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(de) Boyer
de Fonscolombe

La famille Boyer de Fonscolombe appartient à la noblesse d’Aix
depuis 1741 et n'a cessé dès lors de s'illustrer tant au
parlement, dans les armes, la diplomatie, que dans les sciences
ou les arts. Elle est issue d’une lignée d’artisans connue à
Rognes depuis la fin du XVe siècle, installée à Aix au début du
XVIIe siècle et divisée en deux branches dont l’aînée, enrichie
dans le commerce de draps, acheta la terre de Fonscolombe au
Puy-Sainte-Réparade (1719) qu’elle fit ériger en arrière-fief,
avant d’acquérir une charge de secrétaire du roi.
Probablement pour faire oublier son origine artisane, la famille
prétendit par la suite être originaire d’Ollioules ou de
Carnoules, afin de soutenir l’idée d’une souche commune avec
l’une des principales familles du parlement d’Aix, les Boyer
d’Eguilles, d’Argens et de Bandol. Cette thèse encore répandue
de nos jours par de nombreux auteurs doit être aujourd’hui
infirmée.
Fils d’un riche marchand drapier, Jean-Baptiste-Laurent Boyer de
Fonscolombe (1716-1788) avocat au parlement, constitua au cours
de sa vie une importante collection de tableaux et d’estampes,
parmi les plus réputées de Provence. Cet ensemble unique eut le
malheur de ne pas lui survivre, et fut dispersé après sa mort,
aux enchères, le 18 janvier 1790 à Paris. Quelques pièces furent
cependant conservées au château de Fonscolombe.
Emmanuel de Boyer de Fonscolombe (1744-1810), son fils, fut
conseiller au parlement de Provence (1767), seigneur de la Môle
par achat (1770) et de Ventabren par son mariage (1771).
Naturaliste distingué, il fut épargné de la furie
révolutionnaire grâce à la renommée de ses travaux, et
participera activement sous l’Empire à la vie intellectuelle
d’Aix, municipale, savante et caritative. Hippolyte de
Fonscolombe (1772-1853), son fils aîné, entomologiste, membre
fondateur de l’Académie d’Aix (1808), n'eut qu'une fille, Irène,
qui apporta le domaine de Fonscolombe en 1821 au marquis Adolphe
de Saporta. Ce dernier, puis leur fils Gaston, acquis à la
botanique, y créeront sur dix hectares un arboretum unique dans
la région, reconnu pour sa grande diversité végétale.
Joseph Boyer de Fonscolombe (1721-1799), frère de
Jean-Baptiste-Laurent, fut un diplomate éminent : secrétaire du
comte de Choiseul-Stainville à Rome, il fut ministre
plénipotentiaire à Liège (1759), puis envoyé du roi auprès de la
République de Gênes (1762), où il resta quinze ans et œuvra
activement au rattachement de la Corse à la France (1768).
Charles Boyer de Fonscolombe (1778-1838), fils cadet d’Emmanuel,
épousa en 1810 Emilie de Cotti et en eut trois fils, qui firent
trois rameaux : Emmanuel de Fonscolombe (1810-1875), mélomane et
compositeur, confirmé dans son titre de baron de la Môle (1864),
continua la famille sous le nom de Fonscolombe-La Mole, Ludovic
de Fonscolombe (1818-1888), installé au château de Trémourier à
Cogolin, dont les deux petites-filles entrèrent dans les
familles de Ravel d’Esclapon et de Fesquet, et Philippe de
Fonscolombe (1823-1904) qui fut adopté par son oncle Philippe de
Meyronnet Saint-Marc (1864) à charge de porter le nom et le
titre de ce dernier, fut l'aïeul de Jacques, Pierre et Jean de
Fonscolombe de Meyronnet-Saint-Marc, morts sans postérité.
La seconde branche des Boyer tint un rang honorable dans la
bourgeoisie artisanale d’Aix, exerçant les activités de
marchands gantiers, cordonniers, parfumeurs et drapiers ; elle
s’allia avec la famille du peintre Joseph Cellony, avec les
industriels du textile Bérage et Grégoire, et avec les Burel,
maîtres orfèvres à Aix.
Armes : d’azur au bœuf passant d’or sur une trangle du
même, accompagné en chef de trois étoiles et en pointe d’un
cœur, le tout d’or. Le bœuf est l’animal de prédilection
de nombreuses familles Boyer en France, en raison de la racine
étymologique du nom (bovis).
Les armes enregistrées à l’Armorial général par Denis Boyer,
marchand d’Aix, montrent cependant un cœur d’argent.
Joseph Boyer de Fonscolombe, ambassadeur, semble avoir porté
quant à lui ses armes sans étoiles ni cœur, et la cotice
courbée. Le rameau de Meyronnet-Saint-Marc portait les armes
Fonscolombe en écartelé avec celles des Meyronnet.
I
– Pierre BOYER vivant à la fin du XVe siècle,
épouse Violande GARNIER d’où :
- Monet
BOYER épouse peu avant le 30 novembre 1503 à
Rognes (rec. dot Avinion de Verdea, not.), Catherine FABRE
d’où de nombreux enfants et petits-enfants.
- Jehan
qui suit,
II
- Jehan BOYER teste à Rognes le 25 octobre 1573
(Jehan Fabre, not.), épouse vers 1515, Estevenette RIAS fille
de Jehan, et de Delphine POUSSEL. Elle fait un testament le 21
juillet 1580 (Jean Fabre, not. Rognes), alors âgée d’environ
90 ans et aveugle, élit sépulture en la tombe de son mari au
cimetière de Notre-Dame de Beauvezet, et nomme plusieurs de
ses enfants et petits-enfants, elle annule son testament
disant ne vouloir autant de témoins, et l’ajourne mais décède
entre-temps le 25 juillet 1580, est inhumée le lendemain. D’où
:
- Jacques
qui suit,
- Elzias
BOYER
- Denis
BOYER inhumé le 3 juin 1581 à Rognes, épouse
vers 1545, Denise RADISSON baptisée le 13 janvier 1525 à
Rognes, décédée à l’âge de 52 ans, inhumée le 15 août 1577 à
Rognes, fille d’Anthoine, et de Catherine HUGOLEN. D’où :
- Giraud
BOYER décédé avant 1598, baptisé le 15 janvier
1548 en l’église de Rognes (parrain Giraud Audier,
marraine Philippa Mouret) ; épouse 1) par contrat du 2
février 1574 à Rognes (Jean Fabre, not.), Catherine MICHEL
fille de Jehan, dit le Majeur, et de Magdeleine VALEYE. 2)
par contrat du 22 mars 1576 à Rognes (J. Simon, not.),
Louise SIMON fille de feu
Hugues, laboureur, et de Louise MASSON, elle est assistée
de ses frères Bernardin, Elzias et Pierre Simon, et nièce
du notaire Jehan Simon. D’où, du second mariage :
- Marie
BOYER baptisée le 3 mars 1578 en l’église de
Rognes (parrain Laurens Sauvaire ?, marraine Michelle
Louys).
- Denis
BOYER né en 1580.
- Denise
BOYER baptisée le 10 janvier 1591 en
l’église de Rognes (parrain Cannat Baragis, marraine
Denise Gras), épouse le 10 août 1610 en ladite église,
Louis MOURET fils de feu Jehan et de Catherine FABRE.
- André
BOYER baptisé le 7 avril 1596 en l’église de
Rognes (parrain André Lamel, marraine Claude Bonnet).
- Louis
BOYER marchand à Marseille, ayant une barque
nommée Sainte-Marie-Bonnaventure, décédé avant 1598,
épouse par contrat en avril 1571 à Marseille, Jehanette
EYSSAUTIER fille de Jehan, marchand habitant de Marseille,
père de :
- Marthe
BOYER baptisée le 30 avril 1572 en l’église
de Rognes (parrain Noé Boyer, marraine Catherine
Barlatier).
