Anciennes familles de Provence
     

 

De Farges


 

 

Famille de robe aixoise, issue de la bourgeoisie de Trets. Maintenue noble en 1668, éteinte en 1868.

Son auteur, Estienne de Farges, marchand, était natif d’Annonay. Installé à Trets où il épousa en 1513 Honorade Marin, d’une famille notable à laquelle appartenait la mère du grand Palamède Forbin, il eut plusieurs fils. Jean de Farges, l’aîné, fut procureur du roi à Aix puis maître rational (1552), et conseiller en la cour des Comptes. Il acquit les seigneuries d’Auriac et Brue (1561), et celles de Malignon, Meaulx et Seillans en partie (1572). N’ayant pas d’enfant, il laissa tous ses biens à son neveu Joseph, fils de son frère François de Farges, marchand apothicaire à Trets.

Joseph de Farges succéda à son oncle dans la charge de conseiller aux Comptes (1574) et hérita des terres de Malignon et Meaulx. Marié en 1570 à Marguerite de Joannis, il fut père de Joseph de Farges, seigneur de Malignon et Meaulx, avocat au parlement, mort en 1637, laissant un fils, Annibal de Farges, qui épousa en 1640 Magdeleine de Garnier, héritière d’une partie de la seigneurie de Rousset.

Jean-Augustin de Farges, son fils, fut co-seigneur de Rousset et consul de Peynier. Seul héritier de son père, il fut maintenu dans sa noblesse à Aix en 1669, bien qu’étant encore jeune. Les preuves produites par la famille, reprises et amplifiées dans les nobiliaires au XVIIIe siècle, invoquèrent une origine guyennaise jusqu'à Estienne de Farges décédé à Bordeaux en 1439 et créèrent, en même temps, un personnage fictif de l’entourage du roi Charles d’Anjou en 1481, Jean de Farges. Ces tentatives sont donc contestables.

Joseph de Farges, fils de Jean-Augustin, fut à son tour coseigneur de Rousset et consul de Peynier. Marié à Marie-Louise de Melan (1726), il eut trois fils, tous officiers d’infanterie. Henri de Farges, le cadet, prit pour se distinguer le nom de Farges-Budos, en raison d’une parenté que sa famille prétendait avoir avec la maison de Farges-Budos en Vivarais. Capitaine au régiment d’Isle-de-France et maire de Trets, il laissa une fille naturelle, Anne Rosalie de Farges-Budos, qui fut mariée en 1783 à Alexandre-Joseph Gassier, notaire d’Aix durant 37 ans. Jean Augustin de Farges, frère aîné d’Henri, fut lieutenant de grenadiers et coseigneur de Rousset. Il n’eut lui aussi qu’un fils, Esprit-François de Farges (1759-1835) qui paraît avoir vendu tous ses biens de Rousset et Trets à la famille de Thomassin (1782). Marié sous la Révolution à une jeune femme de condition modeste, il n’eut qu’une fille, Joséphine de Farges, qui fut la dernière de sa famille et épousa en 1816 Laurent Gouirand, greffier au tribunal d’Aix, sans postérité.

Armes : de gueules au lion d’argent.

 


I - Estienne de FARGES marchand de Trets, teste le 2 avril 1530 (Bertrand Garnier, not. Trets), décédé avant 1533, originaire d’Annonay, épouse par contrat du 31 janvier 1513 (Jean Cadry, not. Trets), Honorade MARIN veuve de Balthasar VERGIER de Saint-Maximin, fille de Pierre, marchand (parent de Palamède Forbin), et de Jehanne GANTELME ; sa sœur est l’épouse du notaire Antoine Borrilli. D’où :

