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Thiers
La famille Thiers appartient à la bourgeoisie aisée de la ville
d’Aix. Fixée à Marseille en 1742, elle s’est illustrée par le
président Adolphe Thiers (1797-1877), fondateur de la IIIe
République française, et s’est éteinte avec ses nièces, établies
à Pondichéry.
Elle serait originaire du massif haut-alpin : de la vallée du
Queyras, selon les termes d’Adolphe Thiers lui-même, rapportés
par Garnier-Pagès, ancien membre du gouvernement provisoire de
1848, dont la famille venait également du Briançonnais (« Moi
aussi je suis par mon aïeul paternel un ‘gavot’, un haut-alpin
du Queyras » lui aurait-il confié). Ou du village de
Veynes, dans le Gapençais, selon l’Armorial haut-alpin
de Jean Grosdidier de Matons (2003).
Si l’origine des Thiers se situe très probablement dans l’une
ou l’autre de ces vallées alpines où le patronyme est très
présent localement, et compte tenu du phénomène de « descente »
migratoire des populations de montagne vers les pôles urbains,
très caractérisé en Provence, rien cependant ne l’atteste de
manière formelle. Les érudits qui se sont intéressé aux origines
de la famille Thiers n’ayant pu remonter la filiation
antérieurement à la fin du XVIe siècle, ont cru que cette époque
marquait l’arrivée de la famille à Aix, mais c’est assurément à
une date légèrement plus reculée, probablement à la fin du Moyen
Age, que cette implantation a eu lieu.
Grâce aux relevés d’archives de l’Association généalogique des
Bouches-du-Rhône (AG13), la filiation peut, en effet, être
remontée jusqu’à Jehan et Antoine Thier (latin Tieri)
travailleurs, c’est-à-dire hommes de labeur, frères, mariés à
Aix, le premier en 1508, le second en 1529. D’Antoine est né
Antoine Thiers boulanger puis marchand, père de Jean Thiers
praticien en droit, marié en 1614 et père de deux fils, Cosme et
Jean-Baptiste Thiers, reçus maîtres en chirurgie. Charles
Thiers, fils de Jean-Baptiste, fut commis aux archives de la
cour des Comptes, père de Louis-Charles Thiers (1714-1795)
avocat à Aix en 1734, installé plus tard à Marseille où il fut
procureur du roi, mais aussi armateur et surtout, de 1770 à
1790, secrétaire principal et archiviste de la Ville. Ces
différentes activités l’avaient placé à la tête d’une fortune
très honorable, que la Révolution lui confisqua en 1793. Son
fils, Pierre Thiers (1759-1843) fut un parfait « mauvais sujet
», digne d’un roman : aventurier, dilapidateur, un tantinet
escroc, mari infidèle, père indigne. Cet héritage moral et
familial pesa durablement sur la carrière de son fils Adolphe,
l’homme d’Etat, qui, abandonné dès la naissance à sa famille
maternelle, eut à subir les recours incessants de ses
demi-frères et soeurs qu’il ne connut guère, nés d’un second
foyer du père, et élevés par lui, c’est-à-dire sans éducation
mais toujours dans le besoin.
Armes : d’azur à deux croissants d’or en chef et une
étoile du même en pointe, au chef d’or chargé d’une rose de
gueules accompagnée de deux étoiles du champ. Ces armes,
attribuées à l’avocat Louis-Charles Thiers, figurent dans l’Armorial
des familles de Marseille, manuscrit composé et peint en
1778 par le sieur Patac.
Plusieurs ouvrages ont cherché à éclairer les origines et la
famille très embrouillée d’Adolphe Thiers. Voici les principaux
: Octave Teissier, Biographie de L.-Ch. Thiers, archiviste
de la ville de Marseille, 1877 – Achille Gastaldy, Adolphe
Thiers : origine, naissance, jeunesse du premier président de
la République française, 1878 - Joseph d’Arçay, Notes
inédites sur M. Thiers, 1888 - Hyacinthe Chobaut et Jean
de Servières, Les origines de M. Thiers, 1930 - Michel
Sémentery, Les présidents de la République française et
leur famille, 1982 – Georges Valance, Thiers
bourgeois et révolutionnaire, 2007.
I
– Vincent THIER (latinisé TIERI) épouse Catherine
ROUX, veuve de N., fille de Gautier, et de Denise ; Catherine
Roux fait au moins deux testaments, le premier le 23 août 1505,
le second le 15 mai 1521. D’où :
-
Jehan THIER travailleur d’Aix,
décédé avant 1540, épouse par contrat passé à Aix le 29
novembre 1508, Anthonette FERRIER fille de Pierre. D’où:
-
Annette THIER épouse 1)
par contrat du 2 février 1540 à Aix, Nicolas FERET.
2) par contrat passé à Aix le 7 novembre 1541, Antoine
PLANTIN travailleur, habitant d’Aix, originaire du lieu
de Pourrières, fils de Pierre.