- Jehan
BOYER praticien à Aix, épouse par contrat du
4 novembre 1604 à Aix, Claude GAZEL fille de Martin, et
de Jehanne BERTIER. D’où :
- Magdeleine
BOYER épouse le 14 juin 1632 à Aix,
suivant contrat signé la veille, Barthélémy GIRARD,
fils de Gabriel.
- Marguerite
BOYER épouse le 26 avril 1604 en l’église de
Rognes, Claude BONNAUD fils de Claude, et de Philippa
FABRE.
- Anthoine
BOYER baptisé le 21 décembre 1553 en l’église
de Rognes (parrain Anthoine Benoist, marraine Jaumette
N.), épouse 1) Claude SOURDON, de Mallemort du Comtat,
fille de feu Mathieu et de feue Magdeleine SARRET. 2) par
contrat du 7 mars 1593 à Rognes (J. Fabre, not.),
Catherine LATIL, du Puy Sainte-Réparade, veuve de
Jean-Pierre DIOULOUFET, fille de feu Anthoine, et de
Louise THERIC. Elle teste le 14 octobre 1596, malade de
son accouchement et craignant pour ses jours, puis le 19
novembre 1599. D’où:
- Du
premier mariage : Magdeleine BOYER baptisée
le 14 septembre 1584 en l’église de Rognes (parrain
vénérable Jehan Boyer prêtre, marraine Magdeleine
Barlatier).
- Du
second mariage : Michel BOYER baptisé
le 19 octobre 1596 en l’église de Rognes (parrain Michel
Cariret, marraine Honorade Boyer).
- Marthe
BOYER épouse 1) Anthoine FORMENT, de Lambesc.
2) par contrat du 9 juin 1576 à Rognes (Jean Simon, not.),
Anthoine EYSSERIC, fils de feu François et de Polite GRAS,
l’épouse est assistée de messire Jean Boyer son oncle. 3)
par contrat du 10 avril 1580 à Rognes (J. Simon, not),
Honoré AMALRIC, laboureur de Saint-Cannat, fils de Jehan.
4) par contrat du 1er janvier 1582 à Rognes (J. Simon,
not.) Anthoine AUQUIER, curatier de Lambesc.
- Catherine
BOYER épouse Jean AUQUIER, fils d’Anthoine, de
Lambesc, et de sa première épouse.
- Marguerite
BOYER épouse par contrat du 27 avril 1570 à
Rognes (Jean Fabre, not.), Antoine DERBES, dit le Mineur,
fils de feu Pierre. Il teste le 29 mars 1595.
- Michelle
BOYER épouse Brancais MARTIN.
- Alexandre
BOYER décédé peu avant 1559, épouse vers 1550,
Jehanne CAUVIN fille de Jehan. D’où un fils unique :
- Deydier
ou Leydier BOYER couturier à Rognes, sous
tutelle de son oncle Jaumet Boyer (1559), teste le 11
août 1577 ; né début 1559, épouse par contrat du 28
juillet 1575 à Rognes (J. Simon, not.) Marguerite
GRANDIN fille de Pierre et Magdeleine BARLATIER, l’époux
assisté de Colombe Daniel sa tante. Remariée en 1588 à
Auban ASSE, du Puy-Sainte-Réparade, puis en 1605 à Jean
CADET. D’où :
- Jehanne
BOYER baptisée le 5 avril 1580 en
l’église de Rognes (parrain Laurens Salelle,
marraine Jehanne Barlatier).
- Joseph
BOYER couturier de Rognes, teste le 28
mars 1601 à Rognes (Jean Simon, not.), né en 1583,
épouse le 9 avril 1606 en l’église de Rognes,
Magdeleine BONSON fille d’Anthoine, et de Denise
THOMAS. D’où :
- Charles BOYER épouse
le 20 février 1651 en l’église Saint-Laurent de
Marseille, Marguerite MOURE.
- Jeanne BOYER épouse
le 12 février 1652 à Rognes, Jean MOURET fils de
Louis, et de Denise BOYER.
- Suzanne
BOYER vivante en 1589.
- Françoise
BOYER épouse par contrat du 16 novembre 1539 à
Rognes (François Albert, not.), Christol CAUVIN fils de
Louis, et de Marthe.
- Catherine
BOYER baptisée le 26 décembre 1525 en l’église
de Rognes (parrain Jehan Guigon, marraine Catherine
Bérenguier).
- Simon
BOYER baptisé le 13 janvier 1529 en l’église de
Rognes (parrain Frère Sébastien Ruffi, marraine Catherine
Boyer).
- Jehan
BOYER prêtre, baptisé le 12 juin 1530 en
l’église de Rognes (parrain Jean Grandin, marraine
Magdeleine Sébastien).
- Marthe
BOYER inhumée le 27 mai 1566 à Rognes, épouse
suivant contrat du 16 avril 1555 à Rognes (Jean Simon,
not.), Christol ARNAUD file de Jehan.
- Pierre
BOYER vivant en 1575, baptisé le 27 octobre 1541
en l’église de Rognes (parrain Giraud Audier, marraine
Honorade Audier) ; épouse Jehanne BONNET d’où :
- Angeline
BOYER épouse par contrat du 21 août 1580 à
Rognes (J. Simon, not.) Honoré BONNET, dit des Migiers,
fils de feu Elzias.
- Isabeau
BOYER épouse par contrat du 1er septembre
1585 à Rognes (Jean Fabre, not.), Sébastien TRONC, de
Saint-Cannat, fils de Sébastien, et de Catherine CEZE.
- Jehan
BOYER baptisé le 25 décembre 1563 en
l’église de Rognes (parrain Jehan Arnaud, marraine
Jehanne Orcet).
- Denis
BOYER épouse par contrat du 10 octobre 1593
à Rognes (J. Simon, not.), Denise GRAS fille de Mathieu
et d’Anthorone BARLATIER.
- Françoise
BOYER baptisée le 17 janvier 1568 en
l’église de Rognes (parrain Jean Michel, marraine
Françoise Gras).
- Joseph
BOYER baptisé le 11 septembre 1569 en
l’église de Rognes (parrain Joseph Barlatier, marraine
Colombe Boyer), épouse le 14 janvier 1613 en l’église de
Rognes, Cassandre REDORTIER de Cucuron, fille de feu
Reymond, et de Catherine N.
- François
BOYER baptisé le 22 août 1570 en l’église de
Rognes (parrain Jehan Fabre, marraine Maurise Alvergne).
- Honorade
BOYER baptisée le 19 juin 1571 en l’église
de Rognes (parrain Balthasar Peiron, marraine Jehanne
Pellegrin), épouse par contrat du 1er janvier 1592 à
Rognes (J. Fabre, not.), Guillaume MATHERON maître
couturier, fils de feu Estienne, et de Jehanne
PHELOPPIN.
- Jehan-Baptiste
BOYER baptisé le 24 juin 1574 en l’église de
Rognes (Anthoine Simon, marraine Catherine Dol).
- Josèphe
BOYER baptisée le 22 septembre 1576 en
l’église de Rognes (parrain Innocent Ailhaud, marraine
Josèphe Bonson).
- Peyrone
BOYER épouse le 12 janvier 1603 en l’église
de Rognes, Jehan FAVET fils de Jehan et de Marquise N.
III
– Jacques BOYER alias Jaumet, de Rognes, décédé
avant 1576 (partage de ses biens le 25 octobre 1579) ; épouse
par contrat du 2 juillet 1553 à Cadenet (Boniface, not.),
Colombe DANIEL, fille de feu Auban, et de Michelle MORENDAT,
l’épouse est dotée de 90 florins et assistée de ses frères
Giraud, Pierre et Louis Daniel. Elle teste, malade, le 11 mai
1572 (Jean Simon, not. à Rognes) en faveur de ses fils, Pierre
et Mathieu, et Denis le Jeune, élit sépulture au tombeau de
ses prédécesseurs au cimetière de l’église. Elle se remarie
par contrat du 19 janvier 1576 (Simon, not.) à Thomas ALLAIS,
de Bonnieux, fils de feu Jehan. D’où :
- Denis
qui suit,
- Pierre
né en 1558, auteur de la seconde
branche.
