|
d'Anjou
alias Danjou

Famille ancienne et noble de Pertuis, issue d’un bailli
royal de Pertuis en 1468, habituée depuis cette époque
aux qualifications de la noblesse et maintenue dans le second
ordre, sur ce seul motif, par jugement des commissaires chargés
des vérifications le 27 juillet 1702. Peu attirés par les
honneurs parlementaires, les d’Anjou ou Danjou
de Pertuis resteront attachés à l'administration de leur cité,
dont ils seront nommés consuls très souvent, et donneront au
XVIIIe siècle plusieurs officiers militaires.
L'auteur de la famille, René d’Anjou, homonyme du roi René,
était également son filleul : cette tradition familiale
consignée dans les différents ouvrages généalogiques, parfois
avec réserve (Artefeuil : « ce que nous n’oserions pourtant
pas affirmer »), est clairement attestée par une
quittance du 23 avril 1466, conservée dans les registres de Me
Guillaume d’Albette, notaire de Pertuis. Cet acte, inventorié
par le baron du Roure en 1899, a été analysé récemment par Mme
Iancu-Agou, spécialiste de l’histoire des Juifs de Provence. Il
s’agit d’une quittance par laquelle noble René d’Anjou
se reconnaît débiteur des juifs Bonjues Passapayre, de Pertuis,
et Astrug Abraham, médecin de Saint-Maximin, d’une somme de 650
florins prêtée à Avignon en 1460. Le passage concernant
l’identité du débiteur est précis : ...et nobilis Renatus de
Anjou, neophitus de Avinione habitator Pertusii, filiolus
serenissimi domini nostri regis Renati, asserens sub juramento
per eum ad Sancta Dei Evangelia prestito esse maiorem annorum
XXV minorem vero triginta...
Âgé entre 25 et 30 ans, René d’Anjou en se convertissant, sans
doute peu de temps avant cette date, jouissait d’une double
faveur : celle d’avoir été tenu sur les fonts du baptême par le
roi, et celle d’être autorisé à porter le même nom et le même
prénom que lui, cas plutôt rare (seul son contemporain, le
marchand pertuisien René de Valoys, fils du médecin
avignonnais Bonjues Nathan, appartenant à l’une des plus riches
et des plus savantes familles juives de Provence, avait joui
d’un tel privilège en 1460). Si l’identité juive de René
d’Anjou, c'est-à-dire avant sa conversion, demeure encore
obscure, malgré quelques hypothèses (il pourrait être un fils
d’Astruc Nathan chirurgien à Pertuis, et donc un frère du
néophyte Raimonet de Cipières), sa
nomination en l’office de bailli de la ville de Pertuis,
quelques mois plus tard, apparaît comme une preuve
supplémentaire de la confiance que lui porte le souverain.
Marié en 1475, René d’Anjou est père de Jacques d’Anjou
qualifié écuyer, et ayeul d’Elzias d’Anjou, notaire, et
d’Antoine d’Anjou, écuyer. Ce dernier, marié en 1580 à Diane
d’Orgon, des seigneurs de Puimichel (famille d’ascendance
néophyte également), puis en 1607 à Isabeau Amoureux, laisse
deux fils, Sébastien et Melchior, qui font chacun une branche.
De Sébastien est né Clément d’Anjou (1619-1658), avocat au
parlement, reçu conseiller au siège général d’Aix en 1651, dont
la postérité prendra le nom d’Anjou de Mazargues et
s’éteindra à la fin du XVIIIe siècle. Honoré d’Anjou (1622-),
frère de Clément, exerce de 1646 à 1650 l’office de lieutenant
en la maréchaussée et prévôté de Provence, en résidence à
Pertuis ; il est père de Joseph d’Anjou (1652-1730) qui
exerce les mêmes fonctions en 1670 et est maintenu noble en
1702. Marié à Marseille en 1688, ce dernier n’aura que des fils,
dont trois seront officiers militaires, et un seul se mariera.
