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Giraud
(de Savine)

Famille bourgeoise de Marseille, venue sans doute du Var et
attirée d’abord, par le droit, à Aix où Pierre Giraud est
procureur au parlement (1615), et son fils Nicolas Giraud,
avocat pour les pauvres (1642). Joseph Giraud, frère cadet de
Pierre, commissaire de l’artillerie de Provence, épousa en 1601
une fille du capitaine Vincent Sebolin, de Signes. Sa postérité
se fixa vers 1647 à Marseille et y exploitait à la veille de la
Révolution, une raffinerie de sucre.
Etienne-Marseille Giraud (1777-1847) officier de santé durant la
Révolution, puis négociant, s’installa près de Paris, aux
Batignolles, dont il fut maire adjoint, et membre de la Légion
d’honneur. Il eut quelques prétentions sous la Restauration, en
voulant ajouter à son nom celui de «
de Savine ». Louis Giraud de Savine (1806-1882),
son fils, employé au ministère des Finances, fut un bibliophile
estimé ; il ne laissa que deux filles, mariées dans les familles
de Saint-Germain, et Dupré.
Armes : d'azur au chevron abaissé d'argent, surmonté d'un
soleil d'or, accompagné en chef de deux étoiles de même, et en
pointe d'un vol aussi d'or, chargé d'un cœur de gueules.
Elles furent ainsi enregistrées à l’Armorial par Etienne Giraud,
maître perruquier. Son frère, Claude Giraud bourgeois de
Marseille, déposa des armes similaires : d’azur au chevron
d’or surmonté d’un croissant d’argent, accosté de deux étoiles
d’or et accompagné en pointe d’un cœur d’or, ailé de même et
enflammé de gueules.
I - François GIRAUD praticien, épouse vers
1570 Claire CHAMELIN ou CAMELIN. D’ou :
- Pierre
GIRAUD praticien, nommé procureur au parlement
de Provence sur la démission faite en sa faveur par Charles
Bonnet, son beau-frère, le 9 octobre 1615 (Bernard
Fresquière, not. Aix), teste le 7 octobre 1621 (Fresquière
not.), meurt avant 1622 ; épouse par contrat du 13 février
1601 à Aix, Guionne de BONNET,
fille de Jean, avocat, puis procureur au parlement d’Aix et
de Francoise FRESQUIERE. Elle signe Guienne de Bonnet
(1632). D’ou :
- Nicolas
GIRAUD avocat au parlement, nommé procureur
des forains et possédants-biens du lieu de Trets par
Gaspard de Foresta, baron de Trets le 2 avril 1636
(Honoré de Pailhières, not.), puis en l’office d’avocat
du roi pour les pauvres auprès du parlement d'Aix
(lettres de provisions données à Paris le 2 mai 1642,
sur la résignation de Mathieu de Galice), inhumé le 24
juillet 1680 au couvent des Augustins d’Aix ; épouse 1)
le 12 janvier 1634 en l’église de Rognes, suivant
contrat du 17 janvier suivant, Marthe PITTON
âgée de 20 ans, fille de Louis, sieur de Tournefort, et
de Madeleine de GAL. 2) le 6 août 1667 en la cathédrale
Saint Sauveur, Marguerite de MIMATA,
fille Charles, bourgeois et écuyer d’Aix, capitaine,
second consul en 1603, et de Béatrix d’ESTIENNE. Il est
inhumé le 24 juillet 1680 au couvent des Augustins
d'Aix. Sans postérité connue.
