(de) Rabier
Rabiers du Villars

Famille de l’ancienne bourgeoisie d’Annot, habituée à la judicature dès le commencement du XVIe siècle et possédant fief à Annot, Châteauredon et Saint-André-les-Alpes. Maintenue noble en 1702 après avoir volontairement désisté ses prétentions en 1667, elle obtient son admission aux pages de la Maison du roi (1748) et à la maison royale des demoiselles de Saint-Cyr (1751). Elle est toujours représentée.

D’après les nobiliaires du XVIIIe siècle, les Rabier seraient issus d’un Louis de Rabiers qui, sous le règne de Louis III d’Anjou, aurait chassé les troupes savoyardes de la vallée d’Annot et en fut récompensé par l’octroi de lettres d’anoblissement avec armoiries (Artefeuil). Cette origine, non confirmée, de même que celle rapportée par l’historien Maynier (1719) qui n’hésite pas à faire descendre les Rabier d’un chevalier romain nommé Marcus Rabirius, client et ami de Cicéron !, tient plutôt de la légende que de la réalité historique.

L’auteur de la famille paraît être Christol Rabier, natif d’Annot mais qui exerçait le droit à Saint-Maximin, et aurait reçu du comte de Tende la charge de juge de Castellane (1517). Esprit Rabier, qui pourrait être son frère, était marchand à Saint-Maximin et auteur d’une branche qui exerça en cette ville la charge de juge royal durant trois générations. Cependant l’implantation à Saint-Maximin des Rabier pourrait être plus ancienne car nous trouvons un Orsel Rabier, notaire en ce lieu, en 1300.

De Christol Rabier serait issu Balthasar, juge de Castellane (1560), père de Gaspard de Rabier, juge et capitaine d’Entrevaux, co-seigneur de Châteauredon. Ce Gaspard semble être le frère de Charles de Rabier, qui tenait aussi une partie de Châteauredon, ayant épousé comme lui une demoiselle de Montblanc, dont la famille avait hérité des Rascas la moitié de cette seigneurie. De Charles est sorti un rameau fixé à Estoublon sous le nom de Rebiers.

Balthasar de Rabier, seigneur de Châteauredon, fils de Gaspard, succéda à son père comme capitaine-viguier d’Annot et Entrevaux (1641). Bien que déchargé de la taxe du franc-fief, il ne put justifier sa qualité de gentilhomme lors des premières enquêtes (1667), difficulté que résoudra son fils aîné 35 ans plus tard, au moyen sans doute de titres retouchés sur l'origine de la famille. Balthasar eut plusieurs enfants, dont Jean, chanoine de Fréjus, et Marie qui se fit religieuse capucine à Marseille et mourut en odeur de sainteté.

Jacques de Rabier du Plan, autre frère, continua la famille. Juge d’Annot et Entrevaux (1689), il fut père de Raphaël de Rabier de la Baume de Châteauredon (1697-1774) subdélégué de l’Intendant, qui eut de deux unions quatorze enfants, dont trois fils qu’il fit entrer aux pages du roi ou de la Dauphine. Cette charge familiale et éducative, ajoutée aux pertes de revenus causées sur ses terres par les guerres, le mit dans une situation financière difficile, l’obligeant à marier ses filles à des bourgeois, à solliciter une admission à Saint-Cyr pour la cadette, et un emploi de curé dans les colonies pour l’un de ses fils (1772).

Antoine-André de Rabier du Villars (1778-1834), petit-fils de Raphaël, maire d’Annot et sous-préfet sous la Restauration, démissionna à l’avènement de Louis-Philippe. Son fils Octave (1813-1872) maire d’Annot et préfet des Basses-Alpes, ne laissa qu’un fils, Paul, avocat, qui mourut sans enfant. Joseph, frère cadet d’Octave, né tardivement alors que sa mère avait 44 ans, quitta la Provence pour Nantes où il s'engagea dans une compagnie maritime, et perpétua la famille sous le nom, sans particule initiale, de Rabiers du Villars.

Armes : de gueules à une main dextre d’argent tenant un rameau de châtaignier garni de trois bogues d’or. Il s’agit des armes qu’enregistra à l’Armorial général Jacques Rabier, seigneur du Plan de Gréolières. L’historien Maynier donne un blasonnement légèrement différent : de gueules au dextrochère d’argent tenant un rameau de châtaignier de sinople à trois hérissons d’or. Le châtaignier se retrouve dans les armes de la ville d’Annot.

D’autres variations existent : à la place du rameau de châtaignier un bouquet de trois soucis feuillés et tigés d'or (Artefeuil), ou de gueules à un senestrochère d'argent empoignant trois tournesols d'or (Jougla), ou encore un dextrochère d’argent mouvant de senestre (La Chesnaye).