  1. Jehan de FARGES notaire à Aix en 1534-1535 en remplacement du notaire Jacques Martin, est procureur du roi au parlement de Provence (!1545, 1548) puis conseiller du roi et maître rational en la chambre des Comptes de Provence (provisions royales données à Châlons le 20 avril 1552, réception en un office nouvellement créé), à ce titre il est chargé d’inventorier les marchandises et munitions saisies lors de la conquête de la Corse (1554), nommé ensuite conseiller en la cour des Comptes, Aides et Finances de Provence, achète d’Anne de Villeneuve-Trans, vicomtesse de Foix, et de Balthasar de Jarente seigneur de Senas, la baronnie d’Auriac et la seigneurie de Brue les 12 et 30 novembre 1561 (Robert, not. Sainte-Tulle et Jean Tisaty not. Aix), et en obtient du comte de Carcès le droit de prélation (26 novembre 1561), mais entre en procès avec ce dernier au sujet de l’hommage de Brue, avant d’être confirmé dans son droit (arrêt du parlement d’Aix de novembre 1569), résigne sa charge à son neveu Joseph de Farges le 29 juin 1570 (Marroc, not.), achète de Jean de Villeneuve-Tourrettes une partie des terres de Malignon, Meaulx et Seillans le 7 mars 1572 (Catrebard, not Aix), teste en faveur de son neveu Joseph de Farges le 12 avril 1572 à Trets (Charles Roy, not.), meurt en 1574 à Aix, inhumé en la chapelle Notre-Dame de la Victoire en l’église des Grands Carmes d’Aix où il avait fondé une messe perpétuelle ; épouse par contrat du 9 décembre 1534 à Aix (Laugier, not.), Marguerite SABATIER fille de Pierre et de Catherine NICOLAS.
  2. Jehanne de FARGES épouse par contrat du 18 février 1533 à Trets, Anthoine DILLE dit Bilhoard, de Tourves, fils de Mathieu, notaire, et de feue Magdeleine de CORENS.
  3. François qui suit,
  4. Pierre de FARGES prêtre.
  5. Françoise de FARGES épouse par contrat du 11 novembre 1546 à Trets, François FASSY, marchand de Trets, veuf de Louise ANDRE, fils de Pierre.
  6. Charlotte de FARGES baptisée le 5 août 1524 en l’église de Trets (parrain noble et généreux prince de Provence sieur de Bourbon et noble François du Peloux entré avec son armée dans Trets le 4 août).
  7. Prob. Elisabeth de FARGES marraine en 1545 à Trets.

II – François de FARGES marchand apothicaire de Trets, décédé en 1570 à Aix, épouse par contrat du 24 mars 1541 à Marseille, Elisabeth alias Isabeau de CAPEL fille de feu Barnabé, notaire, et de Marguerite FOURNIER sa seconde épouse. D’où :

  1. Dominique de FARGES baptisé le 26 septembre 1543 en l’église de Trets (parrain Pierre de Palhaires, marraine Barthomieue Dol fille d’Honorat Dozol).
  2. Anne de FARGES épouse par contrat du 28 février 1550 à Trets, Jehan CHAUCHON marchand, bourgeois de Marseille, fils de Guilhaume.
  3. Jacques de FARGES officier d’infanterie, mort à l’âge de 20 ans.
  4. Jean de FARGES mort sans alliance.
  5. Joseph qui suit,
  6. Marguerite de FARGES épouse par contrat du 3 mai 1580 à Brignoles (Thaneron, not.), Jacques FAUQUETTE, notaire royal de Saint-Maximin, l’épouse est dotée de 600 écus.
  7. Jeanne de FARGES baptisée le 15 novembre 1557 en l’église de Trets (parrain Louis Ardoin d’Auriol, marraine Marie N. femme d’Antoine André dit le Cruvelier).
  8. Jeanne de FARGES baptisée le 23 janvier 1560 en l’église de Trets (parrain Blaise Sene, de la Ciotat, marraine Jehanne André femme de Me Anthoine André).

