Anciennes familles de Provence
     

 

(de) Durand de Fuveau






La famille Durand de Fuveau appartient à la noblesse parlementaire d’Aix. Elle est issue de Jehan Durand, notaire royal à Marseille, acquéreur de la terre de Peynier pour laquelle il rend hommage en 1437. Il est père de Louis Durand, notaire puis maître rational (1469), qui reçoit en don du roi René le fief du Castellet-les-Sausses. Ses descendants sont conseillers au parlement : Bertrand son fils (1502), Georges son petit-fils (1520), et Claude son arrière-petit-fils (1556). Leur postérité se termine avec Magdeleine de Durand qui, par son mariage en 1685, fait entrer la terre de Peynier dans la famille d’Isnard, de Salon.

Jacques Durand, frère cadet de Georges, seigneur de Fuveau, fut premier consul d’Aix ainsi que ses successeurs, qui vivront à Aix et seront maintenus nobles en 1669, mais n’auront pas de charge particulière. Jean Durand, son plus jeune fils, est admis à Malte en 1564. Cette branche s’éteint au XVIIIe siècle avec Joseph, Pierre et Esprit de Durand Fuveau, frères, le premier prêtre oratorien, les deux autres morts sans alliance dans les années 1760-1770.

Un autre fils de Jacques Durand, Honoré, a été considéré par les généalogistes anciens comme l’auteur de la famille Durand de Sausses et d’Ubraye à Annot en Haute-Provence, et dont la dernière représentante s’est éteinte en 1911. Cette version a été réfutée par Scipion du Roure et Chaix-d’Est-Ange.

Armes : parti d’or et de gueules à un lion de sable couronné de même brochant sur le tout.

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Durand de Fuveau et Duranti La Calade : même souche ?

Les Durand de Fuveau, notaires à Marseille dans la première moitié du XVe siècle, ont été distingués traditionnellement de leurs homonymes et contemporains aixois, les Duranti de La Calade. Ces derniers sont issus du notaire Laurent Duranti, lequel était fils, non pas de Guillaume Duranti, cominal de Digne en 1332, comme nous l’avons écrit, mais de Raymond Duranti et petit-fils de Bertrand Duranti, syndic d’Aix en 1326 (la rectification de cette filiation a été faite par Jérôme de Duranti La Calade dans ses Notes sur les rues d’Aix, 1912). D’un autre côté, les Durand de Fuveau sont issus, selon l’abbé Robert de Briançon, Artefeuil, et les Maintenues de 1669, de Louis Durand qui, avant d’être rational à Aix en 1469, exerçait comme notaire à Marseille, mais dont les ancêtres restaient incertains.

Il semble aujourd'hui que ces deux lignées, dissociées depuis toujours en raison de leur ancrage, aixois d’un côté, marseillais de l’autre, des mariages multiples, et surtout par défaut de recherches ciblées dans le notariat marseillais, ne forment en réalité qu’une seule et même famille. Cette hypothèse, que nous formulons ici et qu'il faudrait pouvoir confirmer, repose sur des relevés associatifs récemment mis au jour et toujours aussi précieux (AG13). En particulier sur les actes suivants :

  • le mariage du 24 novembre 1432 à Marseille (351E242 f°151) entre Jehan Durand, notaire, et Anne de Favas, dans lequel l’époux est dit fils de Laurent notaire, et de Gassende, ce qui ne peut s’appliquer qu’aux Duranti d’Aix.
  • le mariage le 30 janvier 1437 à Marseille (351E247 f°120) entre Louis Durand, fils du notaire Jehan et de Peyrone Abrillac, laquelle n’est autre que Peyrone de Saint-Félix repérée déjà par les généalogistes.
  • l’identité entre les deux notaires marseillais « Jean Durand » ci-dessus étant confirmée, enfin, par la possession de la terre de Peynier qui se retrouve à la fois dans la descendance de Louis (les Durand de Fuveau) et dans celle de Jean et Anne de Favas puisque possédée pour partie par leur fille Sansone Durand, qui en fait don à sa cousine Françoise de Favas en 1473 (selon Fernand Cortez, Les grands officiers, p.308 et 361). Les deux Jean n’étant qu’un seul et même personnage, marié deux fois.
  • A contrario, le testament de Gassende Bernard du 30 mars 1417 (mss Haitze, Méjanes), soulève une nouvelle difficulté en ce sens qu’il donne comme épouse de son fils Jean une certaine Marguerite, et un petit-fils Damas Durant. Nous pouvons supposer qu’il s’agit d’un premier mariage de Jean, éphémère.