Celui-ci, cadet de famille, officier au régiment de Vendôme,
s'installe par son mariage en 1725 à Rouen en Normandie. Il est
père de Pierre-André d’Anjou officier au régiment de Traisnel,
dont le fils, Jacques d’Anjou (1752-1835) officier au bataillon
provincial de Normandie, s’installe par son mariage en la
commune de Grèges à côté de Dieppe, dont il exercera les
fonctions de maire durant quarante ans. Sa postérité, restée
méconnue des généalogistes (Chaix-d’Est-Ange), y est toujours
subsistante, et constitue la seule descendance actuelle de la
famille d’Anjou.
La troisième branche est issue de Melchior d’Anjou, écuyer de
Pertuis, dont la fille aînée épouse en 1680 l’historien
François-Joseph de Rémerville, et ayeul de Melchior d’Anjou
(1671-1745) maire et premier consul de Pertuis, maintenu noble
en 1702. Charles-Melchior d’Anjou son petit-fils, lieutenant de
vaisseau en 1770, chevalier de Saint-Louis, installé à
Marseille, y laisse deux filles, Emilie et Flore, mariées en
1806 et 1807, l’une à un receveur général des gabelles, l’autre
à l’avocat Hilarion de la Boulie, qui sera sous la Restauration
vice-président du tribunal civil de Marseille. Marie d’Anjou,
soeur de Charles-Melchior, avait épousé à Pertuis en 1771 le
conseiller Jean-Baptiste de Viany dont la postérité prend le nom
de Viany d’Anjou.
Une quatrième branche était installée dès le commencement du
XVIIe siècle à la Tour d’Aigues.
Le nom de la famille d’Anjou est le plus souvent dans les
registres écrit Danjou. Mais on le trouve parfois sous
la forme Danjo, Daniou, voire d’Anjot/d’Aniot
(et féminin Daniotte !), Dangeot.
*
Armes : d’azur à une colombe essorant d’argent, tenant
dans son bec une branche d’olivier de sinople, et accompagnée
de trois étoiles d’argent.
Jean d’Anjou fit enregistrer à l’Armorial général : de
gueules à une colombe d’argent posée sur un bâton péri et
tenant dans son bec une branche d’olivier du même, accompagnée
de deux étoiles d’or l’une en chef l’autre en pointe.
Deux autres membres de la famille d’Anjou ont leurs armes à
l’Armorial, mais celles-ci étant des armes « systématiques »
attribuées d’office par d’Hozier, il est peu probable qu’elles
aient été portées. Il s’agit des armes de Melchion et de Joseph
d’Anjou, écuyers de Pertuis, le premier ayant reçu d’or au
lion de sinople coupé de sinople au pal d’or, et le
second d’or à la vache passante de sable coupé de sinople
au sautoir d’argent.
Les d’Anjou de Normandie portent les armes sans les étoiles : d’azur
à une colombe essorante d’argent tenant dans son bec un rameau
d’olivier de sinople.
I
– René d’ANJOU jadis juif de la cité d’Avignon,
converti au christianisme en 1465-1466 et parrainé par le roi
en personne, qui l’établit, avant le 3 novembre 1468 (date
d’un hommage qu’il reçoit en cette qualité de noble Honoré
Meissonnier pour sa terre de Beaumont), en la charge de bailli
royal pour la ville de Pertuis ; il serait nommé ensuite dans
la même fonction pour la ville de Saint-Rémy (avant 1500), né
vers 1435-1440, décédé après 1500. Epouse 1) avant 1466,
Alaysone. 2) suivant contrat du 28 décembre 1475 à Pertuis
(Mongis, not.), Anne BARBANY d’où :
-
Jacques qui suit,
-
Catherine d’ANJOU épouse Jehan
MORARD écuyer de Pertuis.
