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(de) Loth
Famille établie à Manosque depuis l’an 1619, anoblie en 1707
par une charge de conseiller secrétaire à la cour des Comptes de
Provence, et originaire du village de Gréoux où Melchion Loth
son auteur, était notaire. M. Borricand la dit issue de noble
Thomas Loth écuyer, originaire du Languedoc.
Sous la Révolution, Jérôme de Loth (1750-1810), officier de
dragons, marié à une demoiselle de Gassaud, eut deux fils :
l’aîné, Hippolyte de Loth (1795-1878), élu maire de Manosque,
continue la famille de Loth, actuellement implantée en
Aquitaine, le cadet Marius de Loth (1800-1831) mort
prématurément, fut père d'Emile de Loth (1830-1920), avocat en
la principauté de Monaco dont il fut maire pendant quinze ans,
qui ne laissa que des filles.
Armes : d'azur
au fer de lance d'argent et une fasce en divise cousue de
gueules brochant. Des armes furent attribuées à l’avocat
Joseph Loth, lors de la création de l'Armorial général, qui ne
furent sans doute jamais portées : d’azur à un grelot
d’argent.
Les Loth restés de condition modeste à Gréoux, ont perduré
jusqu’à la Révolution et sûrement au-delà.
I
- Melchion LOTH notaire royal de Gréoux, épouse
Lucrèce AUDIBERT. D’où :
II
- Balthasar LOTH écuyer de Gréoux, étudiant en
droit, bourgeois de Manosque, épouse par contrat du 23
septembre 1619, Madeleine de REBUTY
dite Madon, née en 1612 à Forcalquier, fille de Balthasar,
avocat au parlement de Provence, et de Marguerite de FAURIS.
Veuve, Madeleine de Rebut fait donation de tous ses biens à
Abel Lot écuyer, son fils, le 28 janvier 1658, elle meurt à
l’âge de 64 ans le 12 juillet 1676 et est inhumée le lendemain
à Saint-Sauveur de Manosque. D’où :
-
Abel de LOTH donataire de sa
mère en 1658.
-
Noël qui suit,
-
Jean LOTH bourgeois de
Manosque, né vers 1637 décédé à l’âge d’environ 73 ans le 14
janvier 1710 inhumé le lendemain à Saint-Sauveur de
Mansoque.
-
Anne de LOTH décédée en 1673
épouse en 1656 Esprit de GLANDEVES
docteur en médecine, premier consul de Manosque, fils de
Jean-Barthélémy, chirurgien à Manosque, et de Suzanne
FORNEL.
III
– Noël de LOTH bourgeois de Manosque, qualifié
écuyer, épouse le 5 février 1662 à Marseille en l'église
Notre-Dame des Accoules, Catherine de BARBARIN, de Marseille,
fille de Paul et de Jeanne de LEGRAND. Elle meurt à l’âge
d’environ 60 ans le 4 mai 1702 et inhumée en la paroisse
Saint-Sauveur de Manosque. Elle eut ses armes, inscrites à
l'Armorial d'Hozier : d'or à deux barres d'azur. D’où :
IV
- Paul Joseph LOTH avocat en la cour, conseiller
secrétaire du roi en la chancellerie près la cour des Comptes,
Aides et Finances de Provence, nommé par lettres royales du 10
juillet 1707, épouse le 9 novembre 1689 à Saint-Sauveur de
Manosque, Françoise RAFFIN fille de
Mary, bourgeois de Manosque, et de Claire de GOUGON,
elle meurt en 1744, d’où :
-
Jean de LOTH né le 27 baptisé
le 28 décembre 1690 à Saint-Sauveur de Manosque (parrain
Mary Raffin, marraine Catherine Barberin), inhumé le 20
octobre 1695.
-
Balthasar de LOTH écuyer de
Manosque, avocat, consul moderne de la ville en 1728,
subdélégué de l’Intendant, membre de l’oeuvre de la paroisse
Saint-Sauveur, né et baptisé le 28 avril 1692 à
Saint-Sauveur de Manosque (parrain Jean Loth, marraine
Jeanne de Glandevès), décédé le 21 novembre 1760 inhumé le
lendemain en la tombe de ses ancêtres, épouse le 1er mars
1733 à Notre-Dame de Romigiers, Jeanne de GREAUX fille de
Pierre, bourgeois de Manosque, et de Marie Anne BONARD, en
présence de Pierre Silvy docteur en médecine et André
Chaillan. D’où :
-
Joseph Pierre de LOTH
propriétaire, né le 17 baptisé le 18 novembre 1734 à
Saint-Sauveur de Manosque (parrain Pierre de Gréaux,
marraine Françoise de Raffin), décédé à l’âge de 80 ans
le 11 mars 1814 en sa maison rue du Terreau à Manosque,
épouse Marie Rose de CLEMENS de FONTIENNE.