- Mathieu
BOYER baptisé le 23 septembre 1570 en l’église
de Rognes (parrain Michel Vitalis, marraine Jolie), décédé
après son père et avant 1592.
IV
- Denis BOYER dit le Jeune, maître couturier,
épouse suivant contrat du 22 janvier 1576 à Rognes (Jehan
Simon, not.) Marguerite PELLEGRIN de Rognes, fille de François
et de Jaumette LAUGIER, l’épouse est assistée de Michel
Pellegrin son frère, âgé de 20 ans, de Charles Baud son oncle,
et de Jaumette Jehan. 2) par contrat du 4 juillet 1593 à
Rognes (Fabre, not.), Jehanne VALLEYE, veuve de Claude RIAS,
fille de feu Forian, et de Magdeleine LOMBARD. Elle teste le
17 novembre 1596. D’où :
- Du
premier mariage : Magdeleine BOYER baptisée
le 23 novembre 1577 en l’église de Rognes (parrain Jacques
Pellegrin, marraine Marguerite Grandin), épouse le 28
octobre 1610 en l’église de Rognes, Claude RIAS fils
d’Elzias et de Marthe VALLEYE.
- Anthoine,
qui suit,
- Louis
BOYER baptisé le 12 janvier 1585 en l’église de
Rognes (parrain Louis Boyer, marraine Françoise Reynaud).
- Claude
BOYER baptisé le 6 juillet 1592 en l’église de
Rognes (parrain Me Anthoine de la Porte, marraine Guillaude
Martel).
- Du
second mariage : Jehan BOYER baptisé le 3
octobre 1596 en l’église de Rognes (parrain Anthoine Pons,
marraine non nommée).
V
- Anthoine BOYER marchand de tissus, bourgeois
d’Aix, décédé le 7 mai 1653 à Aix et enseveli au couvent des
Cordeliers ; épouse 1) le 15 août 1609 en la cathédrale
Saint-Sauveur d’Aix, Catherine MILLE fille de Guillaume et de
Françoise MATHIEU. 2) par contrat du 18 février 1628 à Aix,
Honorade BOISSON de Vauvenargues, fille d’Esprit et de
Delphine IMBERT. D’où, du premier mariage:
- Marguerite
BOYER épouse le 8 janvier 1628 en la cathédrale
Saint-Sauveur d’Aix, suivant contrat du 5 décembre 1627,
Jacques JAUBERT bourgeois, fils de Charles, ménager, et
d’Anthorone SILVE.
- Denis
BOYER marchand drapier à Aix, né vers 1613,
décédé le 14 février 1697 à Aix, enseveli au couvent des
Cordeliers ; épouse le 11 octobre 1637 en la cathédrale
Saint-Sauveur d’Aix, Honorade BOYER fille d’Antoine et
d’Anne AUDIARD (des Boyer, architectes à Aix). D’où :
- François
BOYER prêtre oratorien, baptisé le 6 novembre
1639 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Antoine
Boyer, marraine Honorade Audiard), décédé le 19 novembre
1657.
- Thérèse
BOYER baptisée le 31 mai 1642 en la cathédrale
Saint-Sauveur d’Aix (parrain Antoine Boyer, marraine
Honorade Bouisson).
- Marguerite
BOYER baptisée le 11 septembre 1644 en la
cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Jean Chantre,
marraine Marguerite Eyssautier, en présence d’Honoré
Cézanne et Charles Valenc), épouse le 3 juin 1657 en
ladite cathédrale, Barthelemy MAINARD des Arcs, fils
d’Honoré et de Jeanne BARON.
- Joachim
BOYER baptisé le 6 mai 1657 en la cathédrale
Saint-Sauveur d’Aix (parrain Barthélemy Mignard, marraine
Madeleine Boyer), enseveli le 31 mai 1667 au couvent des
Cordeliers.
- Thérèse
BOYER baptisée le 29 mai 1658 en la cathédrale
Saint-Sauveur d’Aix (parrain f14 = ? épouse le 1er
décembre 1685 en ladite église, Jacques CAUVIN.
- François
BOYER baptisé le 29 août 1660 en la cathédrale
Saint-Sauveur d’Aix (parrain Hugues Burel, marraine
Magdeleine Carnaud épouse d’Antoine Boyer).
- Claude
BOYER baptisé le 6 juin 1662 en la cathédrale
Saint-Sauveur d’Aix (parrain Jean Boyer, marraine
Marguerite Boyer ses cousins).
- François
BOYER baptisé le 8 mai 1664 en la cathédrale
Saint-Sauveur d’Aix (parrain François Eiguesier, marraine
Marguerite Guillelmi).
- Pierre
BOYER baptisé le 28 juin 1666 en la cathédrale
Saint-Sauveur d’Aix (parrain Pierre Mainard, marraine
Magdeleine Boyer).
- Magdeleine
BOYER baptisée le 2 décembre 1667 en la
cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Cyprien Armelin,
marraine Marguerite Boyer).
- Joachim
BOYER baptisé le 23 mai 1670 en la cathédrale
Saint-Sauveur d’Aix (parrain Barthélémy Mainard, époux de
Marguerite Boyer).
- Antoine
qui suit,
- Magdeleine
BOYER baptisée le 24 janvier 1626 en la
cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Sébastien
d’Albertas, conseiller du roi au parlement, seigneur de
Gemenos, marraine Diane Magdeleine de Glandevès), épouse le
22 novembre 1654 en la cathédrale d’Aix, Honoré CEZANNE
originaire de Saint-Sauveur au diocèse d’Embrun en Dauphiné,
fils de feu Claude et d’Anthonone BLEIN, en présence des
témoins Melchior Constans et Barthélémy Mainard.
VI
- Antoine BOYER marchand drapier, bourgeois d’Aix,
baptisé le 31 juillet 1623 en la cathédrale Saint-Sauveur
d’Aix (parrain Antoine Boyer, marraine Denise Baulme), y
décédé le 13 mars 1706 et enseveli aux Cordeliers ; épouse le
26 août 1655 en l’église Sainte-Madeleine, suivant contrat du
même jour (Bayle, not.), Magdeleine CARNAUD
fille de Guillaume, procureur au siège d’Aix, et de Diane
BRUN, sa seconde épouse, en présence de Léon Brun, Jacques
Mauris, Barthélémy Meynard, Melchior Robert ; elle apporte
2400 livres de dot. Baptisée le 3 octobre 1628 à Aix, elle
décède le 17 février 1688, et est ensevelie au couvent des
Cordeliers. D’où :
- Denis
qui suit,
- Magdeleine
BOYER baptisée le 1er janvier 1658 en la
cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Esprit Blanc,
marraine Magdeleine Boyer).
- Thérèse
BOYER baptisée le 29 mai 1659 en la cathédrale
Saint-Sauveur d’Aix (parrain Jean-Martin Carnaud, avocat,
marraine Honorade Boyer).
- Marguerite
BOYER baptisée le 13 juillet 1661 en la
cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain François de Régina,
marraine Marguerite Minuti), inhumée le 24 mai 1726 en la
chapelle des Ballon au couvent des Observantins à Aix,
épouse 1) le 19 janvier 1676 en la cathédrale Saint-Sauveur
d’Aix, Simon MADON fils de Georges et de Magdeleine
POITEVIN, en présence de François de Régina. 2) le 28
décembre 1680 en la cathédrale d’Aix, Honoré CAUVIN, fils
d’Antoine, et d’Honorade CAUVIN. 3) le 28 janvier 1686 en
l’église de la Madeleine, Esprit de GASSENDY
écuyer, veuf de Christine de CROSE
de LINCEL, et de Thérèse de BOUQUIER, fils de Prosper,
conseiller secrétaire du roi, et de Catherine de BLANC, en
présence des parents de l’épouse, d’Antoine Lombard
ecclésiastique, Jean-Baptiste Bonieux, Marc Bonnard, de
Forcalquier et Antoine Ardisson. 3) le 8 mai 1706 en
l’église de Châteauneuf-le-Rouge, Jacques de BALLON
de SAINT-JULLIEN écuyer, co-seigneur de
Saint-Julien-lès-Tourves, baptisé le 10 mars 1659 à Aix, y
inhumé le 30 janvier 1736, fils de Gaspard-André, seigneur
de Saint-Julien, avocat, conseiller au parlement de
Provence, et de Gabrielle de VINTIMILLE des comtes de
Marseille, en présence du Frère Alix de Saint-Joseph, carme
déchaussé, du Frère Symphorien de Saint-Gabriel, carme
déchaussé, et d’Alexandre Amielh.