-
Antoine qui suit,
II - Antoine THIER décédé avant 1553,
épouse par contrat du 16 novembre 1529 à Aix, Anthonone MIOULE
fille de Jacques, et de Delphine GRANDELLE. Elle est marraine
de son petit-fils Gaspard Thier en 1561. D’où :
-
Antoine qui suit,
-
Jehanne THIER baptisée le 17
mars 1536 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain
Michel Artaud, marraine Guilherma Lobon), épouse
1) par contrat du 12 mars 1553 à Aix, Jehan CAUDET. 2) par
contrat du 27 janvier 1576 à Aix, Barthélémy BRUCHON fils de
Sauveur et de Jehanne N.
III – Antoine THIERS boulanger d’Aix, puis
marchand, bourgeois d’Aix, décédé avant 1612, épouse 1) par
contrat passé à Aix le 6 janvier 1558, Espérite MENARD fille
de Gaspard, et de Catherine AULTRAN. 2) par contrat passé à
Aix le 14 septembre 1581, Anthorone de LOUTE, fille de feu
Baptiste, et de feue Jeanne IMBERT. D’où :
-
Du premier mariage : Marie THIERS baptisée
le 24 novembre 1559 en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain
Melchion Jaubert, marraine Marie Queyrane).
-
Gaspard THIERS baptisé le 1er
janvier 1561 en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Gaspard
Ménard, marraine Anthorone Mioulesse).
-
Jeanne THIERS baptisée le 22
novembre 1562 en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Esprit
Isoard, marraine Andrieue Boyer), épouse par contrat du 31
mars 1578 à Aix, Jean LAUGIER fils de Louis, et de
Marguerite N.
-
Louise THIERS baptisée en 1564
en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Jacques Peyrot,
marraine Jeanne Brianson).
-
Du second mariage : Marie THIERS épouse
par contrat du 1er juillet 1604 à Aix, François OLLIVIER
maître chirurgien, fils de feu Nicolas, et de Jehanne
MAURIN.
-
Jeanne de THIERS épouse en juin
1606 en l’église Saint-Sauveur d’Aix, Jean-Paul PARET
bourgeois d’Aix, âgé de 27 ans, né en juillet 1577 à Aix,
fils de Pierre marchand, et d’Anthorone d’ESTIENNE.
-
François THIERS baptisé le 9
avril 1584 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain sire
François Aicard, marraine Anne Michaelis).
-
Jean-Claude THIERS baptisé le 27
mars 1588 en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Jean
Chartras docteur en droits et avocat, marraine Magdeleine de
... dame de Ventabren).
-
Marc-Antoine THIERS bourgeois
d’Aix, rentier des droits seigneuriaux à Moissac et Sillans,
baptisé le 13 juillet 1589 en la cathédrale Saint-Sauveur
d’Aix (parrain Marc Imbert, marraine Sibille de Villard),
enseveli le 19 janvier 1642 en l’église paroissiale de
Moissac; épouse suivant contrat passé le 26 août 1612 à Aix,
Marthe MARTEL fille de feu Charles, peintre, et de Philippe
BAUDOIN. D’où :
-
Jeanne THIERS baptisée le 7
octobre 1618 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix
(parrain Guigou Sibilly notaire royal de Manosque,
marraine Anthonone de Laute), épouse par contrat du 11
août 1638 à Sisteron, Jean MAUDUECH, de Remolon, fils de
Jean et de Jeanne d’HUGUES.
-
Gabrielle THIERS baptisée le
3 septembre 1620 en l’église Saint-Sauveur d’Aix
(parrain Joseph Templery, marraine Jaumette Bertrand)
épouse le 7 février 1644, Antoine PASCAL, de Bréziers,
capitaine de chevau-légers, anobli, fils de capitaine
Pierre, et de Marguerite PELLEGRIN. Famille de Pascal
de Lèches.
-
Jacques THIERS baptisé le 14
novembre 1622 à Saint-Sauveur d’Aix (parrain Jacques
Ravelly, marraine Marguerite de Mourenc).
-
Jean qui suit,
-
Jean-Antoine THIERS marchand
cuiratier d’Aix, décédé avant 1664, épouse par contrat du 2
juin 1622 à Aix et le 5 en l’église de la Madeleine, Anne
CARLUEC fille de feu Guillaume et de Jeanne ADAOUST, en
présence des parents de chaque partie et des témoins qui
sont Jean Rostan maître boulanger, et Balthasar Ripert,
teinturier. D’où :
-
Anne THIERS épouse le 8
janvier 1648 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix,
Jean-Laurent MEGI dit TERE habitant d’Aix, fils de feu
Gaspard et de Jeanne BREMOND.
