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(de) Maynier

La famille de Maynier, des sieurs de Lambert, Rochefort et
Moydans, appartient à la noblesse parlementaire d’Aix. Elle est
une branche illégitime des Maynier d’Oppède. Son auteur, Raymond
Maynier, procureur au siège général d’Aix, apparaît en effet
comme un fils tardif et certainement illégitime du fameux
Accurse Maynier (1450-1536), baron d’Oppède et premier président
au parlement d’Aix.
Cette hypothèse, clairement analysée en 1971 par François-Paul
Blanc dans son travail sur l’origine de la noblesse provençale,
se déduit de plusieurs éléments. D’abord, du testament de Jean
de Maynier, premier président au parlement d’Aix, fils aîné
d’Accurse (et donc demi-frère de Raymond), daté du 22 juin 1558,
par lequel il institue pour héritiers universels les enfants
mâles de ses filles (d’où les Forbin-Maynier d’Oppède) mais
abandonne « pour la décharge de sa conscience » tout
l’argent liquide que l’on trouverait chez lui, au moment de son
décès, à Christophe de Maynier, fils dudit Raymond.
Ensuite, l’attitude des deux branches de la famille de Maynier
lors des enquêtes de noblesse ordonnées par Louis XIV. La
branche aînée, jouissant d’un anoblissement graduel,
c’est-à-dire résultant de l’exercice sur deux générations d’une
charge de conseiller du roi en cour souveraine (1599 et 1606),
ne prétendit pas autrement justifier son appartenance au second
ordre et fut maintenue, sans difficulté, le 21 janvier 1669. La
branche cadette, fixée à Saint-Maximin, n’ayant pas dans son
ascendance les deux générations requises, fut condamnée, en la
personne de Gabriel de Maynier, par jugement de la commission du
14 avril 1668, à 300 livres d’amende et 20 livres de dépens.
Réassigné en 1700, Gabriel de Maynier affirma qu’il n’avait
aucune prétention à la noblesse et que la qualité de « noble
» qu’il « repousse », ne lui a été donnée qu’une fois
et à son insu, dans une quittance de 1666. Il fut en conséquence
déchargé de la poursuite, par ordonnance du 9 juin 1700.
Réassigné le 21 mars 1703, il produit alors devant l’intendant
Lebret un testament de Raymond Maynier son bisayeul, passé
devant Me Pelet notaire à Aix le 10 août 1540, dans lequel le
testateur serait né d’un second mariage d’Accurse Maynier
contracté à Toulouse avec demoiselle Claire de Cambolas. Selon
F.-P. Blanc, ce testament inventé pour les besoins de la cause,
n’existerait pas. Ou en tout cas, on peut penser qu’il ne
mentionne pas la paternité du testateur ; pas plus qu’un autre
testament de Raymond Maynier, bien réel, lui, aux écritures de
Me Jean Tisati, le 16 juin 1570, et analysé par M. Léon Martin,
ne mentionnant pas le nom du père de Raymond.
Raymond Maynier, procureur royal à Aix, était né à Avignon,
berceau des Maynier d’Oppède. Son fils, Christophe de Maynier
(1541-1606), acquéreur en 1574 du petit fief montagnard de
Lambert, au nord de Digne, est reçu conseiller au parlement en
1599. Marié deux fois et père de 16 enfants, dont un fils nommé
lieutenant général de l’amirauté de Martigues en 1644, et
l’aîné, Raymond de Maynier (1577-1632), héritier de la charge de
son père. Ce dernier a trois fils : le plus jeune forme le
rameau de Maynier-Bussan à Aix, éteint deux générations plus
tard, le cadet qui serait parti à Monaco, et l’aîné, consul
d’Aix, maintenu noble en 1669, dont la descendance se retire au
château de Moydans, diocèse de Gap, en Dauphiné, reçu par
héritage. Marie Charlotte Sybille de Meynier de Moydans
(1749-1808) marié au marquis Abel de Perrotin de Bellegarde
(1728-1803), est la dernière de cette branche.
La branche de Saint-Maximin est issue d’un fils cadet de
Christophe, Nicolas de Maynier, installé en cette ville par
mariage en 1614, père de Jacques de Maynier avocat au parlement,
et ayeul de Nicolas de Maynier, maintenu noble avec son oncle
Gabriel en 1703, selon les arguments que l’on sait.
