Anciennes familles de Provence
     

 

(de) Fabre Mazan


 

 

La maison de Fabre de Mazan appartient à la noblesse de la ville de Riez. Elle était alliée, à la fin du XVe siècle, à la maison de Bras (Brachio), possessionnée à Saint-Julien d’Asse et à Riez. Son auteur, Honoré Fabre, recevait en mai 1470 des lettres du roi René l’autorisant à tenir en fief avec justice la co-seigneurie de la ville de Riez et autres terres, ce qui équivaut - nous rappelle Barcillon de Mauvans - à un anoblissement tacite, le roi se mettant par ce moyen en conformité avec sa déclaration de 1449 par laquelle il défendait à tout roturier de tenir fiefs nobles.

Etienne Fabre, son fils, notaire royal à Riez, épouse en 1487 la fille du seigneur de Mazan dans le Comtat Venaissin, héritier lui-même par sa mère d’une portion de la seigneurie de Riez. Deux fils nés de ce mariage, prénommés tous deux Antoine, font les deux principales branches de cette famille. Chargées toutefois de nombreux rameaux, ces branches ne conserveront qu’un patrimoine immobilier réduit, composé de domaines ruraux autour de la ville. Quatre de ces rameaux feront l’objet d’un jugement de maintenue de noblesse en date du 29 février 1668.

Tandis que la branche cadette, qui possède le rière-fief de Vinay près Riez, se perpétue modestement jusqu’à la Révolution, la branche aînée, dite de Ponfrac - domaine toujours conservé par ses descendants – devient principalement militaire, servant dans la marine royale, ou sous la bannière de Malte. Louis de Fabre de Mazan (1676-1747) capitaine de galère, décoré de la croix de Saint-Louis, est père de deux fils qui reçoivent la même distinction : le cadet, après avoir exploité d’immenses plantations de sucre à la Nouvelle-Orléans, qu’il perdit au moment de la cession de la Louisiane à l’Espagne en 1763, sera affecté au commandement du Fort-Dauphin, à l’île de Saint-Domingue. L’aîné, Charles-César de Fabre de Mazan (1712-1806), lieutenant de galères, et gendre du marquis de Puimichel, lieutenant des maréchaux de France, est père de Maxime de Mazan (1762-1844), lieutenant de vaisseau, chevalier de Cincinnatus, émigré avec les princes, qui finit sa carrière avec le grade de contre-amiral honoraire. Ses descendants conservent l’usage du titre de marquis de Fabre de Mazan ou de Mazan.

La famille s’éteint par le décès du colonel Guy de Fabre de Mazan (1913-2001) marquis de Mazan, officier de la Légion d’Honneur et du Mérite, marié, sans enfant.

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Armes : de gueules à une rencontre de boeuf (ou taureau) d’or. Elles furent ainsi enregistrées à l’Armorial de France par Jean-Louis de Fabre Mazan Vinay, par noble Elzéar de Fabre Ponfrach, par Marc-Antoine de Fabre Ponfrach, chevalier de Malte, lieutenant des gardes de l’Etendard royal des galères, et par tous les autres chevaliers des Malte de cette maison, selon l’abbé de Vertot. Pompée de Fabre, quant à lui, se vit attribuer des armes sans rapport : d’or à l’écureuil assis de sable, coupé de gueules au pairle d’or.

D’autres homonymes, se rattachant peut-être à la maison de Mazan, ont enregistré des armes identiques à celle-ci : Michel Fabre, receveur des décimes à Digne, ainsi que Jean Fabre, notaire à Colmars, et Jean-Baptiste Fabre, marchand audit lieu. Par ailleurs, Paul et Louis Fabre, marchands à Brusquet, et Antoine Fabre, bourgeois dudit lieu, enregistrèrent des armes similaires : de gueules au chevron d’or accompagné de trois rencontres de boeuf du même.

Les ornements de l’écu sont une couronne de marquis et une devise : in manu dei omnia sunt (toutes choses sont dans la main de Dieu), qui est la devise de la ville de Mazan en Comtat.

 


I - Honorat FABRE achète une partie de la seigneurie de Riez, pour laquelle il obtient du roi René, suivant lettres patentes du 23 mai 1470, la permission de posséder cette co-seigneurie et autres fiefs avec justice; teste le 26 août 1478 à Riez (Jean Arnaud, not.) acte par lequel il nomme son épouse Marguerite et ses enfants, Pierre, Estienne, Louis, Bartholomieue, Honorade, Anthonone et Marguerite Fabre ; épouse par contrat du 18 mai 1451 à Saint-Maximin, Marguerite PUGET. D’où :

  1. Pierre FABRE chanoine de l’église de Riez, teste à Aix devant Me Bertrand Borrili, notaire.
  2. Estienne qui suit,
  3. Louis FABRE
  4. Bartholomieue FABRE
  5. Honorade FABRE prob. épouse Georges de VILLE qui teste en 1524 ; veuve elle teste le 1er mars 1528 à Riez.
  6. Anthorone FABRE dame en partie de Riez, épouse par contrat passé le 21 octobre 1492 en la maison de son frère Estienne Fabre à Riez (Jean Arnaud, not.), Honoré ARNAUD co-seigneur de Riez par ce mariage, fils de Pierre, marchand drapier de Valensole, l’épouse agit du consentement d’Etienne Fabre son frère, et de Marthe Puget sa mère ; sont présents au contrat Jean de Ville, co-seigneur de Riez, Hugues Pierreisnard, Jean Filioli fit Famer, Me Jean Bolène et Marcelin Escudier, de Riez.
  7. Marguerite FABRE

II – Estienne FABRE notaire royal à Riez en 1492, co-seigneur de Riez, héritier universel de son père; épouse par contrat du 19 mars 1487 à Riez (Ripert not.), Honorade ASTOUAUD ou Astuard héritière d’un sixième de la seigneurie de la ville de Riez, fille de Jean, co-seigneur de Riez et de Mazan, et de Blanche de CASTELLANE. D’où :

