|
(d') Espagnet

Famille de parlementaires aixois, originaire de Brignoles,
confirmée dans sa noblesse en 1668, et toujours existante.
Raymond Espagnet, son auteur, appartenait à la bourgeoisie
marchande de Brignoles. Diplômé en droit à Valence (1553),
avocat, il entra par son mariage, vers 1557, dans la bourgeoisie
aisée d’Aix. Nommé conseiller au parlement (1569), il n’exerça
toutefois qu’à partir de 1575, ayant eu des difficultés à être
reçu. Il laissa son office à son fils Marc-Antoine (1587), et
celui-ci, puis ses descendants, firent de même. La famille
d’Espagnet offre, à cet égard, un bel exemple de continuité
familiale dans l’exercice d’une charge parlementaire, de 1575 à
1790, dont six générations dans le même office (1575-1752).
Marc-Antoine d’Espagnet (v.1558-1624) exerça sa charge durant 37
ans. Erudit et poète, il fut l’ami de Malherbe, de César de
Nostredame et du président du Vair. Raymond d’Espagnet
(1590-1654), son fils, lui succéda. Collectionneur d’antiques,
il céda une partie de ses médailles à Peiresc. Lazarin
d’Espagnet (v.1630-1688) hérita de sa charge, puis Marc-Antoine
d’Espagnet (1662-1728), et Henry d’Espagnet (1694-1752). Ce
dernier n’ayant pas d’enfant ni d’héritier, son office fut vendu
après sa mort. Son frère cadet Joseph d’Espagnet, chevalier de
Saint-Louis, quitta alors le célibat pour perpétuer la famille.
Il n’eut qu’un fils, Augustin d’Espagnet (1754-1818) qui renoua
avec la tradition de ses aïeux en devenant conseiller au
parlement d’Aix, dans un office acheté au sieur de Galliffet
(1776). Il quitta cette charge deux ans plus tard pour celle de
garde des sceaux en la chancellerie (1778). Seigneur de
Saint-Estève et Suès à Lambesc, et de la Bastide, Carros et
Villevieille, par héritage de son beau-père, il prit le titre de
Marquis d’Espagnet que ses descendants conservèrent. Il suivit
l’émigration des princes à Turin et Coblence. Ses biens furent
saisis et vendus, mais une partie fut rachetée presque aussitôt
par sa famille.
Edouard d’Espagnet (1786-1842), son fils aîné, fut capitaine
puis chef d’escadron de cavalerie, chevalier de Malte, de
Saint-Louis et de la légion d’honneur ; marié en 1819, il n’eut
qu’un fils resté célibataire. Adolphe d’Espagnet (1786-1856) son
frère jumeau, épousa Agathe de Calissanne, héritière des
châteaux de Calissanne (Lançon), Valbonnette (Charleval), et de
l’hôtel Maurel de Pontevès en haut du Cours Mirabeau,
qui prit dès lors le nom de ses nouveaux propriétaires. Le
couple eut plusieurs enfants, dont Félix d’Espagnet, marquis,
qui ne laissa que des filles, et Albert d’Espagnet, père du
marquis Raymond d’Espagnet, qui resta lui aussi célibataire. La
famille se poursuit par le dernier fils d’Augustin, Camille
d’Espagnet (1789-1860), chef de bataillon et chevalier de la
légion d’honneur, qui épousa en 1824 Alix de Pazéry-Thorame,
héritière du château de Pourcieux. C'est en cette imposante
bastide érigée en 1760, que la famille d’Espagnet se fixe, et
développe une activité viticole de qualité.
Armes : d’azur à trois soucis tigés et feuillés d’or,
mouvants d’une même plante, au chef cousu de gueules chargé
d’un soleil d’or. Elles furent ainsi enregistrées à
l’Armorial général de France par Marc-Antoine d’Espagnet,
conseiller au parlement de Provence.
I - Raymond ESPAGNET licencié et
docteur en droit de l’université de Valence (13 décembre 1553),
avocat au parlement de Provence, est nommé conseiller-laïc audit
parlement dans une charge nouvellement créée (provisions données
à Paris le 2 août 1569), n’enregistre pas ses lettres qui
deviennent caduques, obtient de nouvelles provisions (23 août
1572), mais sa nomination rencontre l’hostilité des magistrats
aixois ; le roi Charles IX ordonne que lui soient payés ses
gages (4 septembre 1572), et qu’il soit reçu (janvier 1573),
autre ordonnance du roi Henri III de le recevoir et lui verser
ses gages, et nouvelles lettres de provisions (28 mai 1574,
enregistrées le 8 février 1575), le roi ordonne de nouveau sa
réception (8 août 1574), malgré les remontrances de la cour,
exposées par le conseiller Bernard Fabry député à cet effet, est
finalement reçu en charge (22 juin 1575), il sera chargé
notamment de contrôler les abus lors de la contagion de peste
(1587), et la création de la Monnaie de Marseille (1591) ;
résigne en faveur de son fils (1587) mais est autorisé à
continuer d’exercer sans rémunération (lettres du 13 décembre
1597) ; né en 1528, meurt à Aix et est enseveli le 8 avril 1603
en la cathédrale Saint-Sauveur, son portrait sera légué par ses
descendants au Musée d’Aix (1846) ; épouse vers 1557, Françoise
MILLE alias Millonis, veuve de Jacques GANTELMY,
fille de Jehan Barthélémy avocat, et de Melchionne DIGNE (fille
d’un juriste et sœur des marchands Jehan et Jacques Digne,
belle-sœur d’Anthoine de Bezieux
procureur, de Poncet Bellon
capitaine-viguier de Brignoles, et du notaire Antoine Lambert).
