvy chanoine de la concathédrale de Forcalquier, marraine Marguerite de Silvy), y décédée le 21 avril 1781.
  6. Marc-Antoine Raymond de BERNIER de PIERREVERT né le 23 juin 1718 au château de Pierrevert, baptisé le lendemain en l’église paroissiale (parrain Marc-Antoine de Silvy chanoine de la concathédrale de Forcalquier, marraine Thérèse de Silvy), y décédé le 28 août 1730, inhumé le lendemain.
  7. Honoré Henri de BERNIER de PIERREVERT clerc tonsuré, prieur de Notre-Dame de Bon-Secours, né le 20 avril 1721 au château de Pierrevert, baptisé le surlendemain en l’église paroissiale (parrain Honoré Henri de Piolenc conseiller du roi et président au mortier en la cour du parlement, marraine Françoise de Piolenc), y décédé le 31 août 1749.
  8. Louis Nicolas (Balthasar) de BERNIER de PIERREVERT chevalier, fut successivement enseigne à drapeau (1737), page du duc de Chartres (5 mai 1741), fait les campagnes de Flandre, à Dettingen (1743), sièges de Menin, Ypres, Furnes, Fribourg, nommé gentilhomme ordinaire du duc d’Orléans (1746), et son aide de camp à la bataille de Raucoux, promu second enseigne dans les gardes  françaises (29 janvier 1747), premier enseigne (3 mars 1748), présent à Lawfeld (1747) et Maastricht (1748), sous-lieutenant (3 juillet 1753), fait la campagne d’Allemagne sous le maréchal de Broglie à Corbach, Sachsenhausen, Cassel, promu lieutenant (22 février 1761), chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (10 mars 1761), combat à Villingshausen, Meppen, Giessen etc., aide-major (1er janvier 1764), colonel (1er mai 1768), lieutenant du roi en la ville et citadelle de Honfleur (8 septembre 1769), pensionné sur le Trésor de 6.000 livres pour ses 23 ans de service (6 mai 1769), brigadier d’infanterie (5 déc. 1781), maréchal de camp (9 mars 1788), réformé le 1er avril 1788 avec 47 ans de service ; né le 8 janvier 1726 au château de Pierrevert, baptisé le même jour en l’église paroissiale (parrain Paul de Bernier, marraine Thérèse de Bernier), décédé en 1792.
  9. Françoise Suzanne de BERNIER de PIERREVERT né le 4 janvier 1729 au château de Pierrevert, décédée le 2 avril 1772 à Forcalquier, inhumée le lendemain, épouse le 18 février 1770 en l’église de Pierrevert, Jean-Benoît de BONIFACE de FOMBETON chevalier, seigneur de Fombeton, major des troupes de Russie, fils de Joseph, seigneur de Fombeton, lieutenant général au baillage de Forcalquier, et de Thérèse Gabrielle de BERNARDY. Il se remarie à Anne-Marie d’EYMINI et meurt le 13 juin 1781 à Forcalquier.
  10. Anne Blanche de BERNIER de PIERREVERT née le 28 mars 1730 au château de Pierrevert, baptisée le même jour en l’église paroissiale (parrain Jean Joseph de Bernier, marraine Thérèse Marguerite de Bernier).

VII – Paul-Auguste de BERNIER de PIERREVERT dit le Marquis de Pierrevert, chevalier, seigneur de Pierrevert, Valgast, Carbonellenc, Beauchamp, Sainte-Marguerite, Châteauneuf, et partie de Vachères, engage un procès contre Paul-François d’Isoard Chenerilles qui avait rendu l’hommage de son fief de Sainte-Marguerite directement au roi (1751), est débouté de ses prétentions (arrêt du Conseil du roi du 7 juin 1757), officier, sert plusieurs années dans les armées du roi, lieutenant des maréchaux de France au département de Forcalquier de 1764 à 1771, syndic d’épée du corps de la noblesse de Provence (1772), consul d’Aix et procureur du pays de Provence, teste le 4 janvier 1775 à Manosque (Eyriès, not. Pierrevert), en faveur de son fils aîné, léguant 8.000 livres aux trois cadets; né le 26 septembre 1712 au château de Pierrevert, baptisé le même jour en l’église paroissiale (parrain Joseph d’Allier de Châteauneuf, marraine Thérèse de Silvy), y décédé le 21 avril 1786, inhumé le lendemain ; épouse le 8 février 1748 en l’église de la Tour d’Aigues, suivant contrat du même jour (Martin Bernard, not. la Tour d’Aigues), (Magdeleine) Euphrosine de SUFFREN de SAINT-TROPEZ née le 3 août 1722 à Aix, sœur du marquis de Suffren, de l’évêque de Sisteron et du célèbre Bailli de Suffren, lieutenant général des armées navales, fille de Paul, marquis de Saint-Cannat, baron de la Môle, seigneur de Saint-Tropez, Richebois et autres lieux, procureur général du pays de Provence, et de (Marie) Jéronime de BRUNY de LA TOUR d’AIGUES, l’épouse signe Madeleine Eufrozine de Suffren. Emigrée avec ses fils en Espagne, elle y meurt de la fièvre jaune le 20 août 1800, en même temps que ses deux fils et son petit-fils, au Port-Sainte-Marie près Cadix. D’où :