  1. Anthoine le Majeur, qui suit,
  2. Anthoine le Mineur, auteur de la branche de Vinay.

III – Anthoine FABRE dit le Majeur, seigneur en partie de Riez et de Beaudinar, partage la succession de son oncle François d’Astouaud avec son frère Antoine Fabre le Mineur, le 21 mai 1530 (Cheilan not.) ; nommé juge de la ville de Riez, il fait donation de sa portion de la seigneurie de Riez à son fils Joseph le 14 avril 1561 (Gassendy not.), rend hommage de la moitié de la terre de Beaudinar le 13 septembre 1576, teste le 15 juin 1580 (Cheilan, not.) et fait des legs à ses fils Pierre et François Fabre ; épouse 1) par contrat du 5 février 1524 à Riez, Charlotte de VINTIMILLE, fille de Louis, des comtes de Vintimille, écuyer, seigneur en partie de Montpezat, et d’Anthonone de LINCEL sa seconde épouse. 2) par contrat en septembre 1537 à Beaudinar (Bourgès, not.), Louise de FERRIER fille de noble Thomas, seigneur de Sorps, et de Delphine de SABRAN. D’où :

  1. Du premier mariage : Rapheline FABRE épouse par contrat du 24 juillet 1545 à Riez, François ISOARD, de Digne.

  2. Du second mariage : Joseph FABRE écuyer, co-seigneur de Riez, épouse par contrat du 14 avril 1561 à Riez (Gallicy, not.), Marguerite de FERRIER fille de noble Melchion, seigneur de Saint-Julien d’Asse (et de Majastre, et de Magdeleine de GRASSE). D’où :

    1. Balthasar FABRE de MEZEL écuyer, co-seigneur de Riez et de Mezel (par son mariage), rend hommage au roi le 14 février 1597 pour la terre et seigneurie de Mezel tenue de sa femme, qu’il vendra au sieur de Régusse par acte du 15 février 1614 (Pallas not.) mais la réinvestit par acte de désemparation du 21 juillet 1615 (Cheilan notaire), meurt peu avant le 15 septembre 1630, date de l’inventaire de ses biens (Plance notaire) ; épouse par contrat du 17 juin 1593, Louise d’AILHAUD dame de Mézel, fille de noble Gaspard, écuyer, seigneur de Mézel, et de Claire de LAURENT. Elle est inhumée le 6 août 1645 en l’église des cordeliers de Riez. D’où:

      1. Angélique de FABRE de MEZEL épouse Claude CHAUVET avocat en la cour, juge de la ville de Riez, fils de Claude, marchand de Riez, et d’Hippolyte de FABRE.
      2. Magdeleine de FABRE de MEZEL inhumée le 26 mai 1651 à Riez, épouse en 1623, Elzéar d’ORTIGUE écuyer d’Apt, veuf de Lucrèce d’ASTIER, fils de Gilbert, écuyer d’Aix, et de Togne ASSIMET.
      3. Claire de FABRE de MEZEL baptisée le 22 décembre 1615 en la cathédrale de Riez (parrain Madelon de Ferrier, chevalier, marraine Honorade de Cosme).
      4. Marc-Antoine de FABRE de MEZEL écuyer, seigneur de Mezel et co-seigneur de Riez, maintenu noble par jugement du 29 février 1668, décédé le 18 avril 1682, inhumé le lendemain en l’église de Riez ; épouse par contrat du 26 janvier 1658, Marguerite de PONTEVES de BARGEME, fille de feu Gaspard.

    2. Joseph de FABRE chevalier de Malte, preuves en 1568.
    3. Sauveur de FABRE écuyer, co-seigneur de La Garde-Freinet, cornette de la compagnie de Giscaro au régiment de Mazarin cavalerie en mars 1654, maintenu noble par jugement de la commission du 29 février 1668; épouse Magdeleine ARNAUD, dame de la Garde-Freinet et de la Moure. D’où :

      1. Jean-Louis de FABRE écuyer, co-seigneur de la Garde-Freinet et de la Moure, maintenu noble par ordonnance du 20 mars 1708 teste le 11 mars 1716 (Michon, notaire à Marseille) alors malade et soigné au couvent de la Visitation ; né à Riez le 30 janvier 1656, décédé à Marseille en 1716, âgé de 60 ans, épouse Hélène BONIN, décédée en 1747.

  3. Magdeleine de FABRE épouse 1) par contrat du 21 mars 1557 à Riez, Joseph ANDRE écuyer. 2) par contrat du 27 juin 1571 à Riez, Estienne ACHARD bourgeois, fils de feu Anthoine.
  4. Françoise de FABRE épouse 1) par contrat passé le 5 juin 1559 à Aix (Honoré Arnaud, not.), Cyprien de CIPIERES marchand d’Aix, fils d Benoît, marchand d’Aix, et d’Isabeau de PEYRUIS. 2) par contrat du 16 juin 1576 à Aix (François Mathieu, not.), Jacques de LAGE, l’épouse est assistée de son oncle Claude de Villeneuve, marquis de Trans, de son cousin Claude Arnaud, conseiller au parlement, de son frère Gaspard Fabre, et de son beau-frère Pierre Carbonel, écuyer d’Aix. 3) par contrat du 15 septembre 1591 à Aix (Martin Durand not.), Bernard de CABANES, trésorier du roi, receveur général des amendes et confiscations de Provence.
  5. Anthoine FABRE transige avec sa mère et son frère Pierre de Fabre le 17 juin 1594 (Cheilan notaire).
  6. Catherine de FABRE épouse par contrat du 15 octobre 1570 à Riez, Pierre CARBONNEL marchand, fils de feu Guilhen.
  7. Diane de FABRE épouse par contrat du 6 décembre 1573 à Riez, Audibert MEYNIER, marchand de Digne.
  8. Gaspard FABRE écuyer de Riez, décédé avant 1625, épouse par contrat du 29 septembre 1577 à Riez, Anne de BARRAS fille de Louis, seigneur de Clumanc, et d’Honorade de VINTIMILLE; l’époux est assisté d’Anthoine Fabre le puisné, son oncle. D’où :

    1. Annibal FABRE de MAZAN écuyer de Riez, habitant Mazan, inhumé le 16 octobre 1628 en l’église des Frères mineurs de Riez; épouse par contrat du 20 juillet 1625 à Aix, Françoise de GUION, baptisée le 3 juin 1595 à Aix, fille de Joseph-Michel, avocat, conseiller du roi référendaire en la chancellerie de Provence, et de Françoise BONFILS. D’où :

      1. Gabrielle de FABRE MAZAN inhumée le 17 juin 1631 au couvent de Riez.

    2. Maximilien FABRE de MAZAN écuyer de Riez, épouse par contrat du 20 juillet 1625 à Aix, Anne de GUION fille de Joseph-Michel, avocat, conseiller référendaire en la chancellerie de Provence, et de Françoise BONFILS.