-
Jeanne Françoise de LOTH née
le 30 août baptisée le 15 septembre 1737 à Saint-Sauveur
de Manosque, décédée le 19 octobre 1739.
-
Madeleine de LOTH décédée à
l’âge d’environ 70 ans à Aix, inhumée le 5 septembre 1764,
épouse le 10 novembre 1716 à Saint-Sauveur de Manosque,
Jean-Pierre de GERARD écuyer d’Aix, fils de feu noble
Gaspard, conseiller secrétaire du roi près la Cour des
Comptes, natif de Bauduen, et de Marguerite DARET, en
présence de Joseph d’Arnaud seigneur de Nibles, conseiller
du roi au parlement, Joseph Marius Gros écuyer d’Aix, Paul
Pierrugues, André de Saint-Martin Vachier, et noble Pierre
de Fauris de Néoules.
-
Claire de LOTH née le 27 baptisée
le 28 avril 1698 à Saint-Sauveur de Manosque (parrain Esprit
de Glandevès médecin et premier consul, marraine Honorade
d’Ille femme d’Alexandre Gougony), décédée le 4 mai suivant.
-
Françoise de LOTH née vers
1700, décédée à l’âge d’environ 27 ans le 14 février 1727,
inhumée le lendemain en la paroisse Saint-Sauveur de
Manosque, épouse le 13 juillet 1717 à Saint-Sauveur de
Manosque, Joseph DULME bourgeois,
né en 1671, fils de Joseph, bourgeois, et de feue Anne de
PIOLLE, les témoins sont Pierre de Gréaux, Joseph Eymar,
Jean de Burle de Champclos, André de Vachier Saint-Martin.
-
Pompée qui suit,
-
Joseph de LOTH décédé et inhumé
le 7 juillet 1711 âgé d’environ 6 ans.
-
François de LOTH né et baptisé
le 18 juin 1707 à Saint-Sauveur de Manosque (parrain
François Garnier, marraine Magdeleine Loth sa soeur), décédé
le 26 juillet 1710 à Saint-Sauveur de Manosque.
V
- Pompée de LOTH écuyer de Manosque, bourgeois, né
le 21 février 1700 baptisé le lendemain à Saint-Sauveur de
Manosque (parrain Pompée Raffin prêtre de l’ordre de Cluny,
marraine Marthe de Frépat, veuve de François Issautier docteur
en médecine), épouse Elisabeth BESSON. D’où :
-
Françoise Elisabeth de LOTH née
et baptisée le 9 mars 1738 à Saint-Sauveur de Manosque
(parrain Claude Besson prêtre, marraine Françoise de Raffin
de Loth), décédée le 18 suivant.
-
Ne de LOTH décédée le 11
février 1740.
-
Balthasar Augustin de LOTH
capitaine au régiment d'Auvergne, chevalier de l'ordre royal
et militaire de Saint-Louis, né le 28 août 1741 baptisé le
lendemain à Saint-Sauveur (parrain Balthasar Loth écuyer,
son oncle, marraine Jeanne de Gréaux femme de ce dernier),
décédé le 5 prairial an XII à Manosque, épouse Félicité de
DONODEÏ, décédée à l’âge de 61 ans le 23 septembre 1818 à
Manosque, fille de François Gabriel, propriétaire, et de
Magdeleine Françoise FAUQUE ; d’où :
-
Marie Lucie de LOTH
célibataire, née le 15 septembre 1783 à Manosque,
baptisée le 16 mars 1784 (parrain François Gabriel de
Donodei son ayeul, marraine Marie Rose de Clémens),
décédée à l’âge de 77 ans le 3 avril 1859 en sa maison
rue des Marchands à Manosque.
-
Joseph Gabriel Ambroise de LOTH
né le 7 décembre 1785 à Manosque, baptisé le 23 octobre
1786 (parrain Pierre Joseph de Loth, marraine Marguerite
Anne Thérèse de Reynaud).
-
Antoinette de LOTH née le 12
avril 1788 à Manosque, baptisée le même jour à
Notre-Dame (parrain Antoine Jérôme de Loth officier des
dragons au régiment de Languedoc, marraine Françoise
Sauteyron de Piolle), décédée le 2 janvier 1867 à
Manosque, à l’âge de 78 ans; épouse à l’âge de
34 ans le 20 janvier 1823 à la mairie de Manosque,
Frédéric EYRIES avocat, âgé de
34 ans, né à Manosque le 11 février 1788, fils de feu
Joseph, avocat en la cour, et de feue Marie Paule
PELLISSIER ; les témoins sont Antoine Delaye perruquier,
Laurent Gautier propriétaire, Pierre Lacouture
coutelier, et Jean Joseph Rougon tailleur d’habits.