Elle teste à Aix le 31 décembre 1579 et est ensevelie le 29
janvier 1614 en la cathédrale Saint-Sauveur. D’où :
- Marc-Antoine
qui suit,
- Michel
d'ESPAGNET capitaine, prend le qualificatif
d’écuyer, décédé avant 1600 ; épouse par contrat du 21
octobre 1589 à Aix (Garnier, not.), Marguerite BORRILLI
fille de François, notaire, secrétaire du roi et contrôleur
en la chancellerie, et de Magdeleine TORCAT sa première
épouse. Veuve, elle se remarie en 1600 à Alexandre ISOARD
seigneur de Thorame-Basse. D’où :
- Raymond
ESPAGNET baptisé le 20 août 1590 en la
cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Raymond Espagnet
conseiller du roi au parlement, marraine Françoise de
Carboneau).
- Honorade
Renée d’ESPAGNET baptisée le 1er novembre 1591
en l’église Notre-Dame des Accoules à Marseille (parrain
noble Louis Honoré de Castellane, viguier, marraine Renée
de Rieux baronne de Castellane), épouse 1) le 15 juin 1611
en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix, Jean MANDIN,
seigneur de la Forest Moustier, fils de feu Pierre
bourgeois, et de feue Jehanne Simon. 2) le 19 septembre
1640 en l’église de Tavernes, Estienne AUBERT fils
d’Honoré, et de Catherine DELERGE.
- Faby
ESPAGNET baptisé le 10 janvier 1593 en
l’église Notre-Dame des Accoules à Marseille (parrain
capitaine Faby de Cazaux, marraine Lucrèce de Cauvet).
- Lucrèce
d’ESPAGNET baptisée le 19 août 1594 en
l’église Notre-Dame des Accoules (parrain capitaine
François Gay, marraine Lucrèce Gontard), épouse 1) par
contrat du 14 juin 1613 à Aix, Antoine de SABATIER, écuyer
d’Arles, fils de feu Gabriel, bourgeois, et de Marguerite
GOUZON. 2) le 11 juillet 1627 à Arles, Jean d’ANTONELLE de
MEYRAN écuyer d’Arles, baptisé le 31 mars 1601, décédé le
28 mars 1670, fils de Pierre, docteur ès droits, juge
d’Arles, et de Claude BOREL sa première épouse.
- Marguerite
ESPAGNET baptisée le 6 octobre 1560 en la
cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain noble Guilherme
Marin, marraine noble Marguerite Sabatier épouse du sieur de
Farges).
- Jehan
ESPAGNET docteur en droit et avocat au parlement
de Provence, avocat du roi au siège de Marseille (confirmé
en 1584-1587) ; baptisé le 7 octobre 1562 en la cathédrale
Saint-Sauveur d’Aix (parrain Jehan Digne, marraine
Marguerite de Lopis), décédé après 1614 ; épouse le 18
septembre 1588 en l’église Notre-Dame des Accoules à
Marseille, suivant contrat du 15 septembre, Magdeleine de CABRE fille de Martin, écuyer de
Marseille, capitaine, et de Marguerite de LA CEPEDE.
- Jehan
Baptiste ESPAGNET baptisé le 1er avril 1564 en
la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Jehan de Léone
chanoine de Saint-Sauveur, marraine noble Anne Boysson).
- Jehan
Louis ESPAGNET baptisé le 6 octobre 1568 en la
cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Balthasar de
Bouliers, marraine Marguerite Roland).
- Claude
ESPAGNET baptisé le 14 avril 1571 en la
cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Claude Tulle
trésorier de France en Provence, marraine Françoise de
Ymard, Aymar ?).
II
- Marc-Antoine d’ESPAGNET docteur en droits de
l’université de Valence (8 octobre 1584), avocat au parlement
de Provence, conseiller du roi au parlement de Provence à la
suite de son père (provisions données à Paris le 23 avril
1587, réception et serment le 1er décembre suivant), poète,
ami du président Du Vair, des poètes Malherbe, Claude Brueys
et de César de Nostredame qui lui dédicace un ouvrage (Entrée
de la royne en sa ville de Salon, 1602) et composera
son ode funèbre, fait aménager le tombeau de sa famille dans
la chapelle Saint-Jean à la cathédrale (1607), teste en faveur
de son fils Raymond le 15 août 1624 (Beaufort, not.) ; né vers
1558, décédé dans l’exercice de sa charge le 2 septembre 1624
à Aix, et inhumé le lendemain en la métropole, épouse par
contrat du 22 janvier 1584 à Aix (A. Raynaud, not.), Violande
d’ALBI baptisée le 25 octobre
1560 à Aix, fille d’André, seigneur de Brès et des Crotes,
conseiller du roi en la cour des Comptes, Aides et Finances de
Provence, et de Magdeleine de LA RIVIERE. Inhumée le 6 mars
1612 à Saint-Sauveur. D’où :
- Marthe
ESPAGNET baptisée le 2 février 1585 en la
cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Anthoine de Ervan ?,
marraine Marthe Denerga ?).