L’orthographe est tantôt Maynier (Mainier...), tantôt Meynier
(Meinier). Les Maynier d’Oppède, installés à Avignon depuis
plusieurs générations, seraient originaires de Manosque, issus
des anciens seigneurs de Saint-Marcel vassaux des comtes de
Forcalquier dès le XIe siècle. De cette souche se revendiquent
également les Maynier de
Manosque qui reprendront, en la personne de Balthasar de Meynier
Francfort, auteur de l’Histoire de la principale noblesse de
Provence en 1719, le nom et les armes de ces anciens
seigneurs. On peut leur rattacher certainement les Maynier, de
Digne, et ceux de Draguignan, seigneurs du Revest, éteints dans
la maison de Sassy-Villehaute. D’autres Meynier existaient à Gap
au XVIIe siècle (Armorial Haut-Alpin), à Tallard dès
1410, et une lignée d’apothicaires issue d’Antoine Maynier
arrivé à Apt vers 1539 (Servel).
*
Armes : d’azur à deux chevrons d’argent rompus, l’un à
dextre l’autre à senestre. Elles ont été ainsi
enregistrées à l’Armorial général par Sextius de Maynier,
écuyer; ce sont les armes pleines des Maynier d’Oppède,
lesquelles figurent à l’arceau de la porte d’entrée du château
d’Oppède.
Gabriel de Maynier, bourgeois de Saint-Maximin, ainsi que
Madeleine de Clapiers, sa belle-soeur, veuve de Jacques de
Maynier, avocat au parlement, firent inscrire les mêmes armes
mais écartelées au 1 et 4 de gueules à un château ouvert
donjonné de deux tours d’or, qui sont les armes des
Acquin.
Selon La Chesnaye, les Maynier de Lambert portaient les
chevrons rompus l’un à senestre, l’autre à dextre, c’est-à-dire
de manière inversée. L’Armorial d’Hozier, sur ce point, ne nous
renseigne pas puisque le seul membre de cette branche inscrit, «
Lambert Meynier Rochefort bourgeois de la ville d’Aix »,
se vit attribuer des armes fantaisistes : de sinople au
sautoir d’argent, coupé d’argent au lévrier de sinople.
Artefeuil, d’après l’abbé Robert de Briançon, donne aux Maynier
de Lambert et Rochefort les armes suivantes : écartelé au 1
et 4 d’or à un château ouvert donjonné de deux tours de
gueules, aux 2 et 3 de gueules à trois écussons d’or, et sur
le tout d’azur à deux chevrons d’argent rompus, l’un à dextre
l’autre à senestre.
I
– (François) Raymond MEYNIER alias Reymonet (fils
d’Accurse président du parlement, et de Claire de Cambolas),
notaire, puis procureur au siège d’Aix, pourvu de l’un des
quatre offices de tablier en la cour des premières
appellations de Provence vacant par la résignation que fait en
sa faveur Jean Saintot, suivant lettres royales données à
Paris le 11 février 1528, né à Avignon, naturalisé par lettres
de François 1er de février 1542, teste à Aix le 10 décembre
1564, puis le 16 juillet 1570 devant Jean Tisati notaire ;
épouse 1) Anne DAGNAN. 2) vers 1540 à Avignon, Françoise
ACQUIN qui teste le 3 août 1576 (Olivier Melon, not.), et est
marraine à Aix de sa petite-fille Lucrèce en 1586, elle teste
à Aix le 8 juillet 1580, puis le 27 août 1593. D’où :
-
Louis MEYNIER
-
Bernard MEYNIER
-
Mathieu MEYNIER
-
Alphonse MEYNIER
-
Du second lit : Christophle qui
suit,
-
Gabrielle MEYNIER épouse par
contrat du 22 mars 1555 à Aix, Monet ROY alias REGIS avocat
du roi ; elle meurt peu avant le 8 août 1559.
-
Anne MEYNIER épouse par contrat
du 30 mars 1559, Nicolas FLOTTE
écuyer, coseigneur de Roquevaire, fils d’Antoine, notaire
royal de Marseille, et de Jehanne BARREL sa quatrième
épouse. Conseiller au parlement de Provence (1569), député
aux Etats généraux d'Orléans (1591), il meurt à Aix où il
est enseveli le 30 septembre 1604.