III - Joseph de FARGES écuyer, baron d’Auriac, seigneur de Malignon, Meaulx en partie, Courmettes et Gourdon, avocat au parlement de Provence, conseiller du roi en la cour des Comptes, Aides et Finances de Provence (reçu le 20 octobre 1574 en l’office de son oncle), décédé en charge en 1580 (après juin), enseveli en l’église des Grands Carmes d’Aix ; épouse par contrat du 29 juin 1570 à Aix (Marroc, not.), Marguerite de JOANNIS fille de Jehan, seigneur de Châteauneuf et de la Brillanne, avocat au parlement, et de Françoise de BECCARIS. Elle se remarie en 1595 à Jean de GAUTIER, seigneur de Grambois, consul d’Aix, et est inhumée le 1er juillet 1611 à Pertuis. D’où :

  1. Jean de FARGES baptisé le 3 mai 1574 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (marraine Françoise de Beccaris femme de Jean Joannis sieur de Châteauneuf, avocat au parlement).
  2. Claude de FARGES baptisée le 7 août 1575 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain Jehan Joannis sieur de Châteauneuf, avocat en la cour, ayeul maternel, marraine Claude d’Alagonia femme du sieur de Janson).
  3. Joseph qui suit,
  4. Claude de FARGES écuyer, capitaine entretenu sur les Mers du Levant (commission du 9 mars 1608), directeur général des Mines de Provence (lettres du 23 février 1609), et à ce titre fut employé « particulièrement pour faire la recherche des mines d’or, d’argent, de fer & de cuivre qu’il pouvoit y avoir dans le peys » (Abbé Robert de Brianson), garde de l’arsenal des galères de Marseille (brevet du 20 février 1613), capitaine d’une des galères du roi, nommée La Reine, qu’il commandait déjà, teste le 20 avril 1639 en faveur de son neveu Annibal de Farges (Garnier, not.) ; héritier de sa mère (1605), décédé à Marseille, son corps est ramené à Aix et inhumé au tombeau de sa famille en l’église des Grands Carmes le 28 juin 1640 ; sans alliance.
  5. Gaspard de FARGES avocat en la cour, héritier de sa mère (1605).
  6. Honorade de FARGES dame de Malignon et en partie de Meaux, baptisée le 7 janvier 1579 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain noble Claude [d’Alagonia] sieur de Meyrargues, consul d’Aix, marraine Honorade Maturin), inhumée le 6 janvier 1657 aux Grands Augustins d’Aix, épouse par contrat du 17 juin 1592 à Aix, Jean Charles BONNET avocat au parlement de Provence, assesseur d’Aix, fils de Jehan, procureur au parlement, et de Jaumette BARON sa première épouse.
  7. Marguerite de FARGES baptisée le 4 février 1581 en l’église de Trets (parrain Pierre de Caux greffier, marraine Marguerite Sabatier veuve de Jean de Farges conseiller).

IV - Joseph de FARGES écuyer, seigneur en partie de Malignon et Meaulx, et en partie de Beaucouse et Thoard par sa femme ; reçu docteur en droits de l’université d’Aix (25 avril 1601), avocat au parlement de Provence, reçoit du roi, avec ses frères et sœurs, le droit de lods et ventes sur les seigneuries de Canaux, Courmettes, Gourdon, la Valette et Aiguines (lettres royales du 12 mai 1582, enregistrées le 13 janvier 1583), baptisé le 19 octobre 1576 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain un pauvre garçon nommé Bertrand Gros, marraine Jehanne de Joannis), décédé à Aix, enterré le 1er septembre 1637 au tombeau de ses pères aux Grands Carmes; épouse 1) par contrat du 8 février 1601 à Aix, Diane du MAYNE fille de Philippe, garde pour le roi de la Monnaie, et de Jehanne AGUILHENQUI. 2) par contrat du 13 novembre 1609 à Digne (Joseph Chauvet, not.), Marguerite de BARDONENCHE dame de Beaucouse et de Thoard en partie, veuve de Louis de Laugier, seigneur de Beaucouse et en partie de Thoard, fille de Gaspard baron de la vallée de Bardonenche en Briançonnais, seigneur de Gaubert en Provence, et de Blanche de BONIFACE LA MOLLE. D’où, du second mariage :