- Alexandre
ESPAGNET baptisé le 24 août 1586 en la
cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Barthélémy Thomas
conseiller du roi, marraine Honorade de Pontevès).
- César
ESPAGNET baptisé le 28 mars 1588 en la
cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Raymond Espagnet
conseiller du roi, marraine Magdeleine de La Rivière).
- Raymond
qui suit,
III
- Raymond ESPAGNET avocat au parlement de
Provence, assesseur d’Aix et procureur du pays de Provence
(1621), nommé avocat et procureur du roi au siège de Marseille
(provisions du 18 septembre 1624), puis conseiller du roi au
parlement de Provence à la mort de son père (provisions du 18
septembre 1624, arrêt de réception le 10 décembre suivant),
collectionneur, cède une partie de sa collection de médailles
à Peiresc ; baptisé le 18 mai 1590 en la cathédrale
Saint-Sauveur d’Aix (parrain Raymond Espagnet conseiller du
roi au parlement, marraine Françoise de Villeneuve), décédé
dans l’exercice de sa charge en 1654 (IAD 27 fév. 1666) ;
épouse le 15 mai 1611 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix,
suivant contrat du 19 mars (Antoine Anglès, not.), Cécile de
JURAMY fille de feu Anthoine, marchand et maître cardeur à
laine de Pertuis, et de Melchionne VASSAL, l’époux est assisté
de Françoise de Millonis son ayeule paternelle, l’épouse de sa
mère et de Nicolas Vassal docteur en sainte théologie,
chanoine théologal de l’église cathédrale de Riez, et de
Pierre Vassal marchand libraire d’Aix, ses oncles. D’où :
- Marc-Antoine
d’ESPAGNET écuyer d’Aix, docteur en droits,
avocat au parlement de Provence, maintenu dans sa noblesse
par jugement du 19 octobre 1668 ; baptisé le 8 novembre 1614
en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Jehan Espagnet
avocat du roi au siège de Marseille, marraine Diane de
Barthélémy), épouse le 17 décembre 1644 en l’église
Saint-Julien d’Arles, avec dispense du 3e degré de parenté,
Marguerite (Pierre) d’ANTONELLE de MEYRAN héritière d’une
terre à Saint-Césaire près d’Arles, sa cousine, baptisée le
18 mars 1631, fille de Jean, écuyer d’Arles, et de Lucrèce
d’ESPAGNET, témoins Marc-Antoine de Laurens, et François
Barras bourgeois. D’où :
- Lucrèce
d’ESPAGNET née le 25 septembre 1645 à Arles,
cérémonies suppléées le 30 septembre en l’église
Saint-Julien (parrain Raymond d’Espagnet, conseiller au
parlement, son grand-père, marraine Lucrèce d’Espagnet sa
grand-mère) ; épouse le 8 novembre 1661 en l’église
Saint-Julien d’Arles, suivant contrat du 12 novembre à Aix
(Claude Alpheran, not.), Jean Augustin de GAUTIER
de VALABRE écuyer, seigneur de Saint-Pierre et Valabre,
avocat au parlement de Provence, puis conseiller en la
cour des Comptes, Aides et Finances de Provence (1669).
- César
d’ESPAGNET baptisé le 5 janvier 1620 en la
cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Marc Anthoine
d’Espagnet conseiller en la cour, marraine Lucrèce de
Grignan dame de Gardanne).
- Pierre
d’ESPAGNET baptisé le 23 janvier 1623 en la
cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Pierre de Gaillard,
marraine Ne de Rognettes).
- Françoise
d’ESPAGNET baptisée le 6 janvier 1624 en la
cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Jehan-Baptiste
Albert conseiller du roi et auditeur des Comptes, marraine
Françon de Silve).
- Jehan-Augustin
d’ESPAGNET né et ondoyé le 2 octobre 1626 à Aix,
cérémonies de baptême le 18 octobre en la cathédrale
Saint-Sauveur (parrain Jehan Augustin de Foresta conseiller,
marraine Catherine Moulard).
- Jehan-Baptiste
d’ESPAGNET baptisé le 29 juin 1630 en l’église
de Pertuis, à cause de la peste (parrain Honoré N., marraine
Isabeau Michel).
- Lazare
alias Lazarin qui suit,
IV
- Lazarin d’ESPAGNET écuyer d’Aix, conseiller du
roi au parlement de Provence après son père (provisions du 16
mars 1655, arrêt de réception le 5 mai 1655) ; baptisé le 7
septembre 1636 en l’église Notre-Dame des Accoules à Marseille
(parrain Lazarin de Félix conseiller du roi trésorier de
France et général de ses finances en Provence, marraine
Marguerite de Beaulieu veuve de Jean Augustin de Flotte
conseiller en ladite cour), décédé le 1er juillet 1688 à Aix,
inhumé le lendemain à Saint-Sauveur, épouse le 15 décembre
1654 en l’église Saint-Martin de Marseille, Claire de BEDARRIDE
RODULPH fille de François, bourgeois de Marseille, seigneur de
Carqueirane, et de Gabrielle de RODULPH sa seconde épouse.
