Anciennes familles de Provence

 

 

branche
Dupérier Dumouriez


 

III - Claude du PERIER écuyer (fils de Laurent), reçu docteur en droits en l'université d'Aix (16 avril 1600), avocat à la cour du parlement de Provence, gentilhomme du duc de Guise gouverneur de Provence; baptisé le 9 juillet 1577 en l'église Sainte-Madeleine d'Aix (parrain noble Claude de Pérussis conseiller au parlement, marraine Françoise Guérin), épouse 1) suivant contrat passé à Aix le 15 novembre 1601, Honorade de JULIANIS fille de Jacques, conseiller au parlement de Provence, et de Marguerite de PENA. Décédée vers 1616. 2) par contrat du 24 octobre 1619 (Ant. Jusbert, not. Lorgues) Anne de MORIES fille de Joseph, marchand bourgeois de Lorgues, qualifié écuyer, et de Catherine de POITEVIN ; elle meurt le 31 mars 1651 à Aix et est ensevelie au couvent des Dominicains. D’où :

  1. du premier mariage : Louis du PERIER baptisé le 31 juillet 1605 en la cathédrale Saint-Sauveur d'Aix (parrain Louis de Pena, écuyer, marraine Magdeleine de Pena), maintenu noble en 1668.
  2. Gabrielle du PERIER baptisée le 8 décembre 1607 en la cathédrale Saint-Sauveur d'Aix (parrain François du Périer écuyer, marraine Gabrielle de Mutonis) épouse par contrat du 30 février 1631 à Aix, Claude de CASTOL fils de Claude, bourgeois d’Aix, receveur pour le roi, et d’Anthorone ESTIENNE.

  3. du second mariage : François du PERIER écuyer d’Aix, licencié en droit de l’université d’Aix (8 janvier 1640), puis avocat, part faire fortune à Madagascar, est présent à Fort-Dauphin dès décembre 1655 où il commande une troupe de Français; baptisé le 8 décembre 1620 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain François du Périer, marraine Catherine de Poitevin), décédé à Aix et enseveli le 19 septembre 1665 au couvent des Dominicains (selon Berluc-Pérussis dans ICC juin 1887).
  4. Charles du PERIER écuyer d'Aix, licencié en droit (3 février 1641), auteur de poésies en latin, né à Aix et baptisé le 31 janvier 1622 en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Monseigneur Charles de Lorraine, duc de Guise et gouverneur pour le roi au pays de Provence, marraine Aimare de Castellane), mort en 1663 selon Berluc (ou le 27 mars 1692 à Paris selon Roux-Alpheran).

Fils tardif de Claude et d’Anne de Moriès, ou fils de leur fils François (et d'une seconde Anne de Moriès sa nièce), ou même fils naturel de Charles du Périer (voir les précisions que donne Berluc-Pérussis par suite de la parution du Laquais de Molière de Monval, in Intermédiaire des Chercheurs et Curieux, vol.23, juin 1887, ainsi que l’étude de Louis Caste « Provansal et sa famille » dans les Mémoires de l’Institut historique de Provence, 1937, p.58-106) :