-
Jean THIERS maître et
marchand tanneur à Aix, baptisé le 27 mars 1628 en la
cathédrale Saint-Sauveur d'Aix (parrain Jean de Bonioux,
marraine Françoise de…), épouse le 20 avril 1664 en
l’église Saint-Sauveur d’Aix, Désirée LAURENS fille de
feu Barthélémy, et d’Anne MASSE. D’où :
-
Isabeau
THIERS baptisée
le 22 avril 1665 en la cathédrale Saint-Sauveur
(parrain Nicolas Darbès, marrain Isabeau
Dignossi).
-
Anne THIERS née à Aix,
baptisée le 14 février 1667 en la cathédrale
Saint-Sauveur (parrain Nicolas Darbès, marraine Anne
Masse), décédée à l’âge de 4 ans, inhumée le 9
novembre 1671 au couvent des Grands Augustins.
-
Jean-Louis THIERS né le
21 mars 1669 à Aix, baptisé le même jour en l’église
cathédrale d’Aix (parrain Jean-Louis Darbès,
marraine Thérèse de Darbès), décédé à l’âge d’un an,
inhumé le 24 août 1670 aux Grands Augustins.
-
Antoine THIERS né le 28
mai 1671 à Aix, baptisé le lendemain en l’église du
Saint-Esprit (parrain Antoine Arnoux maître tanneur,
marraine Françoise Coulet femme de Joseph Marguerit,
présent Antoine Marguerit tanneur).
-
Nicolas THIERS baptisé
le 15 mai 1673 en la cathédrale Saint-Sauveur
(parrain Jean Estienne notaire d’Aix, marraine
Marguerite de Cabassol femme d’Honoré Mavator ?
maître chirurgien), décédé à l’âge de 3 ans et demi,
inhumé le 11 janvier 1677 aux Grands Augustins.
-
Jeanne THIERS baptisée
le 28 mars 1675 en la cathédrale Saint-Sauveur
(parrain Joseph Paul, marraine Anne Martin), épouse
le 6 décembre 1695 en la cathédrale d’Aix, Nicolas
CLARION cordonnier, fils de Claude, cordonnier, et
d’Isabelle GIRARD.
-
Nicolas THIERS né le 24
mars 1677, baptisé le lendemain en la cathédrale
Saint-Sauveur (parrain Nicolas Darbès, greffier
royal, marraine Catherine Carluec).
-
Jean Joseph THIERS baptisé
le 28 décembre 1678 en l’église du Saint-Esprit
(parrain Antoine Trouillas tanneur, marraine
Gabrielle Dauphin fille de Joseph maître tapissier),
décédé à l’âge d’un an et demi, inhumé le 8 juin
1680 aux Grands Augustins.
-
Dominique THIERS né le
19 janvier 1681 à Aix, baptisé le même jour en la
cathédrale Saint-Sauveur (parrain Dominique Achart,
marraine Gabrielle de Cabassou).
-
Antoine THIERS né le 16
février 1684 à Aix, baptisé le lendemain en la
cathédrale Saint-Sauveur (parrain Antoine Amayon,
marraine Louise Touron).
-
Bernard THIERS tanneur,
baptisé le 12 mai 1632 en l’église Sainte-Madeleine
d’Aix (parrain Bernard Pelicot chirurgien, marraine
Louise du Brieu), décédé le 2 avril 1707, inhumé le
lendemain en l’église du Saint-Esprit, épouse le 22
novembre 1686 en l’église Saint-Sauveur d’Aix, Thérèse
COQUILLAT, de Rians, habitante d’Aix depuis 15 ans,
témoins le sieur François archer de la maréchaussée de
Provence, Nicolas Féraud muletier à Aix, l’époux signe B
Thiers.
-
Jeanne THIERS baptisée le 3
juin 1640 en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain
François Thiers, marraine Anne Thiers), épouse
le 21 février 1664 en la basilique Saint-Sauveur d’Aix,
Pierre FINE fils de feu Michel et de Peyrone MATHIEU, en
présence de Melchion et Paul Vian.
IV - Jean THIERS praticien et bourgeois
d’Aix, baptisé le 9 septembre 1590 en la cathédrale
Saint-Sauveur d’Aix (parrain Jean André procureur en la
sénéchaussée, marraine Louise de Pontes), décédé le 14 février
1658 à Aix, épouse par contrat du 11 avril 1614 à Aix, Anne BAYOL âgée de 16 ans, née à Aix en
1598, fille de Jacques, marchand d’Aix, et de Marie COCULAT.
D’où :
-
Marie THIERS baptisée le 24 mai
1618 en la cathédrale Saint-Sauveur d'Aix (parrain Rolet
Bioulès, notaire royal, marraine demoiselle de Coculat),
épouse le 1er septembre 1638 en la cathédrale
d’Aix, et suivant contrat passé le 5 septembre, Guillaume de
BONIEUX marchand à Aix, fils de
Jean, cordonnier, et de Marguerite CARLUEC, les témoins sont
Jean Adaoust, Marguerite de Bonieux, Jacques Bayol, Claude
Figuière et Jean Antoine Tiers.