-
Marguerite MEYNIER épouse par
contrat du 28 novembre 1573 à Aix, Bertrand DANNE
procureur du roi au parlement de Provence (1571), bourgeois
d’Aix, fils d’Honoré et d’Aysseline MUSSE. Elle teste à Aix
le 23 septembre 1597.
II
- Christophle MAYNIER seigneur de Lambert,
légataire de son oncle le président Jean de Maynier (testament
du 2 juin 1558), docteur en droits de l’université d’Aix
(septembre 1562), avocat au parlement de Provence, « grand
jurisconsulte ne dégénérant pas de la bravoure de son
origine » ; achète une partie de la terre de la
Lambert aux enchères au prix de 510 livres (1er décembre
1574), élu assesseur d’Aix (1583, 1593), il fait, lors du
siège de la ville par le duc d’Epernon, une « sortie avec
la populace et chassa les troupes du poste des Capucins, il
enleva deux canons » (Barcillon, Maynier), rend
hommage au roi pour sa terre et seigneurie de Lambert (3
janvier 1597), est reçu en une charge de conseiller du roi au
parlement de Provence (provisions du 10 septembre 1598,
réception le 9 mars 1599), teste le 15 octobre 1606 à Aix
(Barthélémy et Maurel not.) ; baptisé le 21 janvier 1541 en
l’église de la Madeleine d’Aix (parrain Christophe del...,
marraine Marguerite de Glandevès), meurt en charge en 1606,
laissant 29 307 livres de dettes ; épouse 1) par contrat du 24
octobre 1576 à Aix, Louise d’ALBIS
fille de Barnabé, secrétaire du roi en la chancellerie de
Provence, et de Louise de BEAU. 2) par contrat du 24 avril
1585 à Aix (Barthélémy Catrebard, notaire), Marguerite de GUIRAN fille de Gaspard, sieur de la
Morée, maître rational en la chambre des Comptes de Provence,
et de Claude GONTARD, l’épouse est assistée de son père et
d’André Guiran son frère, tous deux conseillers à la cour des
Comptes, et de Françoise Guiran sa tante, veuve de Louis
Martini conseiller au parlement. D’où :
-
Du premier lit : Boniface Raymond qui
suit,
-
Honorade de MEYNIER baptisée le
29 septembre 1578 en l’église de la Madeleine d’Aix (parrain
Jehan d’Arcussia sieur de Gardanne, conseiller du roi au
parlement de Provence, marraine Honorade d’Agoult dame de
Saint-Marc).
-
Vincent de MEYNIER baptisé le
1er janvier 1580 en l’église de la Madeleine d’Aix (parrain
Vincent Boyer conseiller au parlement, marraine Marguerite
de Peyresc).
-
Melchion de MEYNIER baptisé le
11 mars 1582 en l’église de la Madeleine d’Aix (parrain
Melchion Bourdon sieur de Saint-Pons, viguier d’Aix,
marraine Blanche de Châteauneuf femme du président de
Moncalm).
-
Gaspard de MEYNIER docteur en
droits et avocat au parlement et en la cour des Comptes de
Provence, épouse le 23 février 1609 à la Madeleine d’Aix, et
suivant contrat passé la veille devant Me Honoré Gilles
notaire, Claude de FERRIER, fille de feu Claude, seigneur
des Forts, avocat en l’une et l’autre cour, et de Jeanne de
LA CEPEDE alors épouse en secondes noces de Jean d’ANTELMY
conseiller au parlement, les témoins du contrat sont Laugier
Calard et Jean Ferrier. D’où :
-
Jeanne de MEYNIER baptisée
le 13 septembre 1609 en l’église de la Madeleine d’Aix
(parrain Raymond de Meinier conseiller du roi au
parlement, marraine Jeanne de la Cépède).
-
Anne de MEYNIER ondoyée à
la maison, baptisée le 16 février 1611 en l’église de la
Madeleine d’Aix (parrain Jean de la Cépède, premier
président en la cour des Comptes, marraine Lucrèce de
Sainte-Croix).
-
Gaspard de MEYNIER baptisé
le 10 janvier 1612 en l’église de la Madeleine d’Aix
(parrain Louis Auguste Flotte conseiller au parlement,
marraine Jeanne de la Cépède).
-
Anne de MEYNIER baptisée le
10 octobre 1613 en l’église de la Madeleine d’Aix
(parrain Guillaume Tournon, avocat, marraine Anne de
Faret).