- Isabeau
de GIRAUD épouse suivant contrat du 19 avril
1632 (Frégier, not.), Antoine GAMEL, habitant d’Aix
natif de la Cadière, procureur au parlement, fils de
Francois, bourgeois dudit lieu, et de Honorade GUERIN
(petit-fils de capitaine Louis Gamel et de Catherine
Sebolin) ; l’épouse est assistée de sadite mère, qui lui
constitue en dot 1.200 écus soit 3.600 livres, à déduire
sur le prix d’acquisition de l’office de procureur au
parlement vendu par elle à la mort de son mari, et 600
livres coffres et bijoux, elle est assistée encore de
Nicolas Giraud avocat, son frère, de Jean-Charles Bonnet
sieur de Malignon avocat en la cour, son oncle, de
Jean-Baptiste Arbaud, procureur au siège général d’Aix,
autre oncle, et de Jean-Baptiste Arbaud, avocat en la
cour, son cousin, l’époux reçoit de ses parents 6.000
livres ; le contrat est passé dans la maison de Guionne
de Bonnet, en présence des témoins François Raimbaud,
maître apothicaire d’Aix, et de Me Jean Vaugier, aussi
d’Aix, et Jean-Baptiste André.
- Joseph
qui suit,
II
- Joseph GIRAUD marchand, commissaire de
l’artillerie en Provence, décédé avant 1629, épouse suivant
contrat du 13 janvier 1603 à Aix en Provence, Hélène SEBOLIN
de Signes, fille de feu Vincent, capitaine dans les compagnie
de Mr de Tourves, et d’Honorade MICHEL ; l’épouse assistée de
sa mère qui lui constitue en dot la somme de 1800 livres
faisant 600 écus, ainsi que coffres, ornements et joyaux,
contrat passé à Aix dans le maison de noble Pierre de Fauris,
avocat en la cour, en présence des témoins Jehan Aubert,
praticien de Sisteron, Jehan de Besson écuyer, sieur de
Saint-Jacob. D’où :
- Claire
de
GIRAUD épouse le 15 septembre 1629 en l’église
Saint-Pierre de Signes, suivant contrat signé le 12 juillet
précédent à Aix, Georges FERRAT bourgeois de Marseille, fils
de Pierre, bourgeois, et Camille ANCELME ; l’épouse assistée
de sa mère, qui lui constitue en dot 900 lt, ainsi que 150
livres en robes, bagues et joyaux, le contrat est signé dans
la maison de Guyonne de Bonnet tante de l’épouse, en
présence des témoins François Raimbaud, marchand
apothicaire, d’Antoine de Serre, écuyer de Marseille, et de
Jean-Baptiste André, d’Aix, l’épouse signe Clere
Giraude. Protestante, Claire Giraud abjure après la
mort de son mari, au moment des dragonnades à Marseille.
Elle teste le 12 mai 1687 à Marseille (Jean-Baptiste Laure,
not.), veut être inhumée aux Observantins en la sépulture de
son frère, selon des funérailles modiques, lègue à ses
neveux Pierre et Anne Giraud épouse Bouvignan 30 livres à
chacun, à Estienne Giraud marchand perruquier une maison
qu’elle possède dans l’enclos de la ville d’Antibes et 245
livres faisant partie des 545 livres à elle dus par le sieur
Tourie ménager d’Antibes, ladite maison faisant partie de la
restitution de ses droits dotaux, lègue à Claude Giraud son
autre neveu les 300 livres restant du capital dû par Tourie,
lègue à Anne Giraud la jeune, son autre nièce, non mariée,
une maison qu’elle possède à Marseille quartier de Cavaillon
rue de la Trinité, et institue pour héritier universel son
neveu Charles Giraud, à la réserve toutefois d’une propriété
de terre vignes bâtiments d’environ 5 carterades qu’elle
possède à Marseille quartier de Saint-Jérôme.