  1. Louis (Jérôme Charles François) qui suit,
  2. Charles Eugène de BERNIER de PIERREVERT dit l’Abbé de Pierrevert, chevalier de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem dit de Malte, bachelier puis docteur en Sorbonne, sous-diacre, chanoine de l’église concathédrale de Forcalquier, prieur décimateur de Vachères, député du clergé à l’Assemblée générale (1775), prieur de la maison de Sorbonne (1776), vicaire général du diocèse d’Aix et de Sisteron, abbé commendataire de l’abbaye royale de Mazan en Vivarais (1784), agent général du clergé de Paris, émigre avec sa famille mais obtient un certificat de non-inscription sur la liste des émigrés (11 juillet 1800) ; né le 23 juillet 1751 au château de Pierrevert, baptisé le même jour en l’église paroissiale (parrain Louis Nicolas Balthasar de Bernier, chevalier, gentilhomme de Mgr le duc de Chartres, enseigne des grenadiers au régiment des gardes françaises, représenté par Joseph Boisson bourgeois, lieutenant de juge de Pierrevert, marraine Polixène de Castellane d’Esparron, veuve de Charles de Lafont comte de Savine, chevalier de Saint-Louis, mestre de camp d’un régiment de dragons, représentée par Elisabeth Dorothée de Suffren de Saint-Tropez), décédé de la fièvre jaune quelques heures avant sa mère le 20 août 1800 au Port-Sainte-Marie près Cadix (Espagne).
  3. (Thérèse) Sophie (Fortunée) de BERNIER de PIERREVERT demoiselle de Saint-Cyr, preuves le 21 juillet 1763, sortie le 7 décembre 1772, dot le 13 mars 1773, née le 5 décembre 1752 au château de Pierrevert, ondoyée le lendemain, baptisée le 5 juin 1753 en l’église paroissiale (parrain François de Bruny chevalier, baron de la Tour d’Aigues et sa vallée, seigneur de Lourmarin, marraine Marguerite Thérèse de Bernier de Pierrevert sa tante), décédée le 2 juillet 1823 à la Buzine près Marseille, épouse le 25 août 1773 en l’église de Lurs, Elzéar-Antoine de FLOTTE ROQUEVAIRE dit le Chevalier de Flotte, puis le vicomte de Flotte, ancien officier des vaisseaux du roi, né le 12 avril 1731 au château de Saint-Etienne, décédé le 24 décembre 1795 à Turin, fils de feu Jean-Baptiste, capitaine d’infanterie, et de feue Claire de VIRELLE LA MILLIERE. Veuve, elle rachète le château de la Buzine à Marseille (1815), qui avait été saisi à la Révolution et vendu. D’où postérité.
  4. Antoine-Melchior (Gaspard Balthasar) de BERNIER de PIERREVERT dit le Chevalier de Pierrevert, entre dans la marine à Toulon comme garde-marine (1er oct. 1768), chevalier de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem dit de Malte (preuves le 21 octobre 1773), fut successivement garde du pavillon (1er nov. 1773), enseigne de vaisseau (4 avril 1776), lieutenant de compagnie (1er juillet 1777), participe à tous les combats du comte d’Estaing et notamment à la prise de Grenade (juillet 1779), chevalier de Cincinnatus, lieutenant des vaisseaux du roi (4 avril 1780), embarque de Brest avec l’escadre du bailli de Suffren, son oncle (22 mars 1781), se signale à la Praya près du Cap-Vert (avril 1781), capitaine de compagnie (1er nov. 1781), chevalier de Saint-Louis (1781), nommé au commandement de la frégate La Bellone (14 juillet 1782), à la tête de laquelle il est tué le 11 août 1782 près de Ceylan, la tête emportée par un boulet de canon, au début du combat que remportera son oncle Suffren contre l’amiral Hughes ; était né le 6 janvier 1754 au château de Pierrevert, baptisé le lendemain en l’église paroissiale (parrain Antoine Amoreux prêtre sécularisé de l’abbaye Saint-Victor de Marseille, marraine Suzanne Françoise de Bernier de Pierrevert, sa tante).