  9. François FABRE nommé légataire de son père en 1580. Il est peut-être le même que François de Fabre décédé avant 1628, qui épouse vers 1600, Anne de POITEVIN. D’où :

    1. Honoré de FABRE MAZAN écuyer, co-seigneur de Mazan, inhumé le 25 mars 1652 en l’église des cordeliers de Riez ; épouse par contrat du 26 novembre 1628 à Aix, Honorade de MARROT âgée de 17 ans, née à Aix en janvier 1611, fille de Jacques, procureur au parlement de Provence, et d’Isabeau BOYER. D’où :

      1. Honoré de FABRE MAZAN écuyer, sieur de Mazan, décédé avant 1678, épouse le 20 août 1656 en l’église d’Allemagne, Catherine de SIMON du lieu d’Allemagne, fille d’Antoine, et de Françoise MONGE, en présence des parents et témoins. D'où :

        1. Magdeleine de FABRE MAZAN inhumée le 24 février 1730 en la chapelle du Rosaire à Valensole ; épouse le 30 avril 1678 en l’église de Valensole, Esprit CHABERT docteur en médecine, fils de Gabriel et de Marguerite ROUMAN, en présence des parents de l’époux, l’épouse est assistée de ses oncles Mrs Arnoux et Dolluon.

      2. Isabeau de FABRE de MAZAN née vers 1628, décédée à l’âge d’environ 70 ans et inhumée le 31 octobre 1698 à Riez, épouse le 9 mai 1649 en l’église cathédrale de Riez, Paul BONNARDEL notaire royal de Riez, file de Balthasar, notaire, et de Marthe FORT.
      3. Louise de FABRE MAZAN ondoyée le 8 mars 1637 en la bastide de son père, baptisée le 13 mars 1639 en la cathédrale de Riez (parrain Melchion de Baudon, marraine Louise d’Aillaud veuve su sieur de Mezel).= ? épouse le 22 janvier 1656 en l’église cathédrale de Riez, François BONNARDEL bourgeois, sans doute frère de Paul ci-dessus.
      4. François de FABRE MAZAN baptisé le 1er juillet 1640 en la cathédrale de Riez (parrain Melchion d’Arnaud avocat, marraine Françoise d’Albert).
      5. François de FABRE MAZAN baptisé le 5 avril 1648 en la cathédrale de Riez (parrain François de Molinguet chevalier de l’ordre de Saint-Jérusalem dit de Malte, marraine Claire de Fabri).

  10. Pierre qui suit,

IV – Pierre de FABRE écuyer, seigneur de Mazan et de Ponfrac, se signale pendant les guerres de la Ligue, remplissant « avec courage et distinction les divers emplois honorables qu’il eut dans la cavalerie » selon Courcelles, teste le 1er août 1633 à Riez (Bonnardel, not.) en faveur de son fils Jean de Fabre ; épouse le 8 octobre 1606 en l’église de Draguignan et suivant contrat du même jour (Rigordy, not.), Françoise d’ALBERT de REGUSSE, fille de Jean, seigneur de Régusse, et de Diane de PONTEVES-MONTFROC. Elle est inhumée le 21 juillet 1655 en l’église des cordeliers de Riez. D’où :

  1. Jean qui suit,
  2. Melchion de FABRE de MAZAN écuyer de Riez, baptisé le 14 mai 1617 en la cathédrale de Riez (parrain Melchion de Mazan son cousin, marraine Mlle de Mezel), décédé avant 1688, épouse 1) le 24 février 1659 en la cathédrale de Riez, Catherine OLIVIER. 2) le 23 août 1660 en la cathédrale de Riez, Claire BARTHEL d’où, du second lit :

    1. Magdeleine de FABRE de MAZAN baptisée le 24 juillet 1664 en la cathédrale de Riez (parrain Elzéar de Ponfrach, marraine Claire de Fabri).
    2. Anne de FABRE de MAZAN inhumée le 3 août 1670 aux cordeliers de Riez.
    3. Catherine de FABRE de MAZAN baptisée le 15 mai 1666 en la cathédrale de Riez (parrain Barthélémy Barthel prêtre), épouse le 27 avril 1688 en la chapelle Saint-Romain au terroir de Silans près Draguignan, avec dispense du second degré de parenté et d’affinité, Jacques de RAPHAELIS écuyer, seigneur de Châteauvieux, de Draguignan, fils de feu noble Annibal, écuyer, seigneur de Châteauvieux, et d’Anne de FABRE de MAZAN.

  3. Sauveur de FABRE de MAZAN écuyer de Riez baptisé le 22 mai 1621 en la cathédrale de Riez (parrain Sauvaire Grimaldi sieur de Régusse, marraine Claire de Martelly) ; épouse le 4 novembre 1646 en l’église cathédrale de Riez, Magdeleine de MIRAILLET fille d’Osée et de Magdeleine d’ARNAUD. Elle est inhumée le 17 février 1656 en l’église des cordeliers de Riez. D’où :

    1. Françoise de FABRE de MAZAN baptisée le 13 janvier 1649 en la cathédrale de Riez (parrain Charles de Sabran sieur d’Aiguines, marraine Françoise d’Albert dame de Mazan).
    2. Joseph de FABRE de MAZAN prêtre, vicaire de Sainte-Croix, fait aveu d’une maison dans l’enclos de Riez hérité de sa mère (12 août 1688), baptisé le 15 mars 1651 en la cathédrale de Riez (parrain Melchion d’Arnaud avocat, marraine Magdeleine d’Arnaud ayeule maternelle).
    3. Claire de FABRE de MAZAN baptisée le 26 novembre 1652 en la cathédrale de Riez (parrain Gaspard de Ferrier sacristain de Riez, marraine Anne Ripert).
    4. Anne de FABRE de MAZAN épouse le 3 mai 1667 en la chapelle du seigneur de Ponfrac en la paroisse de Riez, Jacques GUILLON, de Bargemon, fils de feu Antoine et d’Anne CAILLE.