-
Prob. Jehan d’ANJOU épouse
Anthonette MARSELLE. D’où :
- Elzéar
d’ANJOU nommé dans une procuration de son père
le 4 décembre 1523.
- Jaumette
d’ANJOU épouse par contrat du 7 janvier 1524 à
la Tour d’Aigues (Viany, not.), Jacques d’ANSELME marchand
de Reillane.
- Anne
d’ANJOU épouse peu avant 1524, Anthoine RAVEL,
de Pertuis.
II
– Jacques d’ANJOU alias Jaume, qualifié écuyer de
Pertuis, épouse par contrat du 18 juin 1526 devant Sollery
notaire à Pertuis, Catherine VAUGIER fille de Balthasar et de
Jeannette d’ALBY. Elle est inhumée le 21 mai 1598 à Pertuis.
D’où :
-
Anthoine qui suit,
-
Paul d’ANJOU épouse par contrat
du 21 juin 1568 (Espagne, not.), Marie de PERUSSIS fille de
Jehan, de Bonnieux, et de Catherine BORRILLI,
l’épouse reçoit de sa mère et de son frère Jehan de Pérussis
500 florins d’or (quittance du 10 juillet 1576). D'où :
-
Joseph d’ANJOU bourgeois de
Pertuis, baptisé le 29 juillet 1571 en l’église de
Pertuis (parrain Joseph Michel, marraine Anthonette
femme de Jaumet Danjou), épouse Catherine DARBON (de la
Tour d'Aigues) d’où :
-
Jacques d’ANJOU baptisé
le 20 janvier 1594 en l’église de Pertuis (parrain
Paul Danjou, marraine Hélène Audoin).
-
Marguerite d’ANJOU baptisée
le 13 avril 1600 en l’église de la Tour d’Aigues
(parrain Louys Roman, marraine Marguerite Darbon),
décédée le 18 septembre 1699 à l’hôpital
Saint-Jacques d’Aix, épouse par contrat du 5 avril
1636 à Aix, Théodore de LANDE, marchand brodeur
natif d’Anvers, veuf de Louise TEMPERE, fils de feu
Hubert, marchand d’Anvers, et de Marie PICARD.
-
Pierre DANJOU baptisé le
1er avril 1602 en l’église de la Tour d’Aigues
(parrain Pierre Bonfils, d’Aix, marraine Catherine
Julian).
-
Dominique DANJOU teste le 31
juillet 1593, puis le 10 janvier 1598 à Pertuis en faveur
d’Antoine et Paul, ses frères, de Catherine Vaugier sa mère,
d’Anthonette Danjou sa sœur, épouse de Jaume Becarut, de
Bitrone Alard, sa nièce, et de Joseph Danjou, son neveu,
fils de Paul ; épouse Hélène AUDOIN, fille de Baptiste et de
Catherine MAURICE ; elle se remarie en 1599 à Pierre MICHEL
capitaine pour le roi à Pertuis, et teste, alors malade, le
20 mai 1611 à Pertuis.
-
Anthonette DANJOU épouse Jaume
BECARUD ménager de Pertuis, qui teste le 27 août 1601.
-
Françoise DANJOU épouse
Guillaume MAYOL et Jacques BOULLE.
-
Ne DANJOU épouse N. ALARD.
-
P-ê. Elzias d’ANJOU notaire
royal de Pertuis, décédé avant 1585, épouse Anthorone BESSON
veuve de Jean GLEYSE, de Mane ; elle teste le 14 avril 1542
à Pertuis. D’où :
-
Jean d’ANJOU baptisé en
décembre 1564 à Pertuis (parents non nommés, parrain
Jean Grabussi, marraine Catherine Laurent) ; épouse à
Marseille, par contrat du 13 octobre 1585 et le même
jour en l’église de la Major, Anthonette LAUGIER fille
de feu Jean, capitaine, et de Marguerite MATALLIAN, en
présence d’Honoré Giraud et de Ciprian Margi.