- Pierre
qui suit,
III
- Pierre GIRAUD bourgeois d’Aix puis installé à
Marseille vers 1647, épouse le 26 février 1645 en l’église
Sainte-Madeleine d’Aix, Jeanne DAVID,
fille d’Estienne, imprimeur du roi et de la ville d’Aix,
originaire de Lyon et Anne THOLOZAN. Décédée après 1670. D’où
:
- Estienne,
qui suit,
- Anne
GIRAUD épouse le 22 juillet 1670 en l’église
Notre-Dame des Accoules à Marseille, Jacques BOUVIGNAN,
marchand, fils de feu Gaspard et Isabeau GROGNARD, en
présence d’Alexandre David, Jean-Baptiste Roquemaure,
Laurent Nicolas et Ambroise Bernard, témoins requis,
l’épouse signe Anne Giraude.
- Charles
GIRAUD héritier universel de sa tante Claire de
Giraud (1687), teste en 1693.
- Claude
GIRAUD bourgeois de Marseille, né vers 1652,
témoin au mariage de son neveu en 1691, fait enregistrer ses
armes à l’Armorial de 1696 ; épouse le 17 septembre 1678 en
l’église Notre-Dame des Accoules à Marseille, Marie ALAIX,
de Lyon, fille de feu Louis, marchand et Anne SARNET,
l’épouse signe Marie Ailex. D’où :
- Cécile
GIRAUD née le 8 octobre 1688 à Marseille,
baptisée le même jour en l’église Notre-Dame des Accoules
(parrain Nicolas Jambon, marraine Anne Gautier), épouse le
24 janvier 1711 en l’église de la Major, Claude CONSTANT,
négociant, âgé de 26 ans, de Lyon, fils de feu Joseph, et
de feue Marie BOIRON.
- Thérèse
GIRAUD née le 28 août 1692 et baptisée le même
jour en l’église Notre-Dame des Accoules (parrain Antoine
Moulière, Thérèse Nallin), décédée le 10 novembre 1693,
inhumée le lendemain à l’Observance.
- Marie-Anne
GIRAUD née le 31 décembre 1694 à Marseille,
baptisée le lendemain 1er janvier 1695 en l’église des
Accoules (parrain Jacques Bouvignan, marraine Anne
Giraud).
- Chrétienne
GIRAUD née le 30 juin 1696 à Marseille,
baptisée le même jour en l’église des Accoules (parrain
Louis Campou, marraine Chrétienne Isnard).
- Pierre
GIRAUD bourgeois de Marseille, né vers 1656,
épouse 1) le 27 août 1692 en l’église de la Major à
Marseille, Marguerite ALLIER fille de feu Jacques et de
Louise CHALVET. 2) le 21 septembre 1731 en l’église des
Accoules, Elisabeth GRANIER dite Garnier, du Val, fille de
Joseph, et de Madeleine GAY. D’où :
- du
premier mariage : François GIRAUD négociant,
bourgeois de Marseille, né le 31 octobre 1699 à Marseille,
baptisé le même jour en l’église Notre-Dame des Accoules
(parrain François Sebolin, marraine Marie Barbe Cicoperi),
décédé le 22 février 1780, inhumé le lendemain au
cimetière de la Major, épouse le 30 octobre 1730 en
l’église de la Major, Rose-Dorothée AMPHOUX, veuve d’André
ROUVIERE, fille de feu Antoine et de feue Anne PAYAN, en
présence des témoins André Roux, capitaine navigant,
Pierre François Marin, Jacques Roux écrivains navigants.
- Du
second mariage : Jean-Louis GIRAUD né
le 7 juin 1733 à Marseille, baptisé le lendemain en
l’église des Accoules (parrain Jean-Louis Maillet,
marraine Magdeleine Teissere).
- Jean-Baptiste
GIRAUD bourgeois de Marseille, né le 22
novembre 1735 à Marseille, baptisé le même jour en
l’église Notre-Dame des Accoules (parrain Jean-Baptiste
Durbec, marraine Marguerite Dejean), épouse le 30 décembre
1770 en l’église Notre-Dame des Accoules, Marie-Françoise
CORBIERE âgée de 42 ans, fils de feu Joseph, marchand
chapelier, et de Magdeleine BONAVIE.