D’où :
- Joseph
d’ESPAGNET baptisé le 28 février 1661 en la
cathédrale Saint-Sauveur (parrain Gaspard Fauchier, marraine
Peyrone Franc).
- Marc-Antoine
qui suit,
- Noel
d’ESPAGNET baptisé le 27 décembre 1663 en la
cathédrale Saint-Sauveur (parrain Nicolas de Galice,
marraine Gabrielle de Rode).
- Gabrielle
d’ESPAGNET baptisée le 14 décembre 1666 en la
cathédrale Saint-Sauveur (parrain Honoré de Coriolis,
marraine Gabrielle de Rodulf), décédée le 25 mai 1751 à Aix,
ensevelie le lendemain dans la sépulture familiale, épouse
le 17 mars 1692 en la cathédrale d’Aix, Louis d’ARQUIER
écuyer, seigneur de Saint-Estève, fils d’Etienne, écuyer,
seigneur de Saint-Estève, et de Magdeleine d’ESTIENNE.
- Louise
d’ESPAGNET baptisée le 15 janvier 1669 en la
cathédrale Saint-Sauveur (parrain Michel Guiraud, illettré,
marraine Marguerite Fasende illettrée).
- Claire
d’ESPAGNET baptisée le 20 mai 1674 en la
cathédrale Saint-Sauveur (parrain Marc-Antoine Lautier,
marraine Jeanne Garnier).
V
- Marc-Antoine d’ESPAGNET écuyer d’Aix, conseiller
du roi au parlement de Provence après son père (provisions du
10 mai 1688 en survivance de son père, reçu le 28 mai suivant,
enregistrement des lettres le 30 juin 1689), baptisé le 17
octobre 1662 en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain
Marc-Antoine d’Espagnet, marraine Lucrèce d’Espagnet), décédé
le 22 mai 1728 à Aix, enseveli le lendemain à Saint-Sauveur ;
épouse le 8 novembre 1691 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix,
Gabrielle d’OLIVARY née le 31
janvier 1673 à Aix, y décédée le 5 mai 1741, fille d’Henry,
écuyer, seigneur de Campredon, et d’Anne Marguerite de
PONTEVES GIENS, les époux obtiennent dispense de parenté. D’où
:
- Henri
Joseph d’ESPAGNET né le 6 août 1692 à Aix,
baptisé le lendemain en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain
Henri d’Olivary, son grand-père, marraine Claire de
Bédarride Rodulph sa grand-mère), décédé le 25 août suivant,
y inhumé le lendemain.
- Henry
d’ESPAGNET écuyer d’Aix, bachelier en droit de
l’université d’Aix (12 juin 1728), licencié (20 juin 1728),
conseiller du roi au parlement de Provence après son père
(reçu le 11 octobre 1728), né le 10 janvier 1694 à Aix,
baptisé le même jour en la cathédrale (parrain Henri
d’Olivary, son grand-père, marraine Anne Marguerite de
Pontevès sa grand-mère maternelle), décédé le 9 février 1752
à Aix, enseveli le lendemain en l’église métropolitaine dans
le tombeau de sa famille, sa charge est vendue au conseiller
Méry de la Canorgue ; épouse le 4 mars 1722 en l’église
Sainte-Madeleine d’Aix, Marguerite de MAYOLY fille de feu
Charles, avocat en parlement, et de feue Elisabeth de BŒUF,
en présence d’André de Thomassin la Garde, écuyer d’Aix,
Jean-François Fouque prêtre, Pierre d’Isoard conseiller en
parlement.
- Joseph
Paul d’ESPAGNET chanoine capiscol de l’église
cathédrale de Fréjus, né le 2 juillet 1695 à Aix, baptisé le
même jour en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Joseph
Paul de Ricard, marraine Gabrielle de Pontevès de Giens),
décédé le 14 février 1754 à Fréjus, enterré le lendemain au
tombeau des chanoines.
- Joseph
qui suit,
- Charles
d’ESPAGNET né le 16 juillet 1699 à Aix, baptisé
le même jour en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Charles
d’Olivary, marraine Marguerite d’Andrea dame de Pontevès).
- Anne
d’ESPAGNET née le 4 février 1701 à Aix, baptisée
le même jour en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Jean
Augustin de Trimond conseiller en parlement, marraine Anne
d’Arquier Saint-Estève), y inhumée le 17 août 1701.
- Charlotte
Denise d’ESPAGNET née le 26 septembre 1702 à
Aix, baptisée le même jour en la cathédrale Saint-Sauveur
(parrain Jean-Baptiste de Maliverny président au mortier du
parlement, marraine Charlotte d’Olivary), y inhumée le 7
juin 1706.