IV – François du PERIER dit Dumouriez, et parfois Dumouriez sieur du Périer, bourgeois de Paris, comédien, directeur des pompes à incendies, né vers 1650 peut-être à Aix, aurait perdu sa mère à quatre ans et fut amené à Paris deux ans plus tard par son oncle Charles du Périer, sans ressources il fut d'abord valet de chambre de Molière sous le surnom de Provençal, intègre sa troupe et exerce le métier de comédien durant plus de vingt ans : il rejoint notamment la troupe du prince d’Orange à la Haye (1681-1682), celle de Rosélis (1685) et le théâtre Guénégaud (1686), est admis à la Comédie française à quart de part (ordre du duc d’Aumont du 16 novembre 1686), inspiré par la construction de pompes à incendie, notamment celles qu'il vit à l'oeuvre en Hollande, il obtient de Louis XIV l’autorisation de fabriquer, utiliser et louer pendant trente ans une pompe qu’il a mise au point (12 octobre 1699), entre dans les affaires du roi comme fermier général en Anjou (habite Angers en 1703), ce qui lui permet de faire fortune, revient à Paris où, grâce à son invention il sauve plusieurs maisons des flammes ainsi que le palais des Tuileries (incendie du 16 mars 1704), demande à en être récompensé par une pension de 3000 livres, et à quitter officiellement la Comédie (Mémoire de M. Dupérier comédien, à Chamillart, Archives Nat.), ce qui lui est accordé en 1705, est chargé d’organiser un corps de 60 gardes-pompes dans la capitale, puis nommé directeur des pompes à incendies de Paris (1716), décède le 21 juin 1723 à Paris en son domicile rue Mazarine. Il fit un testament olographe le 1er juillet 1722 (déposé chez Me de Savigny not.), par lequel il veut être enterré au cimetière de Saint-Sulpice sa paroisse, lègue une somme de 1000 livres à l’hôpital des Enfants trouvés, 200 livres au citoyen Joly, du Cap Français, nomme légataires ses six enfants du second lit (François Nicolas, Antoine François, Marie-Anne, Anne-Geneviève, Marie-Françoise, Joseph-Antoine) et exécuteur testamentaire son épouse Anne Vaugé (voir Georges Monval, Le Laquais de Molière, 1887).

Au 30 de la rue Mazarine à Paris, ancien emplacement de l’Hôtel des Pompes, subsiste une plaque comportant cette inscription : « Ancien hôtel des Pompes. Dans cette maison est mort le 21 juin 1723 du Mouriez du Perrier d’Aix en Provence. Sociétaire de la Comédie Française de 1686 à 1705. Introducteur en France de la pompe à incendie. Créateur du corps des pompiers de la ville de Paris ».

Il avait épousé 1) en février 1673 à Rouen, Magdeleine JANNEQUIN de ROCHEFORT fille de Claude, comédien dans la troupe de Molière sous le nom de Rochefort, ancien soldat et explorateur, auteur d’un Voyage de Lybie au royaume de Sénéga le long du Niger (1643), qualifié sieur de Rochefort-Chaalonnois, et de Madeleine des URLIS, également comédienne, sa première épouse. Elle meurt le 27 novembre 1690, inhumée en la paroisse Saint-Sulpice. 2) par contrat du 24 novembre 1707, Anne VAUGE d’origine champenoise, décédée après 1733. D'où :

  1. du premier lit : Pierre du PERIER du MOURIEZ né le 30 mars 1671 à Paris, succède à son père comme intéressé à la ferme générale, et meurt le 24 décembre 1707 à Paris rue du Jour.
  2. Pierre François DUPERIER du MOURIEZ dit de la Geneste, était en 1699 lieutenant au régiment de Picardie, né le 25 septembre 1672 à Rouen, baptisé le 2 décembre 1673 en l’église Saint-Eloi (parrain Pierre Pajot dit du Forget, marraine Magdeleine Mousson).
  3. Jean-Baptiste qui suit,
  4. Léon DUPERIER du MOURIEZ dit de Saint-Léon, sieur de Saint-Léon, joua dans enfance de petits rôles à la Comédie française, conseiller et intéressé dans les affaires du roi, munitionnaire général des vivres de la marine et galères de France, chef du conseil de Mlle de la Roche-sur-Yon princesse du sang ; né en 1676, décédé le 18 avril 1743 à Paris en son domicile rue Saint-Anne (inventaire le 25 avril, Me Billeheu not.) ; épouse le 3 septembre 1703 en l’église Saint-Eustache à Paris, Françoise Anne Julie HINDRET de FRENEVAL, décédée en 1718, fille de Louis, écuyer, seigneur de Freneval, directeur des fermes du roi, et de Marie Françoise de BRENNESSON, en présence de Pierre du Mouriez du Périer, intéressé dans les affaires du roi, frère de l’époux. D'où :