-
René d’ANJOU baptisé le 13
octobre 1570 en l’église de Pertuis (parrain Jean
Gautier prêtre, marraine Marguerite Martin).
-
p-ê.
Guillaume DANJOU de Pertuis,
teste le 27 juin 1587 devant le jardin de son logis,
nomme pour héritiers son frère Jean et Louise, sa fille,
à marier, à qui il constitue 600 écus de dot; épouse
Magdeleine PUGET. D’où :
- Louise
DANJOU légataire d’Hélène Audoin en
1611.
III
- Anthoine d'ANJOU écuyer de Pertuis, inhumé le 2
avril 1627 à Pertuis; épouse 1) par contrat du 12 juin 1580
devant Me Lieure, notaire à Pertuis, Diane d’ORGON
fille de Jean, docteur en médecine et co-seigneur de
Puimichel, et de Bitrone ARNAUD, le futur époux est assisté de
Paul et Dominique d’Anjou ses frères, la future d’Anthoine,
Jehan, et Jehan-François d’Orgon ses frères. Elle est inhumée
le 2 juillet 1606 à Pertuis. 2) par contrat du 7 septembre
1607 devant Me Raymond Olivier, notaire à Pertuis, Isabeau
AMOUREUX. D’où :
-
du premier lit : Sébastien qui
suit,
-
Suzanne d’ANJOU baptisée le 7
juin 1588 en l’église de Pertuis (parrain noble Jean
d’Orgon, marraine Suzanne du Mayne), épouse le 3 février
1603 en l’église de Pertuis, Pierre GUION bourgeois, fils de
Louis et de Bitrone CITRANE, en présence de Barthélémy
Vernet et Jean des Orgues.
-
Françoise d’ANJOU épouse le 15
mai 1613 en l’église de Pertuis, Michel BAYON
fils de feu André, premier huissier en la cour des comptes,
et de Marguerite ALBETTE, en présence de Simon de Cros et
Mitre Gasquet.
-
Jean d’ANJOU baptisé le 21
avril 1597 en l’église de Pertuis (parrain vénérable Pierre
d’Orgon, marraine Suzanne du Mayne).
-
Balthasar d’ANJOU bourgeois
qualifié écuyer de Pertuis, baptisé le 17 avril 1600 en
l’église de Pertuis (parrain sire Claude Bernard, marraine
Catherine Augier), décédé à l’âge de 75 ans et inhumé le 2
décembre 1675; épouse 1) Catherine MARTIN fille de Genebre
BRUN. Elle est inhumée près de la porte du choeur de
l‘église de Pertuis le 20 janvier 1642. 2) le 20 juin 1643
en l’église cathédrale d’Aix, Marguerite de REDORTIER
fille de feu Christophe, procureur en la cour des Comptes,
et de Françoise de COLLAVIER. D’où, du premier lit :
-
Véronique d’ANJOU baptisée
le 8 juin 1625 en l’église de Pertuis (parrain Antoine
d’Anjou, marraine Véronique Silve), décédée à l’âge de
20 ans, inhumée le 19 octobre 1645 ; épouse vers 1643
Louis AUDRIC bourgeois de Pertuis, fils d’Anthoine, et
de Louise de PONTEVES. Remarié en 1648 à Ursule ANGLESY.
-
Isabeau d’ANJOU baptisée le
28 février 1627 en l’église de Pertuis (parrain Jean
Honoré Croze, marraine Isabeau Amoureux).
-
Jeanne d’ANJOU baptisée le
20 novembre 1628 en l’église de Pertuis (parrain
Sébastien d’Anjou, marraine Jeanne de la Rigottière,
d’Aix), épouse par contrat du 27 janvier 1647 à Pertuis
(Amat, not.), Thomas PEZET avocat en la cour du
parlement de Provence, fils de Raphael et de Magdeleine
MALJOURDAN.