  4. Gabrielle de FABRE de MAZAN baptisée le 1er mars 1626 en la cathédrale de Riez (marrain Melchion Carbonnel, marraine Anne de Poitevin).
  5. Anne de FABRE de MAZAN épouse Annibal de RAFFELIS ou Raphaélis, seigneur de Châteauvieux.

V – Jean de FABRE écuyer, seigneur de Pontfrac et en partie de Mazan, maintenu dans sa noblesse avec ses enfants et les autres membres de sa famille par jugement des commissaires chargés de la recherche des faux-nobles en Provence du 29 février 1668, né vers 1608, décédé à l’âge d’environ 80 ans, inhumé en l’église des cordeliers de Riez le 26 juillet 1688, épouse le 13 février 1635 en l’église cathédrale de Riez, et suivant contrat passé le même jour (Bertrandy not. à Riez), Gabrielle de SABRAN d’AIGUINES fille d’Honoré, seigneur d’Aiguines, Canjuers et en partie de Roumoules et du Biosc, et d’Anne de LA TOUR de ROUMOULES. D’où :

  1. Elzéar qui suit,
  2. Charles de FABRE de MAZAN reçu chevalier de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem dit de Malte en 1664.
  3. Gaspard de FABRE de MAZAN religieux (chanoine de Saint-Victor de Marseille) prieur de la chapelle de la Chapelle Saint-Jean l’Evangéliste à Montfrac, baptisé le 7 octobre 1651 en la cathédrale de Riez (parrain Gaspard de Ferrier, sacristain, marraine Françon de Villeneuve dame d’Auribeau).
  4. Marguerite de FABRE de MAZAN née en 1656 à Riez, décédée à l’âge de 5 ans le 15 octobre 1661 à Brignoles.
  5. Marc-Antoine de FABRE de MAZAN de PONTFRAC chevalier de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1676, jusqu’à son mariage, lieutenant de la compagnie des gardes de l’étendard des galères puis lieutenant de galère le 15 novembre 1698, fait enregistrer ses armes à l’Armorial général en 1696, teste le 11 juillet 1726 à Marseille (Fabron, not.) en faveur de son épouse et de ses neveux Salve-Villedieu ; né le 27 mai 1657 à Riez, décédé à Marseille en mars 1727, âgé de 70 ans ; épouse le 18 février 1703 en l’église Saint-Martin de Marseille, Magdeleine BUECH, de Marseille, fille de feu Gilles, et de Marguerite du LART, en présence de Guillaume Longis, Emmanuel Suffret, Louis Féraud prêtres, et Joseph du Pont conseiller et avocat du roi au siège de Marseille, Charles du Revest d’Arcussia, lieutenant d’une des galères du roi.
  6. ? Balthasar de FABRE MAZAN chanoine cabiscol de l’église collégiale de Riez, né vers 1669 décédé à l’âge d’environ 88 ans le 9 janvier 1757 inhumé le 10.

VI – Elzéar de FABRE MAZAN de PONFRACH, écuyer, seigneur de Pontfrac et Mazan, chevalier de l’ordre de Saint-Louis, maintenu noble avec son père en 1668 puis par ordonnance du 20 mars 1708, rend hommage le 10 janvier 1696 pour partie de la terre de Villepeys qu’il a acquise; épouse le 4 novembre 1663 en l’église cathédrale de Riez, et suivant contrat du 19 novembre (Chabaud et Bertrandy not.), sa parente, Claire de FABRE de VINAY fille de Pompée, écuyer, seigneur de Vinay, et de Magdeleine de GASQUY, l’union est célébrée par le P. César de Sabran docteur en droits, vicaire général de l’évêque de Riez. Elle est inhumée le 15 février 1718 en léglise des cordeliers de Riez. D’où :

  1. Jean François de FABRE MAZAN baptisé le 1er septembre 1670 en la cathédrale de Riez né le 28 (parrain César de Sabran, cabiscol de l’église de Riez, marraine Magdeleine de Gasqui), inhumé le 16 octobre 1672 aux cordeliers de Riez.
  2. Louis de FABRE MAZAN né le 20 mai 1673, baptisé le 14 juin suivant en la cathédrale de Riez (parrain Louis de Gasquy écuyer de Manosque, marraine Françoise de Castellane de Riez), inhumé le 27 juillet suivant aux cordeliers.
  3. César de FABRE MAZAN religieux, chanoine cabiscol de l’église de Riez, baptisé le 12 août 1675 en la cathédrale de Riez, né la veille (parrain le RP Pierre d’Aiminy archidiacre de Riez ; marraine Marguerite de Villeneuve femme de Magdelon de Ferrier sieur de Saint-Julien).
  4. Louis qui suit,
  5. Gabrielle de FABRE MAZAN née le 14 baptisée le 17 janvier 1678 en la cathédrale de Riez (parrain Gaspard de Fabre son oncle prieur de la chapelle Saint-Jean l’Evangéliste, marraine Gabrielle de Sabran ayeule paternelle), épouse par contrat du 20 février 1708 (Sarraire notaire à Riez) et le lendemain en la cathédrale de Riez, Gaspard de SALVE VILLEDIEU, écuyer de Valensole, fils d’Hercule, écuyer, officier au régiment des vaisseaux, et de Claire de GILLES.
  6. Anne de FABRE MAZAN baptisée le 18 mai 1680 en la cathédrale de Riez (parrain Thomas d’Arnaud, parrain Anne de Fort femme du sieur de Vintimille), décédée à l’âge de 64 ans le 28 décembre 1744 inhumée le lendemain en l’église des cordeliers de Riez, épouse le 13 février 1714 en la chapelle du château de Ponfrac, avec dispense du 3e degré de parenté, César de SABRAN CANJUERS des comtes de Forcalquier, écuyer, seigneur de Canjuers, Aiguines et Chantereine, né en 1674, lieutenant de galères en 1713, chevalier de Saint-Louis en 1712, décédé le 30 avril 1732, fils de feu Jean-Louis, seigneur d’Aiguines, Canjuers et Chantereine, conseiller du roi et son sénéchal au siège de Digne, et de Julie de PONTEVES sa première épouse.
  7. Françoise de FABRE MAZAN célibataire, baptisée le 18 octobre 1683 en la cathédrale de Riez (parrain Jean Louis de Fabre Mazan, marraine Isabeau de Pontevès dame de Trevans, inhumée aux cordeliers le 10 décembre 1732.
  8. Delphine de FABRE MAZAN de PONTFRAC baptisée le 6 juillet 1689 en la cathédrale de Riez (parrain François des comtes de Vintimille, marraine Françon de Demandolx dame de Chantereine), décédée et inhumée le 19 décembre 1693 aux cordeliers.