    1. Anne Charlotte Françoise DUMOURIEZ de SAINT-LEON héritière de son père, née le 16 mars 1713 à Paris, baptisée le lendemain en l’église Saint-Eustache (parrain Charles de Bourlon chevalier, marraine Marie Legoux épouse de Nicolas Louis Gilles  de Panan, seigneur de Saint-Germain-lès-Chartres, la Bretonnière et autres lieux), décédée le 15 décembre 1757 en son hôtel rue Vivienne à Paris, inhumée le lendemain à Saint-Eustache, épouse le 22 mars 1738 en l’église Saint-Roch à Paris, suivant contrat du 11 mars (Billeheu, not.), Antoine François HEBERT écuyer, conseiller du roi trésorier général de l’argenterie, des menus plaisirs et affaires de la Chambre du roi, né le 13 février 1709 à Paris, décédé le 29 novembre 1794 chez son fils à Bayeux, fils d’Antoine, secrétaire du roi, trésorier des menues plaisirs du roi, et d’Anne Radegonde VAGNART. Pensionnaire du roi, il se remarie par contrat du 18 septembre 1789 à Paris (Morin, not.), et le 21 à la Sainte-Chapelle, à Jeanne Denis LANDUMIEY.

  5. Anne Antoinette DUPERIER du MOURIEZ née en 1680, décédée en 1751, épouse épouse le 25 mai 1705 en l’église Saint-Sulpice à Paris, suivant contrat du 6 mai, Thomas FOSSART de ROZEVILLE écuyer, seigneur de Rozeville, fils de Thomas, secrétaire des commandements de Mme la duchesse de Nemours, et de feue Marguerite de BEAUVAIS. Il venait d’acquérir l’un des cent offices de commissaire-inspecteur des halles et marchés de Paris et ses faubourgs créés en août 1704, est ensuite trésorier de la Marine, puis achète une charge anoblissante de conseiller secrétaire du roi en 1736, durant laquelle il meurt le 21 octobre 1754, à l’âge de 78 ans. D’où postérité.
  6. Anne-Edouarde DUPERIER du MOURIEZ née en 1685, vivante en 1705.
  7. Jean-François DUPERIER du MOURIEZ baptisé le 30 janvier 1687 à Paris (parrain Jean Le Comte comédien, marraine Etiennette des Urlis veuve du comédien Brécourt, sa grand tante), mort en bas âge.
  8. (Marie) Henriette (Charlotte) DUPERIER du MOURIEZ célibataire, née fin 1687 ou début 1688, mise en nourrice à Bruxelles, revenue à Paris à la mort de sa mère, meurt le 21 juin 1718 à Paris, rue Royale, paroisse Saint-Roch.
  9. Jeanne-Madeleine DUPERIER du MOURIEZ baptisée le 13 mai 1689 à Paris (parrain Jean-Baptiste Raisin), morte en bas âge.