-
Cosme THIERS maître chirurgien,
est racheté par les religieux de la Merci des esclaves
barbaresques en 1662, il est né le 7 décembre 1619 baptisé
le 11 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Jean
Trouillard, marchand de la ville de Marseille, marraine
Louise de Mathieu) ; épouse 1) par contrat du 9 février 1653
à Salon (Joseph Aprilis, notaire), Thérèse BARROT fille de
feu Jean, marchand, et de Claire FERMIER, en présence de
Charles Fermier, procureur au siège général d’Aix, oncle de
l’épouse. 2) le 24 juin 1675 en l’église de Saint-Cannat,
Claire RUFFY fille de Jean-Baptiste et de feue Estienne NOVE
? d’où :
-
Du premier lit : Esprit THIERS baptisé
le 16 mai 1655 en l’église Sainte-Madeleine (parrain
Jean-Baptiste Tiers, marraine Claire Fermier), inhumé le
28 juin suivant au couvent des Grands Augustins.
-
Jacques THIERS inhumé le 17
juillet 1661 aux Grands Augustins d’Aix.
-
François THIERS baptisé le 20
août 1621 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain
François Olivier, maître chirurgien, marraine Anne Lavin).
-
Marc-Anthoine THIERS baptisé le
8 février 1624 en la cathédrale Saint-Sauveur d'Aix (parrain
Marc-Anthoine Thiers, marraine).
-
Marguerite THIERS baptisée le 19
décembre 1625 en la cathédrale Saint-Sauveur d'Aix (parrain
Esprit Giraudin bourgeois de Rians, marraine Marguerite
Bayole).
-
Mathieu THIERS baptisé le 3
octobre 1627 en la cathédrale Saint-Sauveur d'Aix (parrain
Mathieu Chaudier, marraine Lucresse de Trets).
-
Jean-Baptiste qui suit,
-
Claude THIERS baptisé le 10
février 1634 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain
Claude Figuière, marraine Anne Lanier).
-
Jean THIERS baptisé le 16 avril
1636 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Jean de
Lueil, marraine Honorade Bayol).
-
Gabrielle THIERS baptisée le 14
mai 1639 en la cathédrale Saint-Sauveur d'Aix (parrain
Sauveur Adaoust marchand de Jouques, marraine Gabrielle
Thiers).
V - Jean-Baptiste THIERS maître chirurgien,
bourgeois d’Aix, décédé avant 1689, épouse le 30 janvier 1657
en l’église Saint-Sauveur d’Aix, Magdeleine de COLLA
fille de feu Jean-Baptiste, notaire royal, et de Marguerite
COCULAT, les témoins sont Pierre Albette et François de Pile.
D’où :
-
Simon THIERS baptisé le 29
octobre 1657 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain
Sextius de Montaud, conseiller aux Comptes, marraine
Marguerite de Coculat).
-
Gaspard THIERS greffier en la
cour des Comptes d’Aix, bourgeois, baptisé le 12 septembre
1659 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain Gaspard de
Venel, conseiller du roi, marraine Marguerite Giraud),
épouse le 19 février 1689 en l’église de la Madeleine,
Catherine d’EYGUESIER
fille de feu Jean-Baptiste, avocat en la cour, et de Claire
MERENDOL, en présence de la mère
de l’époux, et des témoins Honoré Arnaud, avocat en la cour,
Mathieu Albert marchand, Joseph Thierriet, et André
Carbonel, l’époux signe Thiers. D’où :
-
Raynaud François THIERS né
le 29 janvier 1690 et baptisé le même jour en l’église
Sainte-Madeleine (parrain noble Raynaud de Gaillard de
Chaudon, marraine Sibille de Solery).
-
Jean Joseph THIERS né le 16
novembre 1690 à Aix, baptisé le même jour en l’église
Sainte-Madeleine (parrain François des Rollands seigneur
de Cabanes, président en la cour des comptes, marraine
Marie-Anne de Laugier de Creissel).
-
Anne THIERS née le 30
janvier 1692 à Aix, baptisée le même jour en l’église de
la Madeleine (parrain François-Hyacinthe Blanc, seigneur
de Boisverd, lieutenant colonel du régiment de dragons
de Milford Cler, marraine Anne Thiers).
-
Henri THIERS baptisé le 6
avril 1693 en l’église Sainte-Madeleine (parrain Henri
Frégier, marraine Elisabeth d’Albette).
-
Esprit Joseph THIERS né le
30 mai 1694 à Aix, baptisé le même jour en l’église
Sainte-Madeleine (parrain Joseph Balthasar des Vignes
avocat du roi au siège d’Arles, marraine Louise
Guillon).
-
Anne THIERS baptisée le 1er
juillet 1661 en l’église cahédrale Saint-Sauveur (parrain
Honoré de Gaillard avocat en la cour, marraine Anne Colla).
-
Joseph THIERS baptisé le 21 mai
1663 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Joseph
Colla, marraine Louise de Mingaud).