- Jeanne
BOYER baptisée le 2 août 1664 en la cathédrale
Saint-Sauveur d’Aix (parrain Pierre d’André, marraine Jeanne
Carnaud).
- Jean-Baptiste
BOYER né à Aix en 1670, enseveli le 1er
septembre 1730 à Saint-Canadet.
VII
- Denis BOYER marchand drapier et banquier,
bourgeois d’Aix, élu tiers consul d’Aix et procureur du Pays
de Provence (1726-1727), teste le 23 novembre 1737 ; baptisé
le 15 juillet 1656 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix
(parrain Denis Boyer, marraine Diane Brun), décédé le 12
décembre 1740 à Aix et inhumé le lendemain au couvent des
Cordeliers ; épouse le 16 avril 1678 en l’église du
Saint-Esprit à Aix, Magdeleine GIRARD, fille de Jean-Baptiste,
marchand, consul d’Aix, et d’Honorade BOURGAREL, de
Vauvenargues, en présence de Louis Philip, bourgeois, Honoré
Pons, procureur au parlement, Joseph et François Girard,
l’épouse signe Magdeleine de Girard. D’où :
- Magdeleine
BOYER baptisée le 25 février 1679 en la
cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Antoine Boyer,
marchand, marraine Honorade Bourgarel).
- Thérèse
BOYER baptisée le 13 avril 1680 en la cathédrale
Saint-Sauveur d’Aix (parrain Joseph Girard, marraine
Magdeleine Carnaud), épouse le 4 février 1702 à Aix en
ladite cathédrale, Laurent CARNAUD
avocat, fils de Louis, cardeur à laine d’Apt, et de
Catherine BERTHE, en présence de Joseph Carnaud, docteur en
droit, Pierre Corte, cardeur à laine, Joseph Girard,
bourgeois, et Poncet Archias.
- Jean-Baptiste
BOYER né le 31 juillet 1681 à Aix, baptisé le
même jour en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Jean
Gérard, marraine Marguerite Boyer), épouse le 19 octobre
1717 en ladite cathédrale, Marie-Anne ARCHIAS
sa nièce, fille de Claude, bourgeois d’Apt, et de feue
Lucrèce CARNAUD, en
présence des témoins Laurent Carnaud, Joseph Carnaud avocat
en la cour, Jacques de Ballon Saint-Julien, Henri Frégier
greffier en chef en la cour des comptes de Provence.
- Honoré,
qui suit,
- Catherine
BOYER née le 4 janvier 1684 à Aix, baptisée le
même jour en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain
Jean-Baptiste Boyer, marraine Catherine Vincens).
- Jacques
BOYER prêtre, entre chez les Jésuites (1701),
prédicateur et directeur de collèges, né le 3 novembre 1685
à Aix, baptisé le même jour en la cathédrale Saint-Sauveur
(parrain Jacques Cauvin, greffier au siège, marraine Thérèse
Boyer), décédé le 23 décembre 1748 à Aix.
- Catherine
BOYER née le 2 mai 1687 à Aix, baptisée le même
jour en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Esprit de
Gassendy, conseiller du roi et lieutenant particulier au
siège d’Aix, marraine Thérèse Allègre illettrée), épouse le
19 janvier 1712 en la cathédrale d’Aix, Pierre BONARDY
conseiller du roi référendaire en la chancellerie de
Provence, fils de Gaspard, avocat et conseiller référendaire
en la chancellerie, et de Magdeleine de BOUGEREL,
en présence des témoins Louis Bougerel, avocat, Laurent
Carnaud, avocat, beau-frère de l’épouse, Antoine de Régina,
greffier et receveur des épices du parlement, et Jacques
Cauvin.
- Jean-Antoine
BOYER né le 1er juillet 1691 à Aix, baptisé le 5
en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Antoine Fontaine,
tondeur de draps de la ville de Tarascon, marraine Anne
Gensolle).
- César
BOYER baptisé le 8 mai 1693 en la cathédrale
Saint-Sauveur d’Aix (parrain Jean-Baptiste Boyer, son frère,
marraine Thérèse Boyer, sa sœur).
- Joseph
BOYER prêtre de l’Oratoire ; né le 19 mai 1694 à
Aix, baptisé le même jour en la cathédrale Saint-Sauveur
(parrain Joseph Carnaud, avocat en la cour, marraine
Catherine Durand), enseveli au couvent de l’Oratoire le 5
juin 1777.
- Marie-Magdeleine
BOYER religieuse, baptisée le 20 mai 1695 en la
cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Claude Imbert,
marchand, marraine Magdeleine Boyer).
- François
BOYER né le 16 mars 1697 à Aix, baptisé le même
jour en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Henry Frégier,
greffier audiencier en la Cour de Comptes, marraine Jeanne
Sallette), enseveli le 18 mars 1700 aux Cordeliers.
- Anne
(Gabrielle) BOYER religieuse bénédictine au
monastère de La Celle, baptisée le 30 avril 1698 en la
cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Bernardin Barlatier,
marchand, marraine Magdeleine David), décédée et ensevelie
en l’église conventuelle de la Celle le 22 avril 1775.
- Louis
BOYER né le 26 août 1699 à Aix, baptisé le
lendemain en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Joseph
Ripert, bourgeois, marraine Anne Carnaud), enseveli au
couvent des Oratoriens le 7 juillet 1718.
VIII
- Honoré BOYER marchand drapier, banquier,
bourgeois d’Aix, collaborateur de son père puis son
successeur, fait fortune en association avec le sieur Perrin,
acquiert la terre de Fonscolombe à Saint-Canadet (1719), où il
fait construire un magnifique château (vers 1720), et la fait
ériger en arrière-fief du Puy-Sainte-Réparade par l’archevêque
d’Aix (entre 1730 et 1740), revend à Perrin la maison
familiale et ses boutiques de la place du Marché (vers 1740)
achète une charge anoblissante de conseiller secrétaire du roi
près la Chancellerie de Provence (provisions du 11 novembre
1741), est élu consul d’Aix et procureur du pays (1746), teste
le 9 octobre 1742, laissant 20.000 livres à chacun de ses
enfants, ainsi que des legs à ses frères et sœurs ; né le 7
janvier 1683 à Aix, baptisé le même jour en la cathédrale
Saint-Sauveur (parrain Honoré Cauvin, greffier au siège,
marraine Marie Gérard), y décédé en charge le 2 août 1756,
enseveli le même jour en l’église des Cordeliers ; épouse le 7
janvier 1713 en la cathédrale d’Aix, Catherine CARNAUD
d’Apt, née le 12 mars 1692 à Apt, décédée le 19 janvier 1739 à
Aix, inhumée au couvent des Cordeliers, fille de Louis,
cardeur à laine, et de Catherine BERTHE. D’où :
- Jacques
Philippe Denis BOYER né le 1er mai 1714 à Aix,
baptisé le même jour en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain
Denis Boyer, marchand, son grand-père, marraine Catherine
Berthe, sa grand-mère).
- Jean-Baptiste
Laurent, qui suit,
- (Benoît)
Luc (Denis) BOYER entré au service vers 1735,
capitaine au régiment de Brie Infanterie, chevalier de
l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, né et ondoyé le
27 avril 1718 à Aix, cérémonies suppléées le 21 mars 1727 en
la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Denis Boyer, procureur
du pays de Provence, marraine Thérèse Boyer Carnaud), décédé
et enseveli le 2 septembre 1788 au cimetière Saint-Sauveur
d’Aix, après avoir fait son testament en faveur de son neveu
Honoré Emmanuel Hyppolite Boyer le 29 juillet 1771 (Bayle
not.). Sans alliance.