  5. Marie Julie de BERNIER de PIERREVERT née le 8 mars 1755 au château de Pierrevert, baptisée le 12 mars en l’église paroissiale (parrain Raymond de Bruny de Cabrières ancien capitaine d’infanterie, son grand-oncle maternel, marraine Marie de Fortia de Toulon, marquise de Sainte-Tulle, baronne de Limaye), décédée le 2 octobre de la même année et inhumée le lendemain.
  6. Dorothée Polixène Aimée de BERNIER de PIERREVERT née le 5 décembre 1756 au château de Pierrevert, ondoyée aussitôt, supplément de cérémonie le 29 décembre suivant en l’église paroissiale (parrain Joseph Jean-Baptiste de Suffren marquis de Saint-Cannat, baron de la Molle, seigneur de Saint-Tropez, Richebois et autres places, mestre de camp de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, commandant pour le roi en la ville et citadelle de Saint-Tropez, son oncle maternel, représenté par Louis Gerôme Charles François de Bernier son frère, marraine Elisabeth Dorothée de Suffren de Saint-Tropez, sa tante).
  7. (Marie-Thérèse Julie) Jéronime de BERNIER de PIERREVERT née le 27 août 1759 et ondoyée au château de Pierrevert, baptisée le 9 juin 1760 en l’église paroissiale (parrain Paul Auguste d’Arnaud, chevalier, baron de Vitrolles, conseiller du roi au parlement de Provence, son cousin, marraine Thérèse de Blacas dame de Villemus, veuve de messire d’Estienne chevalier, seigneur de Villemus, colonel d’un régiment d’infanterie de son nom), décédée en 1825, épouse le 29 mars 1780 en l’église de Lurs, Jean-Baptiste de MONIER du CASTELLET chevalier, marquis du Castellet, seigneur du Val d’Ardenne et du Revest, capitaine de vaisseau du roi, chef d’escadre, commandeur de Saint-Louis, membre de Cincinnatus, né le 9 décembre 1732 à Pignans, fils de Joseph François, seigneur du Castellet, lieutenant de vaisseau, et de Blanche de MONIER de CHATEAUVIEUX. Acquéreur du château du Val d’Ardennes près Toulon (1784), admis aux Etats de Provence (1787), directeur puis commandant en chef du port de Toulon (1792), il émigre avec sa femme à Nice puis à Barcelone, rentre en 1808, meurt le 11 mai 1811 à Aix.
  8. Pierre Frédéric Henri de BERNIER de PIERREVERT né et ondoyé le 12 octobre 1760 à Manosque, cérémonies le 18 octobre suivant en l’église Saint-Sauveur (parrain Pierre de Suffren de Saint-Tropez, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, lieutenant de vaisseaux du roi, son oncle, Thérèse Sophie de Bernier, sa tante), décédé à l’âge de huit mois en nourrice le 7 juillet 1761 à Saint-Michel l’Observatoire, inhumé le lendemain en la tombe de Notre-Dame en la chapelle Saint-Pierre de l’église paroissiale.
  9. Ferdinand (Marc-Antoine) de BERNIER de PIERREVERT dit le Chevalier Ferdinand de Pierrevert, chevalier de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem dit de Malte (1774), page du grand-maître (19 septembre 1774), entré dans la marine à Toulon, fut successivement garde-marine (17 février 1778 pour prendre rang au 23 mai), participe avec son frère Antoine et sous les ordres de leur oncle Suffren à la guerre d’indépendance d’Amérique, enseigne de vaisseau (16 février 1780), lieutenant de compagnie (1er juin 1780), sous-brigadier des gardes-marine (21 juillet 1782), brigadier (26 octobre 1783), lieutenant de vaisseau (1er mai 1786), embarque sur la Boussole (11 juillet 1785) dans l’expédition de la Pérouse, se noie le 13 juillet 1786 avec vingt autres marins dans le naufrage de deux canots à l’entrée de la baie des Français (baie Lituya, Alaska) (« Ce jeune homme avait des qualités très brillantes, méritait d’estre distingué; bon, honnête, sensible et reconnaissance, d’une valeur aussi froide que distinguée, estimable à tous égards », lettre du bailli de Suffren, 1er mai 1787); était né et ondoyé le 22 décembre 1761 en la maison familiale de Manosque, supplément de baptême le 4 mai 1763 en l’église de Pierrevert (parrain Marc-Antoine de Silvy, chanoine sacristain de l’église concathédrale de Forcalquier, son grand-oncle, marraine Anne Thérèse de Silvy dame de Pierrevert, sa grand-mère).

