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(de) Garçonnet

Famille originaire de Poitiers, installée à Aix où Guillaume
Garçonnet fut reçu avocat général en 1536, puis président du
parlement de Provence en 1541. Ses descendants ont exercé
plusieurs fois l’office de maître des ports, ponts et passages
de Provence. Certains dérogèrent, mais les Garçonnet furent
toujours réintégrés dans leur noblesse. Ils ont formé deux
branches, l’une restée à Aix, l’autre établie à Pélissanne.
Armes : d'azur à une croix de mission d'argent soutenue de
deux lions affrontés d'or et cantonnée en chef de deux étoiles
de même.
I - Guillaume GARÇONNET né à Poitiers,
conseiller au parlement de Turin, pourvu de l’office d’avocat
général du roi au parlement de Provence vacant par suite de la
condamnation d’Honorat Laugier (provisions du
23 novembre 1535, réception le 16 juin 1536),
puis deux jours plus tard de l'office de garde du sceau de la
chancellerie (25 novembre 1535), président au parlement de
Provence (provisions données à Châtellerault le 23 mai 1541,
réception le 18 juin), il meurt le 5 janvier 1543 à
Montpellier où il avait été appelé par le roi pour présider
les Etats du Languedoc. Epouse 1) Marie de GARNIER
prob. fille de Louis, seigneur de Thorenc, conseiller au
parlement de Provence, et de Marguerite de CLAPIERS. 2) Jeanne
MAUPIN, que l'on trouve marraine en 1537 en l'église de la
Madeleine. D’où, du premier lit :
-
Pierre qui suit,
-
Claude GARÇONNET chanoine
prébendé de l’église Sainte-Marthe de Tarascon avant 1541.
II
- Pierre GARÇONNET bourgeois, qualifié écuyer
d’Aix, étant natif de Cavaillon il obtient des lettres de
naturalité en mai 1559 (BdR B3326 f°1136), épouse en 1549 à Aix, Andrieve de
ROQUEBRUNE fille de Michel,
marchand néophyte d'Aix, et de Marguerite de SAINT-MARTIN ;
d’où :
-
Pierre GARÇONNET baptisé le 3
décembre 1551 à Saint-Sauveur (parrain Pierre Messini,
marrain Hugone Boisselle).
-
Boniface GARSONNET baptisé le 28
juillet 1553 à Saint-Sauveur (parrain Boniface Pellicot
avocat en la cour du parlement, marraine Bernardine Arbaud,
dame d’Astoin).
-
Jean GARÇONNET baptisé le 23
février 1556 en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Durand
Mille, marraine Jeanne Brueys).
- Charles
qui suit,
-
Joseph GARÇONNET baptisé le 25
avril 1560 en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Joseph
Thorel).
-
Françoise GARÇONNET baptisée le
14 septembre 1563 à la Madeleine (parrain me Pierre Pignoli
trésorier et receveur géénral du roi, marraine Françoise
Guion veuve de M. Martin conseiller du roi).
-
François de GARÇONNET écuyer
d’Aix, pourvu d’un office de maître des ports, ponts et
passages de Provence, il cède sa charge à son frère Charles
en 1599, et apprend l’art de la verrerie (non dérogeant). Il
part à Rouen où il obtient du roi par lettres du 27 avril
1605, la permission de fonder une verrerie de cristal au
faubourg Saint-Sever. Incendiée l’année suivante, la
manufacture est aussitôt reconstruite. Il cède son
entreprise le 19 janvier 1619 au prix de 7.500 livres
tournois, et plus de 22.000 livres de matériel. Il meurt à
Aix et est inhumé le 11 avril 1638 aux Observantins. D’où :
-
Jeanne de GARÇONNET née vers
1602 à Aix, épouse par contrat du 17 juin 1622 à Aix,
François ORCEL, écolier en lois à son mariage, puis
avocat, fils d’Honoré, marchand d’Aix, et de Polixène
PONSET.
-
Elisabeth de GARÇONNET épouse
le 8 février 1633 à Saint-Sauveur, François d’ICARD.
III
- Charles de GARÇONNET pourvu de l’office de maître
des ports, ponts et passages de Provence (lettres de
provisions du 19 février 1599), sur la résignation de son
frère François ; baptisé le 4 juillet 1557 en la cathédrale
Saint-Sauveur d’Aix (parrain Charles Arcelle ?, marraine
Baptistine de Cipières) ; épouse par contrat du 11 décembre
1604 à Aix, Lucrèce de SUAVIS fille d’Antoine, conseiller du
roi référendaire, et d’Honorade ROUSSEL. Elle meurt à Aix et
est inhumée le 8 avril 1655 aux Observantins, près de la
grande porte. D’où :
-
François qui suit,
-
Antoine de GARÇONNET né jumeau,
baptisé le 2 décembre 1605 à la Madeleine (parrain Antoine
de Suavis conseiller référendaire, marraine Honorade de
Rians).
-
Henri de GARÇONNET baptisé le
29 mars 1610 à Saint-Sauveur (parrain sieur de Beaufort,
marraine Françoise de Demandolx).
-
-
Diane de GARÇONNET baptisée le
6 octobre 1615 à Saint-Sauveur (parrain Guillerme Mille,
marraine Jeanne de Beaumont) inhumée le 3 janvier 1616 aux
Observantins devant l’image de Saint-Etienne.
-
Catherine de GARÇONNET baptisée
le 29 octobre 1618 à la Madeleine (parrain Claude de
Chazelles conseiller du roi et contrôleur de ses Finances,
marraine Catherine de Cheylan).