VII – Louis de FABRE de MAZAN écuyer, seigneur de Ponfrach et en partie de Mazan, officier de marine, fut successivement garde de l’étendard à Marseille le 1er janvier 1691, enseigne de galère le 1er janvier 1699, sous-lieutenant de galère le 19 octobre 1706, rayé puis réintégré durant l’hiver 1713 pour avoir giflé son oncle de Sabran, évêque d’Entrevaux, promu lieutenant de la Réale le 6 janvier 1722, capitaine lieutenant de galère le 5 avril 1728 et capitaine de galère du roi le 1er janvier 1732, se retire du service le 1er janvier 1743 accablé d’infirmités, avec 3000 livres de pension dont 1000 livres sur les Invalides, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis ; baptisé le 8 juillet 1676 en la cathédrale de Riez (parrain Louis de Gasquy écuyer de Manosque, marraine Isabeau de Glandevès dame de Monblanc), décédé le 13 novembre 1747, inhumé le lendemain ; épouse le 14 août 1713 en l’église cathédrale de Riez, suivant contrat du même jour devant Sarraire notaire à Riez, Lucrèce-Charlotte de BOMBELLES fille de Charles écuyer, major et inspecteur général des troupes des galères du roi, chevalier de l’ordre de Saint-Louis, et de Diane-Renée de VIMEUR de ROCHAMBEAU. Elle meurt le 22 et est ensevelie au couvent des cordeliers de Riez le 23 février 1755, âgée d’environ 70 ans. D’où :

  1. Charles César qui suit,
  2. Balthasar de FABRE PONTFRAC de MAZAN dit le chevalier de Mazan, seigneur de Pontfrac, débarque en Louisiane à l’âge de 20 ans en 1736 comme enseigne en second, devient enseigne en pied l’année suivante, promu capitaine en 1753, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, achète des terres en Louisiane, notamment des plantations de cannes à sucre en face de la Nouvelle-Orléans, rive droite du Mississipi, et devient l’un des plus riches propriétaires de cette colonie, dépossédé lors de la cession de la Louisiane à l’Espagne, il est nommé major de Fort-Dauphin à Saint-Domingue ; né à Riez le 3 janvier 1716 ondoyé le même jour, suppléments de baptême le 1er juin 1716 en la cathédrale de Riez (parrain Balthasar de Ferrier seigneur d’Auribeau, marraine Marguerite de Fabre Vinay), décédé à Fort-Dauphin, épouse suivant contrat passé le 13 juillet 1737 à la Nouvelle-Orléans (Louisiane), Marie Françoise CARRIERE fille de François, et de Marie Françoise Angélique JALOT. D’où :

    1. Marie Charlotte de FABRE PONTFRAC de MAZAN née en 1744 en Louisiane, décédée en son domicile à Chartres, rue du Cheval-Blanc, le 13 juillet 1821, âgée de 77 ans environ, épouse le 21 octobre 1765, Jean-Gabriel de CHERMONT ingénieur ordinaire du roi à Arras, natif de Saint-Nicolas du Port en Lorraine, chevalier de Saint-Louis et de l’ordre de Davis, capitaine d’infanterie, fils de feu Nicolas Claude, chevalier de Saint-Louis, lieutenant colonel d’infanterie, ingénieur en chef, et de dame Jean-Baptiste Catherine du MOULIN. Il devient ingénieur ordinaire du roi à la Louisiane, puis à Rochefort, meurt en 1808.
    2. François de FABRE PONTFRAC de MAZAN capitaine au régiment de la Martinique, major du Fort-Dauphin à Saint-Domingue.

  3. Françoise de FABRE MAZAN née le 11 baptisée le 12 février 1718 en la cathédrale de Riez (parrain Gaspard de Salve, marraine Françoise de Ferrier).
  4. Auguste de FABRE MAZAN chanoine capiscol de l’église cathédrale de Riez, prieur de Fontvan, vicaire général de l’archevêque de Tours.

VIII – Charles-César de FABRE de MAZAN chevalier, seigneur de Ponfrach, Vinay et de Mazan, co-seigneur de Riez, officier de marine, fut successivement garde de l’étendard à Marseille le 1er novembre 1728, brigadier des gardes le 4 octobre 1733, enseigne de galère le 8 septembre 1743, lieutenant de galères le 1er janvier 1746, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis le 25 juin 1748, retraité le 1er janvier 1749 avec 800 livres de pension annuelle ; né le 15 juillet 1712 baptisé le même jour en l’église cathédrale de Riez (parrain César de Sabran Canjuers, marraine Claire de Mazan Ponfrac), décédé en son domicile à Riez le 8 mai 1807, âgé de 94 ans ; épouse le 24 avril 1746 en l’église cathédrale de Riez et suivant contrat passé le même jour (Chaillan notaire à Riez), Anne-Félicité de CORIOLIS PUYMICHEL, fille d’Honoré, chevalier, marquis de Puimichel, baron de Corbières, lieutenant des maréchaux de France, ancien capitaine de cavalerie, comte romain et palatin, chevalier d’or, et de feue Marie Gabrielle de RAISSON, de Toulon, les témoins présents sont Honoré d’Aymini chevalier, seigneur de Puymichel et d’Auteval, conseiller du roi en ses conseils, grand sénéchal du siège et ressort de Digne, lieutenant des maréchaux de France, Joseph Victor de Grimaudet écuyer, Balthasar Gaudemar avocat en la cour, juge de la ville de Riez, et François Varrachan chirurgien. Elle meurt le 13 août 1784, est inhumée le lendemain. D’où :