  1. Louis de FARGES écuyer, seigneur de Gaubert, page de la Grande Ecurie du roi (1624), baptisé le 17 novembre 1610 en l’église de Trets (parrain N. fils de Mr de Mauvans conseiller en la cour des Comptes, marraine Anne femme de Jean Brunache), décédé des suites de ses blessures en combattant l’armée du maréchal de Schomberg en 1632 (IAD 7 juin 1633, Turgis, not.); épouse suivant contrat du 15 janvier 1629 à Paris (Morel et Turgis, not. Châtelet), Marguerite TORIGNY ; l’épouse est dotée de 14.000 livres dont la moitié entre en communauté et l’autre moitié lui reste propre.
  2. Annibal qui suit,

V - Annibal de FARGES écuyer, seigneur en partie de Rousset par son mariage, teste le 16 mars 1663 à Trets (Roy, not.) puis le 9 octobre 1647 à Gréoux ; né vers 1620, inhumé le 22 mars 1663 en l’église de Trets ; épouse 1) par contrat du 19 novembre 1640 (Pierre Imbert, not. Peynier), Magdeleine de GARNIER de ROUSSET dame en partie de Rousset, baptisée le 20 novembre 1620 à Rousset, fille de Marc-Antoine, seigneur de Rousset, Saint-Antonin et Bayle, et d’Elisabeth d’ASTOUAUD de MURS sa première épouse. 2) le 26 février 1659 en l’église de Peynier, Jeanne de DURAND fille d’Esprit, co-seigneur de Peynier, avocat au parlement, et de Claude d’ARBAUD. D’où :

  1. Du premier lit : Marguerite de FARGES baptisée le 20 mai 1642 en l’église de Rousset (parrain Marc-Antoine de Garnier de Russan sieur de Rousset, marraine Marguerite de Bardonenche), épouse 1) par contrat du 26 janvier 1663 (Charles Roy, not. Trets), Thomas de CUERS lieutenant de galères, baptisé le 12 décembre 1631 à Toulon, fils d’Honoré, conseiller du roi visiteur général des gabelles de Provence à Toulon, et de Jeanne de BERTATIS dame de Mauvans, sa troisième épouse. 2) le 18 janvier 1666 en l’église de la Madeleine à Aix, Pierre VEYAN, seigneur de la Garde-Freinet et la Mourre, inspecteur des gabelles, veuf, fils d’André, et de Melchione de RAPHAEL.
  2. Magdeleine de FARGES épouse le 14 juin 1666 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix, Claude SAURAT avocat au parlement de Provence, fils de feu Laurent, conseiller du roi secrétaire en la chancellerie, puis trésorier général et garde des sceaux à la généralité de Provence, et de Françoise de PONTEVES.
  3. Gaspard de FARGES baptisé le 5 septembre 1644 en l’église de Trets (parrain Jacques Pellicier médecin, marraine Isabeau de Foresta dame présidente de la Roquette), mort en bas âge.
  4. Arnaud de FARGES baptisé le 27 décembre 1645 en l’église de Rousset (parrain Arnaud de Rouman sieur de Sera, marraine Jeanne de Bourrilly), mort en bas âge.
  5. Anne de FARGES baptisée le 28 août 1648 en l’église de Trets (parrain Jean-Baptiste Bourrilly, marraine Anne de Beaumont).
  6. Jean-Augustin qui suit,

VI - Jean Augustin de FARGES écuyer, co-seigneur de Rousset, consul de Peynier, maintenu dans sa noblesse (jugement du 10 avril 1669), né vers 1656, décédé le 21 avril 1741 à Trets, enseveli le lendemain en l’église paroissiale ; épouse le 22 juin 1684 en l’église du Saint-Esprit à Aix, suivant contrat de la veille (Pierre Beauzin, not.), Marguerite de CHAZELLES fille de Joseph, écuyer, conseiller du roi et correcteur en la cour des Comptes, et de Blanche d’ESTIENNE de CHAUSSEGROS. D’où :

  1. Joseph qui suit,
  2. Thérèse de FARGES religieuse au second monastère de la Visitation d’Aix, née le 18 septembre 1697 à Trets, baptisée le lendemain en l’église paroissiale (parrain Louis de Garnier, sieur de Saint-Antonin, marraine Thérèse de Chazelles, d’Aix).
  3. N. de FARGES né à Trets et baptisé aussitôt par la sage-femme le 25 septembre 1698, mort et enseveli en l’église de Trets.