-
Louis de MEYNIER baptisé le
1er octobre 1615 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix
(parrain Louis d’Antelmy avocat en la cour, marraine
Anne de Brez).
-
Pierre de MEYNIER baptisé le
3 décembre 1617 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix
(parrain Pierre Coquillat, procureur en la cour des
Comptes, marraine Honorade Ferrier).
-
Magdeleine de MEYNIER baptisée
le 20 janvier 1621 en l’église de la Madeleine d’Aix
(parrain René Romani avocat en la cour, marraine
Magdeleine de Guez).
-
François de MEYNIER écuyer
d’Aix, seigneur de Ventabren, officier militaire, perd
un bras au combat, est récompensé de ses services par
Louis XIV qui le fait chevalier de l’ordre de
Saint-Louis, et pensionnaire de 1000 livres ; baptisé le
dernier jour de février 1623 en l’église de la Madeleine
d’Aix (parrain Raymond Espagnet avocat en la cour,
marraine Jeanne Gagnat) ; épouse le 16 décembre 1647 à
la Madeleine d’Aix, Magdeleine de QUIQUERAN, d’Aix,
fille de feu Robert, écuyer, seigneur de la Bordonière,
et d’Isabeau de BONFILS,
en présence de Jean-Baptiste Gautier conseiller
référendaire, et Mathieu Dannes. D’où :
-
Elisabeth de MEYNIER baptisée
le 24 mai 1655 en l’église de la Madeleine d’Aix
(parrain Honoré de Rascas sieur du Canet conseiller
du roi, marraine Elisabeth de Bonfils).
-
Sybille de MEYNIER baptisée
le 18 septembre 1625 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix
(parrain Jean de Remusat écuyer, marraine Sybille
d’Albis).
-
Du second lit : Lucrèce de MEYNIER baptisée
le 18 février 1586 en l’église de la Madeleine d’Aix
(parrain Gaspard Guiran conseiller en la cour des Comptes,
marraine Françoise Aguin).
-
Marguerite de MEYNIER épouse en
mai 1603 en l’église Saint-Sauveur, Mathieu ALPHERAN
BUSSAN écuyer d’Aix, âgé de 54 ans, veuf de Françoise de
CORMIS, fils d’Antoine, notaire d’Aix, et de Catherine
BUSSAN.
-
Jean-Baptiste MEYNIER baptisé
le 11 février 1591 en l’église de la Madeleine d’Aix
(parrain Jean de Forbin sieur de la Fare, premier consul
d’Aix, marraine Jeanne Risse dame de Meyrargues).
-
Ne de MEYNIER baptisée le 20
septembre 1592 en l’église de la Madeleine d’Aix (parrain
Nicolas de Galice conseiller du roi, marraine non nommée).
-
-
Henry de MEYNIER chevalier de
Malte, baptisé le 12 septembre 1595 en l’église de la
Madeleine d’Aix (parrain Henri de Seyre général de France,
marraine Anthonette de Bausset).
-
Antoine de MEYNIER avocat au
parlement de Provence, présent au mariage de sa soeur
Catherine en 1617, nommé en l’office de lieutenant général
civil et criminel au siège de l’amirauté de Martigues,
vacant par suite du décès de Bernard Turc, par lettres du 20
décembre 1644, baptisé le 10 novembre 1596 en l’église
Sainte-Madeleine d’Aix (parrain Antoine de Veillan sieur de
R..ville, marraine Marthe de Verceil femme du président
Coriolis).
-
André de MEYNIER baptisé le 1er
janvier 1598 en l’église de la Madeleine d’Aix (parrain
André Guiran, conseiller du roi en la cour des Comptes,
marraine Douce de Martin).
-
Catherine de MEYNIER baptisée
le 21 mars 1599 en l’église de la Madeleine d’Aix (parrain
Jean de Villeneuve, conseiller du roi, marraine Anne de
Simiane), épouse par contrat du 7 février 1617 à Aix, Henri
MARTELLY avocat au parlement de Provence, fils de Jean
Antoine, écuyer de Pertuis, et d’Anne de SAINT-VINCENT.
-
Estienne de MEYNIER docteur en
droits de l’université d’Aix (17 mars 1624), protonotaire
apostolique, baptisé le 12 septembre 1600 en l’église de la
Madeleine d’Aix (parrain Etienne Paul, président de la
chambre des Enquêtes, marraine Suzanne Albert), décédé le 2
octobre 1675, âgé de 75 ans, inhumé en l’église de
Saint-Maximin.