- Antoine
d’ESPAGNET chanoine capiscol de l’église
cathédrale de Fréjus, né le 7 octobre 1704 à Aix, baptisé le
même jour en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Antoine
Allemandy, conseiller du roi trésorier général de France,
marraine Magdeleine de Boyer de Maliverny), décédé après
1727.
- Claire
d’ESPAGNET religieuse au monastère royal de
Sainte-Claire de Sisteron, baptisée le 23 janvier 1707 en la
cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Claude de Gros,
seigneur de Montauroux et de la Garde, marraine Claude
Rodulph), décédée après 1789.
- Charles
Joseph Paul d’ESPAGNET né le 20 février 1709 à
Aix, baptisé le même jour en la cathédrale Saint-Sauveur
(parrain Joseph Paul d’Eyguesier seigneur de la Javie,
marraine Aimare d’Isoard de Chenerilles), inhumé le 27
septembre 1710 en ladite paroisse.
- Jeanne
Marianne d’ESPAGNET née le 1er août 1710 à Aix,
baptisée le même jour en l’église métropolitaine
Saint-Sauveur (parrain François de Franc conseiller au
parlement, marraine Magdeleine de Boyer d’Eguilles)= ?
mariée à un "gentilhomme de Cantorbery en Angleterre".
- Charles
d’ESPAGNET né le 12 août 1712 à Aix, baptisé le
même jour en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Charles de
Thibaud abbé de Sannes, marraine Lucrèce d’Espagnet de
Gautier Valabre), inhumé le 15 avril 1715 en ladite
paroisse.
VI
– Joseph d’ESPAGNET écuyer, seigneur de
Saint-Estève à Lambesc (par héritage des Arquier), capitaine
au régiment des grenadiers royaux de Provence (1740),
chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, né le
31 mars 1697 à Aix, baptisé le lendemain 1er avril en la
cathédrale Saint-Sauveur (parrain Joseph Cambe sieur d’Orves,
marraine Gabrielle d’Espagnet), inhumé le 2 août 1759 à
Lambesc, épouse le 7 novembre 1752 en l’église de Lambesc,
Anne Marie-Marthe de FAUDRAN
de LAVAL née le 29 juillet 1727 à Lambesc, décédée le 26 août
1780 à Aix, fille de Balthasar, chevalier, seigneur des
Taillades, et de Thérèse de LAUGIER
BEAURECUEIL. D’où :
- Augustin
(Honoré Louis), qui suit,
VII
- Augustin d’ESPAGNET dit le Marquis
d’Espagnet, chevalier, seigneur de Saint-Estève, Suès,
la Bastide d’Esparron, Carros, Villevieille et autres places,
conseiller au parlement de Provence (reçu le 3 février 1776 en
la charge du conseiller de Galliffet), dispensé du marc d’or
de la noblesse (arrêts du 30 novembre 1775 et 21 mai 1778),
conseiller du roi garde des sceaux en la chancellerie près le
parlement de Provence (reçu le 27 mai 1778 en la charge de
Jean-Joseph d’Orcin de Miraval), présent à l’assemblée des
Etats de Provence (1787), émigre à Nice (1791), puis à
Coblence et Turin, auprès du Comte de Provence, inscrit sur la
liste des émigrés (2 juillet 1792), ses biens sont saisis et
vendus, le domaine de Suès avec ses bastides (la Bazine, la
Gajote, la Tuilière) évalué 37.000 livres dont 1850 livres de
fermage est racheté par lui-même sous le prête-nom de sa fille
(4 décembre 1796), celui de Saint-Estève estimé 73.128 livres,
divisé en 18 lots, est repris d’un seul tenant par Magdeleine
Rancurel, veuve de l’ancien trésorier de la noblesse Bonnety,
tante de son épouse, moyennant 80.000 livres, et deux maisons
à Aix estimées 10.000 et 6.000 livres; revenu en France, il
est nommé conseiller à la cour impériale d’Aix, puis
conseiller honoraire ; né le 28 août 1754 à Aix, tenu sur les
fonts le lendemain en la cathédrale Saint-Sauveur par l’abbé
de Saint-Estève chanoine de Saint-Sauveur (parrain Henri
Honoré d’Olivary chevalier, seigneur de Campredon, marraine
Thérèse Laugier de Beaurecueil de Taillade), décédé le 6
octobre 1818 en sa bastide de Saint-Estève à Lambesc, où il
est inhumé le surlendemain ; épouse le 30 août 1780 en
l’église de la Bastide d’Esclapon (Var), Magdeleine Thérèse de
GAY de LA BASTIDE née le 8 avril 1761 à Aix, décédée le 18
juillet 1815 à Aix, fille de Joseph Antoine, chevalier,
seigneur de la Bastide d’Esparron, Villevieille, Carros et
autres lieux, et de Magdeleine Louise RANCUREL, l’époux est
assisté de Joseph Balthasar de Faudran des Taillades ancien
capitaine de vaisseau, chevalier de Saint-Louis, son oncle,
l’épouse de ses père et mère. D’où:
- (Magdeleine
Henriette) Virginie d’ESPAGNET née le 8 juillet
1781 à Aix, baptisée le surlendemain en la cathédrale
Saint-Sauveur (parrain Henri Honoré Marquis d’Olivary
seigneur de Campardon, marraine Magdeleine Louise de
Bouteval de la Bastide), décédée le 7 mars 1855 à Aix,
épouse 1) Joseph de CAZES de FRESQUIERES propriétaire, né en
1766, décédé le 12 novembre 1806 à l’Isle-sur-la-Sorgue,
fils de Joseph Alexandre Ignace, propriétaire, et de Marie
Delphine CROSET. 2) le 21 septembre 1808 à Avignon, François
de PHILIP né le 7 mai 1783 à Aix, y décédé le 15 avril 1849,
fils de Joseph Balthasar, conseiller en la cour des Comptes,
Aides et Finances de Provence, et de Charlotte de CONSTANS
MARTIALIS.