VII - Joseph de FARGES écuyer, co-seigneur de Rousset, consul de Peynier, né le 8 mai 1688 à Aix, baptisé le même jour en l’église du Saint-Esprit (parrain Joseph de Chazelles écuyer, conseiller du roi correcteur en la cour des Comptes, marraine Marguerite de Malignon veuve de Pompée de Margailhet) ; épouse le 12 septembre 1726 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix, suivant contrat du 7 septembre (Estienne, not. Trets), Marie-Louise de MONIER de MELAN fille de Jean-Louis, seigneur de l’Isle-sur-Arnon en Berry, officier d’infanterie, et de Marie de BRUYERE de VAUMANE. Née le 12 juin 1700, décédée le 29 décembre 1741 et ensevelie en l’église de Trets. D’où :

  1. Jean Augustin qui suit,
  2. Jean Gabriel de FARGES né le 24 avril 1729 à Trets, baptisé le même jour en l’église paroissiale (parrain Jean de Monier de Melan, marraine Gabrielle Thérèse de Roux de Gaufridi baronne de Trets), mort jeune.
  3. Henri de FARGES BUDOS dit le Chevalier de Farges Budos, puis le Baron de Budos, chevalier, seigneur de Rousset, lieutenant en pied puis capitaine au régiment de l’Isle de France, maire consul de Trets (1769) ; né le 20 janvier 1731 à Trets, baptisé le surlendemain en l’église paroissiale (parrain Henry de Monier de Melan, prêtre, avec permission des supérieurs, marraine Marie de Bruyère de Vaumane) ; épouse 1) le 2 mars 1755 en l’église d’Aire-sur-la-Lys en Artois (Pas-de-Calais), suivant contrat du même jour (Cordonier et Collart, not.), Marie-Joseph de LA FORGE de RACQUINGHEM née vers 1733, fille d’Antoine François Louis, chevalier, seigneur d’Hermein, Racquinghem, capitaine d’infanterie, et de feue Marie Françoise Elisabeth Josèphe de BASSELERS dame de Racquinghem, Coubronne, Lescoire, Froideval. Elle meurt le 27 juillet 1773 à Trets, inhumée le lendemain dans l’église paroissiale au tombeau de la famille de Farges. 2) le 12 juin 1774 en l’église Saint-Martin de Marseille, Jeanne Blaise DESLOGES fille de feu Daniel, et de Jeanne Claudine BOURGUIN, native de Salins en Bourgogne, diocèse de Besançon, résidante à Marseille depuis quinze ans. Il a une fille naturelle :

    1. Anne Rosalie de FARGES BUDOS née en 1756 à Aix, y décédée le 12 décembre 1824 ; épouse le 18 février 1783 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix, Alexandre Joseph GASSIER notaire royal d’Aix de 1791 à 1828, né en 1759 à Brignoles, fils de Louis et d’Anne Claire JULIEN. Il meurt le 16 mai 1841 à Aix. Sans postérité ; sa sœur (Anne) Dorothée Gassier, épouse de Benoît Boyer, marchand chapelier, est son héritière.

  4. Joseph Gabriel de FARGES chevalier, officier d’infanterie, né le 9 mai 1732 à Trets, ondoyé le 11, supplément de cérémonies le 2 juin en l’église de Trets (parrain Jean Joseph de Saurat écuyer d’Aix, marraine Gabrielle de Vétéris des seigneurs du Revest), y décédé le 5 février 1756, inhumé le surlendemain dans l’église.
  5. François de FARGES né jumeau le 19 octobre 1734 à Trets, baptisé le même jour en l’église paroissiale (parrain Jean Augustin de Farges écuyer, seigneur de Rousset, son grand-père, marraine Marie de Bruyère des seigneurs de Vaumane sa grand-mère), mort jeune.
  6. Marie-Thérèse de FARGES née jumelle le 19 octobre 1734 à Trets, baptisée le même jour en l’église paroissiale (parrain Pierre Chanteduc, marraine Thérèse Chanteduc), morte jeune.
  7. Marie Thérèse Marguerite de FARGES religieuse au monastère de la Visitation d’Apt, née le 28 octobre 1735 à Trets, baptisée le lendemain en l’église paroissiale (parrain Jean Augustin de Farges écuyer et seigneur de Rousset, son aïeul, marraine Thérèse de Saurat).
  8. Augustin de FARGES né le 5 août 1737 à Trets, baptisé le même jour en l’église paroissiale (parrain Jean Augustin de Farges, son frère, marraine Marie de Bruyère des seigneurs de Vaumane, son ayeule maternelle).
  9. François Paul de FARGES né le 25 janvier 1740 à Trets, baptisé le 30 en l’église paroissiale (parrain François de Durand de Fuveau, marraine Blanche Rougier), décédé le 8 février suivant, enseveli le lendemain dans l’église paroissiale.