-
Françoise de MEYNIER baptisée
le 16 octobre 1601 en l’église de la Madeleine d’Aix
(parrain jean-Louis de Monier sieur de Châteaudeuil, avocat
en la cour, marraine Françoise Brochier).
-
Mathieu de MEYNIER baptisé le
25 juillet 1603 en l’église de la Madeleine d’Aix (parrain
Mathieu Bussan écuyer d’Aix, marraine Marguerite Bausset).
III
- Raymond de MEYNIER écuyer d’Aix, seigneur de Lambert, reçu docteur en
droits de l’université d’Aix (31 décembre 1600), conseiller du
roi au parlement de Provence (provisions du 21 mars 1606, reçu
le 30 avril 1607 en la charge de son père), résigne sa charge
à Charles de Lombard en 1632, teste le 28 juillet 1632 à Aix
(Gautier not.) ; baptisé le 29 mars 1577 en l’église de la
Madeleine à Aix (parrain Boniface Pellicot président du
parlement, marraine Marguerite de Brancas comtesse de Carcès),
décédé à l’âge de 65 ans, inhumé en l’église des Dominicains
d’Aix le 30 juillet 1632 ; épouse par contrat du 7 février
1622 à Aix (Brueys notaire), Lucrèce de DEDONS fille de
Jean-Antoine (1561-1621), docteur en droits, conseiller du roi
au parlement de Provence, et de Victoire d’OLIVARY.
D’où :
-
Christophe qui suit,
-
Jean-Baptiste de MAYNIER baptisé
le 3 avril 1624 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain
Jean-Baptiste de Boyer conseiller du roi en la cour,
marraine Diane d’Arbaud).
-
François de MAYNIER écuyer
d’Aix, maintenu noble en 1669, part s’établir à Monaco ;
baptisé le 24 octobre 1625 en l’église Sainte-Madeleine
d’Aix (parrain Joseph Dedons, marraine Jeanne Dedons).
-
Jeanne de MAYNIER baptisée le
25 juin 1628 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain
Jean-Pierre Olivier, conseiller du roi au parlement,
marraine Marguerite Guiran), épouse le 28 septembre 1661 en
l’église de la Madeleine d’Aix, Pierre de PASCAL, écuyer de
Marseille, fils de Boniface, absent mais consentant, et
d’Anne de RUFFI, présente, les témoins sont Honoré Raybaud
prêtre, Christophore de Maynier, Pierre Messié et Louis
Dallier.
-
Marguerite de MAYNIER religieuse
à Sainte-Claire de Sisteron.
- Sextius de MAYNIER écuyer d’Aix,
seigneur de Lambert, maintenu noble en 1669, teste le 7 avril
1706, signe Maynier, baptisé le 11 avril 1631 en l’église
Sainte-Magdeleine d’Aix (parrain Sextius d’Escalis premier
consul d’Aix, marraine Louise de Guiran), épouse Catherine
ROUSSIN de Martigues, d’où :
- Marguerite de MAYNIER baptisée
le 27 avril 1667 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain
Christophe de Meynier sieur de Lambert, marraine Marguerite
de Bussan).
- Paul de MAYNIER BUSSAN écuyer
d’Aix, né le 26 juin 1669 à Aix, baptisé le 30 en l’église
Sainte-Madeleine (parrain Paul de Michaelis du Bignosc,
marraine Françoise de Chypres), décédé le 27 juillet 1748,
inhumé le lendemain en l’église des Dominicains d’Aix ;
épouse le 28 mars 1724 en l’église de la Madeleine d’Aix,
Thérèse de SEGUIRAN née en 1701
à Aix, fille de François avocat au parlement, assesseur
d’Aix, et de Victoire BOUCHET, témoins François de Lévêque
seigneur de Saint-Etienne, Louis de Mayol avocat à la cour,
Honoré de Mouriès avocat à la cour, Louis Rostolan avocat à
la cour, et Jean Joseph Quinet aussi avocat. D’où :
- Jean François de MAYNIER BUSSAN né
le 19 janvier 1725 à Aix, baptisé le même jour en l’église
Sainte-Madeleine (parrain Jean François de Séguiran,
avocat en la cour, marraine Elisabeth de Silvecane épouse
de Charles de Rians).