- Jean-Baptiste
BOYER de FONSCOLOMBE écuyer, capitaine au
régiment de Flandres (brevet du 18 février 1747), chevalier
de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (17 septembre
1759), peintre miniaturiste distingué, membre associé de
l’Académie de peinture de Marseille (1766), membre honoraire
de l’Académie de dessins de Rome (1767) ; né le 9 septembre
1719 à Aix, baptisé le même jour en la cathédrale
Saint-Sauveur (parrain Jean-Baptiste Boyer, marraine
Marguerite Boyer de Ballon Saint-Julien), décédé le 11
décembre 1783 à Aix et enseveli à Saint-Sauveur.
- Joseph
(Roch) BOYER de FONSCOLOMBE dit le Chevalier
Boyer de Fonscolombe, diplomate et conseiller d’Etat,
débute sa carrière comme secrétaire du marquis des Issarts
qui est envoyé́ extraordinaire du roi à Dresde en Saxe
(1746-1752) puis à Turin au royaume de Piémont-Sardaigne
(1753), devient en 1754 le secrétaire du comte de
Choiseul-Stainville ambassadeur à Rome (1754-1757) puis à
Vienne (1757-1758), dont il devient un collaborateur et ami.
Ce dernier devenu secrétaire d’État aux Affaires étrangères
en 1758 nomme Boyer ministre plénipotentiaire (5 septembre
1759), et est envoyé auprès du Prince-Évêque de Liège
(décembre 1759), nommé commandeur et grand-croix de l’ordre
de Saint-Michel de Bavière (admission sur preuves de
noblesse le 30 septembre 1761), quitte en décembre 1761 pour
un poste auprès de la République de Gênes (janvier 1762) où
il prend part notamment aux négociations du rattachement de
la Corse à la France (mai 1768), quitte le service pour
raison de santé (11 avril 1777) avec une pension de 5.000
livres, et se retire à Aix, reçoit en compensation la charge
honorifique de conseiller d'Etat et celle de gouverneur de
la cité d'Hyères, son portrait est peint par Van Loo ; ruiné
à la Révolution, il reste fidèle de la veuve du duc de
Choiseul ; né à Fonscolombe le 7 juillet 1721, décédé à Aix,
enseveli le 18 janvier 1799 au cimetière Saint-Sauveur.
- (Marie
Thérèse) Delphine BOYER baptisée le 19 août 1723
en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Henri Gautier,
marraine Thérèse Boyer), épouse le 3 juin 1741 en ladite
cathédrale, Joseph-Laurent de MIOLLIS lieutenant général
criminel au siège et juge royal d’Aix, né en 1715 à Aix, y
décédé le 29 novembre 1792, fils de Jean-Baptiste, greffier
en chef au parlement de Provence, et de Marie-Anne BLANC, en
présence de Jean-André Thomassin de La Garde, viguier et
capitaine pour le roi, Pierre de Barthélémy, conseiller du
roi au siège général, Bruno de Blacas, conseiller
référendaire à la chancellerie, Jean-Joseph Jullien avocat
en la cour. Elu assesseur d’Aix et procureur du pays de
Provence (1759-1760), anobli en mars 1769, reçu conseiller
au parlement « Maupéou » de Provence (1771-1774), puis
conseiller à la cour des Comptes (mai 1774).
- Marie-Thérèse
Grégoire BOYER née le 12 mars 1725 à Aix,
baptisée le même jour en la cathédrale Saint-Sauveur
(parrain Laurent Carnaud, marraine Marie-Thérèse d’Oraison
marquise de Valbelle), morte enfant.
- Marie-Anne
Paule BOYER née le 14 juillet 1727 à Aix,
baptisée le lendemain en la cathédrale Saint-Sauveur
(parrain Jean-Baptiste Laurent Boyer son frère, marraine
Anne Archias sa tante), épouse le 26 avril 1746 en la
cathédrale Saint-Sauveur, Jean-Baptiste de GRISOLLE écuyer
de Brignoles, puis conseiller secrétaire du roi, maison et
couronne de France (1751), né le 14 février 1721 à
Brignoles, y décédé le 22 septembre 1811, fils de Louis,
bourgeois, et de Magdeleine de RAISSON, en présence de
François Beche et Alexandre Vidal.
- Catherine
Melchionne BOYER religieuse bénédictine au
couvent d’Aix, née le 24 février 1729 à Aix, baptisée le
lendemain en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Joseph
Boyer, marraine Melchionne Carnaud), ensevelie au cimetière
Saint-Sauveur le 7 février 1814.
- Catherine
Louise BOYER née le 12 février 1730 à Aix,
baptisée le même jour en la cathédrale Saint-Sauveur
(parrain Louis Bérage, marraine Catherine Berthe), morte
enfant.
- Magdeleine
BOYER née le 27 juin 1731 à Aix, baptisée le
même jour en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Luc Benoît
Denis Boyer son frère, marraine Magdeleine Boyer).
- Jeanne-Rose
BOYER religieuse bénédictine sous le nom de Sœur
Saint Benoit, née le 1er septembre 1732 à Aix, baptisée le
même jour en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Antoine
Turrel, marraine Jeanne Archias Bérage), ensevelie le 3 mai
1778 au couvent de la Miséricorde.
- Antoine
(Gaspard) BOYER lieutenant-colonel d’infanterie
au régiment d’Angoumois, puis major du régiment de Navarre,
chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, fait
la guerre d’Amérique, né le 20 décembre 1733 à Aix, baptisé
le même jour en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Gaspard
Bernard Passaire, marraine Thérèse Charlotte Bonardy),
enseveli au cimetière Saint-Sauveur le 19 janvier 1809.
- Marie-Thérèse
BOYER religieuse bénédictine au couvent d’Aix,
née le 15 mars 1736 à Aix, baptisée le même jour en la
cathédrale Saint-Sauveur (parrain Laurent Carnaud, marraine
Marie-Thérèse d’Oraison, marquise de Valbelle), ensevelie au
cimetière Saint-Sauveur le 28 juin 1814.
IX
- Jean-Baptiste-Laurent BOYER de FONSCOLOMBE écuyer,
seigneur de Fonscolombe, avocat au parlement de Provence,
acquiert l’hôtel des Forbin La Barben hérité des
Grimaldi-Régusse à Aix (1743), dont il fait redessiner la
façade par Laurent Vallon (1757), grand amateur d’art et de
peinture, membre honoraire amateur de l’Académie de peinture
de Marseille (1757), sa collection réputée en Provence
comprenait des œuvres de Poussin, Rembrandt, Boucher,
Fragonard, Vernet (vendue aux enchères à sa mort le 18 janvier
1790 à Paris), il fit exécuter son portrait par Arnulphy ; né
le 29 août 1716 à Aix, baptisé le même jour en la cathédrale
Saint-Sauveur (parrain Laurent Carnaud, marraine Magdeleine
Gérard), décédé le 17 octobre 1788 à Aix, enseveli le
lendemain au cimetière Saint-Sauveur ; épouse le 4 février
1744 en la cathédrale d’Aix, Jeanne (Marie) d’ALBERT
de SAINT-HIPPOLYTE fille de Michel écuyer, seigneur de
Saint-Hippolyte, Montravail, conseiller en la cour des
Comptes, et de Marie-Jeanne de MARGALHET
de LUYNES, sa seconde épouse. Après la naissance de leur
second enfant, les époux se séparent, Jeanne d’Albert part en
Italie en 1749 où, sous le pseudonyme d’Henriette,
elle suit un officier hongrois avant de devenir la maîtresse
de Casanova. D’où :
- Emmanuel
(Honoré Hippolyte) qui suit,
- Thérèse
(Félicité) de BOYER de FONSCOLOMBE baptisée le
29 mars 1746 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain
Michel d’Albert de Saint-Hyppolite, conseiller à la cour des
Comptes, marraine Thérèse Boyer Carnaud), y décédée le 5
avril suivant, inhumée le lendemain au couvent des
Cordeliers.