-
Angélique Désirée de LOTH née
le 18 avril 1790 à Manosque.
-
Félicité de LOTH décédée à
l’âge de 30 ans le 3 mars 1823 à Manosque.
-
(Antoine) Jérôme qui suit,
VI
- Jérôme de LOTH lieutenant au régiment de
Languedoc, puis capitaine au 6e régiment de chasseurs à cheval
suivant brevet du 25 janvier 1792, officier de dragons,
retraité, né le 17 janvier 1750 baptisé le 9 mars à
Saint-Sauveur de Manosque (parrain Antoine Jérôme de Gérard de
Savigny prêtre, marraine Madeleine de Sabran), y décédé le 9
juillet 1810, épouse le 11 avril 1792 à Saint-Mary de
Forcalquier, Madeleine de GASSAUD
née le 11 juin 1755 à Manosque, décédée le 4 décembre 1836,
fille cadette de Jacques-Paul, officier d’infanterie, seigneur
de Beaulieu, et de Clotilde de LAUGIER. Ils ont eu quatre
enfants :
-
Victor de LOTH né le 21 juillet
1792 baptisé le 26, mort en bas âge.
-
Hippolyte qui suit,
-
Madeleine de LOTH morte en bas
âge.
-
Marius de LOTH receveur au
bureau de l’enregistrement au bureau de Barrême, né à Paris
le 12 mars 1800, décédé le 3 mars 1831 à Castellane, épouse
le 4 février 1828 à Castellane, Pauline POILROUX née le 13
mars 1809 à Castellane, décédée en 1836, fille de Jacques,
docteur en médecine, et de Jeanne Félicité PAUL, les témoins
sont Jean-Antoine Nalin propriétaire à Forcalquier, cousin
de l’époux, Pierre-François Bouffier négociant à Manosque,
Alexandre Poilroux juge de paix à Castellane, oncle de
l’épouse, et Joseph Désiré Collomp juge auditeur à Digne,
beau-frère de l’épouse, laquelle signe Pauline Poilroux.
D’où :
-
Oswald de LOTH docteur en
médecine, célibataire, né le 21 janvier 1829 à Roybon
(Isère), décédé le 24 mars 1863 à l’hôpital Saint-Pierre
de Marseille, ayant contracté une fièvre typhoïde auprès
d'une patiente.
-
Emile de LOTH avocat,
administrateur de plusieurs institutions, consul des
Etats-Unis à Monaco, maire de Monaco pendant quinze ans,
conseiller du prince Louis II, chevalier de l’ordre de
Saint-Charles, commandeur du Nichan Iftikhar de
Tunis, ; né le 1er septembre 1830 à Castellane,
décédé le 13 mai 1920 à Monaco. Epouse le 10 février
1862 à Monaco, Emma BIOVES née le 26 décembre 1842 à
Paris, décédée le 14 janvier 1922 à Monaco, fille de
Pierre et de Ketty COËLLIER. Ils eurent neuf filles,
dont trois moururent en bas âge:
- Marie
de LOTH née le 6 décembre 1862 à Monaco,
décédée le 29 septembre 1941, ép. 2 avril 1883 à Monaco,
Jean CHAUVIN rentier, né à Grasse le 9 août 1860, fils
d’Augustin Marius Pierre, notaire, et de Sabine
Joséphine Sophie CRESP. D’où deux filles (Mmes Emile
Roux et Joseph Gimbert).
- Julie
de LOTH née 13 fév. 1865 à Monaco, y +20
avril 1867.
- Félicité
de LOTH née 17.11.1866 à Monaco, y
+30.07.1868.
- Ketty
de LOTH née le 18 décembre 1868 à Monaco,
décédée le 20 février 1943, ép. 8 octobre 1898 à Monaco,
Adolphe BLANCHY attaché au secrétariat des commandements
du prince de Monaco, né en 1847, décédé en 1930.
- Lucie
de LOTH née le 4 fév. 1870 à Monaco, +29
juillet 1871.
- Henriette
de LOTH née le 5 août 1872 à Monaco, décédée
à l’âge de 97 ans le 31 janvier 1970 à Cannes, ép. 27
sept. 1897 à Monaco, Pierre BERTHOLIER commandant aux
chasseurs alpins, off. LH, croix de guerre, né le 2 mars
1863 à Marseille, décédé le 29 juin 1941 à Monaco.
- Elisabeth
de LOTH née le 9 avril 1874 à Monaco,
décédée le 4 mai 1946 à Marseille, ép. 10 octobre 1900 à
Monaco, Félix DAMEL, né en 1875, décédé en 1943.
- Pauline
de LOTH née le 22 octobre 1876 à Monaco,
décédée le 6 novembre 1965 à Paris, ép. le 21 avril 1909
à Monaco, Jules ROBERT né en 1873 décédé en 1911.