- Victoire Magdeleine de MAYNIER BUSSAN née
le 4 mars 1727 à Aix, baptisée le lendemain en l’église
Sainte-Madeleine (parrain Martin Solliers avocat en la
cour, marraine Magdeleine de Séguiran), épouse le 30 avril
1764 en l’église du Saint-Esprit d’Aix, Jean Dominique
MAYOL, écuyer de Saint-Maximin, âgé de 50 ans environ, son
parent au 4e dégré, fils de feu Antoine, avocat en la cour, et de
feue Jeanne de MAYNIER
de Saint-Maximin, sa seconde épouse, en présence de
Jacques Laurent Abrard ecclésiastique, François Bourgarel
maître tapissier, Claude François Flayosc maître
cordonnier et Jean Maurel.
- Pierre de MAYNIER capitaine
d’infanterie, né le 30 avril 1673, baptisé le 4 mai en la
chapelle de Puyricard (parrain Pierre Fabre, de Narbonne,
marraine Anne Bourgarel).
- François de MAYNIER garde de la
marine.
- Angélique de MAYNIER née le 1er
avril 1680 à Aix, baptisée le surlendemain en la cathédrale
Saint-Sauveur (parrain Jean-Baptiste d’Albert de
Saint-Martin chanoine de Saint-Sauveur, marraine Angélique
d’Antelmi).
- Catherine de MAYNIER née le 20
mars 1686 à Martigues, baptisée le même jour à la maison par
la sage femme, décédée et inhumée le même jour dans la
paroisse de l’isle de Martigues.
IV
- Christophe de MAYNIER de BUSSAN écuyer d’Aix,
seigneur de Lambert et de Rochefort, élu deux fois second
consul d’Aix et procureur au pays, en 1650 puis en 1684,
maintenu dans sa noblesse par jugement du 21 janvier 1669;
baptisé le 24 juillet 1622 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix
(parrain Gaspard Maynier avocat en la cour, marraine Victoire
d’Olivier), décédé avant 1693 ; épouse 1) le 19 janvier 1644 à
Bayons (Marie notaire), Françoise FAURE de CHYPRES fille de
Charles, écuyer, sieur de Subreroche, Vocable, Montauban, et
de Philippe de BONNE d’AURIAC dame de Bayons. 2) le 28 octobre
1686 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix, Anne de TRECOURT,
âgée 38 ans, veuve de Jacques de CIPIERES
avocat au parlement, née en 1648 à Aix, fille de feu Nicolas,
bourgeois, et de Lucrèce de SAINT-MARC. D’où, du premier lit :
-
Lucrèce de MAYNIER baptisée le
12 mars 1645 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain
François de Meinier, marraine Lucrèce de Dedons).
-
François Antoine qui suit,
-
Sextius de MAYNIER baptisé le
11 août 1648 en l’église de la Madeleine (parrain Sextius de
Meinier, marraine Lucrèce de Dedons).
-
Jeanne deE LAMBERT MAYNIER religieuse
à l’abbaye royale de Sainte-Claire de Sisteron, nommée par
le roi abbesse le 31 décembre 1680, transférée en 1688 au
monastère de Saint-Claire d’Azille, diocèse de Narbonne où
elle meurt en 1724, âgée de 73 ans ; elle avait été baptisée
le 24 décembre 1650 en l’église de la Madeleine (parrain
Marcel Varlaque, pauvre homme de Montmeyan, marraine Lucrèce
Fabre aussi pauvre femme de Voulonne).
-
Marguerite de MAYNIER baptisée
le 20 juillet 1652 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix
(parrain Jean Maurin, marraine Magdeleine Aurrias).
-
Elisabeth de MAYNIER baptisée
le 4 août 1655 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain
Sextius de Meynier, marraine Elisabeth de Joannis).
-
Lucrèce de MAYNIER baptisée le
1er avril 1658 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain
Jean Etienne de Gaillard, marraine Marguerite de Bussan).
-
Pierre de MAYNIER baptisé le 15
août 1662 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain Pierre
de Dedons conseiller au parlement, marraine Diane de
Séguiran).