X
- Emmanuel de BOYER de FONSCOLOMBE chevalier,
seigneur de Fonscolombe et de Ventabren, baron de la Mole,
élève au collège de Juilly, nommé conseiller du roi au
parlement de Provence (provisions données à Paris le 31 mars
1767, après lettres de dispense d’études et d’âge des 4
février et 18 mars 1767, reçu le 2 mai suivant en la charge de
Joseph Edouard de Coriolis), acquiert la terre et seigneurie
de la Môle près de Cogolin du marquis de Suffren (3 février
1770, Baille, not.), reçoit du roi le droit de prélation sur
cette terre (lettres patentes du 22 mars 1770), et en fait
hommage le 13 juin suivant, se retire à Fonscolombe lors de
l’exil des parlementaires (1771) ; assiste aux Etats généraux
d’Aix (30 décembre 1787), arrêté comme suspect en 1793, mais
libéré grâce à la renommée de ses travaux d’agriculture ;
naturaliste et minéralogiste, membre de l’Académie de
Marseille, de l’Académie d’Aix, de la Société d’agriculture,
membre du conseil municipal d’Aix, du bureau de la
Bienfaisance, de la commission des hospices (vice-président en
1810) ; né le 24 décembre 1744 à Aix, baptisé le même jour en
la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Honoré Boyer de
Fonscolombe, secrétaire du roi, marraine Marie-Jeanne de
Margalhet de Luynes), décédé le 5 avril 1810 à Aix ; épouse le
24 septembre 1771 à Ventabren dans la chapelle du Château-Bas,
Claire (Adélaïde) LE BLANC
de VENTABREN dame de Ventabren, née le 13 février 1753 à Aix,
y décédée le 27 janvier 1833, fille de Louis, écuyer, seigneur
de Ventabren, conseiller au parlement de Provence, et de
Louise Claire MARTIN de GERMAIN, en présence de Jean-Joseph
Anglesi, ancien procureur du pays, premier consul de
Ventabren, et de Nicolas Anglesi, bourgeois, Joseph Silvy de
Vauclaire, capitaine de cavalerie, François Laplace, second
consul de Ventabren. D’où :
- (Etienne
Laurent Joseph) Hippolyte BOYER de FONSCOLOMBE dit
le Baron de Fonscolombe, botaniste et
entomologiste, élève comme son père du collège de Juilly,
assiste aux séances de l’Assemblée constituante à Versailles
en 1789, arrêté avec son père puis libéré, membre fondateur
de l’Académie d’Aix (1808), puis son président (1840-1842),
membre de la Société entomologique de France, auteur
d’une Notice historique sur l’abbé Ramatuelle (1819),
et de nombreux ouvrages ou communications (Des insectes
nuisibles à l’agriculture, 1840, Calendrier de
faune et de flore pour les environs d’Aix, 1845, Entomologie
élémentaire, 1852) ; né le 20 juillet 1772 à Aix,
baptisé le lendemain en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain
Laurent Jean-Baptiste Boyer de Fonscolombe, marraine Louise
Claire Le Blanc de Ventabren), décédé de maladie le 13
février 1853 à Fonscolombe; épouse le 16 avril 1798 à Aix,
Marie-Ursule Aglaé de CATELIN née le 29 septembre 1776 à
Aix, fille d’Antoine Toussaint Joseph, seigneur de la Garde
et du Pradet, officier de dragons, et de Henriette LE BLANC
d’HUVEAUNE, en présence de Michel Gabriel d’Albert de
Saint-Hippolyte, d’Alexandre Jean-Baptiste Antoine Reynaud
de Fonvert, Antoine Elzéar Augustin de Ribbe,
Joseph-Hilarion Leblanc de L’Huveaune. D’où :
- Irène
BOYER de FONSCOLOMBE héritière de son père
(château de Fonscolombe qui restera à ses descendants
jusqu’en 2016, hôtel de Fonscolombe puis Saporta à Aix),
née le 29 mai 1799 à Aix, décédée le 20 janvier 1850 au
château de Fonscolombe, épouse le 14 mai 1821 à Aix,
Adolphe de SAPORTA dit le Marquis de Saporta, officier
d’infanterie, né le 4 février 1800 à Manosque, décédé le
24 mai 1879 à Aix, fils de Charles, comte de Saporta,
colonel du 1er régiment d’infanterie de ligne, off. LH et
chev. Saint-Louis, et de Joséphine de FORBIN LA BARBEN.
Ils sont les parents du botaniste Gaston de Saporta
(1823-1895).
- (Jeanne
Louise) Hortense (Adélaïde) BOYER de FONSCOLOMBE née
le 15 mars 1775 à Aix, baptisée le même jour en la
cathédrale Saint-Sauveur (parrain Louis Le Blanc seigneur de
Ventabren, conseiller au parlement, marraine Jeanne d’Albert
Saint-Hippolyte épouse de Laurens Jean-Baptiste Boyer
seigneur de Fonscolombe), y décédée le 15 mars 1840, épouse
le 17 juillet 1796 à Aix, Gaston d’OLIVARY
dit le Marquis d’Olivary, fils d’Henri-Honoré, chevalier,
seigneur de Campredon, officier, et de Christine de RAFFELIS
de ROQUESANTES, sa seconde épouse, en présence de Marcellin
Boyer de Fonscolombe, de Joseph-Roch Boyer de Fonscolombe,
Hippolyte Boyer de Fonscolombe.
- Charles
(Jules Camille) qui suit,
- Marcellin
(Joseph Roch) BOYER de FONSCOLOMBE numismate et
dessinateur, protégé du président Fauris Saint-Vincens qui
l’initie à cette science, et dont il devient le secrétaire
personnel, est chargé de l’inventaire de sa collection et de
sa bibliothèque, avant d’être présenté par ce dernier à
l’Académie d’Aix, dont il devient membre puis directeur,
auteur de plusieurs notices (sur une inscription
découverte à Gréoulx, 1811, sur le président de
Saint-Vincens, 1820, sur le prix des denrées
dans l’empire romain, 1829), né le 24 janvier 1780 à
Aix, baptisé le même jour en la cathédrale Saint-Sauveur
(parrain Joseph-Roch de Boyer de Fonscolombe, son oncle,
marraine Cécile Le Blanc de Ventabren), y décédé le 22
février 1855 ; épouse le 5 février 1819 à Aix, sa cousine,
Mathilde de CYMON de BEAUVAL née le
14 mars 1765 à Aix, y décédée le 25 février 1847, fille de
Louis, chevalier, seigneur de Beauval, conseiller au
parlement de Provence, et de Geneviève MARTIN de GERMAIN,
l’époux signe Mllin
Fonscolombe. Sans postérité.
XI
– Charles BOYER de FONSCOLOMBE baron de la Môle,
propriétaire, acquiert l’hôtel de la rue du 4 septembre à Aix,
membre de l’Académie d’Aix ; né le 7 avril 1778 à Aix, baptisé
le même jour en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Charles
Joseph Elzéar Le Blanc de Ventabren, chevalier de Saint-Louis,
lieutenant-colonel d’infanterie, marraine Claire de
Saint-Michel veuve de Mr Martin de Germain), décédé le 27
novembre 1838 à la Molle, épouse le 8 janvier 1810 à la mairie
d’Aix, Emilie (Thérèse Marie) de COTTI née le 4 décembre 1781
à Aix, y décédée le 11 décembre 1869, fille d’Antoine François
Cotto dei Cotti, comte de Brotaschi, gouverneur du fort
Saint-Alban de Nice, conseiller du Piémont, et de Sophie de
COLLA de PRADINES, sa seconde épouse, en présence de Marcellin
Boyer de Fonscolombe, Jacques de Cymon de Beauval,
Philippe-Louis de Meyronnet Saint-Marc, Charles de Meyronnet
Saint Marc. D’où :
- Emmanuel,
qui suit,
- Maurice
BOYER de FONSCOLOMBE licencié en droit, né le 29
octobre 1812 à Aix, décédé sans alliance, ni postérité.