Artefeuil ajoute que la famille Rabier portait anciennement : de sable à une rave d’or. N. Rabier, chanoine de Fréjus, fit inscrire à l’Armorial général des armes différentes : d’azur à la bande d’argent chargée de trois rocs d’échiquier de gueules.

 

I – N. RABIER père de :

1. Christophle qui suit,
2. P.-ê. Esprit auteur de la branche de Saint-Maximin.

II - Christophle RABIER (Christol, Christophore) d’Annot, licencié en droit, jurisconsulte alias homme de loi à Saint-Maximin, est nommé en la charge de juge de Castellane (commission du comte de Tende du 13 juin 1517), teste le 14 novembre 1530 en raison de l’épidémie de peste. D’où :

1. Balthasar qui suit,

III - Balthasar RABIER écuyer, seigneur de Châteauredon, succède à son père dans la charge de capitaine de justice à Castellane (1560), docteur en droits, juge royal d’Annot et Guillaumes, meurt peu avant le 9 mars 1601, date du partage de ses biens entre ses fils Gaspard et Anthoine; épouse vers 1570 Margueirte CHEYLAN. D’où :

1. Gaspard qui suit,
2. Anthoine RABIER écuyer, seigneur de Châteauredon, père de :
   
   
   1. Jehan de RABIER écuyer d’Estoublon, seigneur de Châteauredon, déclare désister « provisoirement » sa noblesse en raison d’un «procès important» qu’il a devant le parlement de Paris contre son cousin Balthasar de Rabier au sujet d’un fidéicommis, et qui l’oblige à y emporter ses titres (déclaration du 13 juillet 1667).
      
      
3. Prob. Charles qui a postérité,
4. P-ê. Jehanne de RABIER épouse Isnard BLANC.
5. Prob. Catherine RABIER baptisée le 27 novembre 1590 en l’église de Castellane (parrain Anthoine de Gallice, marraine Ester de Demandolx).

IV - Gaspard de RABIER écuyer, seigneur de Châteauredon, reçu bachelier en droit de l’université d’Aix (10 décembre 1603), viguier et capitaine pour le roi en la ville et fort d’Entrevaux, déchargé du droit de franc-fief (1636), rend hommage au roi pour sa seigneurie de Châteauredon, teste le 18 octobre 1647, serait mort au service du roi contre les Huguenots, après avoir vu « saccager, piller et brûler ses châteaux » ; épouse vers 1610 Jehanne de MONTBLANC. D’où :

1. Jeanne de RABIER inhumée le 30 juillet 1665 à Annot, épouse vers 1630, Jean MAURIN docteur en médecine, médecin ordinaire du roi.
2. Balthasar qui suit,
3. Prob. Anthonone de RABIER enterrée le 27 août 1682 à la tombe de ses ancêtres en l’église d’Annot, épouse par contrat du 13 août 1641 à Annot, Laurens DURAND, notaire royal d’Annot. D’où postérité (famille Durand de Sausses).
4. Pierre RABIER de CHATEAUREDON prêtre et docteur en théologie, curé de la paroisse Saint-Christophle-lès-Paris, missionnaire au couvent de Saint-Lin en France, recteur de la chapelle Sainte-Catherine et Saint-Basile et de celle de Saint-Cosme et Saint-Damien en l’église d’Annot (! 1644), chanoine de l’église cathédrale de Fréjus (avant 1648), prieur de Sainte-Barbe, résigne son canonicat à son neveu Jean de Rabier ; né vers 1623 à Annot, décédé le 17 décembre 1687, inhumé le lendemain au cimetière d’Annot.
5. P-ê. Catherine RABIER décédée le 15 octobre 1662 à Annot, épouse Claude FERAUD.

V - Balthasar de RABIER écuyer, seigneur de Châteauredon et Verrayon, docteur en droit, avocat au parlement de Provence, viguier et capitaine pour le roi d’Annot et Entrevaux (1641), conseiller du roi commissaire des inventaires de la ville et viguerie de Guillaumes (1645), déchargé du droit de franc-fief (6 avril 1645 et en 1656), achète d’Honoré de Trabaud sieur de Taulane moyennant 400 livres une partie de la juridiction et terroir inhabité de Verrayon, pour laquelle il rend hommage au roi (13 mai 1662), désiste volontairement sa noblesse (déclaration du 13 juillet 1667), né vers 1618, décédé le 2 juillet 1688 à Annot, enterré le lendemain en l’église (ouverture de son testament le 5 juillet) ; épouse le 19 juin 1644 en l’église de Fayence, suivant contrat du 22 mai, Louise de TRABAUD fille de Jehan sieur de Taulane, capitaine, et de Louise ESCOFFIER dame en partie de Mauvans (petite-fille du chef huguenot Paul Richieud dit le capitaine Mauvans). D’où :