-
Catherine de MAYNIER baptisée
le 2 juin 1667 en l’église Sainte-Madeleine d’Aix (parrain
Joseph Moricaud, marraine Catherine Roussin), décédée à
l’âge de 58 ans le 24 juillet 1735, inhumée le lendemain en
l’église de Salon, épouse le 29 janvier 1693 en l’église de
Jonquières près Martigues, Michel TOURRE avocat au parlement
et juge de Salon, fils de Louis, avocat au parlement, et de
Catherine de CABASSOL,
en présence des parents de l’époux, de Jeanne de Maynier de
Pascal tante de l’épouse, de Jacques Augier prêtre, Pierre
Dardignac maître chirurgien, Richard Couture prêtre et Louis
Cotte greffier, l’épouse signe C. de Maynier.
V
– François-Antoine de MEYNIER de ROCHEFORT écuyer,
appelé le Marquis de Rochefort, seigneur de Rochefort et de
Lambert, et de Moydans, officier militaire, récompensé de ses
faits d’armes par le roi qui le fait, de sa main, chevalier de
l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, teste à Cassis le
12 août 1730 (Cydin notaire) ; baptisé le 21 mai 1647 en
l’église Sainte-Magdeleine d’Aix (parrain Antoine de Meynier
conseiller du roi, lieutenant général civil et criminel de
l’amirauté de Martigues, marraine Jeanne Dounon), épouse par
contrat du 26 juin 1676 à Gap (Armand notaire), et en l’église
de Moydans, Marie du SERRE fille d’Honoré et d’Alix d’ALMERAS
dame d’Orcières, héritière de Moydans. Elle meurt le 14
septembre 1708, âgée d’environ 60 ans, inhumée le lendemain au
tombeau de sa mère, décédée six mois plus tôt, à Moydans. 2)
vers 1685, Anne-Marquise de MOUSTIER fille de Pierre, écuyer
de Marseille, et de Gabrielle de SABRAN, sa troisième épouse.
Remariée à François de SIBON,
lieutenant-général en la sénéchaussée d’Aix, et décédée en
1770. D’où, du premier lit :
-
(Anne) Françoise de MEYNIER de ROCHEFORT baptisée
le 1er octobre 1677 à Moydans (parrain Louis du Serre abbé
de Melve, marraine Jeanneton de Meynier), décédée avant
1718, épouse le 7 octobre 1698 en l’église de Moydans et
suivant contrat du même jour au château de Moydans (Barre,
notaire à Rosans), Antoine-François de LA VILLETTE de
FURMEYER écuyer, seigneur de Furmeyer, co-seigneur de Veynes
où il réside, aide-major au régiment de Chabrian, âgé de 28
ans, né en 1667, fils de feu noble Pompée, écuyer, seigneur
de Furmeyer, et en partie de Veynes, et de Madeleine
PLANTIER de LA COLOMBIERE, l’époux agit du consentement de
Jean de Toulouse Lautrec, vicomte de Monsai, co-seigneur de
Veynes, son cousin, fondé de pouvoirs de Marguerite Plantier
de la Colombière, sa mère, et d’Humbert de Moret de
Bourchenu seigneur de Sigotier, son cousin, l’épouse agit de
l’avis de ses parents, et d’Alix d’Alméras dame d’Orcières
sa grand-mère, et de François d’Yse seigneur de Rosans, son
cousin, ainsi que de Christophe de Meynier seigneur de
Rochefort son frère. Remarié à Anne PATRAS. D’où postérité.
-
Joseph de MEYNIER de ROCHEFORT écuyer,
co-seigneur de Moydans.
-
Isabeau de MEYNIER de ROCHEFORT baptisée
le 25 septembre 1679 à Moydans (parrain Joachim de
Michallet, marraine Françoise Isabeau dame de Ventavon).
-
Henriette Magdeleine de MEYNIER de
ROCHEFORT baptisée le 30 mai 1681 en l’église de
Moydans (parrain Jean Etienne de Gaillard seigneur de
Bayons, marraine Henriette de Belle d’Aspremont, de Gap).