  10. du second lit : François Nicolas auteur du rameau de Suisnes.
  11. Antoine François auteur du rameau du général Dumouriez
  12. Marie-Anne du PERIER du MOURIEZ née le 22 février 1710 à Paris, baptisée le lendemain en l’église Saint-Eustache (parrain François Delarivière marchand apothicaire, marraine Marie-Anne de Rochefort fille majeure), décédée en 1792, épouse 1) le 28 février 1738 en l’église Saint-Martin du cloître Saint-Marcel à Paris, François ESTIENNE de FONTENAY directeur général des Aides en l'élection de Neufchâtel en Normandie, fils d’Isaac Denis, et de Françoise MARESCAL. D'où notamment une fille mariée à son cousin le général Dumouriez. 2) en 1749, Jean Jacques Léonor LE GRIX de LA POTERIE écuyer, seigneur de la Poterie et du Pontauthou, seigneur honoraire de Pont-Audemer, conseiller du roi et son lieutenant général civil et criminel au baillage de Pont-Audemer, veuf de Jeanne Elisabeth de LA RÜE, né le 23 avril 1684 à Pont-Audemer, y inhumé le 25 août 1772, fils de Jean, écuyer, seigneur de Heurteauville, et de Philippe de PAZ.
  13. Anne Geneviève du PERIER du MOURIEZ née en 1712, vivante en 1722; elle ou sa soeur est religieuse ursuline à Pontoise.
  14. Marie-Françoise du PERIER du MOURIEZ née en 1713.
  15. Joseph-Antoine du PERIER du MOURIEZ de LA GENESTE écuyer, premier commis des bureaux du duc de la Vrillière à Versailles, puis commis de M. de Saint-Florentin, maréchal des logis du roi, habite Versailles, baptisé le 8 septembre 1715 en l’église Saint-Sulpice à Paris; épouse par contrat du 9 février 1760 à Paris (De Savigny, not.), et le 12 février en l’église Saint-Louis de Versailles, Marie-Anne EYDIEU baptisée le 1er avril 1718 à Paris, baptisée le lendemain à Saint-Sulpice, décédée en 1786, fille de Balthasar, ancien capitoul de Toulouse, premier commis du comte de Saint-Florentin, et de Marie-Anne d’ALLERON, témoins des mariés messire Plageard de Raigecourt conseiller du roi en ses conseils, évêque d’Aire, Louis Mercier de Saint-Vigor maître d’hôtel de Mme la Dauphine et contrôleur général de la maison de la reine, Nicolas François du Mouriez du Périer trésorier de France, et Antoine François du Mouriez écuyer, commissaire ordonnateur des guerres, frères de l’époux. Elle teste en 1785 en faveur du colonel Dumouriez, neveu de son mari.

V - Jean-Baptiste du PERIER du MOURIEZ dit M. du Mouriez, écuyer, part à Saint-Domingue où il est nommé greffier-notaire de la ville du Cap (provisions du 1er mai 1703), élu membre du conseil souverain du Cap à Saint-Domingue, né le 25 octobre 1674 à Rouen, baptisé le 12 novembre suivant en l’église Saint-Eloi (parrain Jean-Baptiste Drouet, marraine Elisabeth Raisin) ; épouse avant 1712, Marie-Anne GUENET née vers 1686, remariée avant 1728 à Jean d'ASSIER sieur d'Adinville, capitaine de cavalerie commandant du quartier de l'Acul à Saint-Domingue. Elle meurt le 29 septembre 1759 en sa paroisse du Crucifix au Mans, âgée d’ « environ 75 ans », inhumée le lendemain dans le grand cimetière de la ville. D'où :

  1. prob. Jean-Baptiste qui suit,
  2. Anne Catherine du PERIER du MOURIEZ née en 1713 au Cap Français (Saint-Domingue), décédée le 17 septembre 1802 au Mans, épouse le 1er septembre 1749 en l’église Notre-Dame de Chaufour (Sarthe), René (François) de RENUSSON d'HAUTEVILLE écuyer, capitaine, garde du corps du roi, né le 3 juillet 1715 au Mans, y décédé le 14 novembre 1780, fils de feu René Simon, conseiller du roi juge magistrat en la sénéchaussée et siège présidial du Mans, et de Perrine Françoise ROBELOT, l'époux est assisté de Marie-Anne et Jacquine Françoise ses soeurs, de Charles de Vanssay chevalier, seigneur de Blamont, mousquetaire de la garde du corps du roi, son cousin, de Pierre Jacques René Nepveu écuyer seigneur de Rouillon, lieutenant criminel du Mans, et Catherine Françoise de Vatetot son épouse, ses cousins, et de Jérôme Nepveu, chevalier de l’ordre militaire de Saint-Louis, lieutenant des vaisseaux du roi, lieutenant des compagnies franches de marine, aussi son cousin. D'où postérité.

