Anciennes familles de Provence
   

 

branche cadette d'Estoublon


 


V – Jean-Baptiste de BRUNET écuyer de Manosque (fils cadet de Paul), capitaine de dragons à la suite du régiment de Languedoc, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, directeur des Jeux d’exercice du roi Louis XV dans sa jeunesse, il est nommé gouverneur de la ville de Manosque, né et baptisé en juillet 1683 à Saint-Sauveur (parrain Paul de Figuière, marraine Catherine d’Arnaud), décédé à l’âge de 74 ans le 1er avril 1757 inhumé en la paroisse Saint-Sauveur de Manosque, épouse le 24 août 1733 en l’église de Valensole, Anne Rose de SALVE âgée de 20 ans, née le 1er mùars 1713, fille de feu Esprit, écuyer de Valensole, seigneur de Bertone, et d’Hélène d’AGUILHIER de LESPEAU. D‘où :
  1. Gaspard Jean-Baptiste qui suit,
  2. Hélène Françoise de BRUNET née le 12 janvier 1736 à Valensole, baptisée le 15 en l'église paroissiale (parrain André de Salve son oncle, marraine Jeanne Reynoard), décédée le 25 juillet 1795 à Manosque, épouse le 1er novembre 1756 en l’église Saint-André de Belloc près Villefranche de Conflent en Roussillon (Pyrénées-Orientales), Jean Joseph Henri André de VACHIER SAINT-MARTIN écuyer, seigneur de Saint-Martin, né le 24 octobre 1730 à Manosque, fils de Jean André, écuyer, seigneur de Saint-Martin de Renacas, et de Marie Anne d’ALBERT sa seconde épouse.

VI – Jean-Baptiste de BRUNET chevalier, entra au service dans l’artillerie en 1748, affecté aux gardes lorraines en novembre 1755, participe à la guerre de Sept Ans en 1757-1758, promu capitaine au régiment d’infanterie de Lorraine le 31 mars 1759, puis aide-major un mois plus tard, au même régiment, combattit en Allemagne en 1761 et 1762, gentilhomme du roi Stanislas, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis le 2 mars 1773, promu major au régiment d’Auxonne en mars 1778, puis lieutenant-colonel en avril 1779. Administrateur et commandant des gardes nationales des Basses-Alpes en 1790 et 1791, il est nommé maréchal de camp et retraité le 1er mars 1791, rappelé en activité, il fait la campagne de Savoie en septembre 1792, il est placé à la tête de l’armée d’Italie comme général de division le 8 mars 1793. Dénoncé par les conventionnels Barras et Fréron, il est arrêté à Nice le 8 août 1793, destitué le 10 septembre, transféré à la Conciergerie de Paris le 8 novembre, traduit devant le tribunal révolutionnaire le 14 novembre 1793 et condamné à mort pour complicités, guillotiné le lendemain sur la place de la Révolution; il était né le 14 juin 1734 et baptisé le même jour en l’église de Valensole (parrain Gaspard de Salve Villedieu écuyer, marraine Hélène de Lespeau de Salve), épouse le 2  juillet 1765 en l’église de Bathelémont près Lunéville en Lorraine, Marie Joseph de CONIGLIANO née le 7 janvier 1748 à Lunéville, fille de Bernard, consul du roi de Pologne à Strasbourg, puis à Lunéville, décédé en 1760, et de Marie Joseph MATHIEU. Elle meurt le 1er juin 1768 âgée de 19 ans, inhumée le lendemain à Saint-Sauveur de Manosque, d’où :

  1. Jean-Baptiste Joseph qui suit,

VII - Jean-Baptiste de BRUNET dit le chevalier de Vachères, s’enfuit de Manosque sous la Terreur à Embrun où il était en arrestation en avril 1794; riche propriétaire, préside le collège électoral de l’arrondissement de Forcalquier, baptisé le 1er septembre 1766 en l’église Saint-Jacques de Lunéville, décédé le 28 mars 1820 en sa maison rue du Cimetière à Manosque âgé de 54 ans, épouse 1) le 3 février 1783 à Valensole, avec dispense du 2e au 3e degré de parenté, Marie Elisabeth Louise de SALVE, sa parente, née à la Mure, fille de feu Jean, et de Madeleine de BOURGUIGNON de LA MURE, en présence du père de l’époux et de la mère de l’épouse, et des témoins Joseph Gabriel Pancrace de Salve, Paul Ambroise de Barras comte de Saint-Victor, Léon Giraud. Elle meurt à l’âge de 51 ans le 19 juillet 1808 en sa maison de campagne rue de la Sonnerie à Manosque. 2) le 18 février 1811 à la mairie de Riez, Suzanne de CLERISSY de ROUMOULES née le 1er décembre 1789, décédée à l’âge de 32 ans le 14 septembre 1820 en sa maison de campagne de Manosque appelée Temps Perdu, fille de Pierre Joseph (1754-1807), seigneur de Valbonnette et Campagne, propriétaire, membre du collège électoral du département, et de Marie Cécile Thérèse de TRESSEMANES. D’où :

  1. Du premier lit : Jules de BRUNET né en 1783, décédé à un an le 14 octobre 1784 inhumé le lendemain.
  2. N. de BRUNET mort jeune.

  3. Du second lit: Léon qui suit,
  4. Ernest de BRUNET propriétaire, né le 30 avril 1815 à Manosque, y décédé à l’âge de 35 ans, le 27 décembre 1850, sans alliance.

VIII – Léon de BRUNET propriétaire, rentier, né à Manosque le 23 février 1812, décédé le 12 février 1892 en sa maison à Manosque. Sans alliance. Dernier du nom. Il teste en faveur d'Henri de Loth, de Manosque. son parent.

 


Brunet (1734-1793)
alors officier au régiment de Lorraine

 
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