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Anciennes familles de Provence | |||
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(de) Boisselly
![]() Famille ancienne d’Aix, originaire de Rians, installée dans la cité comtale à la fin du XVe siècle, où elle forme deux branches : la première est connue depuis Jehan Boisselli, notaire et secrétaire de la maison d’Anjou, pourvu de l’un des quatre offices de greffier civil lors de la création du parlement de Provence en 1501. Ce Jehan Boisselli (fils d’un Jacques Boisseli, secrétaire du roi en 1453, selon Artefeuil, personnage douteux et non retrouvé par ailleurs), avait reçu du roi Charles VIII des lettres de noblesse datées du 24 juillet 1489. Sa descendance resta dans le notariat et s’éteignit avec son arrière-petit-fils Claude Boisselly, notaire royal d’Aix, qui ne laissa que deux filles mariées aux sieurs Mongé et d'Escuyer. La seconde lignée des Boissely, venue de Rians à Aix à la même époque, est connue depuis un autre Jehan Boyssel, dit le Jeune – ce qui laisse supposer une parenté avec son homonyme – qui était marchand mercier. Sa postérité, pourvue pendant quelques années de l’office de contregarde à la Monnaie d’Aix, se transplanta à Marseille à partir des années 1620. Jean Boisselly, riche négociant du règne de Louis XIV, en affaire avec les comptoirs français du Levant, fut élu juge-consul de Marseille. Marié en 1647 à sa cousine Françoise Boisselly, il fut père de Jean-Baptiste et François Boisselly, avocats en parlement, nommés chacun aux fonctions de juge royal civil et criminel et d'assesseur de Marseille. L’aîné épousa une fille du consul de France Louis Chambon et en eut deux fils, François et Lazare de Boisselly, avocats, en qui finit la lignée en 1789. Le nom de cette famille, primitivement Boyssel, a connu des graphies nombreuses : Boysseli, Boyceli, Boysselly Boisselly, Bouisely, etc. Armes : de gueules au chevron d’or accompagné de trois besans d’argent, enregistrées à l’Armorial général par Jean-Baptiste et François Boisselly, avocats en parlement. *
I
– noble homme Jean BOYSSELLI originaire de la
ville de Rians, notaire et secrétaire du roi René et de
Charles d’Anjou, anobli par lettres patentes de Charles VIII
le 24 juillet 1489 enregistrées à la cour de Provence le
lendemain, pourvu de l’un des quatre offices de greffier civil
au parlement de Provence suivant lettres patentes données à
Lyon le 17 octobre 1501, décédé le 4 janvier 1533 ; épouse par
contrat du 16 mars 1486 à Aix (Imbert Borrilli, not.), Annette
PINCHINAT fille d’honorable homme Jean, marchand d’Aix, syndic
de la ville, et d’Honorade FENOILH sa seconde épouse. D’où :
II
- Antoine BOYSSELLI notaire royal d’Aix, pourvu de
l’office de secrétaire et greffier des appellations en la cour
du parlement de Provence par lettres patentes de François Ier
données à Paris le 4 avril 1516 ; au moment de la réunion des
greffes au parlement, il conserve le bénéfice de 400 livres de
pension sur les fermes et recettes générales par lettres
royales contrôlées le 17 juin 1536 ; épouse par contrat du 12
avril 1524 à Aix, Catherine MATHIEU
du REVEST, veuve de François GUIRAMAND, écuyer, fille de
Pierre, seigneur du Revest-des-Brousses, conseiller du roi au
parlement de Provence, et de Delphine de VACHERES dame du
Revest. Décédée en 1559. D’où :
III
- Alexis BOISSELLY praticien d’Aix, décédé en
1610, épouse 1) par contrat du 18 novembre 1565 à Aix, Jeanne
THIBAUD fille de Jacques, marchand d’Aix, et de Mathieue
LEGIER. 2) par contrat du 3 juin 1571 à Aix, Marguerite de LA MER alias de MARI, fille de Jean,
notaire royal d’Aix, tiers consul, et de Jeanne MEOLHON sa
seconde épouse. D’où, du secon mariage :
IV
– Claude BOISSELLY notaire royal d’Aix, baptisé le
12 janvier 1579 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain
Claude de Villemus, marraine Jehanne Dauffan ?), décédé avant
1631, épouse par contrat du 18 février 1610 à Aix, et le 20 en
l’église Sainte-Madeleine, Marguerite d’ARQUIER fille de
Barthélémy, maitre orfèvre, et de feue Catherine LEGIER. D’où:
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