  1. Marie Charlotte Félicité de FABRE de MAZAN née le 16 juillet 1747, baptisée le lendemain en la cathédrale de Riez (parrain Auguste de Fabre de Mazan capiscol de l’église de Riez, marraine Charlotte Lucrèce de Bombelles de Mazan).
  2. (Jeanne) Marie de FABRE de MAZAN célibataire, née le 5 ondoyée le 6 à la maison et baptisée le 9 juillet 1749 en la cathédrale de Riez (parrain noble César de Coriolis, marraine Jeanne Marie de Fabre de Vinay), décédée le 31 mai 1828, âgée de 77 ans.
  3. (Thérèse Gabrielle) Victoire de FABRE de MAZAN née le 22 février 1751, baptisée le même jour en la cathédrale de Riez (parrain Joseph Victor de Grimaudet de Motheux écuyer, marraine Thérèse d’Arlatan de Sabran), décédée à l’âge de 49 ans le 15 octobre 1800 ; épouse le 28 novembre 1774, Etienne de GAUDEMAR sieur de Mauroue, avocat en la cour du parlement de Provence, âgé de 18 ans, né le 14 novembre 1756 à Riez, fils de feu Jacques, avocat en la cour, et de Claire Pierre de FOURNIER, en présence de Charles Romany bourgeois chargé de procuration de la mère de l’époux, de Louis de Varages du Biosc capitaine d’infanterie, Antoine Elzéar Clérissy de Roumoules, Marc Antoine Chaix avocat en la cour, Joseph Pierre Chais chanoine de Riez et autres.
  4. Charles Louis de FABRE de MAZAN né le 30 décembre 1753, baptisé le même jour en la cathédrale de Riez (parrain Charles Louis de la Tour du Pin de Montauban, chevalier de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, marraine Cécile Françoise Anne de Tressemanes dame de Bauduen), décédé et inhumé le 24 janvier 1760.
  5. Joseph (César) de FABRE de MAZAN né le 9 août 1755, baptisé le même jour en la cathédrale de Riez (parrain Joseph de Coriolis marquis de Puimichel, marraine Thérèse de Garnier de Campagne), inhumé le 9 août 1760 aux cordeliers.
  6. Auguste de FABRE de MAZAN décédé le 15 août 1758 inhumé le lendemain aux cordeliers, âgé d’environ 18 mois.
  7. Marie Anne Félicité de FABRE de MAZAN née le 29 décembre 1760, baptisée le même jour en la cathédrale de Riez (parrain Hubert de Coriolis abbé de Saint-Gilles chanoine de l’église de Paris, marraine Félicité de Saint-Antonin Campagne), décédée à l’âge de 4 mois, inhumée aux cordeliers le 22 mars 1761.
  8. Maxime qui suit,
  9. Auguste de FABRE de MAZAN chanoine-comte de l’église collégiale de Saint-Victor lès Marseille.

IX - Maxime de FABRE de MAZAN chevalier, seigneur des rières-fiefs de Vinay et Ponfrach, co-seigneur de la ville de Riez, entre dans la marine comme aspirant le 15 avril 1777, garde-marine le 17 février 1778, sert contre les Anglais en Amérique, notamment à la prise de Sainte-Lucie et de Tobago, et à la Grenade, d’où il revient chevalier de Cincinnatus, fut promu successivement enseigne de vaisseau le 16 février 1780, lieutenant de compagnie franche le 1er juin suivant, lieutenant des vaisseaux du roi le 1er mai 1786, délégué aux Etats de Provence à Forcalquier en 1789, émigre en 1792 et sert dans l’armée des princes sous le commandement de comte de Bonneval puis à Lugano en 1795, reçoit la croix de chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis la même année, rentré en France sous le Consulat, reprend du service en 1816 avec le grade de capitaine de vaisseau puis se retire définitivement avec une faible pension et le grade de contre-amiral honoraire; né le 15 septembre 1762 baptisé le lendemain en la cathédrale de Riez (parrain Louis Jean Antoine de Payan chevalier, seigneur de Saint-Martin, conseiller du roi au parlement, marraine Françoise Hyppolite Denise de la Faye de la Tour du Pin), décédé à Riez, à l’âge de 82 ans, le 7 décembre 1844. Epouse le 17 mai 1785 en l’église de Moriez, Marie-Jéronime de CHAYLAN de MORIES fille de Pierre, chevalier, seigneur de Moriez et du Castellet la Robine, chef d’escadre des armées navales du roi, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, qui décèdera à Pise en 1795 des suites de ses nombreuses blessures reçues au combat, et de Cécile de GLANDEVES, assistée de ses père et mère, les témoins des mariés sont Joseph Engelfred, prieur curé de Moriès, Jean-Baptiste de Chailan co-seigneur de Moriès et de Lambruisse, enseigne des vaisseaux du roi, Hilarion de Chailan de Moriès, capitaine de brûlot du roi, chevalier de Saint-Louis, Jean-Louis de Richery, seigneur d’Allons, ancien capitaine de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, et Pierre Jacques François de Pillafort, chanoine, vicaire général et official de Sénez. D’où :