- (Françoise
Thérèse) Claire d’ESPAGNET née le 7 mai 1784 à
Aix, baptisée le même jour en la cathédrale Saint-Sauveur
(parrain Jean de Geoffroy du Rouret, docteur en la faculté
de théologie de Paris, chanoine de Saint-Sauveur, vicaire
général de Grasse, marraine Françoise Pauline Bonnetty),
décédée le 10 mars 1785 en nourrice à Cucuron, inhumée le
lendemain dans le cimetière.
- (Magdeleine)
Adèle (Pauline) d’ESPAGNET née le 10 septembre
1785 à Aix, baptisée le même jour en la cathédrale
Saint-Sauveur (parrain Paul Elzéar Rancurel, marraine
Magdeleine Rancurel Bonnetty), décédée le 9 janvier 1834 à
Castellane, épouse le 7 avril 1812 à Aix, Antoine André de RABIERS du VILLARS sous-préfet au
Havre et à Castellane, maire d’Annot, conseiller général des
Basses-Alpes, propriétaire, né le 16 août 1778 à Annot,
décédé le 27 janvier 1834 à Castellane, fils de
Jean-Baptiste, chevalier, seigneur de la Baume,
Chateauredon, Pontjulien, officier, et de Marie Camille de
GALLEAN RIQUIER de CHATEAUNEUF.
- Edouard
(Balthasar) d’ESPAGNET dit le Marquis
d’Espagnet, chevalier de l’ordre de Saint-Jean de
Jérusalem dit de Malte (reçu en minorité le 24 octobre
1787), capitaine à la légion des Bouches-du-Rhône, puis chef
d’escadron de cavalerie, chevalier de l’ordre royal et
militaire de Saint-Louis, chev. LH, retraité après 43 ans de
services (4 février 1838) ; né jumeau le 20 septembre 1786
et ondoyé à Lambesc, supplément de cérémonies de baptême le
26 septembre en l’église du lieu (parrain Claude Guillaume
Joseph Balthasar marquis de Faudran, seigneur de Suès et les
Taillades, ancien capitaine de vaisseau du roi, chevalier de
Saint-Louis, marraine Marie Marguerite d’Arquier de
Saint-Paul, veuve de Joseph Antoine des Jardins de Lauzon
co-seigneur de Venasque Saint-Didier, ancien capitaine au
régiment de Lyonnais, chevalier de Saint-Louis), décédé le
18 novembre 1842 ; fiancé à Fanny de BOUTASSY-GUERIN, épouse
le 25 octobre 1819 à Aix, Joséphine d’ESTIENNE GAUFRIDY de
SAINT-ESTEVE née le 29 septembre 1788 à Aix, y décédée le 18
février 1864, fille de Jean-Baptiste Guillaume, baron de
Saint-Estève, avocat, conseiller au parlement de Provence,
maire de Barjols, et d’Anne Françoise Julie de PONTEVES
SAINT-BLAISE baronne de Saint-Estève. D’où :
- Augustin
d’ESPAGNET célibataire, né le 26 juin 1822 à
Aix, y décédé le 10 juillet 1883.
- Guillaume
Alexandre Antoine d’ESPAGNET né le 11 janvier
1832 à Aix, mort jeune.
- (Albert
Joseph) Adolphe d’ESPAGNET dit le Comte
d’Espagnet, propriétaire, né jumeau le 20 septembre
1786 et ondoyé le même jour à Lambesc, baptisé le 26
septembre en l’église paroissiale (parrain Claude Guillaume
Joseph Balthasar marquis de Faudran seigneur de Suès et
Taillades, ancien capitaine des vaisseaux du roi, chevalier
de Saint-Louis, marraine Magdeleine Louise Rancurel de la
Bastide), décédé le 16 avril 1856 à Nice, épouse le 28 avril
1814 à Hyères, Agathe de MAUREL de MONS CALISSANNE née le 14
novembre 1788 à Hyères, décédée le 16 décembre 1851 au
château de Valbonnette à Lambesc, fille de Basile, marquis
de Mons Calissanne, ancien premier avocat général au
parlement, et de feue Sophie de DAVID de BEAUREGARD,
chanoinesse de Neuville. A la mort de son père, elle hérite
de l’hôtel Morel de Pontevès à Aix (38, cours Mirabeau). Le
20 novembre 1838, elle acquiert par adjudication de Mme
Arnaud de Calavon le domaine agricole de Calavon à Lambesc
au prix de 18.600 francs (A. Dumont-Castells, Lambesc,
2013). D’où :
- Sophie
d’ESPAGNET née le 10 mai 1815 à Aix, décédée
le 27 avril 1880 à Paris (7e), épouse le 10 avril 1836 à
Aix, Alphonse de SINETY comte de Sinety, maire d’Esparron,
conseiller général du Var, né le 24 avril 1811 à Aix, y
décédé le 13 août 1865, fils d’Antoine, chef de bataillon,
propriétaire, et de Cécile de LORDONNé, dame
d’Esparron-de-Pallières.