-
Thérèse THIERS célibataire,
baptisée le 8 septembre 1665 en la cathédrale Saint-Sauveur
(parrain Mathieu Puech conseiller au siège général, marraine
Anne de Bouchaud), décédée à l’âge de 64 ans, le 10 novembre
1729, inhumée le lendemain en la paroisse de la Madeleine.
-
Marie THIERS baptisée le 15 août
1667 en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Jean Gabriel
procureur au siège d’Aix, marraine Honorade Bayol), décédée
à l’âge d’environ 80 ans le 30 mars 1750, inhumée le
lendemain en la paroisse de la Madeleine, épouse le 14
février 1696 en l’église Sainte-Madeleine, Jean-Antoine
COUSSIN marchand d’Aix, fils de feu Jean, et de Gabrielle
SABATIER, en présence de Pons André, prêtre, Antoine
Choquel, Balthasar Silbert, et Germain Tornaire.
-
Charles qui suit,
-
Lucrèce THIERS née le 15
décembre 1670 à Aix, baptisée le lendemain en la cathédrale
Saint-Sauveur (parrain Nicolas Cavaillon avocat en la cour,
marraine Lucrèce d’Imbert).
VI – Charles THIERS commis aux archives de
la cour des Comptes, secrétaire de l’assesseur d’Aix en 1711,
bourgeois d’Aix, né le 13 août 1669 baptisé le lendemain en
l’église de la Madeleine d’Aix (parrain Charles de Tressemanes
conseiller au parlement de Provence, sieur de Chasteuil,
marraine Gabrielle de Maurel) ; épouse 1) le 19 septembre 1702
en l’église cathédrale Saint-Sauveur d’Aix, Anne PUGET
veuve d’Augustin RABUIS maître chirurgien, fille de feu Jean
Michel, maître tailleur d’habits d’Aix, et de Marguerite
PEITRAL, les témoins sont Louis Bourrellon ecclésiastique,
Balthasar Sioubert maître orfèvre, Jean Stioly clerc, Joseph
Crinastier, étudiant en théologie. 2) le 26 octobre 1706 en
l’église Sainte-Madeleine d’Aix, Melchionne EYSSAUTIER fille
de Louis, marchand d’Aix, et d’Anne de RENCUREL. D’où :
-
Du premier mariage : Sibille THIERS née
le 13 avril 1704 à Aix, baptisée le lendemain en la
cathédrale Saint-Sauveur (parrain Gaspard Tiers greffier en
chef en la cour des Comptes, marraine Cebille de Solery).
-
Marie-Anne THIERS née le 17
septembre 1705 à Aix, baptisée le lendemain en la cathédrale
Saint-Sauveur (parrain Jean-Baptiste Blanc avocat au
parlement, marraine Marianne d’Escragnolles de Laurens).
-
Du second mariage : Louis THIERS né
le 29 octobre 1707 à Aix, baptisé le lendemain en la
cathédrale Saint-Sauveur (parrain Louis Rencurel bourgeois,
marraine Anne Rencurel).
-
François Hyacinthe THIERS né le
14 avril 1709 à Aix, baptisé le lendemain en la cathédrale
Saint-Sauveur (parrain François Hyacinthe Le Blanc sieur de
Castillon, marraine Jeanne Eyssautier).
-
Jeanne Françoise THIERS née le
20 août 1711 à Aix, baptisée le même jour en la cathédrale
Saint-Sauveur (parrain Jean-Baptiste de Blanc, procureur du
pays assesseur, marraine Françoise de Sannes de
Collobrières).
-
Louis Charles qui suit,
VII
– Louis-Charles THIERS reçu avocat au parlement de
Provence le 17 juin 1734, s’installe à Marseille en 1742, où
il acquiert une charge de procureur du roi au siège sénéchal,
ayant également des affaires dans le commerce maritime,
parfois qualifié de négociant, il obtient, par brevet royal du
16 septembre 1770, l’office de « secrétaire garde pour le
roi des archives de la ville de Marseille » autrement
dit archiviste de la ville, et remplace à ce poste le sieur
Capus décédé, son installation solennelle a lieu le 3 octobre
1770 ; propriétaire de plusieurs biens immobiliers (trois
maisons bourgeoises à Marseille, dont l’une, construite par
lui en 1769 rue Mazade attenant à l’ancien hôtel de
préfecture, sera revendue 120.000 livres en 1785, ainsi qu’une
propriété de campagne à Château-Gombert) ; élu échevin de
Marseille, il est mis à la retraite à compter du 1er mars
1790 ; déclaré émigré en 1793, ses biens sont mis sous
séquestre ; au cours d’un séjour chez sa fille Mme Graffan en
février 1794, il est arrêté avec son épouse par le comité de
Surveillance d’Aix et emprisonné (il est âgé de 80 ans),
relâché, il se réfugie chez sa fille et son gendre Pretti à
Menton où il finit ses jours, ruiné et malade, à l’âge de 81
ans le 30 novembre 1795 (11 frimaire an IV), et est inhumé en
l’église paroissiale ; il était né le 20 novembre 1714 à Aix,
baptisé le même jour en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain
Louis Jourdan, marraine Marguerite de Rencurel). Epouse le 25
avril 1752 en l’église Saint-Martin de Marseille, Marie
Marguerite BRONDE, âgée de 18 ans, née le 6 juillet 1733 à
Marseille paroisse des Accoules, y décédée le 14 décembre
1806, fille de feu Joseph, riche négociant de Marseille, et de
Marguerite GERVAIS (1707-1777), en présence de la mère de
l’époux, de la mère de l’épouse, de Marc-Antoine Marin
bourgeois, grand oncle maternel de l’épouse, Gaspard Rogon
négociant, Louis Demende conseiller procureur du roi au siège
de Marseille, et Honoré Domergue négociant. D’où sept enfants
:
-
Marie Marquise Julie THIERS née
le 20 février 1753 à Marseille, baptisée le lendeman en la
paroise des Accoules (parrain Marc Marin bourgeois, marraine
Marquise Eyssautier Thiers), décédée à l’âge de 7 ans le 16
juillet 1760.