-
François d’ANJOU baptisé le
11 septembre 1631 en l’église de Pertuis (parrain
Barthélémy Olivier notaire royal, marraine Suzanne
d’Anjou).
-
Joseph d’ANJOU baptisé le 30
mars 1633 en l’église de la Tour d’Aigues (parrain
Barthélémy Sinety, marraine Eléonore Sinety).
-
Anne d’ANJOU baptisée le 21
octobre 1641 en l’église de Pertuis (parrain Raphael
Pezet, marraine Marceline Martin).
-
Marquise d’ANJOU épouse le
9 novembre 1656 en l’église de Pertuis, Pierre d’AGUT
conseiller du roi en la cour du parlement de Provence,
fils de feu Jean Barthélémy, conseiller au même
parlement, et d’Elisabeth de THORON. Remarié en 1666 à
Anne du PERIER, d'Aix.
-
Françoise d’ANJOU épouse en
décembre 1658 en l’église de Pertuis, Antoine de LAURENS
écuyer, seigneur de Peyrolles, capitaine de
chevau-légers, puis conseiller du roi et prévôt général
des maréchaux de France, fils de Pierre, marquis de
Saint-Martin, conseiller du roi au parlement de
Provence, et de Jeanne de SEGUIRAN.
Il teste en faveur de sa femme le 22 avril 1672 (Amat,
not. Pertuis).
-
IV
– Sébastien d’ANJOU écuyer de Pertuis, épouse par
contrat du 15 juin 1608 reçu par Me Bruny notaire à Pertuis,
et le lendemain en l’église Saint-Nicolas de Pertuis, Lucrèce
de ROUX fille de capitaine Guillaume et de Suffrette SOLLIER,
en présence de Jacques Rey et Louis Sauvecane. Elle est
inhumée le 25 mars 1642 en l’église de Pertuis à l’entrée du
choeur. D’où :
-
Jeanne d’ANJOU baptisée le 26
juin 1616 en l’église de Pertuis (parrain Pierre d’Orgon,
marraine Lucrèce Reynaud).
-
Clément qui suit,
-
-
Melchion d’ANJOU baptisé le 28
juillet 1624 en l’église de Pertuis (parrain Melchion
d’Orgon sieur de Puimichel, marraine Louise Hugoleny),
inhumé le 4 septembre de la même année.
-
Françoise d’ANJOU baptisée en
septembre 1625 en l’église de Pertuis (parrain Melchion de
Forbin sieur de Janson, marraine Françoise Fallot), épouse
en 1642, André d’ARCHIMBAUD
écuyer, sieur de Chantereine, avocat au parlement de
Provence, viguier et capitaine de Pertuis, fils du capitaine
Pierre, bourgeois de Pertuis, et de Suzanne de PIGNOLY.
V
– Clément d’ANJOU écuyer de Pertuis, docteur en
droits et avocat au parlement de Provence, nommé en l’office
de conseiller du roi au siège général d’Aix, résigné en sa
faveur par Honoré Marquesy, suivant lettres patentes du 18
février 1651, office qu’il exerce jusqu’à sa mort, né en 1619,
décédé en 1658, épouse le 27 décembre 1642 en l’église
cathédrale d’Aix, et suivant contrat passé le lendemain devant
Me de Régina notaire à Aix, Marguerite d’ANDRE,
fille de Jacques lieutenant de la maréchaussée de Provence, et
de Marguerite d’ESTIENNE. D’où :
-
Sébastien d’ANJOU baptisé le 27
octobre 1643 en l’église cathédrale d’Aix (parrain Sébastien
d’Anjou, marraine Marguerite Manosque), décédé à l’âge de 2
ans et demi, inhumé le 27 juillet 1646 en l’église de
Pertuis.
-
Joseph d’ANJOU baptisé le 21
août 1645 en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Jean
Antoine André, marraine Marguerite d’Estienne).