- Sophie
BOYER de FONSCOLOMBE née le 18 août 1815 à Aix,
y décédée le 20 mai 1831.
- Ludovic
de BOYER de FONSCOLOMBE élève de Saint-Cyr
(1837), capitaine de cuirassiers (1848), colonel au 8e
régiment de dragons (1869), fait les campagnes de Crimée
(1855), d’Italie, de 1870-1871, participe notamment à la
bataille de Reishoffen, prisonnier, chev. LH (1860) puis
off. (1871), cmd Lion et Soleil de Perse (1873), médaille de
la Crimée Anglaise, propriétaire, acquiert le château de
Trémourier près de Cogolin ; né le 20 juillet 1818 à Aix,
décédé le 9 juin 1888 au château de Trémourier ; épouse le
27 décembre 1853 à Marseille, Alix LAFORET née le 15
novembre 1834 à Marseille, décédée le 18 novembre 1879 à
Aix, fille d’Auguste, juge à Marseille, président de
l’Académie de Marseille, chev. LH, et de Sidonie MEYNIER
(fille d’Emilie d’Anjou). D’où :
- Jules
de BOYER de FONSCOLOMBE entre à Saint-Cyr en
1875, lieutenant au 7e régiment de hussards, né le 9
octobre 1854 à Marseille, décédé le 27 février 1882 à Aix,
atteint de tuberculose.
- Henry
de BOYER de FONSCOLOMBE docteur en droit,
avocat, vice-président du comité aixois de la Croix-Rouge,
né le 14 avril 1857 à Marseille, décédé le 25 avril 1937 à
Aix, épouse le 28 décembre 1885 à Tarascon, Eugénie de
TEISSIER de CADILLAN née le 19 août 1853 à Paris, décédée
le 19 septembre 1935 à Aix, fille d'Alcide, avocat, maire
de Tarascon, membre du Conseil général, député des
Bouches-du-Rhône, et de Camille CAULLET. D’où :
- Suzanne
de BOYER de FONSCOLOMBE née le 16 octobre
1886 à Aix, y décédée le 22 novembre 1983, épouse le 14
juin 1910 à Aix, et le lendemain en l’église Saint-Jean
de Malte, Pierre de RAVEL d’ESCLAPON lieutenant
territorial de tirailleurs sénégalais, chev. LH, croix
de guerre 14-18, né le 16 janvier 1878 à Marseille,
décédé le 27 octobre 1957 à Aix, fils d’Henry, juge au
tribunal de Tarascon, et de Marie de GAUDIN. Les époux
héritent de l’hôtel de la rue de 4 septembre. D’où
postérité.
- Simone
de BOYER de FONSCOLOMBE née le 26 novembre
1888 à Aix, y décédée le 18 octobre 1955 ; épouse le 22
avril 1925 à Aix, et en l’église Saint-Jean de Malte,
Albert de FESQUET né le 26 août 1884 à Tarascon, fils de
Louis, commandant d’infanterie, et de Louise de GRELING.
- Valentine
de BOYER de FONSCOLOMBE née le 4 novembre 1859
à Marseille, décédée sans alliance après 1937.
- Marguerite
de BOYER de FONSCOLOMBE célibataire, née le 7
juin 1862 à Marseille, décédée le 29 novembre 1920 au
château de Trémourier.
- Charles
de BOYER de FONSCOLOMBE né le 2 janvier 1864 à
Marseille, mort jeune.
- Denise
de BOYER de FONSCOLOMBE célibataire, né le 29
avril 1868 à Marseille, décédée le 29 novembre 1910 au
château de Trémourier.
- Mathilde
de BOYER de FONSCOLOMBE née le 18 avril 1822 à
Aix, décédée le 22 avril 1856 à la villa Sinopoli près
Saint-Tropez, épouse le 8 janvier 1845 à Aix, comte Roger de
RUFFO-BONNEVAL de LA FARE comte de Ruffo-Bonneval, né le 8
février 1819 à Marseille, fils d’Hyppolite, marquis de la
Fare, capitaine de frégate, chevalier de Saint-Louis, et de
Benjamine de MONTGRAND. Sans postérité. Il se remarie le 8
décembre 1857 à Hermance CANTILLON de LA COUTURE et meurt le
19 août 1901.
- Philippe
de BOYER de FONSCOLOMBE baron de Saint Marc (par
adoption de son oncle Philippe de Meyronnet de Saint-Marc,
confirmée par arrêt de la cour d’Aix du 22 février 1864),
officier de cavalerie, membre de l’Académie d’Aix, chev. de
Saint-Grégoire-le-Grand, né le 12 juillet 1823 à Aix, décédé
le 28 février 1904, épouse le 18 septembre 1848 à Poitiers,
Eugénie de SOUVILLE, née le 18 janvier 1826 à Poitiers,
fille d’Auguste, baron de Souville, ancien officier,
propriétaire, et de Françoise Léontine FROTIER de LA
MESSELIERE. D’où :
- Philippe
de BOYER de FONSCOLOMBE de MEYRONNET SAINT-MARC baron
de Saint-Marc, capitaine de cavalerie à l’armée
territoriale, fait la campagne d’Afrique (1871), médaille
de 1870, maire de Mortefontaine (1884), chev. LH, cmd
Saint-Grégoire le Grand, né le 21 juin 1849 à Poitiers,
décédé le 17 octobre 1929 à Aix; épouse le 15 décembre
1873 à Mortefontaine (Oise), Marguerite CORBIN née le 19
mai 1852 au château de Mortefontaine, fille de Henry René,
préfet et conseiller d’Etat, et de Sophie THANARON. D’où :
- Jacques
de BOYER de FONSCOLOMBE de MEYRONNET SAINT-MARC baron
de Saint-Marc, capitaine d’aviation (1914-1918), croix
de guerre, médaille militaire, président de différents
cercles et clubs, et du comité d’honneur de la ville de
Cannes ; né le 3 novembre 1874 au château de
Mortefontaine (Oise), décédé le 9 mai 1954 à Cannes ;
épouse le 28 mars 1903 à Philadelphie (USA), Ellen
WALN-NIXON décédée en 1964 à Cannes, fille de Nicholas,
de Philadelphie, et de Bertha FOX. Sans postérité.
- Pierre
de BOYER de FONSCOLOMBE de MEYRONNET SAINT-MARC,
propriétaire, médaille militaire, croix de guerre,
adopté par sa tante Mme de Vogüé (27 juin 1922), né le
1er janvier 1876 au château de Mortefontaine (Oise),
décédé le 15 janvier 1958 à Aix, épouse le 18 septembre
1920 à Paris (7e), Marie-Thérèse LOMBARD de
BUFFIERES veuve d’Antoine de LEVEZOU de VESINS, née le
19 septembre 1891 à Genève, fille de Louis, comte de
Rambuteau, lieutenant de vaisseau, maire de Succieu
(Isère), et de Marguerite POURROY de LAUBERIVIERE de
QUINSONAS. Sans postérité.
- Jean
de BOYER de FONSCOLOMBE de MEYRONNET SAINT-MARC né
le 13 juin 1878 au château de Mortefontaine (Oise),
décédé le 27 avril 1951 à Foussais (Vendée), épouse le
24 août 1908 à Bourneau (Vendée), Eugénie de FONTAINES
née le 23 janvier 1887 au château de Bourneau, fille
d’Alexandre, député puis sénateur de la Vendée, et de
Marguerite MÖLLER. Sans postérité.