 

IV – Jehan DURAND notaire royal à Marseille (fils de Laurent), légataire de son père (1432), seigneur d’une partie de la terre de Peynier pour laquelle il rend hommage en 1437, épouse [premier mariage avec Marguerite, d'où un fils Damas] 2) Peyrone ABRILLAC parfois désignée sous le nom de sa mère, fille de Jehan, marchand de Marseille, et de Marguerite de SAINT-FELIX. 3) par contrat du 24 novembre 1432 à Marseille (Aventuron Redeti, not.), Anne de FAVAS alias Annette, fille de feu Bertrand, et de Sancie GIRAUD. D’où :

  1. De Peyrone Abrillac : Louis qui suit,
  2. Barthélémy DURAND moine de Saint-Victor à Marseille.
  3. Jehanne DURAND épouse Guillaume FERLET marchand mercier de Marseille. Elle teste le 1er avril 1489 à Marseille (Barthélémy Darnéti, not.), en faveur de son fils Jean Ferlet, et de sa fille Douce Ferlet, mariée à Jehan Bompar, marchand d’Avignon.
  4. Jaumette DURAND épouse 1) par contrat du 18 juin 1447 à Marseille (Jean d’Escalis, not.), Jacques DALMAS fils de Michel, notaire à Aix, et de Lombarde DURANTI. Elle teste à Aix le 25 mai 1448 (Vincent Féraud, not.), élit sépulture en l’église des frères Mineurs d’Aix, fait des legs à son mari, à son beau-frère, à sa sœur Bourguette épouse d’Antoine de Favas, à son frère Barthélémy moine de Saint-Victor, à sa tante Anthonette épouse de Trophime Barthélémy, de Marseille, et institue ses héritiers Peyrone Durante sa mère et Louis Durand son frère. 2) Pierre BRUNI, de Brignoles, habitant Marseille, qui donne quittance de dot à Michel Dalmas de la dot du premier mariage de sa femme, le 13 avril 1458 (Honoré de Mari, not. Aix).
  5. Bourguette DURAND décédée avant 1473, épouse Anthoine de FAVAS, qui est « dans la démence » en 1473, frère d’Anne de Favas ci-dessus.

  6. D’Anne de Favas : Sancie alias Sansone DURAND dame d’une partie de Peynier, épouse 1) Gabriel BRUN notaire à Aix. Elle fait un testament le 27 juillet 1457. 2) suivant contrat du 16 novembre 1458 à Aix, Pierre RICHIEUD notaire à Aix, originaire de Barcelonnette, fils de Christophe. Elle lègue le quart de la seigneurie de Peynier à sa cousine Françoise de Favas.