-
Marguerite d’ANJOU baptisée le
19 juillet 1647 en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain
Pierre d’André, marraine Marguerite d’Estienne).
-
Louise d’ANJOU baptisée le 1er
décembre 1648 en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Jehan
d’André, marraine Louise d’Estienne).
-
Gabrielle d’ANJOU baptisée le 24
janvier 1651 en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Pierre
André, marraine Marguerite d’Estienne).
-
Anne d’ANJOU baptisée le 20
août 1652 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain Jean
Antoine André, marraine Marguerite d’Estienne).
-
Thérèse d’ANJOU baptisée le 7
décembre 1654 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain
Honoré d’Anjou, marraine Louise d’Anjou), décédée à Aix et
inhumée le 15 juillet 1715 en l’église des Observantins
d’Aix, épouse le 12 septembre 1672 en l’église cathédrale
d’Aix, Pierre de MAZARGUES
écuyer d’Aix, âgé de 26 ans, fils d’Honoré, écuyer d’Aix, et
de Madeleine de BOURDON.
-
Jean qui suit,
-
Joseph d’ANJOU baptisé le 6
décembre 1657 en la cathédrale Saint-Sauveur (parrain Jean
Saint-Martin, marraine Louise d’Anjou).
VI
– Jean d’ANJOU écuyer de Pertuis, baptisé à Aix en
la cathédrale Saint-Sauveur le 26 septembre 1656, cérémonies
de baptême à Pertuis le 7 septembre 1659, épouse suivant
contrat du 10 août 1695 devant Me Martelly notaire, et le 16
août 1695 en l’église paroissiale de Pertuis, Françoise GOYRAN
âgée de 30 ans, née à Aix en 1664, fille de feu Jean, avocat
au parlement de Provence, et de Thérèse de SAURAT,
en présence de Pierre Philippe de Goyran, Jean-Louis de
Clappiers, et Jean Gueydan avocat au parlement. D’où :
-
Marguerite Thérèse d’ANJOU née
le 9 août 1696 à Aix, baptisée le même jour en la cathédrale
Saint-Sauveur (parrain Joseph Gibert conseiller référendaire
en la chancellerie, marraine Marie-Thérèse de Saurat),
décédée à l’âge de 3 ans le 10 mars 1700, inhumée au couvent
des Cordeliers d’Aix.
-
Suzanne d’ANJOU née le 24 août
1697, baptisée le lendemain en l’église de Pertuis (parrain
Melchion d’Anjou, marraine Suzanne de Cornarel).
-
Jean Joseph qui suit,
-
Anne-Gabrielle d’ANJOU née le 24
janvier 1700 à Aix, baptisée le lendemain en la cathédrale
Saint-Sauveur (parrain Jean Antoine Silvecane, marraine Anne
d'Anjou).
-
Jean-Baptiste d’ANJOU écuyer
du Puy Sainte-Réparade, né le 18 février 1701 à Aix,
baptisé le même jour en lm’église cathédrale (parrain
Jean-Baptiste d'Estienne, marraine Marthe Thérèse Gouin),
décédé le 8 octobre 1765 au Puy Sainte-Réparade, inhumé le
lendemain, âgé de 67 ans ; épouse le 10 mai 1735 en
l’église du Puy Sainte-Réparade, Thérèse OLLIVIER de LA
FOREST fille de Jean François, bourgeois, et de Magdeleine
de LA BERGE, en présence de Mathieu Gastaud curé de
Pourrières, Philippe de Demandes de la Forest docteur en
droit, Joseph Granon et Louis Rocamus. Elle meurt en suite
d’une couche le 16 février 1748, âgée d’environ 32 ans, et
est inhumée le surlendemain au caveau de Sainte-Anne en
l’église du Puy-Sainte-Réparade. D'où :
-
Marie-Magdeleine Thérèse d’ANJOU née
le 28 avril 1736, baptisée le lendemain en l’église du
Puy Sainte-Réparade (parrain Jean Joseph d’Anjou,
marraine Magdeleine de la Berge) ; épouse le 17 juin
1766 en l’église du Puy Sainte-Réparade, son cousin
germain, Joseph Gaspard d’ANJOU de MAZARGUE officier
d’infanterie.