-
Marie Rose THIERS née le 12 mai
1757 à Marseille, baptisée le même jour en l’église
Notre-Dame des Accoules (parrain Elie La Roque maître
apothicaire, marraine Marguerite Gervais Bronde son ayeule).
-
Marie Louise Françoise THIERS née
le 1er juillet 1758 à Marseille, baptisée le même jour en la
paroisse des Accoules (parrain François Portalier, avocat en
la cour, marraine Anne Thérèse Rogon épouse de François
Emerigon, greffier en chef en l’amirauté de Marseille).
-
Pierre (Louis Marie) qui suit,
-
Louis (Anne Fortuné) THIERS né
le 11 mai 1761 à Marseille, baptisé le même jour en l’église
des Accoules (parrain noble Louis Demende conseiller du roi
et son procureur en la sénéchaussée, marraine Anne Catherine
Aubert épouse de Pierre Vincent Noguier écuyer, receveur
général des finances), y décédé à l’âge de 10 ans le 24
décembre 1771.
-
(Marie Louise) Virginie THIERS née
le 17 septembre 1762 à Marseille, baptisée le lendemain en
l’église des Accoules (parrain Jean-Baptiste Joachim Gervais
conseiller du roi aux sénéchaussées d’Aix et de Marseille,
marraine Louise Chabaud), épouse le 27 décembre 1785 en
l’église Saint-Ferréol de Marseille, (Alexandre) Jacques GRAFFAN avocat au parlement d’Aix,
conseiller du roi commensal de sa maison, juge garde et
inspecteur des Monnaies en la généralité de Provence, veuf
de Marie-Henriette MICHEL (décédée à Marseille, inhumée le
21 novembre 1784), âgé de 46 ans, né à Aix le 13 décembre
1739, fils de feu Alexandre, procureur au parlement de
Provence, et de Jeanne LINOSSIER, en présence de Joseph
Christophe de Gastaud, chevalier, ancien conseiller en la
cour des comptes de Provence, résidant à Aix, Jean-Pierre de
Chomel, écuyer, avocat au parlement, Laurent de Cayrac
écuyer, ancien capitaine d’infanterie, chevalier de l’ordre
de Saint-Louis, Michel de Léon écuyer, l’épouse est dotée de
53.000 livres. Il décède à Marseille le 21 frimaire an VIII.
-
(Marie Marguerite) Victoire THIERS née
le 22 décembre 1768 à Marseille, baptisée le lendemain en
l’église Notre-Dame des Accoules (parrain Pierre Vincent
Noguier, écuyer, seigneur de Malijai et autres lieux,
receveur général des finances, marraine Marguerite Gervais
Bronde sa grand-mère) ; épouse le 28 juillet 1789 en
l’église Saint-Giniez de Marseille, Horace PRETTI négociant,
propriétaire et bourgeois de Menton, fils de Nicolas, et
d’Angélique PRETTI, en présence de Paul François Marie
Michel de Léon, écuyer de Marseille, François Antoine
Bottini, baron et écuyer de la ville de Menton, beau-frère
de l’époux, François Ouvière docteur en médecine, chirurgien
major des armées du roi, et Pierre Louis Marie Thiers, frère
de l’épouse, l’épouse est dotée comme sa soeur de 53.000
livres. L’époux est parent de Vincent Louis Pretti de
Saint-Ambroise, intendant du roi en la principauté de
Monaco, et d’Horace Préti de Saint-Ambroise (1751-1839),
gouverneur de Menton de 1815 à 1828. D’où notamment une
fille, mariée au négociant Maurice Gastaldy, secrétaire de
la mairie de Menton, d'où notamment Achille Gastaldy auteur
d’une biographie de Thiers.