V – Louis DURAND citoyen de Marseille, notaire royal à Marseille dès 1454, qualifié Louis Durant de Saint-Félix sieur de Beaulieu dans une procuration de 1443 (Louis Divi, not. Aix), nommé secrétaire d’Etat (lettres du 25 septembre 1467), puis conseiller du roi et maître rational en la chambre des comptes d’Aix (provisions du 17 février 1469), reçoit don et inféodation de la seigneurie du Castellet-des-Sausses, baillage de Guillaumes, comprenant château, avec haute moyenne et basse justice et droits afférants (lettres patentes du 23 avril 1473), en récompense de sa mission pour le roi René en 1469 permettant de conclure la paix avec le roi d’Aragon au sujet de la Catalogne, vend une bastide ruinée et un pré à Jean de Villages le 4 juin 1473 (André Payan, not.), est député à nouveau en 1477 avec François de Vintimille pour conclure une trêve de vingt ans entre le roi René et le roi d’Aragon, rend hommage du Castellet en 1480, teste le 27 août 1484 à Marseille (Barthélémy Darnéti, not.); par cet acte il élit sépulture dans l’église de Saint-Louis de Frères mineurs de cette ville, au tombeau de sa mère, lègue à ses filles Catherine, Urbane et Louise mariées, à chacune six florins pour un manteau de deuil, ainsi qu’à sa sœur Jeanne épouse de Guillaume Ferlet et à sa belle-fille Catherine Bouquier, et institue pour héritiers à parts égales son fils Bertrand, docteur en droit, et son petit-fils Luc, fils de feu Isnard, son autre fils, dont il confie la tutelle à sa femme Douce. Il fait donation à son gendre Jean de Gombert d’une créance qu’il avait contractée durant son séjour à Barcelone, alors qu’il était au service de Jean, duc de Calabre, fils du roi René, par acte du 20 juin 1489 (Darnéti, not.), meurt peu après, avant 1490. Epouse par contrat du 30 janvier 1437 à Marseille, Douce ou Dulcette NICOLIN fille d’Anthoine, et d’Alexandra ISNARD. Douce Nicolin fait donation de tous ses biens, moyennant une pension alimentaire, à sa cousine Catherine Arréat, de Marseille (fille de Louis et veuve d’Etienne Villon) par acte du 18 novembre 1482. D’où :

  1. Bertrand qui suit,
  2. Catherine DURAND épouse Pierre ROLET.
  3. Louise DURAND épouse par contrat du 29 septembre 1462 à Marseille, noble Pierre FLOTTE, écuyer, co-seigneur de Roquevaire, citoyen de Marseille, fils de Bertrand, écuyer de Roquevaire, et de Marguerite de REMESAN.
  4. Urbane DURAND épouse suivant contrat du 16 janvier 1470 à Marseille, noble Jean de GOMBERT fils de Jacques.
  5. Isnard DURAND écuyer, seigneur du Castellet-les-Sausses, épouse suivant contrat du 27 février 1479 à Marseille, Catherine BOUQUIER fille de feu Pierre, marchand. D’où :

    1. Luc DURAND placé sous tutelle de sa grand-mère Douce Nicolin.

VI – Bertrand DURAND écuyer, seigneur du Castellet-les-Sausses, Peynier et Fuveau, monsieur-maître, docteur en droits, professeur de droit et citoyen de la ville de Marseille, habitant d’Aix, est reçu le 19 novembre 1502 en l’un des premiers offices créés de conseiller du roi au parlement de Provence, transige au sujet de ses biens de Peynier avec Pierre, Balthasar et Aicard de Michaelis, d’Auriol, le 21 août 1503 à Aix (Maurice Aynesi, not.), devient doyen du parlement, teste le 28 juin 1523 à Aix (Méolhon, not.), meurt la même année ; épouse 1) selon convention dotale du 15 avril 1475 à Aix (Jean Borrilli, not.), Louise de BLANCHIS fille de Giraud et d’Anthonette RODULPH. 2) par contrat du 6 mai 1486 à Aix, Pierra ou Pierrette CHAUSSEGROS fille d’Urban, secrétaire du roi et rational de Provence, et de Jaumone GAUTIER, et sœur de Catherine Chaussegros épouse de Pierre Martini marchand d’Aix et d’Honorade Chaussegros épouse de Jean Boneton marchand de Saint-Maximin. 3) Magdeleine de PONTEVES. 4) Anthorone SAFFALIN fille de Jean et d’Alegrande ; légataire de sa nièce Marguerite Saffalin épouse de Jean Vétéris docteur en droit (10 déc. 1512), nommée avec son mari dans un acte du 10 février 1518. D’où :

  1. De Louise de Blanchis : Ayssalène DURAND épouse par contrat du 22 mars 1500 à Aix (Imbert Borrilli, not.), Jacques de VILLA fils de Jacques, co-seigneur de Riez, et de Catherine de BRACHIO (alias de Bras).
  2. Catherine DURAND épouse par contrat du 1er février 1503 à Aix, Esparon de VILLA fils de Jacques, co-seigneur de Riez, et de Catherine de BRACHIO.