- Séraphie
d’ESPAGNET née le 19 juillet 1819 à Aix,
décédée le 11 novembre 1879 à Nice, épouse le 8 juillet
1839 à Aix, César CAÏS de PIERLAS comte de Pierlas, chev.
Sts. Maurice et Lazare, né le 20 juillet 1816 à Nice, y
décédé en 1881, fils du comte Hippolyte, officier, premier
consul de Nice, et d’Eugénie ROMAGNANO de VIRLE. D’où
postérité.
- Félix
d’ESPAGNET dit le Marquis d’Espagnet,
propriétaire à Aix (hôtel Morel de Pontevès alias
d’Espagnet) et du château de Valbonnette à Lambesc, né le
1er janvier 1821 à Aix, décédé d’une longue maladie le 27
mai 1899 en son hôtel à Aix, épouse le 30 janvier 1856 à
Avignon, et religieusement le lendemain, Valentine GIRARD
du DEMAINE née le 21 octobre 1833 à Avignon, décédée le
1er mars 1911 en son hôtel à Aix, fille d'Edouard,
licencié en droit, propriétaire, et de Célestine DERAT.
D’où :
- Marthe
d’ESPAGNET née le 12 juin 1857 à Aix, décédé
le 28 juin 1919 à Paris (13e) ; épouse le 14 juillet
1877 à Aix, Henri TONDUTI de LA BALMONDIERE comte de la
Balmondière, propriétaire à Saint-Amour, né le 13
septembre 1849 à Lux (Saône-et-Loire), fils d’Alexandre,
propriétaire, et de Marie MILLIET.
- Christine
d’ESPAGNET née le 2 novembre 1858 à Aix,
épouse 1) le 30 mars 1880 à Aix, et religieusement le
lendemain en l’église Saint-Jean de Malte, Patrice de
NUGENT capitaine d’infanterie aux tirailleurs tonkinois,
né le 2 janvier 1851 à Paris, fils de Charles, comte de
Nugent, propriétaire, et d’Henriette de MALART, sa
seconde épouse. Il meurt à l’hôpital militaire d’Hanoï
le 20 mai 1888 des suites de ses blessures reçues au
combat de Tuyen-Cuan le 19 avril. 2) le 22 novembre 1892
à Paris (16e), Georges ROUSSEAU secrétaire d’ambassade,
ancien saint-cyrien, chev. LH, né le 23 juillet 1860 à
Paris (2e), fils de Jules, employé, et de Juliette
Virginie DESCHAMPS. Divorce le 1er juin 1910. Remarié le
8 mai 1920 à Jeanne PUYAU, décédé le 11 janvier 1921 à
Nice.
- Germaine
d’ESPAGNET née le 14 septembre 1860 à Aix,
décédée le 17 novembre 1948 à Paris (8e), épouse le 15
octobre 1881 à Aix, et en l’église Saint-Jean de Malte,
Ferdinand LESCROËL de PREZ propriétaire, veuf de
Pulchérie de BOUTKOFFSKY, né le 1er février 1850 à
Naples, décédé le 16 septembre 1893 à New-York, inh.
Père Lachaise, fils de feu Eugène, négociant,
industriel, propriétaire, et de feue Sarah Anne MURRAY
irlandaise.
- Marie
d’ESPAGNET née le 1er décembre 1863 à Aix,
décédée le 11 juillet 1918 à Rochetaillée (Rhône),
épouse le 7 octobre 1889 à Aix, Humbert de SALLMARD de
RESSIS capitaine de chasseurs, chef de bataillon
d’infanterie, chev. LH, châtelain de Montfort à
Eyzin-Pinet (Isère) ; né le 2 septembre 1851 à
Rochetaillée (Rhône), décédé le 15 avril 1909 à Tramoyes
(Ain), fils de Raimond, propriétaire, chev. SS. Maurice
et Lazare, et de Marie Gabrielle DAUDé.
- Augustine
Cécile Mathilde d’ESPAGNET née le 27 avril
1824 à Aix, y décédée le 21 avril 1826.
- Marie
d’ESPAGNET née le 22 février 1827 à Aix,
épouse le 19 juin 1852 en la chapelle du palais à Nice,
Henri POLLIOTTI avocat, député au parlement de Turin, né
en 1812 à Pignerol (Piémont), fils de feu Joseph, et de
Laura MILO.
- Albert
Casimir Henri Marie d’ESPAGNET né le 18
décembre 1828 à Aix, décédé le 25 août 1830 au château de
Valbonnette.