- Thérèse
de BOYER de FONSCOLOMBE de MEYRONNET SAINT-MARC née
le 12 mai 1855 au château de Cithière à Orches (Vienne),
épouse le 24 avril 1875 à Saint-Marc-Jaumegarde, comte
Albert de VOGÜé baron de Vogüé, dit le comte de Vogüé, né
le 20 juillet 1851 à Montpellier, décédé le 25 août 1929 à
Bayonne, fils du comte Elzéar, propriétaire châtelain de
Tresques, et de Blanche de VOGÜE, l’épouse signe Thérèse
de St-Marc. Les époux se séparent en 1878. D’où
deux enfants.
XII - Emmanuel de BOYER de FONSCOLOMBE baron de la
Môle (titre de baron héréditaire confirmé par décret du 1er
août 1864), licencié en droit, musicien et compositeur, maître
de chapelle de l’église Sainte-Madeleine d’Aix, membre de
l’Académie pontificale de Sainte-Cécile de Rome (1846), maire
de la Môle ; né le 27 octobre 1810 à Aix, décédé le 21 mars
1875 à Aix, épouse le 14 février 1838 à Marseille, Anne dite
Anaïs SALAVY née le 23 mars 1814 à Marseille, y décédée le 6
mars 1841, fille de Jacques-Henry, riche armateur marseillais,
membre de la chambre de Commerce, conseiller municipal de
Marseille, président du conseil général et député des
Bouches-du-Rhône, chev. LH, et d’Emma MAGNEVAL. D’où :
- Charles
qui suit,
- Fernand
de BOYER de FONSCOLOMBE-LA MOLE dit le Baron
de Fonscolombe, zouave pontifical (1865-1870), sert
dans la Légion de l'Ouest (1870-71), membre du service
d'honneur du Comte de Paris (1893), doyen du service
d’honneur du duc d'Orléans, très engagé aux services des
Princes qu’il accompagne en exil, il provoque la faillite de
la banque Pascal à Marseille, dirigée par son beau-père,
pourtant réputée pour sa solvabilité, en lui faisant
racheter les dettes que les princes d’Orléans n’étaient pas
en mesure d’honorer, cmd. ordres de Saint-Grégoire le
Grand, d’Isabelle la Catholique et du Christ du Portugal,
gd-off. du Mérite de Bulgarie etc., propriétaire de la
bastide La Guillermy aux Aygalades à Marseille, héritée de
sa mère, et de la bastide de Lanfant à Aix (achetée par son
épouse de sa cousine Félicie Pascal épouse de Charles Law de
Lauriston) ; né le 4 févier 1841 à Marseille, décédé le 18
janvier 1914 à Paris (7e), inhumé au cimetière Saint-Pierre
d’Aix avec cette épitaphe « Il a servi Dieu, la
France, et son Roi », épouse le 17 décembre 1884 à
Marseille, Marie PASCAL veuve de Georges ROUSSEL de COURCY,
officier, née le 25 octobre 1850 à Marseille, décédée le 6
janvier 1935 à Paris, fille d’Albert, banquier, chev. LH,
propriétaire, et de Rose NICOLAS. D’où :
- Françoise
de BOYER de FONSCOLOMBE-LA MOLE héritière de
la bastide de Lanfant au plan d’Aillane à Aix (1936), née
le 29 septembre 1885 à la Guillermy (Marseille), décédée
le 26 mai 1980 à Versailles ; épouse le 27 janvier 1913 à
Paris (7e), Eugène-Boislandry DUBERN attaché à la Banque
de France, créé comte pontifical à titre personnel par Pie
X (brevet du 14 mai 1913), né le 7 février 1880 à Angers,
décédé le 30 juin 1976 à Versailles, fils de Charles,
officier de cavalerie, propriétaire, et d’Alice DAUMAS, en
présence du prince Pierre d’Orléans, duc de Penthièvre,
témoin de la mariée.
- Guy
de BOYER de FONSCOLOMBE-LA MOLE licencié en
droit (1911), diplômé des sciences politiques, né le 15
août 1889 à la Guillermy à Marseille, tombé au champ
d’honneur à l’attaque de Vermandovillers durant la
bataille de la Somme le 4 septembre 1916, croix de guerre
et médaille militaire posthume.
XIII
- Charles de BOYER de FONSCOLOMBE-LA MOLE baron de
la Mole (2e), licencié en droit, inspecteur des finances,
propriétaire du château de la Mole, né le 10 décembre 1838 à
Marseille, décédé le 12 février 1907 au château de la Môle,
épouse le 8 février 1873 à Saint-Alban d’Ay (Ardèche), Alice
de ROMANET de LESTRANGE née le 23 juin 1847 au château de
Chaux (Charente-Maritime), décédée le 13 mai 1933 à
Saint-Raphaël, fille de Théodore, marquis de Lestrange, baron
de Beaudiné, maire de Saint-Alban d’Ay, et de Caroline de
ROMANET de LESTRANGE. D’où :
- Emmanuel
qui suit,
- Marie
de BOYER de FONSCOLOMBE-LA MOLE née le 9 avril
1875 au château de La Faurie à Saint-Alban d’Ay (Ardèche),
décédée le 2 février 1972 à Cabris, épouse le 8 juin 1896 à
Saint-Maurice-de-Remens (Ain), Jean de SAINT-EXUPERY
inspecteur d’assurances, fils de Fernand, préfet, et
d’Elisabeth BOUQUIER de TRELAN. Ils sont les parents du
célèbre aviateur et écrivain Antoine de Saint-Exupéry.
- Jacques
de BOYER de FONSCOLOMBE-LA MOLE banquier, né le
20 novembre 1876 au château de Lafaurie à Saint-Alban d’Ay
(Ardèche), décédé le 8 avril 1958 à Paris, épouse le 2
octobre 1902 à Bakou (Russie), Hélène POPOFF née le 3
septembre 1884 à Odessa, décédée le 26 février 1959 à Paris,
fille de Nicolas, avocat, banquier, et de Rosalie
KAPERSKAIA. D’où postérité.
- Hubert
de BOYER de FONSCOLOMBE-LA MOLE employé,
propriétaire du château de Sinopoli à Saint-Tropez, né le 17
mai 1878 au château de Lafaurie à Saint-Alban d’Ay
(Ardèche), décédé le 17 juin 1943 à Nice, épouse le 10
janvier 1905 à Gassin (Var), Adèle dite Ada de RUFFO
BONNEVAL de la FARE née le 1er septembre 1860 à
Saint-Tropez, fille de Roger, propriétaire, et d’Hermance
CANTILLON de LA COUTURE sa seconde épouse. Elle décède le 2
juillet 1947 à Nice. Sans postérité.
- Madeleine
de BOYER de FONSCOLOMBE-LA MOLE infirmière de la
Croix-Rouge pendant la seconde Guerre Mondiale, née le 4
février 1883 au château de Lafaurie à Saint-Alban d’Ay,
décédée le 11 novembre 1971 à Châteauneuf-de-Grasse ; elle
est la marraine d’Antoine de Saint-Exupéry baptisé le 15
août 1900 dans la chapelle du château de
Saint-Maurice-de-Rémens.
XIV
– Emmanuel de BOYER de FONSCOLOMBE-LA MOLE baron
de la Môle (3e), lieutenant d’infanterie, blessé à Verdun,
chev. LH (1915) puis off., administrateur de société,
propriétaire du château de la Môle, maire de la Môle (1944),
né le 20 mars 1874 à Lyon, décède le 25 novembre 1954 à
Marseille, épouse le 29 janvier 1907 à Marseille, Yvonne
GAVOTY, née le 4 mai 1883, décédée le 5 juin 1965 à Paris,
fille de Charles, administrateur de société, vice-président
des raffineries Saint-Louis, et de Delphine JACQUES.
D’où postérité.
Jean-Baptiste-Laurent Boyer de Fonscolombe (1716-1788)
et Jeanne d'Albert Saint-Hippolyte (1718-1795), son épouse.
Denis Boyer (1656-1740)
marchand et secrétaire du roi.
Portrait par Carl Van Loo.
Marie Pascal (1850-1935)
baronne de Fonscolombe
Portrait par Fernande de Mertens
(ⒸPMSB)
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