1. Gaspard de RABIER écuyer, co-seigneur de Châteauredon, rend hommage au roi le 12 décembre 1672 pour la terre et seigneurie de Châteauredon qu’il a reçue de son père à son mariage, est déchargé du droit des francs-fiefs (5 novembre 1695), maintenu noble (7 juin 1702), décédé après 1703 ; épouse le 26 décembre 1672 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix, Anne de MICHAELIS baptisée le 14 juin 1652 à Aix, décédée avant 1703, fille de Gaspard, écuyer d’Aix, et de Sextia d’EYGUESIER. D’où:
   
   
   1. Louise de RABIER baptisée le 18 juillet 1674 en l’église d’Annot (parrain Balthasar Rabier viguier d’Annot, marraine Louise Trabaud).
   2. Anne de RABIER épouse 1) le 9 juillet 1703 en l’église de Mézel, Honoré de GEOFFROY bourgeois des Sieyès, fils de Jean, et de Marguerite GRAUGNARD, l’épouse signe Anne de Rebies. 2) le 8 février 1712 en l’église de Mezel, Antoine SALLETTE né le 9 juillet 1688 à Mézel, fils d’Honoré, notaire royal, et de Marie ALPHANT.
      
      
2. Jeanne de RABIER née vers 1649, décédée le 8 janvier 1735, enterrée le lendemain au cimetière d’Entrevaux, épouse le 23 novembre 1669 en l’église d’Annot, Jean-Baptiste BERNARDY docteur en médecine, d’Entrevaux, fils de feu Honoré, et de Louise LAUGIER, en présence de messire Esprit Trabaud, Angelin Féraud, et Pierre Bérard greffier royal, l’épouse signe Jeanne de Rabier, son père Chasteauredon. Il meurt le 28 janvier 1732 à Entrevaux.
3. Jacques qui suit,
4. Louise de RABIER (religieuse au couvent de la Visitation de Castellane), baptisée en septembre 1656 en l’église d’Annot (parrain François Féraud, marraine Louise N.).
5. Jean de RABIER prêtre, chanoine de l’église cathédrale de Fréjus, sans doute à la suite de son oncle Pierre Rabier de Châteauredon ; né vers 1661, décédé le 22 novembre 1724 à Fréjus, inhumé dans un caveau du chœur de la cathédrale.
6. Honorade de RABIER baptisée en avril 1662 en l’église d’Annot (parrain Augustin Verdolin), épouse par contrat du 28 janvier 1680, François BESSON.
7. Marie de RABIER de CHATEAUREDON se dévoue à l’enseignement des jeunes filles, aux pauvres et aux malades d’Annot, remet en état l’hospice du lieu et reçoit pour son œuvre une pension annuelle de 100 livres de son oncle le chanoine Pierre de Rabier, se décide finalement à prendre le voile au monastère des Capucines de Marseille sous le nom de Sœur Marie-de-tous-les-Saints (noviciat le 24 avril 1692, vœux perpétuels le 31 octobre 1693); baptisée le 31 octobre 1666 en l’église d’Annot (parrain M. de B…dy, marraine Mme de Mo..ier de Demandolx), décédée en odeur de sainteté en son couvent le 13 juin 1731 (sa biographie dans Paul Bois, La Vie des premières religieuses capucines du monastère de Marseille, 1754).
8. Anne de RABIER de VERRAYON dame de Verrayon, baptisée le 18 novembre 1670 en l’église d’Annot (parrain Honoré Béroard, notaire et premier consul, marraine Honorade B.), épouse le 20 mars 1696 en l’église d’Annot, suivant contrat du même jour, Antoine de AMICIS seigneur de Verrayon, avocat au parlement, juge de la vallée de Barcelonnette, fils de feu Jean avocat au parlement de Provence, et d’Anne de REYBAUD de SAUSSES, d’Entraunes, en présence de Jean de Amicis, avocat en la cour, père, Louise de Trabaud, mère, Joseph Roccas, notaire royal, Joseph Roccas, bourgeois, Balthasar Béroard et Joseph Sauvan acolyte, l’épouse signe A. de Vereyon.
9. Marie-Thérèse de RABIER religieuse au couvent de la Visitation de Castellane.

VI - Jacques de RABIER du PLAN écuyer, seigneur du Plan-de-Gréolières, Verrayon et Pontjulien, achète la terre du Plan-de-Gréolières de son beau-père Antoine d’Ailhaud, est nommé lieutenant de juge à Annot (1685), puis juge d’Annot et Entrevaux en remplacement de Jacques Depras (1689-1690), déchargé du droit des francs-fiefs (5 novembre 1695), maintenu noble (7 juin 1702), est à la tête d’une troupe qui fait lever le siège de la ville de Colmars par le duc de Savoie (1707) ; né vers 1655, inhumé le 17 mars 1725 au cimetière d’Annot, épouse par contrat du 19 mai 1677 à Saint-André, Marie Magdeleine d’AILHAUD de MEOUILLE fille d’Antoine, seigneur de Méouilles, Angles, Cheiron, le Plan, capitaine de cavalerie, et de Claire de MARTINY. Elle teste le 13 septembre 1740 et lègue notamment sa bastide de la Garde à son fils Melchior Ignace, est inhumée le 16 octobre 1740 au cimetière d’Annot. D’où :