-
Jean François Félicien d’ANJOU baptisé
le 10 juin 1738 en l’église du Puy Sainte-Réparade, né
la veille (parrain Jean-François Ollivier de la
Forest, marraine Elisabeth de La Berge), inhumé en
l’église paroissiale le 30 juin 1754, âgé de 16 ans.
-
Marie Françoise Victoire d’ANJOU née
le 6 mars 1740, baptisée le lendemain en l’église du
Puy Sainte-Réparade (parrain Jean Louis Ollivier,
marraine Marie Françoise Vaugier).
-
Marie (Anne) d’ANJOU née
le 4 février 1742, baptisée le lendemain au
Puy-Sainte-Réparade (parrain Pierre Roux, marraine
Marie-Anne Olivier), décédée en son domicile à Aix le
28 janvier 1823, âgée de presque 81 ans ; épouse
le 11 septembre 1775 en l’église du Puy
Sainte-Réparade, Jean-Joseph HONNORE notaire royal de
Beaumont de Pertuis, fils de feu Jacques, et de feue
Marie Thérèse ABEL, en présence de Jean Joseph
Jean-Baptiste Thabol bourgeois de Beaumont et
Jean-Baptiste Roustan tailleur d’habits, l’épouse
signe Marie Danjou.
-
Magdeleine Elisabeth d’ANJOU baptisée
le 29 janvier 1744 en l’église du Puy Sainte-Réparade
(parrain Bernard Bonnet avocat en la cour, d’Aix,
marraine Magdeleine La Berge, de Cadenet, et en
présence de Jean-François Ollivier de la Forest et
Joseph Vaugier), décédée à l’âge de 8 jours le 5
février, inhumée le lendemain au Puy.
-
Elisabeth d’ANJOU dame de
Mazargues née le 19 février 1745, baptisée le
lendemain en l’église du Puy Sainte-Réparade (parrain
Bernard Bonnet avocat en la cour, marraine Françoise
Elisabeth Roux), épouse le 25 février 1783 en l’église
du Puy Sainte-Réparade, Jacques Denis BARLATIER de
FONTMARIN écuyer de Rognes, veuf de Marie Anne PERRIN,
fils de feu Jean-Baptiste, et de feue Marie GRANON, le
mariage est célébré en présence de Joseph Gaspard
d’Anjou de Mazargues écuyer de Pertuis, Etienne-Noël
Le Gras avocat en la cour, Joseph Granon
Saint-Christophle bourgeois de Rognes, et Jean Joseph
Honnoré notaire royal de Beaumont.
-
(Marguerite) Françoise (Victoire)
d’ANJOU épouse le 25 juillet 1773 en
l’église du Puy Sainte-Réparade, Vincent de LEUZE,
écuyer de Lauris, fils de Joseph Ignace, et de
Marguerite Rose de BLANC présente et procuratrice de
son mari, en présence des sieurs Touche bourgeois,
favetier chirurgien, et Joseph Féraud notaire royal,
l’épouse signe Françoise d’Anjou.
-
François d’ANJOU né en
janvier 1748, décédé à l’âge de 2 ans et 2 mois le 30
mars 1750, inhumé le lendemain dans le cimetière du
Puy Sainte-Réparade.
-
Laurent Joseph d’ANJOU né le 17
avril 1702 à Aix, baptisé le lendemain en l’église
Saint-Sauveur (parrain Laurent de Bourdon, seigneur de Bouc,
marraine dame Thérèse d'Anjou de Mazargues), décédé à l’âge
de 6 mois et inhumé le 26 octobre 1702.
