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Anciennes familles de Provence | |||
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branche de Fuveau
III – Esprit VITALIS (fils de Pierre), co-seigneur de Fuveau, né en 1520, docteur ès droits de l’université d’Aix (28 décembre 1542), monsieur-maître, reçu en 1547 en l’office de maître-rational en la chambre des comptes et archives de Provence que possédait son père, puis pourvu le 24 avril 1554 d’un office de conseiller au parlement d’Aix nouvellement créé ; la compagnie opposée à cette création refusant de le recevoir, il est alors reçu le 1er octobre 1557 conseiller au parlement de Grenoble, mais cette charge est supprimée et il est finalement reçu l’année suivante au parlement d’Aix, il teste le 21 août 1560 (Autran, notaire à Aix, léguant à son épouse Benoîte Gras la somme de 800 écus d’or sol, et à ses deux fils naturels César et Alexandre, à chacun d’eux la somme de 100 écus) et meurt dans l’exercice de sa charge. Il épouse par contrat du 27 septembre 1553 à Aix (Jehan Tizati notaire), Benoîte de GRAS fille de Michel écuyer, sieur d’Esparis au diocèse de Gap, et d’Anne RAMBAUD dite de FERMEYER. L'épouse reçoit en dot de sa tante Honorade Forbin, la moitié de ses biens meubles et immeubles dont la terre et seigneurie de Gardanne, sous réserve de l’usufruit, l’époux reçoit de son père la co-seigneurie de Fuveau avec tous ses droits, y compris la bastide de Châteauneuf acquise de demoiselle Marguerite Ceste femme du sieur de Sainte-Marguerite de Toulon, sous réserve de l’usufruit, et autres biens ; contrat passé en la maison de l’époux en présence de Sébastien Bonnelli et Honoré Raphaelis docteurs ès lois. Veuve, Benoîte Gras se remarie à Marseille, par contrat du 6 octobre 1561, au conseiller Jean d’ARCUSSIA seigneur de Gardanne; elle lui apporte une dot de 1000 écus d’or sol constituée par Cosme Vitalis, sieur de Pourcieux, son beau-frère comme héritier de son mari. D’où :
IV – César VITALIS écuyer de la ville d'Aix, co-seigneur de Fuveau, épouse 1) par contrat du 13 mai 1563 à Aix, Honorade de BONTEMPS veuve de Joseph ESCALIS, écuyer d’Aix, fille de feu Christophe et de Bernardine ARBAUD, de la ville de Marseille, sont témoins au contrat les sieurs Joseph Grambois, bourgeois, Georges Chapuis, et Pierre Arnoulx patissier, tous habitants d’Aix. 2) par contrat du 15 mars 1575 (Autran, notaire), Honorade de BONTEMPS fille de Nicolas et de Marguerite CURET. D’où, du second mariage :
V – Paul VITALIS écuyer, co-seigneur de Fuveau, reçu docteur en droits en l’université d’Aix (1 mars 1599), avocat à la cour du parlement de Provence, baptisé le 28 janvier 1579 en l'église de Gardanne, épouse en 1605 à Peynier, Honorade de VITALIS sa cousine, fille de Pierre et de Marguerite FILHOL ; les époux obtiennent une dispense de parenté au 3e degré de consanguinité datée du 3 mars 1605. D’où :
VI – André de VITALIS écuyer d’Aix, seigneur en partie de Fuveau et de Beaumeilles, avocat en la cour, déchargé du droit de franc-fief le 28 novembre 1644, baptisé le 22 août 1612 à la Madeleine (parrain André d’Estienne sieur de Saint-Jean, marraine Marie de Beccaris), épouse le 5 mai 1642 à Saint-Sauveur d'Aix, Gabrielle de PITTON de TOURNEFORT, fille de Louis, écuyer, seigneur de Tournefort, et de Marguerite de DURANTI sa seconde épouse. Veuve, elle rend hommage au roi pour Fuveau le 9 novembre 1674. D’où :
VII – Pierre de VITALIS écuyer d’Aix, seigneur de Fuveau et de Baumeilles, baptisé le 7 novembre 1655 à Saint-Sauveur, épouse le 24 août 1677 à Saint-Sauveur d’Aix, Françoise d'ANTELMY fille de Charles, conseiller du roi en la cour de parlement, et de Claire de ROUMIEU dame de Fos, présents Louis de Blanc lieutenant général, Laurent de Courtès avocat, Albert d’Antelmy aussi avocat, et Luc de Pithon sieur de Tournefort. Condamné comme faux-noble par ordonnance de défaut du 20 août 1697, maintenu par ordonnance rendue contradictoirement le 10 août 1710.
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