1. Louise de RABIER du PLAN baptisée le 1er mars 1678 en l’église d’Annot (parrain Balthasar Rabier viguier, marraine Louise Trabaud), épouse le 25 février 1696 en l’église d’Annot, Mathieu LEOTARDY bourgeois de Thiery, diocèse de Nice, fils de feu Pierre et de Jeanne SAURIN, en présence de Joseph Roccas, bourgeois, Louis André, consul, Jean-Baptiste Bernardi, docteur en médecine d’Entrevaux, et Antoine Besson, bourgeois d’Entrevaux, l’épouse signe Louison Duplan.
2. Joseph de RABIER écuyer, seigneur de la Pelonière, capitaine dans le régiment de Tournaisis, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, tué au siège de Turin (1706).
3. Melchior Ignace de RABIER de PONTJULIEN écuyer, seigneur de Pontjulien, procède au partage des biens de son père avec son frère Raphaël (sentence de liquidation de 1737), baptisé le 6 janvier 1682 en l’église d’Annot (parrain Ignace d’Aillaud, sieur de Méouille, marraine Marie de Rabier).
4. Gaspard de RABIER né et ondoyé le 10 août 1684, cérémonies le 8 octobre suivant en l’église d’Annot (parrain Gaspard Rabier, sieur de Châteauredon, marraine Marie de Michaelis sa femme), enterré le 29 juin 1685.
5. Honoré de RABIER baptisé le 23 septembre 1686 en l’église d’Annot (parrain Honoré Philip, notaire d’Entrevaux, marraine Marguerite Bonnet sa femme).
6. Jean-Baptiste de RABIER baptisé le 18 octobre 1688 en l’église d’Annot (parrain Gaspard Maurin, marraine Marthe Fontanier), inhumé le lendemain.
7. Jean-Baptiste de RABIER baptisé le 12 août 1690 en l’église d’Annot (parrain Jean Verdolin neveu de Mr le vicaire, marraine Louise Verdolin), inhumé le 1er septembre 1699.
8. Anne de RABIER baptisée le 10 septembre 1691 en l’église d’Annot (parrain Joseph Roccas, marraine Anne Durand).
9. Raphaël qui suit,
10. Marguerite de RABIER baptisée le 14 juillet 1696 en l’église d’Annot (parrain Antoine Constaure, marraine Marguerite Pelegrin), épouse en juin 1721 à Annot, Jean d’AUTANE écuyer, seigneur d’Allons et de Favas, fils de Jean-Jacques, co-seigneur d’Allons, et de Jeanne de MONTBLANC. Il se remarie en 1723 à Françoise HENRY de LA MOTTIERE.
11. Antoine de RABIER baptisé le 12 mars 1697 en l’église d’Annot (parrain Antoine Roccas, greffier de la ville, marraine Catherine Verdolin), inhumé le 26 juin 1702.

VII - Raphaël de RABIER de LA BAUME de CHATEAUREDON chevalier, seigneur de la Baume, Châteauredon, Pontjulien, subdélégué de l’Intendant de Provence, pensionné sur le Trésor en récompense de ses services, mais appauvri bientôt par la charge familiale ; baptisé le 7 mai 1694 en l’église d’Annot (parrain Raphaël Gras, charpentier, marraine Louise de Rabier) ; décédé le 17 février 1774 à Annot, inhumé le lendemain, épouse 1) le 31 juillet 1719 en l’église d’Annot, Marie-Françoise LUCE née le 14 août 1702 à Grasse, inhumée le 7 décembre 1728 à Annot, fille de Charles, bourgeois, et de Marie Marguerite GALLIMARD sa première épouse. 2) le 14 février 1730 en l’église d’Annot, Marguerite Rossoline de VILLENEUVE SERANON dame de Séranon, née le 13 octobre 1708 à Grasse, fille de François, baron de Barrème, seigneur de Séranon, Saint-Césaire, Bourrigaille, et de feue Claire Rossoline de PUGET. Elle meurt le 18 janvier 1767 à Annot, ensevelie le lendemain dans l‘église. D’où :