VIII
– Pierre THIERS personnage à la vie dissipée et
aventureuse, d’abord employé auprès de son père comme
sous-archivaire, fut ensuite clerc de notaire, négociant,
employé aux vivres de l’armée d’Italie, puis à la régie des
jeux publics à Milan, qualifié à la fin de sa vie lieutenant
de vaisseaux de la marine royale et propriétaire ; né le 9
septembre 1759 à Marseille, baptisé le lendemain en l’église
des Accoules (parrain Pierre-Vincent de Noguier écuyer,
receveur général des finances de Provence, marraine Marguerite
Gervais veuve Bronde), décédé le 23 février 1843 à Carpentras,
âgé de 83 ans, épouse 1) le 7 septembre 1784 en l’église
Notre-Dame du Mont à Marseille, Marie (Claudine) FOUGASSE née
en 1752, fille de feu Etienne Mathieu et d’Anne Madeleine
JAUFFRET, en présence de Jean-Joseph Sardou, Urbain Brouchon,
prêtres, François Fougasse, frère de l’épouse, Joseph
Battagliny écuyer, l’épouse signe Marie Fougasse. Elle meurt à
l’âge de 45 ans le 1er mars 1797 (11 nivôse an V) en son
domicile à Marseille. 2) le 13 mai 1797 (24 floréal an V) à la
mairie de Marseille, et le 9 novembre suivant en l’église
Saint-Laurent, (Marie) Madeleine AMIC âgée de 22 ans, née le 6
juillet 1774 à Bouc, fille de feu Claude, riche négociant en
drap, député par les commerçants marseillais à Constantinople,
et de Marie SANTI LHOMAKA (femme de bonne éducation, née à
Constantinople le 29 septembre 1740, décédée à Aix le 4 avril
1824, fille d’un joaillier, fournisseur et drogman à la cour
de Constantinople, sa famille se disait issue de la famille de
Lusignan) ; les époux reconnaissent leur fils Adolphe né un
mois plus tôt. Marie-Madeleine Amic a pour demi-soeur
Elisabeth Lhomaka, épouse de Louis de Chénier et mère du poète
André Chénier. Elle meurt le 5 février 1852 aux Batignolles
près Paris, âgée de 77 ans, et est inhumée auprès de sa mère
Marie Lhomaka au cimetière de Bouc. D’où :
-
Du premier mariage : Claude (Charles)
THIERS né et décédé en 1785 à Marseille.
-
(Marie) Charlotte (Rosalie Victoire)
THIERS née le 21 juillet 1786 à Marseille,
baptisée le même jour en l’église de la Major (parrain
Louis-Charles Thiers avocat au parlement, secrétaire garde
pour le roi des archives de Marseille, son grand-père,
marraine Rosalie Elisabeth Fougasse épouse de Joseph
Battagliny écuyer, sa tante maternelle), décédée en 1879,
épouse le 29 juillet 1807 à la mairie de Marseille,
(Jean-Pierre) Félix PANON alors magasinier à Marseille,
veuf, âgé de 26 ans, né à Toulon le 10 mai 1781, fils de
Félix (Antoine), marchand bijoutier (décédé à Naples le 8
mai 1802), et de Marie-Anne Suzanne CARON, l’épouse signe Charlotte
Thiers. Il était veuf de Marie-Anne Antoinette PONS
décédée à Marseille le 20 décembre 1806.
-
Louis (Alexandre Frédéric) dit Louiset
THIERS militaire, obtient par son frère une
place de juge de paix en la colonie française de Pondichéry
et Chandernagor, né le 18 septembre 1788 à Marseille, décédé
le 4 décembre 1840 à Cadillac (Gironde). Epouse le 27 mars
1816 à Beaucaire (Gard), Marie BIALLEZ âgée de 22 ans, née
en 1793 à Beaucaire, fille de Jean-Antoine et de Claire
Monique GUINCHET. Directrice de la poste de Saint-Florentin
(Yonne), elle décède en cette ville le 21 avril 1854. D’où :
-
Marie Lucie THIERS épouse à
Karikal (Inde) en 1839, Julien LE POULIQUEN capitaine de
port à Karikal, négociant, veuf d’Anne Virginie
LAFORGUE, né en 1806 à Karikal, fils de Julien-Claude,
officier de l’état major du bailli de Suffren, négociant
à Karikal, décédé en 1835, et de Marie-Françoise-Barbe
SAVINOY, sa troisième épouse. D’où postérité dans la
famille Héloury.
-
Germain
(Alexandre François) THIERS d’abord
apprenti orfèvre, son père le fait entrer comme employé de
l’octroi à Beaucaire, est nommé grâce à son demi-frère
entreposeur de tabac à Montargis en 1832, démissionnaire,
est quelque temps entrepreneur de peinture à Paris, se
fait enfin nommer juge de paix à Pondichéry en 1835, né le
31 juillet 1791 à Marseille, décédé à Pondichéry, épouse à
Beaucaire (Gard) le 11 octobre 1813, Marie (Colombe
Argentine) FERRANTI née le 22 mai 1791 à Florence en
Toscane, fille de Philippe, et d'Anunziata MONTELATICI.