- Anne
GIRAUD la jeune, légataire de sa tante (1687),
née vers 1661, épouse le 27 décembre 1679 en l’église
Saint-Martin de Marseille, Nicolas THOLODET âgé de 22 ans,
fils de feu Antoine, et de Catherine DESSE.
IV
- Estienne GIRAUD marchand et maître perruquier,
baigneur et étuviste du roi, bourgeois de Marseille, où il a
grandi depuis l’an 1647 environ, fait enregistrer ses armes à
l’Armorial général de 1696; il s’associe avec le vicaire de sa
paroisse, Joseph Tardivy, pour créer un asile d’orphelines
sous le titre de Notre-Dame de Bon-Secours, institution qui
reçoit l’agrément de l’évêque Mgr de Belzunce et s’établit en
la maison des religieuses Augustines (A. Fabre, Les rues
de Marseille, 1868) ; né à Aix, épouse le 31 mai 1667
en l’église de la Major, Chrestienne ISNARD fille d’Honoré et
Anne BOUYS, en présence des témoins Guillaume Bouys, notaire,
et Pierre Saboulin, marchand. D’où :
- Jeanne
GIRAUD née le 7 février 1671, baptisée le même
jour en l’église Notre-Dame des Accoules (parrain Honoré
Isnard, marraine Jeanne David), épouse le 13 novembre 1691
en l’église Notre-Dame des Accoules, Louis CAMPOU marchand,
puis courtier royal de la ville de Marseille, né vers 1665,
fils de feu Jean et de Françoise VIRELLE, en présence de la
mère de l’époux, des parents de l’épouse, de Jean-Pierre
Durand, beau-père de l’époux, de Claude Giraud, et Nicolas
Isnard, oncles, Joseph Albaye, et André Barbelly. Il se
remarie le 18 novembre 1706 à sa cousine Anne-Thérèse
CAMPOU.
- Jean,
qui suit,
V
- Jean GIRAUD bourgeois de Marseille, né le 10 mai
1676 et baptisé le lendemain en l’église Notre-Dame des
Accoules (parrain Jean Abeille, marraine Claire Martin) décédé
en 1739, épouse à Marseille, Catherine REYNAUD fille de Henry,
bourgeois, et Catherine FUREST. D’où :
- Estienne
qui suit,
VI
– Estienne GIRAUD marchand fabricant de sucre,
bourgeois de Marseille, signe Estienne Giraud
(1741), né en 1721, décédé après 1778 ; épouse le 13 septembre
1740 en l’église Saint-Martin, Claire SAUTERON âgée de 20 ans,
fille de Jean, ancien écrivain du roi, et de Marguerite
PORTAL, en présence de Jean-Baptiste Giraud, curateur de
l’époux par sentence de 1739, en présence des témoins Mathieu
Templier, négociant, Jean Honoré Dupont, tanneur, Pierre
Giraud, bourgeois, Melchior Gaignard ecclésiastique. Elle
hérite de son père la moitié d’une maison qu’elle revend en
1747 à sa sœur Thérèse Sauteron, d’où s’ensuivra un litige en
1777. D’où :
- Anne-Claire
GIRAUD née le 21 août 1741 à Marseille, baptisée
le même jour en l’église de la Major (parrain Jean Sauteron,
ancien écrivain du roi, marraine Anne Giraud).
- (Charles
Joseph) Estienne qui suit,
- Anne-Claire
GIRAUD née le 13 juillet 1746 à Marseille,
baptisée le même jour en l’église de la Major (parrain
Raymond Bouvignan, négociant, marraine Anne Giraud).
- François
Reymond GIRAUD né le 5 mai 1748 à Marseille,
baptisé le lendemain en l’église de la Major (parrain
François de Bellonet de Pontevès, officier, marraine Anne
Bouvignan Magalon), décédé le 16 novembre 1750, inhumé le
lendemain au couvent de l’Observance.