1. Du premier lit : Marie de RABIER de LA BAUME baptisée le 30 juillet 1721 en l’église d’Annot (parrain Jacques de Rabier seigneur du Plan, marraine Marie d’Aillaud de Méouilles), décédée le 22 février 1761 à Valbonne, inhumée le lendemain, épouse le 30 novembre 1747 à Grasse, Hubert BERMOND bourgeois de Valbonne, lieutenant de juge, fils de feu Honoré, bourgeois, et de Thérèse BARQUIN GUION, l’époux est assisté de noble Jacques Bermond, son curateur. Il se remarie le 21 avril 1762 à Marie Marthe BERMOND et meurt le 21 août 1808.
2. Anne-Thérèse de RABIER de LA BAUME née et ondoyée le 10 février 1723 à Annot, cérémonies de baptême le 10 août suivant (parrain Melchior Ignace de Rabier seigneur de Pontjulien, marraine Anne Luce de Barbaroux), décédée le 30 mai 1785 à Mezel, inhumée le lendemain, épouse 1) le 10 septembre 1746 à Grasse, Jacques ROSTAN bourgeois de Cannes, seigneur de Pontjulien, fils de Jean-Baptiste, et d’Anne RIOUFFE. 2) le 2 octobre 1759 en l’église de Mézel, Louis Durand CHANDRE officier des garde-côtes du bataillon d’Antibes, né le 23 mars 1736 à Saint-Julien d’Asse, fils de Germain, bourgeois, et de Thérèse SAUVE.
3. (Charles) Gaspard de RABIER de LA BAUME écuyer, seigneur de Châteauredon, officier de marine, né et ondoyé le 23 décembre 1724 à Annot, baptisé le 4 mai 1726 en l’église d’Annot (parrain Charles Luce, marraine Anne Louise de Rabier), décédé dans les îles entre 1750 et 1772, signe Gaspard de Châteauredon (1741).
4. Jean (Balthasar) de RABIER de LA BAUME prêtre, pensionné du roi, né et ondoyé le 30 septembre 1726 à Annot, cérémonies de baptême le 21 novembre suivant (parrain Jean Mougeas, de Grasse, marraine Marguerite Galimard, de Grasse).
5. Cécile Magdeleine de RABIER du PLAN célibataire, baptisée le 12 septembre 1728 en l’église d’Annot (parrain Jacques Bérard prêtre et secondaire de Saint-Benoît, marraine Magdeleine Dou), y décédée le 10 avril 1788, inhumée le surlendemain.
   
   
6. Du second lit : (Melchior Ignace) François de RABIER de LA BAUME du PLAN écuyer, seigneur du Plan, page du roi, baptisé le 17 décembre 1730 en l’église d’Annot (parrain Melchior Ignace de Rabier, seigneur de Pontjulien, marraine Marie d’Aillaud dame du Plan).
7. Honoré (Bruno) de RABIER de LA BAUME dit le Chevalier de la Pelonière, chevalier, seigneur de la Pelonière, officier au régiment de Mailly, effectue huit ans de services et deux campagnes, est blessé et réformé, se tourne vers la prêtrise (1755), nommé grand vicaire de l’évêque de Toulon (22 mai 1771), candidat à une cure aux îles d’Amérique (1772), est envoyé comme missionnaire apostolique en Guyane, dessert la cure de Remire pendant 3 ans puis toute l’île de Cayenne comme seul missionnaire en 1775-1776, rentre en France en juillet 1777 et sollicite une pension pour sa retraite, qui lui est refusée ; baptisé le 6 octobre 1732 en l’église d’Annot (parrain Honoré Philip maître chirurgien, marraine Ursule Philip), décédé après 1777.
8. André Paul de RABIER de LA BAUME écuyer, reçu page de la Dauphine en 1747, capitaine de cavalerie, lieutenant réformé (13 avril 1753), lieutenant au régiment de Bogans (1er avril 1755), pensionnaire de l’Etat, né à Annot, baptisé le 10 janvier 1735 en l’église d’Annot (parrain André Robion, marraine Anne Robion), eut une liaison avec Marguerite ADRIEN, fille de Jacques Joseph et de Marie-Anne SALZE, de la ville d’Elzenbourg. D’où :
   
   
   1. Angélique Marguerite Claire RABIER LA BAUME née le 10 février 1776 à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle), baptisée le même jour en l’église Saint-Jean, reconnue par son père le 10 floréal an II à Antibes, puis adoptée par lui (jugement du tribunal de Grasse du 2 juin 1813, confirmé par arrêt de la cour d’Aix le 28 juin suivant), décédée le 13 décembre 1861 à Grasse, épouse le 29 juin 1800 à Grasse, Jean Joseph MOTTET propriétaire à Châteauneuf-lès-Grasse (Var), né le 17 juin 1774 à Grasse, y décédé le 6 janvier 1839, fils de Jean Joseph, bourgeois, et de Marie Anne GAYMARD. D’où postérité.
      