VIII – Louis de BERNIER de PIERREVERT dit le Marquis de Pierrevert, chevalier, seigneur de Pierrevert, Châteauneuf-de-Roüe, Sainte-Marguerite, Valgast, Carbonnellenc, Vachères et autres lieux, entre dans la marine à Toulon en 1764 sous les ordres de son oncle Suffren, est successivement garde de la marine (1769), sous-brigadier au régiment de Marseille (1er mai 1772), enseigne de vaisseau à Brest (1er oct. 1773), embarque le 20 mars 1776 pour l’Île-de-France (Maurice) pour servir d’aide de camp au Chevalier de la Brillane (30 juin 1776), revient à Lorient (31 janvier 1778), lieutenant de compagnie (28 mars 1778), lieutenant de vaisseau (1er avril 1778), fait la campagne d’Amérique, à Newport (août 1778), Sainte-Lucie, Grenade (juillet 1779), capitaine de fusiliers (1er juin 1780), chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (8 déc. 1781), chevalier de Cincinnatus, major de vaisseau à la 6e escadre 3e division (1er mai 1786), passe au service de l’Espagne avec le grade de capitaine de vaisseau (17 janvier 1790), retraité après 25 ans de service avec 400 livres de pension (mai 1789), syndic d’épée de la noblesse de Provence à la mort de son père (1786), assiste à ce titre aux Etats généraux de Provence (1787) ; né et ondoyé le 11 février 1750 au château de Pierrevert, supplément de cérémonies administrées le 14 février en l’église paroissiale par son oncle Louis-Jérôme de Suffren (parrain Louis Nicolas Balthasar de Bernier, chevalier, gentilhomme du duc de Chartres, officier de grenadiers aux gardes françaises, représenté par Charles François de Marmet de Valcroissant, chevalier, seigneur de Vaumale, marraine Marie Jéronime de Bruny marquise de Saint-Cannat, baronne de la Molle, dame de Saint-Tropez, Richebois, sa grand-mère), décédé en émigration de la fièvre jaune, en même temps que sa mère et son frère, le 29 août 1800 au Port-Sainte-Marie (Andalousie), après avoir testé le 27 août (Vicente Alvarez, not.), son portrait est conservé au château de Lagoy; épouse le 4 octobre 1786 en l’église de Moriès, suivant contrat de la veille (Rolland, not. Saint-André), (Marie) Magdeleine (Cécile Françoise Marguerite) de CHAILAN de MORIèS née le 9 juin 1768 au château de Moriez, fille de Pierre, seigneur comte de Moriès, le Castellet la Robine, chef d’escadre des armées navales, chev. Saint-Louis et Cincinnatus, et de Cécile de GLANDEVES-CASTELLET, les époux obtiennent dispense du 4e degré de consanguinité, union bénie en présence de Mgr de Castellane Adhémar, évêque de Senez. Elle meurt le 15 février 1802 à Manosque. D’où :

  1. (Alexandre) Pierre André de BERNIER de PIERREVERT né et ondoyé le 15 août 1787 au château de Pierrevert, baptisé le 11 septembre suivant en l’église paroissiale, décédé le 11 septembre 1789 à la Buzine près Marseille.
  2. (Louise Cécile) Eudoxie de BERNIER de PIERREVERT née et ondoyée le 29 décembre 1788 au château de Pierrevert, décédée le 5 juin 1824 à Aix, dernière du nom, épouse le 27 juillet 1808 à la mairie de Marseille, Augustin (Anne Surléon Ignace) de MONTAIGU, comte puis marquis de Montaigu, capitaine de dragons, chef d’escadron, chevalier de Saint-Louis, né le 31 juillet 1769 à Avignon, fils de Joseph Anne, marquis d’Entraigues, seigneur de Trévouze, Châteauneuf-le-Rouge et Rousset, chevalier de Saint-Louis, aide-major de dragons, et de Marguerite de GAUTIER de GIRENTON. Il meurt en son château de Châteauneuf-le-Rouge le 4 août 1833. D’où postérité.
  3. (Amédée) Charles Eugène Gustave de BERNIER de PIERREVERT né le 24 février 1791 à Entrevaux, décédé de l’épidémie de fièvre jaune le 25 septembre 1800 au Port-Sainte-Marie (Andalousie).
  4. Emmanuel Charles Reinier de BERNIER de PIERREVERT né à Pise le 25 décembre 1794, décédé à Ripoli (Toscane) le 5 mars 1796.





 
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