VII
- Etienne GIRAUD négociant, exploitant d’une
importante raffinerie de sucre à Marseille, est condamné à
mort par le tribunal révolutionnaire des Bouches-du-Rhône en
1793 pour avoir contribué à l’entretien des hospices créés par
Mgr de Belzunce, échappe à la guillotine grâce au soutien de
ses ouvriers, se réfugie à l’étranger où l’on perd sa trace,
né le 26 décembre 1743 à Marseille, baptisé le même jour en
l’église de la Major (parrain Charles Joseph Sauteron, fils,
écrivain du roi, marraine Catherine Renaud), épouse Anne-Luce
FERAUD d’où:
VIII - Etienne-Marseille GIRAUD,
officier de santé militaire, pharmacien à l’armée d’Italie et
à l’hôpital de Marseille de décembre 1794 à octobre 1800,
négociant, adjoint au maire des Batignolles, administrateur du
Bureau de bienfaisance et de la Caisse d’épargne, chevalier de
la légion d'honneur (12 octobre 1814), demande en 1823 à
modifier son nom en Giraud de Savine (demande non agréée) ; né
le 15 mars 1777 à Marseille, baptisé le même jour en l’église
de la Major (parrain Louis Dominique Marseille de Cambray
chevalier, ancien officier de la Marine, marraine Claire
Sauteron Giraud son ayeule), décédé le 25 juin 1847 aux
Batignolles près Paris ; épouse le 11 avril 1803 à la mairie
du midi de Marseille, Hippolyte LECLERC née le 13 août 1778 à
Gap, fille de Louis, receveur de l’enregistrement, et de
Marguerite Adélaïde SAVINE. D’où :
- Louis
(Victor Etienne Marguerite) qui suit,
IX
– Louis GIRAUD de SAVINE sous-chef au ministère
des Finances, bibliophile et collectionneur, amateur d’art,
ami des libraires Téchener à Paris ; né le 11 septembre 1806 à
Marseille, décédé le 13 février 1882 en son domicile à Paris
(17e), inh. 16 Batignolles, épouse le 5 avril 1837 à Paris,
Clémentine L’ETOFFE née le 15 janvier 1816 à Paris, baptisée
le 17 en l’église Saint-Germain-des-Prés (marraine
Marie-Geneviève Mabime sa grand-mère maternelle), décédée le
22 janvier 1898 en son domicile à Paris (5e), fille de
Henry-Jean, commissaire-priseur, et de Louise Adèle LEMONNIER
(remariée à M. Louis Henry YTASSE chef d’administration des
postes, chev. LH); d’où :
- Jules
GIRAUD de SAVINE né en 1837, décédé le 2 janvier
1848.
- Marie-Louise
GIRAUD de SAVINE née le 23 octobre 1840 aux
Batignolles, décédée le 13 juillet 1923 à
Neauphle-le-Château (Yvelines), inh. 19 juillet aux
Batignolles, épouse le 9 juillet 1862 à Paris (17e),
Louis-Alexandre de SAINT-GERMAIN docteur en médecine,
chirurgien des hôpitaux de Paris, chev. LH (1871), né le 9
octobre 1835 à Cherbourg, décédé le 24 mars 1897 à Paris
(8e), fils d’Auguste, commissaire adjoint de la marine,
chev. LH, et d’Honorine Cécile Joséphine MOUCHEL.
- Marie
GIRAUD de SAVINE née le 16 mars 1851 aux
Batignolles, décédée en décembre 1919, inh. Batignolles,
épouse le 19 septembre 1872 à la mairie de Luzarches
(Val-d’Oise), Alfred DUPRE avocat à la cour d’appel de
Paris, bibliophile et héritier des collections de son
beau-père, né le 25 mai 1840 à Paris, décédé le 5 juillet
1907 à Vichy (Allier), fils de feu Jean-Auguste Emile,
propriétaire, et de Léonie BERTRAND de BOUCHEPORN.
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