      
9. Jean-Baptiste qui suit,
10. François Joseph de RABIER de LA BAUME dit le Chevalier de la Baume, page du roi (1er janvier 1751), lieutenant dans les compagnies franches aux Indes (1754), aide de camp de d’Aubigny à la bataille de Saint-Cast (septembre 1758), enseigne dans le régiment de Champagne (18 avril 1760), lieutenant (13 octobre 1760), commande une centaine de volontaires à l’armée de Broglie et s’y distingue à plusieurs reprises, passe en Pologne (1767), est fait prisonnier par les Russes, se sauve à Saint-Pétersbourg et regagne la France au bout de sept ans, part aux Etats-Unis mais est capturé par deux frégates anglaises en arrivant à Philadelphie (28 mars 1777), amené à New-York, Londres puis Portsmouth, libéré au bout de six mois, est fait chevalier de Saint-Louis (29 décembre 1777), attaché au 1er régiment de chasseurs à cheval comme capitaine (8 avril 1779), retraité avec pension de 800 livres (1785) ; il est deux ans plus tard en Floride où il fait l’acquisition d’une plantation du sieur Charbon du Rieau (23 juin 1787).
11. Marie-Magdeleine Rossoline de RABIER LA BAUME demoiselle de Saint-Cyr (preuves le 1er décembre 1751), née le 4 juillet 1741 à Marseille, baptisée le même jour en l’église Saint-Martin (parrain Charles Gaspard de Rabier seigneur de Châteauredon, marraine Magdeleine de Sabran), décédée de maladie le 3 janvier 1758 en la maison de Saint-Cyr, inhumée le lendemain au cimetière de l’établissement.
12. Pierre François de RABIER de LA BAUME né le 29 juin 1743 à Marseille, baptisé le lendemain en l’église Saint-Martin (parrain Melchior Ignace François de Rabier chevalier, seigneur du Plan, marraine Marie Anne Lervau), décédé le 19 juin 1750 à Marseille.
13. (Anne) Isabeau de RABIER de LA BAUME née le 2 juillet 1746 à Annot, baptisée le 5 en l’église paroissiale (parrain Pierre de Berre seigneur de Collongue, marraine Anne de Rabier), épouse 1) le 30 janvier 1765 en l’église d’Annot, (Charles) Louis NAPOLLON de CHATEAUNEUF, baptisé le 19 juin 1734 à Marseille, fils de feu Joseph Charles, et de Marie-Anne TIRAN. Nommé garde-magasin particulier à Cayenne (1775), il y meurt un an après son arrivée, avant d’avoir reçu son brevet, ce qui oblige sa veuve, sans ressources, à demander la grâce d’une pension à la comtesse d’Artois ou au ministre Sartine. 2) le 16 avril 1776 en l’église Saint-Louis de Versailles, suivant contrat du 30 mars (Jean Maupas, not. Paris), Jean-François de COMEYRAS dit le Chevalier de Comeyras, capitaine de cavalerie, gouverneur des pages de la comtesse d’Artois, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, né à Nant (Aveyron), fils de feue François, seigneur de Cazalet, et de feue Anne de VERGNE de LA MOTTE, union célébrée par le Père Jean de Rabier de la Baume, frère de l’épouse, témoins pour l’époux Jean-Baptiste comte de Sarcus, lieutenant-colonel de cavalerie, gouverneur des pages de la Petite-Ecurie, et Henry-Laurent Bourgeois du Cherray, et pour l’épouse Philippe-Marie Bessière avocat au parlement, et Dominique Bertrand directeur adjoint de la compagnie royale d’Afrique. D’où six enfants, trois de chaque lit.
14. Joseph François de RABIER de LA BAUME né et ondoyé à la maison le 8 mai 1749, suppléments de cérémonies de baptême le 11 en l’église paroissiale (parrain Honoré Bruno de Rabier, chevalier, seigneur de la Pelonière, marraine Marie Antoine de Berre d’Alaise, comtesse de Pierlas), enterré le 29 janvier 1750 au cimetière.

VIII - Jean-Baptiste de RABIER de LA BAUME du VILLARS chevalier, seigneur de la Baume, Châteauredon et Pontjulien, page de la Madame la Dauphine (1er avril 1748), pensionné par le roi à sa sortie pour « l’aider à se soutenir au service » (1756), officier, maire d’Annot ; baptisé le 22 novembre 1736 en l’église d’Annot (parrain Jean Bonnet, marraine Antoinette Bérard), y décédé le 8 décembre 1813 ; épouse le 31 janvier 1761 à Nice, Marie Camille (Agnès) de GALLEAN RIQUIER de CHATEAUNEUF, baptisée le 15 septembre 1737 en l’église Sainte-Réparate de Nice, fille d’Antoine François, co-seigneur de Châteauneuf, lieutenant-colonel au régiment de Turin, grand-croix de l’ordre des saintes Lazare et Maurice, et de Barbara Thérèse RIGOLA. Elle meurt le 15 novembre 1812 à Annot. D’où :