VI - Jean-Baptiste du PERIER du MOURIEZ écuyer, conseiller du roi et doyen du Conseil souverain du Cap Français, propriétaire planteur, né vers 1707, décédé le 1er juillet 1767 à l'Acul ; épouse vers 1735, Marie-Charlotte BRUSLE de BAUBERT née le 19 juin 1715 à la Rochelle, décédée le 8 janvier 1786 au Cap, inhumée dans le caveau de l’église, fille de Pierre, officier du duc d’Orléans, receveur général des domaines à la Rochelle, marchand, lieutenant de maire de la Rochelle, puis colon à Saint-Domingue, et de Marie MERCIER. D’où :

  1. Marie-Anne (Jeanne) du PERIER du MOURIEZ née à Saint-Domingue, baptisée en l’église Notre-Dame de la Nativité à l’Acul, épouse par contrat du 27 septembre 1756 sur l’habitation de Pierre Bruslé de Beaubert, Armand Robert CAIGNET de LESTER commissaire général de la Marine au Cap Français, planteur sucrier, né en 1725, décédé le 19 décembre 1778 au Cap, fils de François Robert, doyen du conseil supérieur du Port au Prince, et de feue Barbe Victoire DUCASSE.
  2. Jean-Pierre qui suit,
  3. Charles François du PERIER du MOURIEZ dit l'Abbé Dumouriez puis Mgr Duperrier, prêtre, chanoine de l’église collégiale du Mans, archidiacre de Montfort-le-Rotrou, vicaire général du diocèse (1786), nommé évêque de Tulle (1817), puis de Bayeux (sacré le 4 mai 1823), est frappé d'apoplexie dans sa cathédrale en célébrant les saints mystères, le jour de Pâques 1827 et meurt le surlendemain 17 avril, inhumé le 22 dans la chapelle souterraine de la cathédrale ; était né le 23 septembre 1746 au Mans, baptisé le même jour en l’église Saint-Nicolas (parrain François Houdeyer, garçon, marraine Françoise Denous fille de Nicolas hoste).
  4. Anne Louis François du PERIER du MOURIEZ né le 2 juin 1748 au Mans, baptisé le même jour en l’église Saint-Nicolas (parrain vénérable François Louis Godefroy prête, chanoine de l’église royale et collégiale du Mans, marraine Anne Marie de Gromont épouse de Marin Louis Buttet, écuyer, chevalier de Saint-Louis, gouverneur pour le roi de Saint-Louis, île de Saint-Domingue; signent au registre son frère Jean Piere du Perier et sa sœur Marianne du Perier).

VII – Jean-Pierre du PERIER DUMOURIEZ écuyer, d’abord cadet à Rochefort (1er juin 1758), enseigne dans les troupes de la Marine (15 mars 1760), lieutenant au régiment de Bourbonnais (25 novembre 1762), qu’il quitte en 1765, lieutenant dans la légion de Saint-Domingue (29 octobre 1768), passe au régiment du Cap (1772), blessé au siège de Savannah (1779), nommé capitaine (1780), se retire du service le 3 septembre 1785 ; était né le 19 février 1740 à Saint-Domingue. Destin inconnu.

Descendance possible évoquée dans la revue Généalogie et Hist. de la Caraïbe n°215 (juin 2008) : un garçon, Frédéric Henri Dupérier, fils de Pierre et d’Eléonore Laugier, né le 11 septembre 1802 à Philadelphie, emmené en 1816 en Louisiane où, devenu planteur et marchand, il fonde la ville d’Iberia, épouse le 7 juillet 1825 à Saint-Martinville, Hortense Bérard, cède en 1837 à la ville (rebaptisée New Iberia en 1847) un terrain pour y bâtir l’église catholique, et meurt de la fièvre jaune le 15 mars 1839.






 

 
 
   
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