  1. César qui suit,
  2. Auguste de FABRE de MAZAN chevalier de Mazan, reçu chevalier de Malte le 20 décembre 1787, entre en 1814 dans la maison militaire du roi comme garde du corps, de la compagnie de Luxembourg, y sert jusqu’en 1830 époque à laquelle il donne sa démission ayant le grade de maréchal des logis de première classe, il se consacre dès lors à l’exploitation de ses domaines, teste en faveur de son neveu Isidore Auguste de Fabre de Mazan ; né le 9 décembre 1787 baptisé le lendemain 20 en la cathédrale de Riez (parrain Pierre de Chailan seigneur de Moriès du Castellet la Roubine, chef d’escadre des armées navales du roi chevalier de Saint-Louis, ayeul, marraine Jeanne Marie de Fabre de Mazan), sans alliance.
  3. Hippolyte de FABRE de MAZAN né le 5 février 1790 baptisé le même jour en la cathédrale de Riez (parrain Auguste de Fabre de Mazan chanoine comte de l’église collégiale de Saint-Victor, son oncle paternel, marraine par procuration Marie Magdeleine Françoise Cécile Marguerite de Chaillan de Moriez épouse de Louis Jérônime Charles François de Bernier chevalier, marquis seigneur de Pierrevert, Vachères et autres lieux, chevalier de l’ordre de Saint-Louis, major des vaisseaux du roi).

X – César de FABRE de MAZAN intitulé marquis de Mazan, adjoint à la mairie de Sainte-Croix, puis maire de Riez, propriétaire, né et baptisé le 23 avril 1786 en la cathédrale de Riez (parrain Charles César de Fabre de Mazan ancien officier des galères du roi, chevalier de Saint-Louis, son ayeul, marraine Cécile de Glandevès sa grand mère maternelle), décédé le 29 octobre 1868 à Aix, épouse le 18 octobre 1813 à la mairie d’Aix, Victorine d’EYMAR de MONTMEYAN née le 27 novembre 1791 à Aix, fille de Joseph François Pascal, avocat général, et de Marguerite PIN, les témoins sont André Alexandre d’Eymar, recteur de l’académie d’Aix, oncle de l’épouse, Léon de Montaigu ancien capitaine de dragons, Joachim Xavier Blaise Pin, ancien magistrat, oncle de l’épouse, Isidore d’Eymar de Montmeyan frère de l’épouse. Elle décède à Aix le 5 mars 1872, âgée de 80 ans. D’où :

  1. Ernestine de FABRE de MAZAN célibataire, née à Riez le 18 octobre 1814, décédée à l’âge de 46 ans, le 30 août 1861, au domicile familial sur le Cours à Aix.
  2. Adrienne de FABRE de MAZAN née le 9 septembre 1816 à Riez, décédée le 15 décembre 1883 à Marseille, âgée de 67 ans, épouse le 1er décembre 1844 à la mairie de Riez, Jean-Victor d’YCARD de BARBARIN propriétaire, né à Marseille le 30 octobre 1807, fils de feu Louis (1757-1815), propriétaire, et de feue Sophie de BARBARIN. Il meurt le 24 janvier 1879, âgé de 61 ans.
  3. Stéphanie de FABRE de MAZAN célibataire, née à Riez le 30 octobre 1818, décédée à Aix le 21 novembre 1879, âgée de 61 ans.
  4. Alexandre de FABRE de MAZAN né à Riez le 8 juin 1820, y décédé le 23 février 1821, âgé de 8 mois.
  5. Isidore qui suit,
  6. Charles de FABRE de MAZAN vicomte de Mazan, propriétaire à Eguilles, ancien élève de l’école Polytechnique, lieutenant d’artillerie de marine, né le 11 janvier 1823 à Riez, décédé le 26 septembre 1885 à Eguilles, âgé de 62 ans, épouse le 29 août 1853 à la mairie d’Aix, Isabelle de JOURSIN née à Aix le 22 mars 1830, domiciliée avec sa mère sur le Cours, fille de feu Paul Toussaint (1780-1847), capitaine de frégate, chevalier de Saint-Louis (arrière-petit-fils de Madeleine d’Alpheran-Reynoard, d’Aix), et de Gabrielle Gasparine Justine de TRUPHEME, les témoins sont Jules marquis de Castellane, Jean-Paul de Tressemanes, marquis de Brunet Simiane, Théodore François de Sale d’Olivier, conseiller à la cour de Nîmes, et Alexandre Adolphe Lombardon, ancien magistrat. Elle meurt à Eguilles, en sa maison sise quartier de Monrepos, le 28 octobre 1897. D’où :

    1. Marguerite de FABRE de MAZAN religieuse du Sacré-coeur à Marseille, née le 21 juillet 1854 à Aix.
    2. Raymond de FABRE de MAZAN vicomte de Mazan, élève de polytechnique, officier d’artillerie, chef de service à la compagnie des chemins de Fer dans les Basses-Alpes, né le 20 février 1856 à Aix, épouse le 29 janvier 1900 à la mairie de Cabasse (Var), Marie GARCIN âgée de 30 ans, née à Cabasse le 7 novembre 1869, fille d’Auguste, commerçant, et de Thérèse GIRAUD, les témoins sont Charles de Roux, Léonce Nivière, Marius Paulet et Elysée Pascalis.
    3. Sophie de FABRE de MAZAN née 14 avril 1860 Aix, décédée le 29 décembre 1947 à Paris, âgée de 87 ans, épouse Jean-Baptiste ROUDEIX garçon de recettes, né à Saint-Setiers (Corrèze) fils de Jean-Baptiste, et de Marie LOGE. Il meurt à Neuilly le 29 janvier 1902, âgé de 54 ans.
    4. François de FABRE de MAZAN né à Eguilles le 29 janvier 1862, décédé le 11 février 1862 à Aix, âgé de 15 jours.
    5. Caroline de FABRE de MAZAN née le 8 janvier 1863 à Eguilles, y décédée le 11 décembre 1865.
    6. Valentine de FABRE de MAZAN née le 14 avril 1865 à Eguilles, épouse le 17 janvier 1885 à la mairie d’Eguilles, Laurent MENUT négociant à Marseille, âgé de 29 ans, né à Marseille en 1855, fils de feu Louis Marius (1804-1862), avocat, et de Marie Marguerite PONSARD, les témoins des mariés sont le colonel Pin, officier de la Légion d’Honneur, Eudoxe de Lombardon Cachet de Montezan avocat à Marseille, Raymond Menut frère de l’époux, et Justin Soumeire. Les époux divorcent par jugement prononcé à Montpellier le 9 avril 1906.
    7. Arthur de FABRE de MAZAN chef de transport, né le 22 septembre 1867 à Eguilles, épouse 1) Joséphine GONET. 2) à l’âge de 46 ans, le 2 septembre 1913 à la mairie d’Eguilles, Marie-Louise PERRIMOND âgée de 38 ans, veuve de Joseph MOURIER employé aux chemins de fer à Nice, décédé en 1901, née le 21 juillet 1875 à Montauroux (Var) fille de Félix Louis Joseph, docteur en médecine, et d’Honorine PELLICOT.
    8. Denis de FABRE de MAZAN né le 10 février 1870 à Eguilles, y décédé le 27 novembre 1871.
    9. N. de FABRE de MAZAN enfant mort-né le 23 septembre 1872 à Eguilles.