D’où :
-
Elisabeth THIERS née le 16
mars 1815 à Beaucaire, épouse le 5 juin 1835 à
Pondichéry (Inde), Louis Auguste MORAS commis de la
Marine à Brest puis officier d’administration, âgé de 29
ans, né à Brest le 5 janvier 1806, fils de Gaspard,
capitaine de vaisseau, et de Marie-Anne LE MOINE.
Sous-contrôleur puis commissaire de la marine en 1858,
directeur des services financiers à Pondichéry, affecté
à Toulon en 1863, chevalier de la Légion d’Honneur (10
décembre 1850) puis officier (7 octobre 1863), retraité,
décédé à Tours le 24 juillet 1876 en son domicile, âgé
de 70 ans. D'où postérité.
-
Louis Frédéric Germain THIERS né
le 23 mars 1820, baptisé le 11 juillet suivant en
l’église Saint-Germain l’Auxerrois à Paris.
-
Du second lit : (Marie Joseph Louis)
Adolphe THIERS étudiant en droit à Aix, reçu
avocat en 1820, monte à Paris en 1821, journaliste,
historien, député (1830-1848), ministre de l’Intérieur
(1832, 1834-1836) puis des Travaux Publics (1832-1834), puis
des Affaires étrangères (1836), membre de l’Académie
française (1833), député de la Seine (1863-1870), président
de la République française (1871-1873), grand croix de la
Légion d’Honneur (1871), etc., né hors mariage le 15 avril
1797 à Marseille (40 rue des Petits-Pères, aujourd’hui rue
Thiers), décédé le 3 septembre 1877 au Pavillon Henri IV à
Saint-Germain en Laye, âgé de 80 ans, inhumé au Père
Lachaise, son deuil est conduit par le général Charlemagne,
oncle par alliance. Epouse le 7 novembre 1833 en l’église
Saint-Jean de la paroisse Notre-Dame de Lorette à Paris,
Eulalie dite Elise DOSNE âgée de 15 ans, née à Paris le 2
novembre 1818, fille d’André (1789-1849), agent de change
puis receveur général des finances à Lille, propriétaire du
château de Thun, et d’Eurydice dite Sophie MATHERON
(1794-1869). Elle meurt à l’âge de 62 ans le 11 décembre
1880 à Paris, en son hôtel place Saint-Georges.
-
De sa liaison avec Catherine Louise Marie
CAVALIERI, de Bologne : Elisabeth (Louise Marie)
THIERS née à Paris le 1er septembre 1799,
décédée en septembre 1871 à Cabourg (Calvados), âgée de 72
ans ; épouse le 13 décembre 1821 à la mairie de Marseille,
Cyprien RIPERT capitaine d’infanterie âgé de 34 ans, avait
fait les campagnes de Napoléon, chevalier de la Légion
d’honneur (1813), né à Marseille le 3 octobre 1787, fils
d’Antoine, ancien négociant (décédé à Marseille le 9 février
1820), et de Suzanne BLAYE (décédée à Marseille le 25 avril
1816) ; les époux reconnaissent leur fils Louis Cyprien
Bienaimé né le 27 juillet 1820 à Marseille, les témoins de
l’époux sont Louis Ripert, lieutenant aux douanes, son
frère, et Pierre Guys, propriétaire, son cousin. Le ménage
s’installe un moment à Paris où il tiendra une table d’hôte
à l’angle de la rue Drouot et du boulevard, ayant une
enseigne qui fit scandale : "Table d’hôte tenue par Mme
Ripert, soeur de M. Thiers". D'où postérité.
-
Charles (Louis Marie) THIERS nommé
chancelier du consulat d’Ancône, vice-consul à Girgenti,
puis sous-lieutenant de gendarmerie, né à Paris le 11 mars
1801 (20 ventôse an IX), décédé le 25 mai 1870 à Antibes
(i309), âgé de 69 ans, célibataire.
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(Elisabeth) Marie (Madeleine Thérèse)
THIERS née en 1811.
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De sa liaison avec Eléonore Euphrasie CAVALIERI
soeur de la précédente, et cousine du député Dupont (de
l’Eure) : Marie-Louise Antoinette THIERS née
à Paris le 26 juin 1815, décédée le 9 janvier 1889 en son
domicile à Meurge, hameau de Sennevoy-le-Bas (Yonne), âgée
de 73 ans ; épouse le 19 mars 1831 à Paris, Pierre Gustave
BRUNET agent comptable chez Bréguet, quai des orfèvres à
Paris, né à Paris le 11 octobre 1809, fils de Vincent, et
d’Agnès Adélaïde GAY ; il meurt en son domicile à Sceaux le
2 janvier 1877, âgé de 67 ans. D'où postérité.
Adolphe
Thiers
(1797-1877)
Président de la République
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