-
(Mathieu Antoine) Christophe qui
suit,
VI
– Christophe de MEYNIER de ROCHEFORT écuyer,
seigneur en partie de Moydans, né le 11 novembre 1682, baptisé
le 26 suivant en l’église de Moydans (parrain Christophe de
Meynier seigneur de Lambert, d’Aix, marraine Alix d’Alméras
dame de Moydans), héritier de sa grand mère maternelle en
1717, meurt en 1745 ; épouse le 20 mars 1714 en l’église de
Saint-Pierre d’Argenson et suivant contrat reçu Lagier,
notaire à Veynes, Marie de FLOTTE, fille d’Etienne, seigneur
de Saint-Pierre et de Château-la-Baume, et de Marie de
BERTRAND. Elle teste le 27 août 1753 à Serres (Bonnet notaire)
et décède le 26 novembre 1761 à Moydans, inhumée le lendemain,
âgée de 80 ans environ. D’où:
-
Reynaud (François) qui suit,
-
(Marie) Françoise de MEYNIER de ROCHEFORT
née le 18 juin 1717, baptisée le 21 à Moydans
(parrain Jacques d’Yse seigneur de Rosans, marraine
Magdeleine de la Villette) ; épouse le 7 juillet 1738 en
l’église de Moydans, et suivant contrat du 6 septembre 1742
(Tramie, notaire à Bédoin), François de THOMAS de BELLECOMBE
fils de Joseph, et de Marie Hélène de FILIEUL de LA
MADELEINE, de Bédoin diocèse de Carpentras, en présence des
parents de l’épouse, et de Joseph François de Chabestan
seigneur de Ribeyres, François Elzéas Ignace de Manent de
Monthaut seigneur de la Beaume, Joseph Bonnet procureur et
notaire de Serres, Antoine Gueytte ecclésiastique.
-
Marguerite de MEYNIER de ROCHEFORT née
le 18 octobre 1718, baptisée le lendemain à Moydans (parrain
Jean Chabrol, marraine Françoise d‘Agut), décédée le 5
décembre 1722, inhumée le lendemain au tombeau de sa famille
à Moydans.
-
Antoine Pompée de MEYNIER de ROCHEFORT gendarme
à la première brigade de la compagnie de M. d’Orléans, né le
3 septembre 1720, baptisé le 16 en l’église de Moydans
(parrain Joseph Pompée de Furmeyer, seigneur de Veynes,
marraine Angélique de Rouvillasc dame de Furmeyer) ; décédé
sans postérité.
-
Rose de MEYNIER de ROCHEFORT née
le 25 décembre 1723, baptisée le même jour à Moydans
(parrain Reynaud de Meynier son frère, marraine Rose
Gueytte).
VII
– Reynaud de MEYNIER de MOYDANS écuyer, seigneur
de Moydans, émigré, né le 15 mars 1715 ondoyé, baptisé le 20
en l’église de Moydans (parrain Reynaud du Serre seigneur
baron de Thesc, chevalier de l’ordre de Saint-Lazare, de
Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Jean de Jérusalem,
marraine Marie de Bertrand dame de Saint-Pierre) ; décédé
après 1796 ; épouse le 21 mai 1748 en l’église cathédrale de
Carpentras, Marie Charlotte de BLEDIER, de Carpentras, fille
de feu Joseph François, docteur en droits, ancien consul de
Carpentras, et de Jeanne Marie de LANTIANY, en présence de
Louis François de Raymond de Modène, chevalier de Saint-Jean
de Jérusalem, et de François Elzéar Ignace de Manent de
Monteaux, chevalier, seigneur de la Baume. Elle meurt en
mettant au monde son deuxième enfant, le 12 décembre 1752,
inhumée le lendemain à Moydans. D’où :
-
Marie Charlotte Sybille de MEYNIER de
MOYDANS née le 9 mai 1749 à Moydans, baptisée le
jour même en l’église paroissiale (parrain Alexis Huguet
Roussillon maître chirurgien à Saint-André, marraine Marie
de Flotte de Moydans), meurt le 28 janvier 1808 en son
château de la Peyrouse à Saint-Sorlin commune de
Moras-en-Valloire (Drôme), âgée de 58 ans, épouse le 3
juillet 1774 en l’église cathédrale de Carpentras, Abel de
PERROTIN de BELLEGARDE marquis de Bellegarde, seigneur de
Lapeyrouse, Chavanne, les Etivelières, la Meterie, Roybon et
autres lieux à Saint-Sorlin en Viennois, chevalier de
l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, né en 1728 à
Moras, fils de feu Guillaume, écuyer, seigneur de Collonges,
chevalier de l’ordre du roi, et de Marthe de MONTDRAGON. Il
meurt le 18 octobre 1803 en son château de la Peyrouse, âgé
de 75 ans. D’où postérité.
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Jean Joseph Ignace de MEYNIER de MOYDANS
baptisé le 12 décembre 1752 à Moydans, né le même
jour (parrain Pierre Feriaud, marraine Magdeleine Meynaud).
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