- Albert
d’ESPAGNET dit le Comte d’Espagnet,
propriétaire, résidant à Fréjus, né le 18 février 1832 à
Aix, décédé le 22 mai 1902 à Nice, épouse le 14 avril 1863
à Fréjus, Laurence de BLACAS-CARROS née le 25 novembre
1842 à Fréjus, décédée le 20 mai 1928 à Nice, fille
d'Alphonse, marquis de Blacas-Carros, officier,
propriétaire, dernier mâle de sa lignée, et d’Elisa de BADIER ROQUEBRUNE sa première
épouse. D’où :
- Marguerite
d’ESPAGNET née le 12 juin 1864 à Aix,
décédée en 1902 ; épouse le 10 juillet 1890 à Aix,
Claude de LA CROIX de CHEVRIERES de PISANÇON comte puis
marquis de Pisançon (1893), propriétaire chatelain de
Pisançon en Dauphiné (Le Bourg-de-Péage), né en 1858 au
château d’Orsan (Gard), y décédé le 27 juin 1909,
dernier mâle de sa famille, fils de feu Jean François
Léon, comte de Pisançon, et de feue Aimée de ROSTAING.
- Louise
d’ESPAGNET née en 1865 à Aix, décédée le 16
mars 1880 à Nice.
- Raymond
d’ESPAGNET dit le Marquis d’Espagnet (1899),
né le 22 septembre 1867 à Aix.
- (Louis
Joseph) Camille qui suit,
VIII
– Camille d’ESPAGNET dit le Comte d’Espagnet,
capitaine commandant, maréchal des logis des gardes du corps
du roi, chef de bataillon, chev. LH, né le 9 février 1789 à
Aix, baptisé le lendemain en la cathédrale Saint-Sauveur
(parrain Louis de Villeneuve Bargemon, chanoine de l’église
d’Aix, marraine Françoise Marie Bonnetty Brante), décédé le 8
mars 1860 à Aix, épouse le 8 décembre 1824 à Aix, Alix PAZERY
de THORAME héritière du château de Pourcieux, née le 8 octobre
1789 à Aix, y décédée le 1er février 1866, fille de Pierre
Joseph, conseiller au parlement et en la cour royale d’Aix,
seigneur de Thorame-Haute et Pourcieux, et d’Henriette de
VENTO des PENNES. D’où :
- Claire
d’ESPAGNET née le 23 septembre 1825 à Aix,
décédée le 18 mai 1885 à Aix, épouse le 24 mars 1856, Félix
de GEOFFROY d’ANTRECHAUX baron d’Antrechaux, propriétaire,
né le 15 avril 1824 à Besse-sur-Issole, décédé le 22 août
1894 au château de Pourcieux, fils de Jean-Joseph, baron
d’Empire, capitaine de vaisseau honoraire, maire de
Saint-Tropez, conseiller général du Var, député, chev.
St-Louis et LH, et de Marie-Charlotte Françoise Eugénie
MARTIN de ROQUEBRUNE. D’où une fille, Mme Jules Brémond
de Léoube.
- Paul
qui suit,
IX
– Paul d’ESPAGNET dit le Comte puis Marquis
d’Espagnet (à la mort de son cousin Raymond
d’Espagnet), officier supérieur, entré à Saint-Cyr (20 nov.
1850), lieutenant (27 déc. 1854), participe à la guerre de
Crimée et au siège de Sébastopol, capitaine d’infanterie (12
août 1857), chev. LH (1867), chef de bataillon (20 août 1870),
combat à Sedan, est fait prisonnier, lieutenant-colonel (28
juillet 1876), colonel (1880), off. LH (28 mars 1885),
retraité (24 sept. 1887), propriétaire, châtelain de Pourcieux
; né le 24 juillet 1830 à Aix, décédé le 30 septembre 1921 au
château de Pourcieux, épouse 1) le 19 avril 1894 à Paris,
Marguerite de BAUX née le 1er novembre 1861 à Saint-Péray
(Ardèche), décédée le 10 mars 1901 au château de Pourcieux,
fille de Furcy, propriétaire, et de Jeanne de TOURNEUF. 2) le
16 février 1904 à Aix, Antoinette COTTE née le 13 septembre
1882 à Calvi (Corse), décédée le 29 septembre 1974 à
Pourcieux, fille d’Auguste, lieutenant de chasseurs, et
d’Angeline MABERINI. D’où, du second mariage :
- Charlotte
d’ESPAGNET célibataire, née le 4 novembre 1904 à
Lyon, décédée le 2 juillet 1997 à Pourcieux.
- Marc
qui suit,
X
– Marc d’ESPAGNET propriétaire et exploitant
viticole à Pourcieux, né le 13 mai 1908 à Lyon (3e), décédé le
1er février 1995 à Pourcieux, épouse le 30 août 1934 à Toulon,
Raphaëlle de LAJUDIE née le 3 novembre 1912 à Toulon, décédée
le 14 décembre 2012 à Pourcieux, fille d’Etienne, capitaine de
frégate, et de Germaine YVER de LA VIGNE-BERNARD.
Postérité existante.
|
|