  3. De Pierra Chaussegros : Georges qui suit,
  4. Augier DURAND citoyen d’Aix, co-seigneur du Peynier et de Fuveau, épouse avant 1510 Honorade de VILLEMURS qui était au couvent de Saint-Barthélémy d’Aix, fille d’Antoine dit de Forcalquier, seigneur de Viens et d’Ongles, et d’Angélique de CASTELLANE MONTMEYAN sa première épouse. D’où :

    1. Anne DURAND épouse Pierre JOANNIS docteur-en-droits, lieutenant général au siège de l’Amirauté de Marseille.
    2. Gabriel DURAND religieux observantin, chanoine de Saint-Sauveur d’Aix, est en procès avec son cousin germain Antoine de Glandevès seigneur de Cuges au sujet de la jouissance des revenus de la terre de Cuges, transige avec lui le 27 octobre 1529 (François Motet, not. Aubagne).

  5. Aiglune DURAND

  6. (du 2e ou 3e mariage) Jacques auteur de la branche de Fuveau.

VII – Georges DURAND écuyer, co-seigneur de Peynier, nommé maître des requêtes au parlement de Provence (provisions du 14 janvier 1514), puis pourvu de la charge de conseiller du roi audit parlement tenue par son père (provisions du 6 septembre 1520), qu’il exerce d’abord en cas d’absence de ce dernier, puis pleinement à sa mort (réception le 15 juillet 1524), fait un partage de biens entre ses frères et les enfants de Pierra Chaussegros le 25 novembre 1524, rend hommage de sa terre de Peynier, teste le 19 novembre 1559 (Rey, not.), est inhumé le 20 décembre 1562 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix ; épouse 1) par contrat du  1er août 1517 à Aix, Louise de PONTEVES fille d’Elzéar et de Jehanne de BOLIO. 2) Magdeleine de VILLENEUVE. 3) par contrat du 14 janvier 1541 à Aix (François Borrilli, not.), Anne de GRIMAUD veuve d’Antoine d’ARLES, écuyer de Beaumont, fille de feu Nicolas, co-seigneur d’Auribeau, et de Charlotte de VILLENEUVE. Elle teste à Aix le 26 août 1545, nommant ses enfants du premier lit Pierre, Ardenin, Jeanne mariée à François Barthélémy, Antonie et Claude d’Arles. D’où, du premier mariage :

  1. Claude qui suit,
  2. Catherine DURAND baptisée le 23 novembre 1536 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Pierre Joannis docteur en droits, marraine Magdeleine Filhole), épouse par contrat du 17 août 1557 à Aix (H. Martelly), Gaspard de CRANIS fils de Nicolas et de Catherine RICANE.
  3. Pierre DURAND écuyer d'Aix, baptisé le 3 septembre 1539 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Pierre de Castellane, marraine Catherine de Castellane), épouse par contrat du 21 décembre 1569 à Aix (Guillaume Brueys, not.), Louise FLOTTE fille d’Augier, notaire et procureur du roi à Aix, et de Spérite FIGUET.

VIII – Claude de DURAND écuyer, seigneur de Peynier, docteur en droits de l’université d’Aix (10 février 1555), avocat au parlement de Provence, succède à son père dans la charge de conseiller du roi au parlement de Provence (résignation par lui le 10 janvier 1556, lettres royaux de survivance de charge données à Villers-Cotterets le 30 mars 1556, provisions à Saint-Germain-en-Laye le 14 novembre 1556), teste le 24 mars 1585 (Durand, not.) et meurt deux jours plus tard, inhumé en la paroisse Saint-Sauveur ; épouse 1) en 1556, Françoise GUYARD fille de Guillaume, seigneur de Fourques en Languedoc, Bonnieux au Comtat, de Vachères et Buoux, juge mage de Beaucaire, et de Marguerite BERTRAND (fille du 2e lit d’Etienne Bertrand, célèbre jurisconsulte, et de Michele Cabassole, et demi-sœur d’Antoinette Bertrand épouse du sieur de Tributiis). 2) par contrat du 27 novembre 1584 à Aix, Magdeleine de CLAPIERS fille d’Antoine, seigneur de Pierrefeu, et de Jeanne de CABANES dame de Collongues. D’où :