-
Pierre d’ANJOU baptisé le 12
novembre 1703 en la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix (parrain
Pierre Gouiran, avocat en la cour, marraine Thérèse de
Saurat), inhumé le 9 octobre 1711 en la paroisse du Puy
Sainte-Réparade, âgé de presque 8 ans.
VII
– Jean Joseph d’ANJOU écuyer de Pertuis, installé
sur la paroisse de la Roque d’Anthéron, maintenu dans sa
noblesse avec Melchion d’Anjou, son cousin, par jugement du 27
juillet 1702 ; né le 15 septembre 1698, baptisé le lendemain
en l’église de Pertuis (parrain Louis d’Archimbaud, marraine
Magdeleine de Goyran), décédé à l’âge de 40 ans le 28 mars
1739, inhumé le même jour ; épouse en l’église de Cadenet le
24 janvier 1730, Marie (Françoise) de BESSIERE fille de feu
François, bourgeois de Cadenet, et de feue Marie Olympe de
SAVOURNIN, les témoins sont Thomas Honde viguier et lieutenant
de juge, Louis Cousin curateur de l’épouse, Laurent Julien et
Joseph Cousin. D’où :
-
Jean-Baptiste d’ANJOU né en
janvier 1732, décédé le 20 juin 1732, âgé de 5 mois, inhumé
le lendemain au Puy Sainte-Réparade).
-
Pierre Paul d’ANJOU né le 29 juin
1734, baptisé le même jour en l’église de Pertuis (parrain
Jean-Baptiste Bessière, marraine Suzanne de Cairel), décédé
le 3 août suivant.
-
Joseph Gaspard qui suit,
-
Thérèse Ursule d’ANJOU née et
baptisée le 6 octobre 1738 en l’église de Pertuis (parrain
Dominique d’Anjou, premier consul, marraine Marie Anne de
Bessière).
VIII
– Joseph Gaspard d’ANJOU de MAZARGUES écuyer,
officier au régiment de Hainaut Infanterie en 1770, né le 28
juillet 1735, baptisé le 31 en l’église du Puy-Sainte-Réparade
(parrain Gaspard Papety de Costefrède avocat, marraine Claire
Savournin) ; épouse suivant contrat du 13 juin 1766 à Aix
(Perrin notaire), et le 17 en l’église du Puy-Sainte-Réparade,
avec dispense du seconde degré, Marie d’ANJOU, sa cousine,
fille de Jean-Baptiste, écuyer, et de Marie-Thérèse OLLIVIER,
en présence de Dominique d’Anjou procureur de Françoise Marie
de Bessière mère de l’époux, et des témoins requis noble
Joseph André Savournin du Mardaril, Jean-Baptiste Bonaud,
Joseph Nicolas Vaugier et Barthélémy Fabre. D’où :
-
Marie Marguerite d’ANJOU de MAZARGUES née
et ondoyée le 15 février 1768 baptisée le lendemain (parrain
Dominique Pompée d’Anjou, marraine Marie Françoise de
Bessière son ayeule) inhumée le lendemain 17 février.
-
(Marguerite Françoise) Paulette d’ANJOU
de MAZARGUES née le 29 juin 1769 baptisée le
lendemain (parrain Jean Joseph Sauveur de Saint-Jean,
marraine Françoise Marie Victoire d’Anjou), épouse le 4
novembre 1784 en l’église de Pertuis, Jean-Baptiste Paul
SILVESTRE avocat en la cour, fils de Marc Jacques, et
d’Elisabeth Paul de LA COMBE, du lieu d’Eyguière, en
présence de Gaspard Ignace Joseph de Bec écuyer de Marseille
établi à Grand, procureur du père de l’époux, Jean Antoine
de Mayol, Joseph de Croze ancien officier de marine, Charles
Melchior d’Anjou ancien lieutenant des vaisseaux du roi et
chevalier de Saint-Louis, et Jean-Baptiste Antoine Vaugier
licencié en droit.
|
|