Anciennes familles de Provence | ||||
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(de) Croze-Magnan
Famille bourgeoise originaire de Forcalquier où Audibert Croze Magnan son auteur, qualifié noble, épouse vers 1578 une fille de l’avocat Antoine de Parisy. Sa postérité se divise en plusieurs branches de conditions différentes, qui se transplantent pour la plupart au XVIIIe siècle en la ville de Marseille, et dont trois se sont perpétuées jusqu’au XXe siècle. Les Croze Magnan, nommés parfois simplement Magnan, seraient, d’après la généalogie publiée en 1919 sur sa famille par M. Joseph Magnan-Corréard, issus du mariage d’Antoine Croze écuyer, et d’Honorate Magnan, le premier issu probablement de la famille des Croze, aux Mées (et non des Croze Lincel comme le suggère l'auteur), la seconde d’une famille importante de Haute-Provence attestée dès les premières années du XIVe siècle, fille de l’avocat Antoine Magnan, juge de Céreste, premier consul de Forcalquier en 1527 et 1533, et de Clémence de Fouque son épouse. Bien que non nobles, Les Croze Magnan semblent avoir gardé la tradition de la particule en deux de leurs branches, qui leur est confirmée par un jugement du tribunal de Marseille en 1925. Parmi les personnages marquants de cette famille, citons Simon Célestin Croze-Magnan homme de lettres et érudit marseillais (1750-1818), Ferdinand de Croze, né en 1827, pianiste et compositeur, maître de chapelle de la cour de Parme, et François-Joseph Croze-Magnan (1749-1823) maire de Mane. Une avenue et un square à Marseille portent le nom de Croze-Magnan.
Synoptique
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