  7. Joséphine de FABRE de MAZAN propriétaire, célibataire, née à Riez le 8 avril 1824, décédée à Aix le 30 août 1861.
  8. Alexandrine de FABRE de MAZAN née le 20 mars 1826 à Riez, épouse le 28 janvier 1849 à la mairie de Riez, Frédéric de BROSSARD propriétaire, âgé de 38 ans, né à Aix le 11 juillet 1810, fils cadet de feu Balthasar (1758-1845), homme de loi, propriétaire à Vinon, et de feue Thérèse MAURELI (1771-1833), les témoins sont Léon de Garidel, Achille de Brossard, Auguste Arnoux avocat, et Jules de Castellane. Frédéric de Brossard fait rétablir, au moment de son mariage, la particule de son nom ; il est l’arrière-petit-fils d’un colon de Saint-Domingue, Etienne Broussard. Son fils prend le nom de Brossard d’Orsan.

XI– Isidore de FABRE de MAZAN comte de Mazan, propriétaire, châtelain de Pontfrac, né le 12 janvier 1822 à Riez, décédé le 7 juin 1860 au château de Pontfrac à Riez, âgé de 38 ans, épouse le 11 juin 1850 à la mairie de Draguignan, Marie PAUL âgée de 15 ans, née à Lorgues le 25 février 1835, fille de feu Barthélémy, substitut du procureur du roi à Draguignan, et de Caroline Flavie de ROUX, en présence des témoins Jules de Castellane, Léon de Garidel, Charles Auguste Romée de Villeneuve, et Adolphe de Roux. D’où :

  1. Ludovic de FABRE de MAZAN né le 1er juin 1851 à Riez, décédé en 1852.
  2. Blanche de FABRE de MAZAN religieuse à Avignon, née le 11 décembre 1852 à Riez, décédée à Avignon.
  3. Auguste qui suit ;
  4. Jéronime de FABRE de MAZAN née le 12 juillet 1856 à Riez, décédée le 20 novembre 1902, âgée de 46 ans, épouse le 18 décembre 1876 à la mairie de Riez, Léon d’APVRIL capitaine d’artillerie, chevalier de la Légion d’Honneur (mai 1871), âgé de 31 ans, né le 10 décembre 1845 à Grenoble, fils de Louis, libraire, et d'Amélie MIELLE. Ancien élève de Polytechnique, prisonnier de guerre en 1870, il participe au deuxième siège de Paris à l’été 1871. Promu chef d’escadron chef d’état major de l’artillerie, officier de la Légion d’honneur en 1892, général de brigade en 1903, il meurt à Nice le 15 juin 1913.

XII – Auguste de FABRE de MAZAN marquis de Mazan, propriétaire châtelain de Pontfrac, à Riez, né le 2 octobre 1854 à Riez, y décédé le 10 juin 1897, âgé de 42 ans, épouse à l’âge de 18 ans, le 14 mai 1873 à Oraison, Séphora LAUGIER âgée de 18 ans, née à Oraison en 1855, fille d’Ambroise (1826-1907), sériciculteur, maire et châtelain d’Oraison, et de Marie TARTANSON. D’où :

  1. Joseph qui suit,
  2. Marguerite de FABRE de MAZAN née le 29 décembre 1874 à Riez, décédée le 2 février 1884 à Lyon (5e), âgée de 9 ans.

XIII – Joseph de FABRE de MAZAN marquis de Mazan, docteur en droit de l’université d’Aix (1898), avocat, agent d’assurances, officier de la Légion d’Honneur, propriétaire, né le 6 février 1874 à Riez, décédé le 18 octobre 1922 à Aix, âgé de 47 ans, épouse le 27 juin 1898 à la mairie d’Aix, et le lendemain en l’église de la Madeleine, Noémie de COURTOIS âgée de 18 ans, née à Civita-Vecchia en Romanie le 10 août 1879, domiciliée à Aix avec ses parents, fille d’Albert (1831-1922), ancien consul de France en Italie et auparavant en Belgique, chevalier de la Légion d’Honneur, et d’Ernesta POLIDORI, sa seconde épouse. Elle décède à Aix le 24 juillet 1967. D'où :

  1. Ernestine de FABRE de MAZAN née à Aix le 12 décembre 1899, y décédée le 1er juillet 1907, âgée de 7 ans.
  2. Marguerite de FABRE de MAZAN née à Aix le 21 janvier 1901, décédée vers 1910.
  3. René de FABRE de MAZAN marquis de Mazan, né à Aix le 23 septembre 1903, décédé à Paris le 28 juin 1955, célibataire.
  4. Guy qui suit,

XIV – Guy de FABRE de MAZAN marquis de Mazan, entré à Saint-Cyr en 1935, lieutenant colonel, officier de la Légion d’honneur, officier du Mérite, croix de guerre, membre des Cincinnatti, propriétaire, dernier du nom ; né à Aix le 19 septembre 1913, décédé à Rome le 3 février 2001, âgé de 87 ans ; épouse le 6 juillet 1960 à Naples, Viviana SANTORO ABENANTE DELL'AQUILA âgée de 45 ans, née le 3 février 1915 à Naples, fille de Giuseppe, et de Marie Louise ESSERARD. Sans postérité.

 

 
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