  1. Du premier lit : Joseph de DURAND baptisé le 16 février 1564 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Honoré de Tributiis conseiller, marraine Barbe de Justas).
  2. Du second lit : Esprit qui suit,

IX – Esprit de DURAND écuyer, co-seigneur de Peynier, avocat en la cour du parlement de Provence, rend hommage au roi pour sa partie de la terre et seigneurie de Peynier (12 mai 1599); baptisé le 10 juin 1585 en la cathédrale d’Aix (parrain Mathieu Millière, marraine Catherine Jauget), inhumé le 22 janvier 1661 à Peynier, épouse par contrat du 12 janvier 1609 à Aix (Borrilli, not.), Claude d’ARBAUD fille de feu Pierre, écuyer, seigneur de Bargemon, premier consul d’Aix et procureur du pays (1585), et d’Honorade d’ISOARD MATHERON dame de Peynier. Elle est inhumée le 5 mai 1643 à Peynier, âgée de 59 ans. D’où :

  1. Chrestienne de DURAND baptisée le 7 juin 1611 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Esprit de Clapiers, seigneur de Collongue, marraine Chrestienne de Fabrègues), épouse le 18 avril 1634 en l’église de Peynier, Gaspard FRANÇOIS.
  2. François de DURAND baptisé le 6 novembre 1614 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain François Arbaud, avocat, marraine Marguerite Arbaud).
  3. Lucrèce de DURAND née en 1618, inhumée le 6 décembre 1620 à Peynier.
  4. Esprit qui suit,
  5. Louis de DURAND baptisé le 3 juin 1624 à Peynier, inhumé deux jours plus tard.
  6. Jeanne de DURAND épouse le 26 février 1659 en l’église de Peynier, Annibal de FARGES écuyer, seigneur en partie de Rousset, veuf de Magdeleine de Garnier du Rousset, fils de Joseph, écuyer, seigneur de Malignon et Meaulx, et de Marguerite de Bardonenche dame de Thoard et Beaucouse. Il teste le 6 mars 1663 et meurt le 16 mars suivant.
  7. Antoine de DURAND inhumé le 20 août 1649 à Peynier.

X – Esprit de DURAND écuyer, co-seigneur de Peynier, maintenu noble par jugement du 7 janvier 1669, rend hommage au roi pour le quart de la seigneurie de Peynier (19 octobre 1672) ; baptisé le 7 mars 1622 à Peynier, décédé avant 1685, épouse le 8 septembre 1667 en l’église Notre-Dame des Accoules à Marseille, suivant contrat signé la veille (Bayon, not.) ; Anne de MARIN fille de feu Pierre, capitaine, et de Marguerite de CROUZIL, témoins Gaspard Royard, notaire de Trets, Joseph Rouguier sergent de ville au quartier de Saint-Jean, Jean-Baptiste Roustan, artisan de Peynier, et Joseph Rancurel sous-diacre. Veuve, elle rend hommage pour la co-seigneurie de Peynier le 17 octobre 1680. D’où :

  1. Magdeleine de DURAND de PEYNIER dame de Peynier, teste à Salon le 20 septembre 1736 en faveur de ses petits-enfants Pontis d’Urtis, née de sa fille Marthe ; baptisée le 23 juillet 1668 en l’église de Peynier (parrain Jean de…, marraine Mme de Farges), décédée après 1704 ; épouse le 6 août 1685 en l’église de Peynier, suivant contrat signé la veille (Rey, not. Trets), Louis d’ISNARD, écuyer, baptisé le 10 mars 1658 à Salon, y décédé le 5 février 1738, fils de Paris, écuyer, et de Sibille de CARTIER, l’époux signe Louys Isnardi, l’épouse Magdellene de Durand.




 

 
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