VIII – Jean Augustin de FARGES chevalier, co-seigneur de Rousset, lieutenant des grenadiers royaux du premier bataillon des milices de Provence, capitaine d’infanterie, rend hommage au roi pour sa terre de Rousset à l’occasion de l’avènement de Louis XVI le 17 avril 1779 ; né le 17 mars 1728 à Trets, baptisé le même jour en l’église paroissiale (parrain Jean Augustin de Fargis seigneur de Rousset, marraine Marie de Bruyère de Vaumane), décédé subitement le 13 avril 1774 à Peynier, inhumé le lendemain au tombeau des Pénitents : épouse le 14 octobre 1756 en l’église de Cassis, Magdeleine RASTIT fille de feu Hyacinthe, bourgeois de Cassis, et de Françoise EYNAUD, l’époux est assisté de Jean-Baptiste de Barras. D’où :

  1. Joseph François de FARGES né le 3 septembre 1757 à Trets, baptisé le 6 septembre en l’église paroissiale (parrain Joseph de Farges, aïeul, marraine Françoise Eynaud Rastit aieule maternelle), y décédé le 12 juin 1758, inhumée le lendemain en l’église.
  2. Esprit François Frédéric qui suit,
  3. Marie Joseph Henriette Thérèse de FARGES née le 8 décembre 1763 à Trets, baptisée le même jour en l’église paroissiale (parrain Henri de Farges Budos ancien capitaine au régiment de l’Isle de France, chevalier, seigneur de Rousset, son oncle, marraine Marie Joseph de la Forge de Racquinghem, du pays d’Artois, épouse du parrain), y décédée le 11 décembre 1767, inhumée le lendemain en l’église.

IX – Esprit François de FARGES chevalier, co-seigneur de Rousset, propriétaire, vend la coseigneurie de Rousset ainsi que son domaine de Trets avec ses dépendances au président Louis de Thomassin-Peynier le 2 août 1782 (Estienne, not. Trets) ; né 21 avril 1759 à Nyons (Drôme) baptisé le même jour en l’église du lieu (parrain Jean-François de Bouquier chevalier, capitaine d’infanterie en garnison à Nyons, marraine Philis François Dujas du Villar), décédé le 29 décembre 1835 à Aix, épouse le 22 février 1794 à Aix et religieusement le 13 septembre 1803 en l’église du Saint-Esprit à Aix, Julie Catherine CHASTROUX, née le 20 février 1758 à Aix, fille d’André, maçon, et de Magdeleine LAMOTTE. Elle meurt le 1er juillet 1826 à Aix. Veuf depuis deux mois, il projeta, fin août 1826, de se remarier avec Marguerite MONMAILLET couturière et marchande, née le 24 avril 1809 à Salon, mais cette union n’eut pas lieu. D’où:

  1. (Marie-Anne Joseph Magdeleine dite) Joséphine de FARGES née le 10 février 1795 à Aix, y décédée le 1er juin 1868 ; épouse le 2 mai 1816 à Aix, Laurent GOUIRAND alias Gouiran, négociant, puis greffier audiencier au tribunal civil d’Aix, né le 29 septembre 1793 à Marseille, fils de Lazare, négociant, et de Thérèse CABASSON. D’où deux fils, l’un mort au berceau, l’autre à 28 ans, sans postérité.




 

 
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