1. Rossoline (Thérèse Elisabeth) de RABIER du VILLARS née le 31 mai 1763 à Annot, baptisée le lendemain 1er juin en l’église paroissiale (parrain Raphaël de Rabier chevalier, seigneur de la Baume et de Châteauredon, marraine Marguerite Rossoline de Villeneuve dame de Châteauredon, son épouse), y décédée le 28 janvier 1773.
2. Emilie (Françoise Elisabeth) de RABIER du VILLARS signe Emilie de Rabier (1778) ; née le 1er avril 1765 à Annot, baptisée le même jour en l’église paroissiale (parrain Joseph François de Rabier de la Baume, marraine Anne Elisabeth de Rabier de la Baume de Châteauneuf).
3. Cécile Adélaïde de RABIER du VILLARS née le 1er janvier 1768 à Annot, baptisée le même jour en l’église paroissiale (parrain Raphaël de Rabier, chevalier, seigneur de la Baume, Châteauredon, marraine Cécile Madeleine de Rabier), y décédée le 17 mai 1768, inhumée le même jour.
4. Louis Melchior André de RABIER du VILLARS né le 10 juin 1769 à Annot, baptisé le lendemain en l’église paroissiale (parrain Louis de Durand de Saint-Antonin, ancien lieutenant de cavalerie, marraine Anne Elisabeth André de Collongue), y décédé le 24 janvier 1771, inhumé le surlendemain.
5. Octave Marie Raphaël de RABIER du VILLARS né le 31 décembre 1771 à Annot, baptisé le lendemain 1er janvier 1772 en l’église paroissiale (parrain Raphaël de Rabier chevalier, seigneur de la Baume, Châteauredon, Pontjulien et autres places, marraine Cécile Magdeleine de Rabier du Plan), y décédé le 21 mars 1774, inhumé le lendemain.
6. Marie-Thérèse de RABIER de LA BAUME du VILLARS née le 20 avril 1775 à Annot, baptisée le même jour en l’église paroissiale (parrain Jacques Verdollin, avocat en la cour, marraine Thérèse Déodet), décédée le 15 janvier 1854 à Digne, épouse le 14 juin 1801 à Mouans (Alpes-Maritimes), Joseph François Jean-Baptiste GRAS avocat et avoué à Digne, propriétaire du domaine de Séranon (Var), né le 27 décembre 1772 à Castellane, décédé le 2 novembre 1848 à Digne, fils de Jean-Baptiste, avocat au parlement, notaire royal et procureur au siège de Castellane, et d’Anne Marie Magdeleine LOUIC.
7. Antoine André qui suit,

IX - Antoine André de RABIERS du VILLARS sert dans la garde du Directoire, maire d’Annot (1814), sous-préfet de l’arrondissement de Castellane (1816), démissionne (août 1830), membre du Conseil général des Basses-Alpes, chevalier de la légion d'honneur ; né le 16 août 1778 à Annot, baptisé le même jour en l’église paroissiale (parrain Jean Antoine Robion avocat au parlement de Paris, marraine Emilie Françoise Elisabeth de Rabier de la Baume), décédé le 27 janvier 1834 à Castellane, épouse le 7 avril 1812 à la mairie d’Aix, et le lendemain en l’église du Saint-Esprit, (Magdeleine) Adèle (Pauline) d’ESPAGNET née le 10 septembre 1785 à Aix, décédée le 9 janvier 1834 à Castellane, fille d’Augustin, dit le marquis d’Espagnet, conseiller au parlement de Provence puis conseiller honoraire à la cour royale d’Aix, et de Magdeleine Thérèse GAY de LA BASTIDE. D’où :

1. Octave de RABIERS LA BAUME du VILLARS entré dans l’administration préfectorale, membre du Conseil général des Basses-Alpes, sous-préfet à Barcelonnette (1843), Brignoles (avril 1845), Saverne (mars 1847), Sélestat (août 1848), au Havre (mai 1849), préfet des Basses-Alpes (septembre 1851, nomination sans suite), puis des Hautes-Alpes (1851-1852), chev. LH (décret du 28 juin 1850), maire d’Annot, juge de paix suppléant, propriétaire ; né le 18 janvier 1813 à Annot, décédé en 1872 à Lyon ; épouse le 18 février 1835, Adélaïde GRAS dite Adèle, sa cousine, née le 7 avril 1813 à Digne, décédée le 16 janvier 1869 à Annot, fille de Joseph François Jean-Baptiste, avocat, et de Marie-Thérèse de RABIERS. 2) le 17 juin 1870 à Lyon (2e), Louise FOURNIER née le 7 septembre 1825 à Montmerle-sur-Saône (Ain), veuve d’Antoine TEILLARD, négociant lyonnais, fille d’Antoine, géomètre, et de feu Suzanne BERNARD. D’où :
   
   
   1. Paul de RABIERS LA BAUME du VILLARS avocat en la cour, député des Basses-Alpes (14 octobre 1877), élection annulée le 11 décembre 1877 ; né le 2 juin 1837 à Digne, décédé le 11 mai 1898 à Castellane, épouse le 26 octobre 1869 à Saint-Tropez, Amélie Marie FALCON née à Philippeville (Algérie) fille de feu Alphonse, payeur particulier du Trésor en Algérie, chev. LH, et de Françoise Mélanie BRUN de FAVAS.
   2. Léon Antoine Albert de RABIERS LA BAUME du VILLARS né en septembre 1841 à Digne, y décédé le 6 mai 1843.
      