IV
- François de GARÇONNET écuyer d’Aix, conseiller du
roi et avocat en la cour du parlement, pourvu par lettres du 8
juin 1638 de l’office de maître des ports, ponts et passages
de Provence, qui appartenait précédemment à son père, né
jumeau à Aix et baptisé le 5 décembre 1605 en l’église de la
Madeleine (parrain Nicolas de Peyruis sieur de Montauron et
avocat en la cour, marraine Diane de Suavis), décédé à l’âge
de 82 ans, inhumé le 2 novembre 1688 aux Observantins, épouse
le 26 septembre 1638 à Saint-Sauveur, Lucrèce d’ANTELMY
fille de feu Jean, conseiller au parlement de Provence, et de
Jeanne de LA CEPEDE ; en présence du père de l’époux et des
témoins Louis d’Antelmy, conseiller du roi au parlement de
Provence, frère de l’épouse, et François de Beaumont. Elle est
inhumée le 30 mars 1694 aux Observantins. D’où :
-
Charles qui suit,
-
(Boniface) Bruno de GARÇONNET
écuyer d’Aix, commandait comme capitaine cinq compagnies au
régiment de Vivonne, en 1676 et 1677, condamné comme
faux-noble puis maintenu; baptisé le 6 octobre 1642 en la
cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Boniface de
Garçonnet, avocat en la cour, marraine Elisabeth de
Mazargues de Malijai), inhumé le 16 août 1714 aux
Observantins.
-
Louise de GARÇONNET baptisée le 21 mars 1644 en la cathédrale d’Aix
(parrain François de Beaumont conseiller au parlement
commissaire en la chambre des requêtes du palais, marraine
Louise de Sigoyer).
-
Jean-Louis de GARÇONNET baptisé
le 16 mars 1645 à Saint-Sauveur (parrain Me Louis d’Antelmi,
conseiller du roi en la cour, marraine Jehanne de
Mazargues).
-
Marguerite de GARÇONNET
baptisée le 7 août 1646 à Saint-Sauveur (parrain Jean de
Roquebrune, conseiller du roi et secrétaire au parlement de
Provence, marraine Marguerite de Forbin dame de Fombeton),
épouse le 6 octobre 1664 à Saint-Sauveur, Pierre ORCIN
avocat au parlement, veuf de Marguerite MARROT, fils de feu
Pierre, conseiller correcteur en la cour des comptes, et de
Suzanne de COLOMB, sa première épouse, en présence des
parents de l’épouse et des témoins Jean Claude Sobolis,
prêtre bénéficier de l’église Saint-Sauveur, et Antoine
Besson. Elle meurt à l’âge d'environ 41 ans le 31 mars 1687,
et est inhumée en l’église des Augustins à Aix, assistent au
convoi en Jean-François d’Orcin son fils, et Antoine
Sauvaire son neveu.
-
Melchion de GARÇONNET né le 7
mars 1651, baptisé le surlendemain à Saint-Sauveur d’Aix
(parrain Melchion de Mazargues sieur de Malijai et
conseiller du roi, marraine Françoise de Villeneuve dame de
St-Jean), inhumé le 24 mai 1653 aux Observantins.
-
Anne de GARÇONNET baptisée le 9
avril 1653 (parrain Pierre de Thomassin, sieur de Loubet,
procureur du pays, marraine Anne de Puimichel) obtient un
arrêt du parlement de Grenoble en 1699 concernant la part
dans l’héritage de ses parents due à son neveu Jean-Baptiste
de Garçonnet. Elle reste célibataire, meurt à l’âge de 66
ans et est inhumée le 7 juillet 1719 aux Observantins.
-
François Magloire de GARÇONNET
baptisé le 6 octobre 1654 à Saint-Sauveur (parrain Charles
de Garçonnet, marraine Marguerite de Garçonnet).
V
- Charles de GARSONNET écuyer d’Aix, baptisé le 15
août 1639 à Saint-Sauveur d’Aix (parrain Charles de Garçonnet,
marraine Claire de Mazargues), épouse le 24 novembre 1663 à
Saint-Sauveur, Magdeleine de BEAUMONT
baptisée le 17 juillet 1645 à Saint-Sauveur, fille de Pierre,
écuyer d’Aix, et de Catherine d’AUDOUARD. Remariée en 1708 (à
l’âge de 63 ans, s’il s’agit de la même) à Joseph de SIMON.
D’où :
- Joseph
de GARÇONNET baptisé le 12 avril 1664 en la
cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Gervais de Beaumont,
marraine Claire d’Estienne).
- Jean-Baptiste
qui suit,
VI
– Jean-Baptiste de GARÇONNET écuyer d’Aix, élu
consul d’Aix en 1715, né à Aix et baptisé le 6 avril 1666 en
la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Jean-Baptiste Beaumont,
marraine Marguerite Varion); épouse 1) le 1er septembre 1692
en la cathédrale Saint-Sauveur, Honorade ou Honorée de BRUEYS,
fille de Gaspard, bourgeois d’Aix, tiers consul en 1685, et de
Thérèse de CIPIERES, en présence de Pierre Abeille
ecclésiastique, Jean Antoine Brun bourgeois, Guillaume
Bonnefoy, maître menuisier, et Jean Turcas illettré
travailleur. L’épouse est déjà enceinte et à quelques jours
d’accoucher. 2) le 4 février 1710 à Saint-Sauveur, Gabrielle
de VETERIS du REVEST, fille de
Jean, seigneur du Revest, et de Gabrielle de GANTES. Remariée
en 1727 à Jean-Joseph de SAUVAT. D'où :
-
du premier mariage : Jean-Antoine de
GARÇONNET né le 10 septembre 1692 à Aix, dix
jours après le mariage de ses parents, baptisé le lendemain
en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Jean Antoine Brun,
bourgeois, marraine Marguerite Varion).
-
du second mariage : Ne de GARÇONNET
inhumée le 12 juin 1711 aux Observantins.
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