- Jeanne
de LOTH née le 21 septembre 1883 à Monaco,
décédée le 7 février 1968 à Paris, ép. 30 novembre 1905
à Monaco, André CAUCHY né en 1880 décédé en 1925.
VII
- Hippolyte de LOTH propriétaire, licencié en
droit, maire de Manosque en 1832, conseiller général, obtient
par jugement du 12 novembre 1859 de rétablir la particule de
son nom dans son état-civil et dans celui de ses parents ; né
le 1er septembre 1795 à Manosque, décédé le 26 juin 1878 à
Manosque, épouse le 27 octobre 1824 à la mairie de Valensole,
Eulalie de VILLENEUVE-ESCLAPON née le 24 octobre 1805 à
Valensole, décédée le 4 août 1854 à Manosque âgée de 48 ans,
fille d’Elzéard (1765-1820) capitaine de frégate, chevalier de
Saint-Louis, et de Thérèse Cécile Luce de CLERISSY-ROUMOULES
(1780-1808), les témoins sont Marius de Loth propriétaire,
frère de l’époux, Antoine Gaspard Clérissy de Roumoules,
propriétaire, oncle de l’épouse, Louis Auguste de Villeneuve,
propriétaire, chevalier de Saint-Louis, et Hélion de
Villeneuve, propriétaire, tous deux oncles de l’épouse. D’où :
-
Henri qui suit,
IX
- Henri de LOTH propriétaire rentier à Manosque,
président du syndicat agricole, du canal et de
l’administration de l’hospice de Manosque, né le 12 avril 1826
à Manosque, décédé le 25 janvier 1911 à Marseille, épouse le
22 janvier 1861 au château de la Vière à Saint-Thibéry
(Hérault), Elisabeth de ROUSSY âgée de 21 ans, née le 24 mars
1839 à Montpellier, fille d’Eugène, vicomte de Roussy
(1787-1872), lieutenant-colonel de cavalerie, officier de la
Légion d’Honneur, chevalier de l’ordre royal et militaire de
Saint-Louis et de l’ordre souverain de Saint-Jean de
Jérusalem, propriétaire à Saint-Thibéry, et d’Armandine de
CASTILLON de SAINT-VICTOR, les témoins au mariage sont René de
Roussy maréchal des logis aux Chasseurs d’Afrique, et
Jean-Emmanuel de Roussy, propriétaire, frères de l’épouse,
Romée comte de Villeneuve, d’Aix, oncle de l’époux, et Hélion
de Villeneuve, garde des Eaux et Forets à Niort, cousin de
l’époux. Elle meurt le 9 mai 1869 à Manosque, à l’âge de 30
ans. D’où :
-
Hippolyte de LOTH né le 13
février 1862 à Aix.
-
Jean de LOTH né le 25 juillet
1863 à Manosque.
-
Léon qui suit,
X
- Léon de LOTH avocat, membre de la Société
archéologique du Midi, né le 1er octobre 1866 à Manosque,
décédé le 26 septembre 1959 à Castelnau-Picambeau
(Haute-Garonne), épouse le 12 septembre 1893 à la mairie de
Castelnau-Picambeau, Paule de CASTILLON de SAINT-VICTOR âgée
de 24 ans, née le 22 mars 1869 à Castelnau, fille de Joseph
Hippolyte (1830-1898), comte de Castillon de Saint-Victor,
lieutenant d’infanterie, propriétaire châtelain de Castelnau,
et de Joséphine de BON, les témoins du mariage sont le vicomte
René de Roussy oncle de l’épouse, le vicomte Arthur de
Villeneuve Esclapon, oncle de l’époux, le vicomte Pierre de
Castillon Saint-Victor, propriétaire à Muret, cousin de
l’épouse, et le marquis Hippolyte de Bon, grand oncle de
l’épouse. D’où :
-
Henri qui suit,
-
Hippolyte de LOTH domicilié à
Toulouse, décédé le 17 septembre 1971, inh. Escalquens, ép.
le 19 novembre 1928 en la chapelle du château de Castelnau,
Marie de LAGARRIGUE décédée le 7 juillet 1982, fille
d’Antoine, avocat à la cour d’appel de Toulouse, et de
Marthe de VIGUERIE, d’où postérité.
XI
- Henri de LOTH domicilié à Manosque et au château
de Bellefontaine à Baron (Gironde), épouse Marie de SCORAILLES
née le 18 février 1893, fille de Raoul, marquis de Scorailles,
aîné de la maison de Scorailles en 1931, châtelain de
Montredon des Corbières (Aude), de Sangruère près d’Agen
(Lot-et-Garonne), et du Bruka (Gers), membre de la maison de
France, maire de Blanquefort (Gers), et de Clémentine de
MONTREDON.
D'où
postérité.
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