      
2. Octavie de RABIERS LA BAUME du VILLARS née le 15 juillet 1814 à Annot, épouse le 6 avril 1836 à Digne, Jean-Baptiste Paul Joseph BESSON, sous-officier, juge de paix, propriétaire à Entrevaux, où il est né le 27 juin 1802, fils de Pierre François, avocat, et de Marie-Thérèse d’ALPHERAN de BUSSAN. Il meurt le 25 décembre 1858 à Entrevaux.
3. Pauline de RABIERS du VILLARS religieuse à Digne, en religion Sœur Marie de Jésus, née en 1817 à Castellane, décédée le 8 juillet 1862 à Digne.
4. Amélie de RABIERS du VILLARS née le 5 mars 1820 à Castellane.
5. Joséphine RABIERS du VILLARS née le 16 janvier 1823 à Castellane, décédée le 1er juin 1888 à Entrevaux, épouse le 21 novembre 1843 à Entrevaux, Adolphe BONNETTY avocat, conseiller municipal d’Entrevaux, où il est né le 11 mars 1813, fils de Jean-Louis, notaire royal, et de feue Thérèse FERAUD.
6. Joseph qui suit,

X - Joseph RABIERS du VILLARS agent de service maritime aux paquebots transatlantiques, né le 22 août 1830 à Castellane, épouse le 14 février 1874 à Nantes, Marie Victoire VIORNEY couturière, née en 1834 à Evreux, fille de Julien Nicolas, et de Marie Eléonore LAUVRé ; ils légitiment ainsi leurs enfants nés avant mariage. D’où :

1. Paul RABIERS du VILLARS né le 27 décembre 1859 à la Chapelle, baptisé le lendemain en l’église Saint-Bernard.
2. Pauline RABIERS du VILLARS née le 26 mars 1863 à Paris (12e), épouse le 24 décembre 1907 à Puteaux, Eugène Jules DUJARDIN né le 8 août 1856 à Chéreng (Nord), fils d’Edouard, garde-champêtre, et de Marie-Louise HALLUIN.
3. Jean RABIERS du VILLARS conducteur tracteur à Saint-Leu la Forêt en 1921 ; né le 22 janvier 1866 à Paris (12e), épouse le 18 juin 1904 à Cuffies (Aisne), Françoise BOUCHER née à Vauxrot commune de Cuffies (Aisne) le 19 décembre 1872, fille de Jean, ouvrier verrier, et de Françoise POILLOT.
4. Raphaël qui suit,
5. Balthasar RABIERS du VILLARS (Viorney) né jumeau le 13 juillet 1870 à Nantes, décédé le 30 juillet suivant.
6. Georges RABIERS du VILLARS (Viorney) né jumeau le 13 juillet 1870 à Nantes, décédé le 3 août suivant.

XI – Raphaël RABIERS du VILLARS employé à la trésorerie générale; né le 15 février 1868 à Nantes, reconnu par son père le 21 novembre 1868, épouse le 14 novembre 1898 à Nantes, Philomène Louise Amélie PLU née le 13 février 1877 à Nantes, fille de Jean, cordonnier, et d’Anne BREARD. Elle se remarie le 1er août 1916 puis le 18 juin 1930 à Henri Joseph PICAVET. D’où :

1. Raphaël RABIERS du VILLARS né le 6 juillet 1900 à Nantes, y décédé le 1er avril 1951 ; épouse le 27 juillet 1932 à Nantes, Emilienne Georgette LAMBERT.
2. Henri qui suit,
3. Emile RABIERS du VILLARS né le 19 mars 1909, décédé le 23 septembre 1943 à Nantes ; épouse le 2 décembre 1930, Alexandrine FAUCHEUX née le 28 octobre 1906 à Nantes, décédée le 11 mai 1973. D’où postérité (en voie d’extinction).

XII – Henri RABIERS du VILLARS né le 5 septembre 1902 à Nantes, décédé le 11 novembre 1992 à Carquefou (Loire-Atlantique), épouse 1) le 22 avril 1927 à Nantes, Renée BAUQUIN. 2) le 12 septembre 1932 à Nantes, Marie DAUFOUY née en 1904, décédée en 1997 à Nantes. D’où postérité.

Famille toujours représentée.